Ioannis Prezas

Maître de conférences HDR
Droit public.
École de Droit de la Sorbonne

Institut de Recherche en Droit International et Européen de la Sorbonne
  • THESE

    L'administration de territoires par les Nations Unies, soutenue en 2007 à Paris 2 sous la direction de Joe Verhoeven 

  • Ioannis Prezas, L'administration de collectivités territoriales par les Nations Unies: étude de la substitution de l'organisation internationale à l'État dans l'exercice des pouvoirs de gouvernement, Numérique Premium, 2019, Bibliothèque de l'Institut des hautes études internationales de Paris, 548 p.   

    Ioannis Prezas (dir.), Substance et procédure en droit international public, Editions Pedone, 2019, Cahiers internationaux, 219 p. 

    Ioannis Prezas, Yann Kerbrat, [Dossier réuni pour l'habilitation à diriger des recherches],, 2015, 13 p. 

  • Ioannis Prezas, Sabrina Robert, « La Convention du Conseil de l'Europe sur la manipulation de compétitions sportives. Prélude à un régime global de lutte contre un nouveau fléau des relations transnationales », Annuaire français de droit international, Centre National de la Recherche Scientifique - Éditions du CNRS - CNRS Éditions , 2014 

  • Ioannis Prezas, Charlotte Beaucillon, Massimo Iovane, Giuliana Marino, DROIT INTERNATIONAL ET DROIT INTERNE FACE AUX VIOLATIONS GRAVES DES DROITS DE L'HOMME : L'AFFAIRE DES IMMUNITES JURIDICTIONNELLES DE L'ALLEMAGNE DEVANT LES TRIBUNAUX ITALIENS, 2016   

  • Ioannis Prezas, « Unilateral/extraterritorial sanctions », le 12 décembre 2019  

    Colloque organisé sous la responsabilité de Charlotte Beaucillon, CRDP, Université de Lille, avec l'IREDIES, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

    Ioannis Prezas, « Penser en exil : les intellectuels grecs en France (1945-1980) », le 29 novembre 2019  

    Organisé à la MSH Paris-Nord par l'Institut de droit public, sciences politiques et sociales (IDPS), Université Paris 13.

    Ioannis Prezas, « Droits de l'homme et droit international économique », le 11 octobre 2019  

    Organisé par le CERSA, et le CRED, Université Paris II Panthéon-Assas.

    Ioannis Prezas, « Actors in International Investment Law : Beyond Claimants, Respondents and Arbitrators », le 26 septembre 2019  

    Organised by Paris II Panthéon-Assas, CERSA, CNRS

    Ioannis Prezas, « Les situations d’occupation », le 22 mars 2019  

    Journée d’actualité de la SFDI

    Ioannis Prezas, « Les transports au prisme du droit international public », le 15 mars 2018  

    Organisé par l’Institut du Développement et de la Prospective (IDP) de l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis

    Ioannis Prezas, « Pacific and Military Uses of the Exclusive Economic Zone : Exploring Coastal and Non-Coastal States’ Obligation to Have “Due Regard” to Rights and Duties of Other States in the UN Convention on the Law of the Sea », le 29 janvier 2018  

    Organized by The Sorbonne Research Institute for International and European Law – IREDIES

    Ioannis Prezas, « Substance et procédure en droit international public : dialectique et influences croisées », le 12 décembre 2016  

    Sous le parrainage du sénateur Jacques Legendre

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Paul Fernandez-mateo, L'établissement des faits devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, thèse en cours depuis 2018 

    Alexis Bouillo, Le rôle du contexte dans l'interprétation des énoncés normatifs par les acteurs juridiques , thèse en cours depuis 2017 

  • Antal Berkes, Les zones grises : la protection des droits de l'homme dans les zones hors du contrôle effectif de l'état, thèse soutenue en 2015 à Paris 1 sous la direction de Laurence Burgorgue-Larsen et Gábor Kardos, membres du jury : Olivier de Frouville (Rapp.), Gérard Cahin (Rapp.), Pál Sonnevend    

    Notre thèse analyse la protection internationale des droits de l'homme dans des «zones grises», définies comme des zones géographiques où l’État, souverain sur son territoire, ne peut ou ne veut pas exercer un contrôle effectif. Or, une fois l’État n'a plus de contrôle sur une partie de son territoire, les mécanismes de contrôle des droits de l'homme deviennent paralysés. La question principale à laquelle notre étude vise à répondre est la question de savoir si et comment le droit international des droits de l'homme peut s'appliquer de façon effective dans des zones hors du contrôle effectif de l’État, premier garant des droits de l'homme dans son territoire. La Première Partie a pour objectif d'analyser la question de l'applicabilité du droit international des droits de l'homme et de répondre aux questions relatives à son applicabilité ratione loci, ratione materiae et ratione personae. Les conclusions clarifient si cette branche du droit international continue de s'appliquer dans les «zones grises» et quelles sont les obligations qui lient les États, notamment en répondant à la question, connexe, de savoir à quels autres sujets les obligations relatives aux droits de l'homme sont opposables. La Deuxième Partie examine les questions relatives à la mise en œuvre des normes du droit international des droits de l'homme, c'est-à-dire la question de la responsabilité internationale pour violations des droits de l'homme et le défi de l'engagement de la responsabilité dans les mécanismes de contrôle. Notre thèse soutient que le droit international des droits de l'homme est capable d'imposer son applicabilité et sa mise en œuvre dans une telle situation imparfaite.

  • Ibra Faye, L'union européenne et les obtacles non tarifaires : analyse de la pratique conventionnelle européenne à l'aune du droit de l'OMC, thèse soutenue en 2018 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Catherine Colard-Fabregoule et Eleftheria Neframi présidée par Anne-Françoise Cammilleri, membres du jury : Pierre-Yves Monjal (Rapp.), Vincent Tomkiewicz    

    La baisse généralisée des tarifs douaniers, combinée au développement fulgurant du mouvement delibéralisation à l’échelle mondiale, a entraîné un foisonnement extraordinaire des obstacles nontarifaires. Cette tendance s’explique par la volonté des Etats souverains de limiter l’emprise du libreéchangesur leurs politiques publiques. Ils pratiquent, par le truchement des obstacles non tarifaires, unprotectionnisme qui, au demeurant, est doublement appréhendé. Dans un sens, ce protectionnisme estéconomique. Il vise à protéger les opérateurs économiques nationaux de la concurrence étrangère, leurassurant ainsi des parts de marché au détriment d’autres opérateurs internationaux. Il est dès lors illicite.Dans un autre, le protectionnisme se veut licite dans la mesure où les obstacles non tarifaires sont érigésafin de parer à la négation d’objectifs non économiques légitimes. En dépit du fait qu’elle soitpromotrice du libéralisme, l’Union européenne, conformément à ses traités constitutifs, se veutprotectrice d’un certain nombre de valeurs non marchandes dont elle a du mal à imposer le respect dansle cadre multilatéral de l’OMC. L’atteinte de ce double objectif est recherchée au travers de la pratiqueconventionnelle européenne. Celle-ci est marquée par la conclusion d’accords bilatéraux avecdifférentes régions du monde, dans le cadre d’une entreprise de « maîtrise de la mondialisation ». Sur leplan strictement juridique, trois ordres s’interpénètrent dans l’explication de la pratique conventionnelleeuropéenne des obstacles non tarifaires : l’ordre constitué par les « accords externes », celui del’ « Union européenne » et enfin l’ « ordre multilatéral ».