Claire Crépet-Daigremont

Maître de conférences
Droit public.
Université Paris Panthéon-Assas

Centre de Recherches de l'Institut des Hautes Études Internationales
  • THESE

    La clause de la nation la plus favorisée, soutenue en 2009 à Paris 2 sous la direction de Charles Leben

  • Claire Crépet-Daigremont, Jean-Baptiste Dudant (dir.), Grandes pages du droit international, Editions A. Pedone, 2023, 298 p. 

    Claire Crépet-Daigremont, Jean-Louis Iten, Régis Bismuth, Guillaume Le Floch, Arnaud de Nanteuil, Les grandes décisions de la jurisprudence internationale, 2e éd., Dalloz, 2021, Grands arrêts, 804 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Le seul ouvrage à jour sur les grandes décisions de la jurisprudence internationale ! La jurisprudence internationale est devenue incontournable dans la compréhension et dans l’application du droit international public. Cet ouvrage reconstitue une véritable histoire du droit international public vue à travers sa jurisprudence. Tout en privilégiant une approche informative et didactique à la représentation d’un point de vue doctrinal singulier, il propose également des pistes de réflexion au moyen de renvois jurisprudentiels et de brèves indications bibliographiques, fournissant ainsi un guide technique pour tous ceux qui étudient la matière ou qui participent à son application concrète contentieuse ou non contentieuse. Presque 100 ans après la première décision rendue par la Cour permanente de Justice internationale, ce recueil des grandes décisions fait le point sur l’état de la jurisprudence internationale et les différentes étapes de sa fonction. L’analyse des décisions intégrées dans ce recueil permet d’aborder des thèmes variés tels que les compétences des États et des organisations internationales, les sources du droit international, la responsabilité internationale, le contentieux, les immunités souveraines ainsi que d’autres branches du droit international comme le droit international de l’environnement, le droit international pénal, le droit international économique, le droit de la mer ou le droit international des droits de l’homme sous l’angle de leurs rapports avec le droit international public. Conforme à l’esprit de la collection des « Grands Arrêts », cet ouvrage offre un accès commode aux grandes décisions qui ont marqué le droit international : si certaines se rapportent à des événements décisifs de l’histoire des relations internationales et d’autres trouvent leur origine dans des situations triviales, toutes revêtent un apport juridiquement fondamental. C’est en ce sens que le lecteur, qu’il soit universitaire, étudiant ou praticien, trouvera dans ce recueil un instrument de travail utile à la compréhension des grandes questions du droit international"

    Claire Crépet-Daigremont, Timothée Andro (dir.), Grandes pages du droit international, Éditions A. Pedone, 2020, 288 p. 

    Claire Crépet-Daigremont, Charles-Maurice Mazuy (dir.), Grandes pages du droit international, Éditions A. Pedone, 2019, 288 p.  

    La 4ème de couv. indique : "La procédure rebute le profane, et la Justice anime puis désespère l'idéaliste : entre ces deux impossibilités, les grandes pages de la doctrine internationaliste n'ont eu de cesse d'imaginer et, pour certaines d'entre elles, de défendre les conditions d'existence de la justice internationale. D'Anzilotti à La Pradelle, de Witenberg à Reuter, ou de Morelli à Broches, les auteurs du droit international, tantôt praticiens tantôt savants, ont pensé l'office du juge et de l'arbitre internationaux, les conditions d'exercice de leurs pouvoirs, leur fonction, la procédure, leur place dans l'ordre international. Ces pages, paradoxalement aussi mal connues que fortement espérées, sont au coeur de cette nouvelle publication de l'Institut des hautes études internationales de Paris."

    Claire Crépet-Daigremont, Jean-Louis Iten, Régis Bismuth, Guillaume Le Floch, Arnaud de Nanteuil, Les grandes décisions de la jurisprudence internationale, Dalloz, 2018, Grands arrêts, 726 p.  

