Claire Crépet-Daigremont

Maître de conférences
Droit public.
Université Paris Panthéon-Assas

Centre de Recherches de l'Institut des Hautes Études Internationales
  • THESE

    La clause de la nation la plus favorisée, soutenue en 2009 à Paris 2 sous la direction de Charles Leben 

  • Claire Crépet-Daigremont, Jean-Louis Iten, Régis Bismuth, Guillaume Le Floch, Arnaud de Nanteuil, Les grandes décisions de la jurisprudence internationale, 3e éd., Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2024, Grands arrêts, 830 p.  

    Un siècle après la mise en place de la première juridiction internationale permanente, le présent recueil entreprend de présenter, souvent de redécouvrir, les grandes décisions qui ont permis de forger le droit international public et son histoire. Si une place privilégiée est réservée aux arrêts et avis de la Cour permanente de justice internationale et de la Cour internationale de justice. les décisions relevant d'autres mécanismes contentieux sont également intégrés : arbitrage interétatique, commissions mixtes. Tribunal international du droit de la mer, tribunaux pénaux internationaux, juridictions des droits de l'Homme. Cour de justice de l'Union européenne, règlement des différends de l'OMC et arbitrage d'investissement. L'analyse des décisions intégrées dans ce recueil permet d'aborder des thèmes variés tels que les compétences des États et des organisations internationales, les sources du droit international, la responsabilité internationale, le contentieux, les immunités souveraines ainsi que d'autres branches du droit international comme le droit international de l'environnement, le droit international pénal, le droit international économique, le droit de la mer ou le droit international des droits de l'homme sous l'angle de leurs rapports avec le droit international public. Le développement du contentieux et la multiplication des juridictions internationales ont participé à la constitution d'un ordre juridique international qui se veut cohérent. Cependant, les failles ou incohérences d'une jurisprudence qui résulte d'un règlement juridictionnel des différends toujours soumis à la volonté des États et aux forces politiques qui les animent sont aussi relevées. Conforme à l'esprit de la collection des "Grands arrêts", cet ouvrage offre un accès commode aux grandes décisions qui ont marqué le droit international : si certaines se rapportent à des événements décisifs de l'histoire des relations internationales, d'autres trouvent leur origine dans des situations triviales, toutes revêtent un apport juridiquement fondamental. C'est en ce sens que le lecteur, qu'il soit universitaire, étudiant ou praticien, trouvera dans ce recueil un instrument de travail utile à la compréhension des grandes questions du droit international.

    Claire Crépet-Daigremont, Jean-Baptiste Dudant (dir.), Grandes pages du droit international, Editions A. Pedone, 2023, 298 p.  

    Rompant exceptionnellement avec une pratique bien établie, l’Institut des études internationales consacre le 9ème volume de ses Grandes pages du droit international, non à un thème particulier, mais tout entier à un auteur : Charles Leben. L’IHEI avait à coeur de rendre un hommage à la fois public et amical à celui qui nous a trop vite et dramatiquement quitté, et fut non seulement l’un des éminents directeurs de l’Institut, mais aussi l’un des premiers internationalistes de sa génération, et plus encore un très grand juriste. Ses collègues amis, ses anciens docteurs et conformément à l’esprit des Grandes pages, de jeunes et nouveaux doctorants, ont voulu honorer Charles Leben à travers certains aspects choisis d’une oeuvre aussi riche que diverse : celle du généraliste de droit international également attaché à ses techniques, ses fondements et ses valeurs, du spécialiste incontesté de ses aspects économiques, et au-delà du droit international, de sa contribution à la théorie du droit et à la culture juridique.

    Claire Crépet-Daigremont, Jean-Louis Iten, Régis Bismuth, Guillaume Le Floch, Arnaud de Nanteuil, Les grandes décisions de la jurisprudence internationale, 2e éd., Dalloz, 2021, Grands arrêts, 804 p.  

