• THESE

    Les subventions étatiques, le droit du commerce international et le droit communautaire, soutenue en 1993 à Nice sous la direction de Joël-Pascal Biays 

  • Sandrine Cortembert, Benjamin Allahamne Minda, La coopération intra-africaine: étude à l'aune de l'accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine, L'Harmattan et L'Harmattan, 2023  

    La coopération internationale est une variante des relations internationales très tôt adoptée par les pays africains après les indépendances. Au départ, l'ensemble des discours étaient axés sur une coopération à visée protectionniste et indépendantiste. Il s'agissait de lutter contre la colonisation et ses méfaits en se réunissant sous la bannière d'organisations d'intégrations régionales. L'Organisation de l'Unité Africaine sera fondée conformément à cette vision en 1963. Cependant, le continent fait face à d'innombrables difficultés économiques. Cela va conduire l'OUA à vouloir créer une Communauté Economique Africaine en 1991. La mutation à l'Union africaine en 2000 va rendre les questions économiques plus pertinentes en termes de préoccupations, ce qui conduira l'organisation à envisager une coopération plus renforcée dans le domaine par l'établissement de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf). Cet ouvrage envisage d'analyser l'ensemble des contours juridiques, institutionnels et les défis de cette zone tant du point de vue du droit international général, que du droit régional africain.

    Sandrine Cortembert, Benjamin Allahamne Minda, La coopération intra-africaine: étude à l'aune de l'accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine, L'Harmattan, 2022, Logiques juridiques, 198 p.  

    La coopération internationale est une variante des relations internationales très tôt adoptée par les pays africains après les indépendances. Au départ, l'ensemble des discours étaient axés sur une coopération à visée protectionniste et indépendantiste. Il s'agissait de lutter contre la colonisation et ses méfaits en se réunissant sous la bannière d'organisations d'intégrations régionales. L'Organisation de l'Unité Africaine sera fondée conformément à cette vision en 1963. Cependant, le continent fait face à d'innombrables difficultés économiques. Cela va conduire l'OUA à vouloir créer une Communauté Economique Africaine en 1991. La mutation à l'Union africaine en 2000 va rendre les questions économiques plus pertinentes en termes de préoccupations, ce qui conduira l'organisation à envisager une coopération plus renforcée dans le domaine par l'établissement de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf). Cet ouvrage envisage d'analyser l'ensemble des contours juridiques, institutionnels et les défis de cette zone tant du point de vue du droit international général, que du droit régional africain.

    Sandrine Cortembert, Emmanuelle] Gaucherand, Le droit international face aux enjeux de l’eau douce au Moyen-Orient : entre tensions et coopération. Le cas du Nil, du Jourdain, du Tigre et de l’Euphrate, Équipe de droit international, européen et comparé, 2022, Les mémoires de l'Équipe de droit international, européen et comparé  

