Pierre-Olivier Chaumet, Catherine Puigelier (dir.), La disparition des professeurs de droit ?, mare & martin, 2024, Université, 277 p.
Pierre-Olivier Chaumet, Catherine Puigelier (dir.), Penser la loyauté en droit: mélanges en l’honneur de Christine Youego, mare & martin, 2023, Liber amicorum, 301 p.
Pierre-Olivier Chaumet, Catherine Puigelier (dir.), La rébellion dans le procès, mare & martin, 2023, Droit & science politique, 290 p.
Pierre-Olivier Chaumet, Histoire du Droit et des institutions. 1750-1914: 1750-1914, Ellipses et Cairn, 2022, 262 p.
Ce manuel d'histoire du droit et des institutions aborde, dans la réalité, plusieurs domaines. D'un point de vue institutionnel et politique, le système parlementaire finit par s'imposer grâce à l'avènement de la IIIe République. Au niveau économique et social, c'est sous la monarchie de Juillet que la société française se transforme définitivement. Désormais, deux clans vont s'affronter de manière permanente : les conservateurs et les socialistes. Au niveau administratif, la France du XIXe siècle se caractérise par une continuité remarquable. Dans les départements, le préfet dirige toute l'administration. Mais la population y prend progressivement une part active avec l'élection au suffrage universel des membres du conseil général (1833). Enfin, l'organisation financière correspond dans l'ensemble à celle établie dès l'an VIII par Napoléon Bonaparte. Il faut néanmoins attendre la Restauration pour assister à une gestion plus prudente de l'État, grâce notamment aux votes réguliers des budgets. Cet ouvrage a été rédigé à l'attention des étudiants de première année de droit, d'AES et de science politique
Pierre-Olivier Chaumet, Geneviève Koubi (dir.), La Commune de Paris de 1871 au prisme du droit: [actes du colloque des 25 et 26 mai 2021, Université Paris 8], Mare & Martin, 2022, Histoire du droit et des institutions, 238 p.
Pierre-Olivier Chaumet, Vingt siècles de serial killers avant Jack l'Éventreur, Mare & Martin, 2021, Sciences cognitives & droit, 290 p.
Pierre-Olivier Chaumet, David Chemmi, Catherine Puigelier, Claude Grellier, Le bras de fer: écrire la justice, Mare & Martin, 2020, Collection droit et littérature, 282 p.
Pierre-Olivier Chaumet, Patrick Aeberhard, Bertrand Lebeau Lebovici (dir.), La réduction des risques chez les usagers de drogues: le rôle des ONG, LEH édition, 2019, Actes et séminaires, 111 p.
Présentation de l'éditeur : "Au cours des années 90, les ONG ont joué un rôle fondamental dans le changement des pratiques concernant la prise en charge des usagers de drogues. Depuis, elles sont toujours présentes pour prendre en charge ces usagers. Leur action fait qu’elles jouent, encore de nos jours dans notre pays, un rôle fondamental en santé publique. Cela vient sans nul doute de leur réflexion constante sur le concept de « santé et droits de la personne ». Malgré leur engagement, les ONG restent dans leurs actions limitées par la loi de 1970, et plus largement, par les lois internationales qui recommandent encore et toujours la répression des usagers"
Pierre-Olivier Chaumet, Patrick Aeberhard (dir.), Droit et stratégies de l'action humanitaire, mare & martin, 2018, Droit & science politique, 312 p.
La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage trouve ses origines dans une rencontre : celle des acteurs de terrain issus de l'épopée humanitaire avec les juristes de la Faculté de droit de Paris 8. Médecins, journalistes, avocats, politiques, et militaires se sont ainsi retrouvés dans cette université aux idées jugées très souvent «avant-gardistes» afin de débattre du concept de l'accès aux victimes ici et là-bas. A l'origine, leur but était de contribuer au développement des grands axes déjà initiés par les ONG médicales françaises, mais également internationales. Reconnus en quelques années, ces droits nouveaux ont permis de passer du droit d'ingérence au droit d'accès aux victimes (1988), pour finalement aboutir au concept de la responsabilité de protéger des Nations-Unies (2005). Toutefois, ce droit humanitaire international doit encore et toujours se développer s'il veut devenir plus efficace. Les ONG en ont en grande partie la responsabilité. Espérons que ce livre puisse permettre à de nouvelles générations d'humanitaires de réfléchir à l'amélioration de cette morale de « l'extrême urgence » en associant notamment la santé publique aux droits de la personne."