    Présentation de l'éditeur : "La jurisprudence internationale est devenue incontournable dans la compréhension et dans l’application du droit international public. Cet ouvrage reconstitue une véritable histoire du droit international public vue à travers sa jurisprudence. Tout en privilégiant une approche informative et didactique à la représentation d’un point de vue doctrinal singulier, il propose également des pistes de réflexion au moyen de renvois jurisprudentiels et de brèves indications bibliographiques, fournissant ainsi un guide technique pour tous ceux qui étudient la matièreou qui participent à son application concrète contentieuse ou non contentieuse. 94 ans après la première décision rendue par la Cour permanente de Justice internationale, ce recueil des grandes décisions fait le point sur l’état de la jurisprudence internationale et les différentes étapes de sa fonction"

    Claire Crépet-Daigremont, Alexandre Hermet (dir.), Grandes pages du droit international, Editions A. Pedone, 2016, 464 p.  

    La 4e de couverture indique : "Avec sa collection consacrée aux Grandes pages du droit international, l’Institut des Hautes Etudes Internationales a choisi d’entreprendre l’étude du passé de la doctrine internationaliste, pour y partir à la recherche des pages qui permettraient de comprendre mieux le présent, mieux le penser et, idéalement, mieux nommer les choses. Après un premier volume consacré aux sujets du droit international, les doctorants, docteurs et enseignants de l’Institut ont conçu collectivement et animé une deuxième journée d’études consacrée aux sources du droit international, dont cet ouvrage est issu. Chacun selon son propre choix et ses affinités personnelles propose de retrouver ou de découvrir un ou plusieurs auteurs, et à travers eux un aspect de la doctrine des sources du droit international. De la coutume aux actes unilatéraux, du rôle de la volonté à la jurisprudence, les auteurs mettent en valeur les concepts qui ont marqué le droit international, et qui continuent d’en éclairer l’actualité permanente. D’Anzilotti et Triepel à Scelle et Kopelmanas, de Fitzmaurice et Jennings à Balladore Pallieri et Morelli, en passant par Kelsen, Ago, Virally, R.-J. Dupuy, Tunkin, Cavaglieri, Verdross, Wolff et Kaufmann, le lecteur percevra l’étonnante diversité doctrinale qui fait la richesse, et la difficulté, du droit international."

    Claire Crépet-Daigremont (dir.), Grandes pages du droit international, Editions A. Pedone, 2015, 330 p. 

    Claire Crépet-Daigremont, La clause de la nation la plus favorisée, Éditions Pedone, 2015, Publication de la Revue générale de droit international public ( Nouvelle série ), 506 p.   

    Claire Crépet-Daigremont, La clause de la nation la plus favorisée, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 2009, Lille-thèses 

  • Claire Crépet-Daigremont, « Nouvelle étape de la réforme de la Cour européenne des droits de l’homme : vers une redistribution des rôles de la Cour et des États », 2012, pp. 655-677    

    Un nouveau train de réformes a été décidé à Brighton à l’occasion de la 3e conférence de haut niveau sur l’avenir de la Cour européenne des droits de l’homme, réunie en avril 2012. S’inscrivant dans le cadre du processus d’Interlaken lancé en 2010 et dans la continuité du protocole 14, les participants ont réitéré leur attachement au droit de recours individuel qu’ils entendent préserver malgré l’arriéré considérable de requêtes pendantes devant la Cour. Guidés par le constat d’une responsabilité partagée de la Cour et des États dans l’accomplissement de cette tâche, les acteurs de la réforme ont défini deux grandes orientations : l’amélioration de la mise en oeuvre de la convention au niveau national et le renforcement des rôles respectifs de la Cour et des États. Dans cette optique, deux décisions ont notamment été prises : l’inscription du principe de subsidiarité dans le préambule de la convention et l’élargissement de la compétence consultative de la Cour.

    Claire Crépet-Daigremont, « Conformité au droit international de la déclaration unilatérale d’indépendance relative au Kosovo (CIJ, avis consultatif du 22 juillet 2010) », 2010, pp. 229-247    

    Crepet-Daigremont Claire. Conformité au droit international de la déclaration unilatérale d’indépendance relative au Kosovo (CIJ, avis consultatif du 22 juillet 2010). In: Annuaire français de droit international, volume 56, 2010. pp. 229-247.