    L’eau douce. Un sujet vaste et passionnant. Un sujet qui rassemble. Un sujet qui divise aussi. Un enjeu vital surtout. L’eau douce est au cœur de toutes les préoccupations et se présente comme l’un des grands défis du XXIe siècle. Entre accroissement de la population et aléas climatiques, entre surexploitation et pollution des ressources, entre jeux de puissance et rapports de forces interétatiques, l’eau douce est devenue le vecteur d’enjeux multiples et intrinsèquement liés. La question du partage et de la gestion de l’eau douce se veut particulièrement problématique dans certaines régions du monde comme le Moyen-Orient, une région marquée par une raréfaction et une inégale répartition de l’eau, une forte croissance démographique et une grande interdépendance entre les États riverains. La présente contribution met ainsi en évidence les lacunes et les insuffisances juridiques qui rendent difficile tout dialogue autour du partage et de la gestion des bassins du Nil, du Jourdain, du Tigre et de l’Euphrate, l’eau devenant alors un vecteur de conflits au Moyen-Orient. En dépit des fortes tensions autour de l’eau, l’évolution vers un nouveau cadre juridique fondé sur la coopération est non seulement indispensable mais réalisable pour faire de l’eau douce un instrument de paix au Moyen-Orient. Ce travail de recherche s’attache dès lors à mettre en lumière les différentes solutions juridiques mais aussi économiques, techniques, politiques et diplomatiques pour asseoir une véritable coopération entre les États riverains du Moyen-Orient et garantir une gestion équitable de l’eau dans cette région. Il met également l’accent sur la mobilisation indispensable de la communauté internationale en vue de la prévention et de la résolution des conflits relatifs à l’eau. La présente étude se veut ainsi une synthèse des divers enjeux socioculturels, sanitaires, environnementaux, économiques et politiques de l’eau douce au Moyen-Orient, par le biais d’une approche pluridisciplinaire : sous l’angle de la géopolitique de l’eau mais avant tout du droit international public et en particulier du droit international de l’eau douce. Dans une région où le couple tensions/coopération connaît bien des vicissitudes en ce début du XXIème siècle, l’application du droit international à l’égard du partage et de la gestion du Nil, du Jourdain, du Tigre et de l’Euphrate y est plus que nécessaire pour réguler les conflits et consolider la culture de l’eau pour la paix.

    Sandrine Cortembert, Sarra Sfaxi, Monde arabe, « Femmes, Paix et Sécurité: étude de l’effectivité de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies dans le monde arabe, Équipe de droit international, européen et comparé, 2022, Les mémoires de l'Équipe de droit international, européen et comparé  

    Dans le cadre de ce mémoire, j’ai choisi d’explorer l’effectivité de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU) en lien avec l’Agenda « Femmes, Paix et Sécurité » (FPS) dans le Monde Arabe. Ce sujet me tient particulièrement à cœur, car je suis convaincue que l’Agenda FPS a un potentiel transformateur pour la paix et la sécurité internationales, en redéfinissant ces concepts tout en intégrant les femmes dans les processus décisionnels relatifs aux conflits et à leur prévention. Mon choix de me concentrer sur le Monde Arabe est à la fois rationnel et personnel. D’un côté, c’est une région qui, malgré d’énormes investissements militaires, reste marquée par des conflits récurrents et une hostilité persistante envers les droits des femmes. D’un autre côté, ayant vécu les événements du printemps arabe dès l’âge de 13 ans, j’ai été profondément marquée par l’espoir d’un changement politique, social et juridique bâti sur les droits humains et l’égalité des sexes. L’Agenda FPS dans le Monde Arabe est donc un terrain d’étude fascinant. Malgré une attention croissante pour cette thématique, l’application de la résolution 1325 dans la région reste ambivalente. Il est certain que l’Agenda a bénéficié d’une plus grande visibilité grâce aux efforts des Nations Unies et des organisations de la société civile. Cependant, la mise en œuvre pleine et effective reste limitée.L’étude met en lumière plusieurs obstacles qui freinent l’implémentation de l’Agenda. Certains sont intrinsèques, notamment un flou juridique et conceptuel ainsi qu’une concentration excessive sur les violences sexuelles au détriment d’une inclusion plus large des femmes dans la prise de décision. D’autres obstacles sont spécifiques au contexte arabe, où les droits des femmes sont parfois perçus comme une importation culturelle occidentale, et les priorités sécuritaires ne permettent pas toujours une intégration efficace des questions de genre. Malgré ces défis, le mémoire montre également des avancées. Les femmes ont joué un rôle majeur lors des révolutions arabes et continuent de se battre pour une démocratie plus inclusive. Leur contribution à la réforme constitutionnelle dans plusieurs pays a également permis de consacrer des droits nouveaux pour les femmes, bien que ces acquis restent fragiles dans la période post-révolutionnaire. En tant qu’auteur(e) de cette étude, j’ai cherché à comprendre non seulement l’état d’avancement de l’Agenda FPS dans la région, mais aussi à interroger son effectivité. Ce travail, bien que riche en enseignements, a été marqué par des difficultés, notamment l’accès limité aux ressources en français et le défi de concilier cette recherche avec un emploi à plein temps. Malgré tout, ce mémoire met en évidence la nécessité de renforcer l’application de la résolution 1325 dans le Monde Arabe, afin d’assurer une paix plus durable et véritablement inclusive pour les femmes et pour l’ensemble des citoyens.