Pierre-Olivier Chaumet, Patrick Aeberhard, Sonia Jedidi (dir.), "Les Tsiganes là-bas, ici en Europe ?": journée d'études organisée par le DU "Droit et stratégies de l'action humanitaire" ("Santé, urgence, développement"), 5 décembre 2014, LEH édition, 2018, Actes et séminaires
Présentation de l'éditeur : "Depuis quelques décennies, nous ne pouvons que constater l’existence dégradante des « Roms » en France et le retentissement de leur situation sur les populations environnantes. Dans les années 1970, le pouvoir avait réussi à éradiquer les bidonvilles de la banlieue nord de Paris. À l’époque, ce progrès fondamental était le fruit d’une volonté commune des « politiques », qu’ils soient de Gauche ou de Droite. Quelle régression ! Aujourd’hui, combien sont les Roms sur le territoire français ? Faut-il encore les accueillir ? Sont-ils intégrables ? Quelles solutions pour l’avenir ? Des experts de la santé, du droit, du logement, des politiques de la ville se sont réunis le 5 décembre 2014 en présence de Tsiganes et autour d’une exposition réalisée par le photographe Joël Robine de l’agence « Place aux images ». En présence du réalisateur Tony Gatlif (Gadjo Dilo, Geronimo, etc.), les intervenants de cette journée d’études ont tenté de découvrir et de discuter ensemble des solutions les plus humaines à apporter à ces populations dites « roms »"
Pierre-Olivier Chaumet, Histoire du droit social: du Moyen Âge aux temps modernes, LEH édition, 2018, Essentiel (en ligne)
Présentation de l'éditeur : "Durant plusieurs siècles, le travail a toujours fait l’objet d’un encadrement particulièrement strict. Au Moyen Âge, force est de constater que le système corporatif s’est progressivement imposé. Après une première tentative avortée en 1776 sous le ministère de Turgot, il faut attendre la période révolutionnaire pour obtenir définitivement son abolition et libéraliser enfin le monde du travail. Dans le même temps, l’aide sociale ne va cesser de progresser et de se structurer. Pendant très longtemps, il revient à l’Église d’expérimenter les premiers dispositifs d’assistance. Après 1789, les révolutionnaires veulent faire de la protection sociale une obligation nationale. Il faut néanmoins attendre l’avènement des sociétés de secours mutuels de la seconde moitié du XIXe siècle, puis la création de l’assistance médicale gratuite sous la IIIe République pour voir les mentalités réellement évoluées sur ce sujet. Ces avancées sont sans nul doute à l’origine de l’une des plus grandes créations de l’après Seconde Guerre mondiale : la sécurité sociale"
Pierre-Olivier Chaumet, Histoire du droit social: du Moyen Âge aux temps modernes, LEH Édition, 2017, Essentiel, 153 p.
La 4e de couv. indique : Durant plusieurs siècles, le travail a toujours fait l'objet d'un encadrement particulièrement strict. Au Moyen Âge, force est de constater que le système corporatif s'est progressivement imposé. Après une première tentative avortée en 1776 sous le ministère de Turgot, il faut attendre la période révolutionnaire pour obtenir définitivement son abolition et libéraliser enfin le monde du travail. Dans le même temps, l'aide sociale ne va cesser de progresser et de se structurer. Pendant très longtemps, il revient à l'Église d'expérimenter les premiers dispositifs d'assistance. Après 1789, les révolutionnaires veulent faire de la protection sociale une obligation nationale. Il faut néanmoins attendre l'avènement des sociétés de secours mutuels de la seconde moitié du XIXe siècle, puis la création de l'assistance médicale gratuite sous la IIIe République pour voir les mentalités réellement évoluer sur ce sujet. Ces avancées sont sans nul doute à l'origine de l'une des plus grandes créations de l'après Seconde Guerre mondiale : la sécurité sociale.
Pierre-Olivier Chaumet, Jean Laingui, Catherine Puigelier (dir.), De Vincennes à Saint-Denis: la faculté de droit de Paris 8, Mare & Martin, 2017, Université, 383 p.
Pierre-Olivier Chaumet, Le transgenre: une histoire de tous les temps ?, Les Etudes hospitalières, 2017, Essentiel (en ligne)
Présentation de l'éditeur : "Au XXIe siècle, la notion de « transgenre » englobe au sens large du terme un groupe d’individus dans lequel peuvent à la fois se retrouver des travestis, des transsexuels ou des individus psychologiquement androgynes. Le mot semble donc concerner plusieurs types d’expression identitaire. D’une manière générale, ces individus considèrent que leur identité sexuelle, attribuée à la naissance, ne correspond en rien à leur « être intérieur ». Selon cette définition, une personne dite « transgenre » (opérée ou non) s’avère dans son quotidien en opposition totale avec les normes attendues de son sexe biologique. Dans son comportement, ses moeurs ou ses tenues vestimentaires, elle ne répond en rien aux attentes ou repères déterminés par la société. Or, de Pline l’Ancien à l’abbé de Choisy, du chevalier d’Éon au psychiatre français Jean Esquirol, témoignages et preuves affluent dans l’Histoire concernant cette question de l’ambiguïté de genre. Depuis près de deux millénaires, force est de constater que des hommes ou des femmes se sont retrouvés dans cette situation particulièrement perturbante : celle de ne pas réussir à se conformer réellement à leur identité sexuelle."