    Au moment du centième anniversaire de la première juridiction internationale permanente, le présent recueil entreprend de présenter, souvent de redécouvrir, les grandes décisions qui ont permis de forger le droit international public et son histoire. Si une place privilégiée est réservée aux arrêts et avis de la Cour permanente de Justice internationale et de la Cour internationale de Justice, les décisions relevant d'autres mécanismes contentieux sont également intégrés : arbitrage interétatique, commissions mixtes, Tribunal international du droit de la mer, tribunaux pénaux internationaux, juridictions des droits de l'Homme, Cour de justice de l'Union européenne, règlement des différends de l'OMC et arbitrage d'investissement. L'analyse des décisions intégrées dans ce recueil permet d'aborder des thèmes variés tels que les compétences des États et des organisations internationales, les sources du droit international, la responsabilité internationale, le contentieux, les immunités souveraines ainsi que d'autres branches du droit international comme le droit international de l'environnement, le droit international pénal, le droit international économique, le droit de la mer ou le droit international des droits de l'homme sous l'angle de leurs rapports avec le droit international public. Le développement du contentieux et la multiplication des juridictions internationales ont participé à la constitution d'un ordre juridique international qui se veut cohérent. Cependant, les failles ou incohérences d'une jurisprudence qui résulte d'un règlement juridictionnel des différends toujours soumis à la volonté des États et aux forces politiques qui les animent sont aussi relevées. Conforme à l'esprit de la collection des « Grands arrêts », cet ouvrage offre un accès commode aux grandes décisions qui ont marqué le droit international : si certaines se rapportent à des événements décisifs de l'histoire des relations internationales, d'autres trouvent leur origine dans des situations triviales, toutes revêtent un apport juridiquement fondamental. C'est en ce sens que le lecteur, qu'il soit universitaire, étudiant ou praticien, trouvera dans ce recueil un instrument de travail utile à la compréhension des grandes questions du droit international.

    Claire Crépet-Daigremont, Timothée Andro (dir.), Grandes pages du droit international, Éditions A. Pedone, 2020, 288 p. 

    Claire Crépet-Daigremont, Charles-Maurice Mazuy (dir.), Grandes pages du droit international, Éditions A. Pedone, 2019, 288 p. 

    Claire Crépet-Daigremont, Jean-Louis Iten, Régis Bismuth, Guillaume Le Floch, Arnaud de Nanteuil, Les grandes décisions de la jurisprudence internationale, Dalloz, 2018, Grands arrêts, 726 p.  

    À l'aube du centième anniversaire de la première juridiction internationale permanente, le présent recueil entreprend de présenter, souvent de redécouvrir, les grandes décisions qui ont permis de forger le droit international public et son histoire. Si une place privilégiée est réservée aux arrêts et avis de la Cour permanente de Justice internationale et de la Cour internationale de Justice, les décisions relevant d'autres mécanismes contentieux sont également intégrés : arbitrage interétatique, commissions mixtes, Tribunal international du droit de la mer, tribunaux pénaux internationaux, cours européennes, règlement des différends de l'OMC et arbitrage d'investissement. L'analyse des décisions intégrées dans ce recueil permet d'aborder des thèmes variés tels que les compétences des États et des organisations internationales, les sources du droit international, la responsabilité internationale, le contentieux, les immunités souveraines ainsi que d'autres branches du droit international comme le droit international de l'environnement, le droit international pénal, le droit international économique, le droit de la mer ou le droit international des droits de l'homme sous l'angle de leurs rapports avec le droit international public. Le développement du contentieux et la multiplication des juridictions internationales ont participé à la constitution d'un ordre juridique international qui se veut cohérent. Cependant, les failles ou incohérences d'une jurisprudence qui résulte d'un règlement juridictionnel des différends toujours soumis à la volonté des États et aux forces politiques qui les animent sont aussi relevées. Conforme à l'esprit de la collection des « Grands Arrêts », cet ouvrage offre un accès commode aux grandes décisions qui ont marqué le droit international : si certaines se rapportent à des événements décisifs de l'histoire des relations internationales et d'autres trouvent leur origine dans des situations triviales, toutes revêtent un apport juridiquement fondamental. C'est en ce sens que le lecteur, qu'il soit universitaire, étudiant ou praticien, trouvera dans ce recueil un instrument de travail utile à la compréhension des grandes questions du droit international.