    Sandrine Cortembert, Emrullah Yolal, Le coup d’État en droit international, Équipe de droit international, européen et comparé, 2017, Les mémoires de l'Équipe de droit international, européen et comparé  

    Les coups d'État ont été un élément crucial de l'histoire politique française. Ils reflètent les changements dans les conceptions du pouvoir et de la légitimité politique au fil du temps. Sous l’Ancien régime, le coup d’État est considéré légitime puisque réalisé uniquement par le roi dont le pouvoir est supérieur à toute règle constitutionnelle. Lors de la période révolutionnaire, le coup d’État joue un rôle important dans le passage du pouvoir des mains du roi à celles de la nation. Après la Révolution, les coups d’État menés par Napoléon Bonaparte ont permis de concentrer le pouvoir exécutif et un changement de régime politique. Certaines de ses actions ont été massivement approuvées par le corps électoral. Cependant, la perception du coup d’État va progressivement passer d’une nécessité politique à une action illégitime et anticonstitutionnelle. Il est d’ailleurs aujourd’hui défini par le Dictionnaire Capitant comme « la prise du pouvoir par des moyens illégaux, souvent par la force armée, dans le but d’installer de nouveaux gouvernants ou de changer de régime. » Après la Seconde Guerre mondiale, avec l'émergence de l'ONU et l'accent mis sur la démocratie, les coups d'État sont devenus des moyens de changement de régime anticonstitutionnel, souvent utilisés dans les pays en développement. En Amérique latine, ils ont été associés à l'instabilité politique et à la domination militaire, tandis qu'en Afrique, ils ont été influencés par des tensions ethniques et des faiblesses institutionnelles post-coloniales. Étant donné l’extension de la notion de démocratie et de légalité internationale, l’auteur du présent mémoire s’interroge sur la place et l’impact du coup d’État en droit international tant dans les relations interétatiques qu’au sein des organisations internationales. La première partie analyse le coup d’État au regard de l’ordre juridique international, celui-ci pouvant remettre en question certains principes fondamentaux du droit international contemporain. La seconde étudie la réaction de la communauté internationale face à ce phénomène.

  • Sandrine Cortembert, « L’actualité de la Cour internationale de justice », le 03 mai 2024  

    Journée d'études organisée par l'EDIEC, la Faculté de droit, Université Lyon 3 sous la direction scientifique de Kiara Neri, Maître de conférences HDR de droit public, Co-directrice du CDI-EDIEC, Université Jean Moulin Lyon 3 et Anna Pedrajas, Doctorante contractuelle, CDI-EDIEC, Université Jean Moulin Lyon 3

    Sandrine Cortembert, « Ukraine : réflexions sur une guerre européenne », le 25 mai 2022  

    Organisée sous la direction scientifique de Hugo Flavier, MCF en droit public à l’Université de Bordeaux et Pierre-François Laval, Professeur de droit public à l’Université Jean Moulin Lyon 3 dans le cadre du projet MAPS financé par les Actions Jean Monnet

    Sandrine Cortembert, Laurine Harbuta, « Direction scientifique », Colloque Peuples, Nations, individus en péril, Lyon, le 30 juin 2021 

    Sandrine Cortembert, « Opérations civilo-militaires et maintien de la paix en Afrique francophone », le 09 décembre 2016  

    Organisé par le C.L.E.S.I.D. (Centre Lyonnais D’Études de Sécurité Internationale et de Défense)