Pierre-Olivier Chaumet, Patrick Aeberhard (dir.), "Les Tsiganes là-bas, ici en Europe ?": journée d'études organisée par le DU "Droit et stratégies de l'action humanitaire" ("Santé, urgence, développement"), 5 décembre 2014, LEH édition, 2016, Actes et séminaires, 103 p.
Pierre-Olivier Chaumet, Introduction historique au droit (de la fin de l'Antiquité à la codification napoléonienne), Ellipses, 2016, 283 p.
La 4ème de couv. indique : "L'objet de ce manuel d'introduction historique au droit est d'étudier la formation et l'évolution du droit français. En grande partie, ses origines se trouvent dans la Rome antique. Mais la disparition de l'Empire romain d'Occident en 476 entraîne finalement un net recul du droit romain au profit de nouvelles sources juridiques (droit canonique, droits barbares). Passé la période de la féodalité, l'État renaît peu à peu en France. Progressivement, le royaume affirme l'existence de droits propres symbolisés par la présence de multiples coutumes. Sous l'Ancien Régime (XVIe-XVIIIe siècle), la monarchie absolue forge finalement un droit spécifique, en réduisant sensiblement le pluralisme juridique. Puis, la Révolution française ouvre une période dite « intermédiaire » (1789-1814) durant laquelle sont posées de nouvelles bases. La loi devient la source essentielle du droit et annonce déjà la codification napoléonienne. C'est sous l'Empire et le Consulat que notre système juridique national achève finalement de donner ses derniers traits distinctifs. Cet ouvrage a été rédigé à l'attention des étudiants de première année de droit, d'AES et de science politique."
Pierre-Olivier Chaumet, Le transgenre: une histoire de tous les temps ?, LEH édition, 2015, Essentiel, 153 p.
Pierre-Olivier Chaumet, Louis XIV "comte de Nice": étude politique et institutionnelle d'une annexion inaboutie, (1691-1713), Serre éd., 2006, 368 p.
Pierre-Olivier Chaumet, Le Consulat de France et le Comté de Nice: 1749-1792, l'auteur, 1998
Pierre-Olivier Chaumet, « L'établissement controversé des infirmières laïques dans les hôpitaux de l'Assistance publique (1878-1908) », Revue générale de droit médical, 2011, n°40, pp. 21-34
Pierre-Olivier Chaumet, « Emprisonnement et santé au XIXe siècle : l'exemple des établissements pénitentiaires du département de Seine-et-Oise », Revue historique de droit français et étranger, 2010, pp. 241-275
Pierre-Olivier Chaumet, Alexandre Lunel, « Pouvoir, santé et société. »: Première journée d'histoire du droit de la santé, Les Etudes Hospitalières, 2008, p. 459
Pierre-Olivier Chaumet, « L'essor de l'expertise médicale au lendemain de la loi du 9 avril 1898 : Analyse des accidents du travail à Nice », Revue générale de droit médical, 2007, pp. 29-43
Pierre-Olivier Chaumet, « Un consulat français dans la tourmente révolutionnaire : Nice à la veille de l'annexion (1789-1792) », 2002
Au XVIIIe siècle, les consuls jouent traditionnellement un rôle d'observateur privilégié à l'étranger. Représentants officiels de leur souverain, leur mission principale est la défense des intérêts économiques et politiques de leurs ressortissants. Depuis 1749, Nice fait partie des places étrangères, où l'implantation d'un consulat est jugée indispensable par le monarque français. À l'époque, l'arrivée de cet établissement n'est pas perçue par l'administration sarde comme une preuve d'amitié....
Pierre-Olivier Chaumet, « Un Consulat français dans la tourmente révolutionnaire », 2002, pp. 123-139
En 1793, le Comté de Nice est annexé par la France. Mais la Révolution a depuis longtemps des répercussions dans cette province du royaume de Sardaigne. Seul représentant officiel du nouveau régime, le consul de France Le Seurre utilise sa fonction de diplomate pour devenir l'informateur de Paris. Par une correspondance assidue, le « fonctionnaire français » rapporte aux nouvelles autorités les menées contre-révolutionnaires, qui se développent chaque jour dans le pays niçois. Son activité est rapidement dénoncée par la noblesse émigrée française, qui se plaint de cette présence consulaire auprès du souverain Victor-Amédée III. Malgré les menaces, Le Seurre maintient son établissement. Mais les pressions, exercées par les ennemis de la Révolution sur les autorités sardes, portent leur fruit. En octobre 1792, quelques jours avant l'invasion du Comté, le consul français voit sa liberté d'action se restreindre par des mesures de police strictes (ouverture de son courrier, présence d'espions aux abords de sa demeure etc.). Ces atteintes portées à son immunité diplomatique le contraignent à fermer le consulat. Assigné à résidence, Le Seurre ne retrouve sa liberté qu'après l'intervention du général d'Anselme, commandant en chef de l'armée française du Var. Cette correspondance consulaire, écrite à la veille de l'annexion, constitue un précieux témoignage. Elle atteste de l'impact de la Révolution, et des bouleversements engendrés par cet événement hors des frontières de la France.