    Claire Crépet-Daigremont, Pierre-Michel Eisemann, Hervé Ascensio, Geneviève Bastid Burdeau, Charlotte Beaucillon [et alii], Bibliographie critique, CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2011, pp. 845-922    

    Eisemann Pierre Michel, Ascensio Hervé, Bastid-Burdeau Geneviève, Beaucillon Charlotte, Boeglin-Naumovic Nicolas, Cassella Sarah, Clarenc Nathalie, Couveinhes Florian, Crepet-Daigremont Claire, Crottet Brice, De Pooter Hélène, Delabie Lucie, Drobysz Sonia, El Boudouhi Saïda, Giraudeau Géraldine, de Nanteuil Arnaud, Robert-Cuendet Sabrina, Rostan Xavier, Sur Serge, Tardieu Aurélie, Thévenot-Werner Anne-Marie, Verhoeven Joe. Bibliographie critique. In: Annuaire français de droit international, volume 57, 2011. pp. 845-922.

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Timothy Voisin, La perfectibilité des outils juridiques (droit de la concurrence et contrôle des investissements étrangers) à l'aune de la sauvegarde de la souveraineté économique, thèse en cours depuis 2023 en co-direction avec Pascale Martin-Bidou  

    Le sujet traitera, en substance, de la perfectibilité de l'économie par le droit. « La guerre en Ukraine, menée par la Russie depuis février 2022, a ravivé les inquiétudes sur la capacité de l'économie française et européenne à résister aux chocs frappant les chaînes de valeur mondiales ». D’après un rapport sénatorial de juillet 2022, la situation est critique et nécessite un état des lieux poussé sur certaines filières, ainsi qu'un véritable travail, tant au niveau national qu'européen. L’un des enjeux du sujet est d’éclairer la notion de souveraineté économique, en la plaçant au-dessus des clivages politiques. Aborder cette notion complexe, et souvent mal comprise, permet de lui donner une dimension dépassant le patriotisme économique et les slogans politiques, afin de se borner à la recherche d’une efficience économico-juridique. Les différentes crises (sanitaires, géopolitiques, économiques, environnementales) ont mis en exergue la perfectibilité des outils juridiques actuels. La réflexion autour de l'amélioration du droit positif s'articulera autour, d'une part, du droit de la concurrence, d'autre part, du contrôle des investissements étrangers. Au regard du droit de la concurrence, le contrôle préventif/répressif actuel échoue à protéger l'économie française et européenne. Une réflexion sera menée quant à son amélioration. Eu égard au contrôle des investissements étrangers, la réflexion s’orientera notamment autour de l’analyse des dispositifs récents d’abaissement temporaire du seuil desdits contrôles (proposition de pérennisation et d'extension à d'autres secteurs).

  • Donald Dayoro, Les codes des investissements dans l’arbitrage transnational : Etude des réclamations légales à partir des codes africains, thèse soutenue en 2022 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Yves Nouvel, membres du jury : Julien Cazala (Rapp.), Makane Moïse Mbengue (Rapp.), Alexandra Munoz  

    Que valent les promesses faites par les États aux investisseurs étrangers dans leurs codes des investissements ? Les codes des investissements sont des instruments juridiques qui régissent la protection des investissements étrangers. Par ces lois, les États s’engagent à ne pas exproprier sans compensation un investisseur étranger. Ils garantissent à ce dernier un traitement non moins favorable que celui réservé à leurs nationaux et lui assurent le libre transfert de ses capitaux, etc. En dépit de leur importance, ces instruments n’ont que peu retenu l’attention de la communauté scientifique jusqu’à la décennie écoulée. La multiplication des arbitrages fondés sur ces lois a alors conduit les théoriciens et praticiens de la discipline à renouer avec les mystères que recèlent ces instruments, s’agissant notamment de leur valeur juridique. Sur ce point, une frange de la doctrine considère que ces codes seraient des actes unilatéraux qui lieraient l’État déclarant en droit international. Pour les autres, les codes des investissements seraient soumis au droit international lorsque celui-ci est désigné comme droit applicable au fond des litiges. Pour intéressantes qu’elles soient, ni l’une ni l’autre des théories n’offre une lecture satisfaisante de la valeur juridique de ces lois. Une étude des codes africains permet d’ailleurs une troisième voie. Sans alors opérer une internationalisation de ces instruments, les codes assurent à l’investisseur le droit d’introduire des réclamations légales. Le régime juridique de ce type de réclamation est sui generis et offre le meilleur compromis entre la protection des droits des investisseurs étrangers et la souveraineté des États.