    Claire Crépet-Daigremont, Alexandre Hermet (dir.), Grandes pages du droit international, Editions A. Pedone, 2016, 464 p. 

    Claire Crépet-Daigremont (dir.), Grandes pages du droit international, Editions A. Pedone, 2015, 330 p. 

    Claire Crépet-Daigremont, La clause de la nation la plus favorisée, Éditions Pedone, 2015, Publication de la Revue générale de droit international public ( Nouvelle série ), 506 p.   

    Claire Crépet-Daigremont, La clause de la nation la plus favorisée, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 2009, Lille-thèses 

  • Claire Crépet-Daigremont, « Réforme du règlement des différends entre investisseurs et États : propositions françaises et européennes défendues au sein du Groupe de travail III de la CNUDCI », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2021, pp. 853-873    

    Crepet-Daigremont Claire. Réforme du règlement des différends entre investisseurs et États : propositions françaises et européennes défendues au sein du Groupe de travail III de la CNUDCI. In: Annuaire français de droit international, volume 67, 2021. pp. 853-873.

    Claire Crépet-Daigremont, « Nouvelle étape de la réforme de la Cour européenne des droits de l’homme : vers une redistribution des rôles de la Cour et des États », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2012, pp. 655-677    

    Un nouveau train de réformes a été décidé à Brighton à l’occasion de la 3e conférence de haut niveau sur l’avenir de la Cour européenne des droits de l’homme, réunie en avril 2012. S’inscrivant dans le cadre du processus d’Interlaken lancé en 2010 et dans la continuité du protocole 14, les participants ont réitéré leur attachement au droit de recours individuel qu’ils entendent préserver malgré l’arriéré considérable de requêtes pendantes devant la Cour. Guidés par le constat d’une responsabilité partagée de la Cour et des États dans l’accomplissement de cette tâche, les acteurs de la réforme ont défini deux grandes orientations : l’amélioration de la mise en oeuvre de la convention au niveau national et le renforcement des rôles respectifs de la Cour et des États. Dans cette optique, deux décisions ont notamment été prises : l’inscription du principe de subsidiarité dans le préambule de la convention et l’élargissement de la compétence consultative de la Cour.

    Claire Crépet-Daigremont, « Conformité au droit international de la déclaration unilatérale d’indépendance relative au Kosovo (CIJ, avis consultatif du 22 juillet 2010) », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2010, pp. 229-247    

    Crepet-Daigremont Claire. Conformité au droit international de la déclaration unilatérale d’indépendance relative au Kosovo (CIJ, avis consultatif du 22 juillet 2010). In: Annuaire français de droit international, volume 56, 2010. pp. 229-247.

    Claire Crépet-Daigremont, Pierre-Michel Eisemann, Hervé Ascensio, Geneviève Bastid Burdeau, Charlotte Beaucillon [et alii], Bibliographie critique, CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2011, pp. 845-922    

    Eisemann Pierre Michel, Ascensio Hervé, Bastid-Burdeau Geneviève, Beaucillon Charlotte, Boeglin-Naumovic Nicolas, Cassella Sarah, Clarenc Nathalie, Couveinhes Florian, Crepet-Daigremont Claire, Crottet Brice, De Pooter Hélène, Delabie Lucie, Drobysz Sonia, El Boudouhi Saïda, Giraudeau Géraldine, de Nanteuil Arnaud, Robert-Cuendet Sabrina, Rostan Xavier, Sur Serge, Tardieu Aurélie, Thévenot-Werner Anne-Marie, Verhoeven Joe. Bibliographie critique. In: Annuaire français de droit international, volume 57, 2011. pp. 845-922.

  • Claire Crépet-Daigremont, « Les transformations du droit international économique », le 18 avril 2024  

    1ere journée du droit international économique organisée par le Centre des études internationales et européennes en partenariat avec l'Université de Lorraine sous la direction scientifique de Mathilde Frappier et Edoardo Stoppioni

    Claire Crépet-Daigremont, « Nouveaux regards sur le droit européen des investissements », le 05 décembre 2022  

    Organisé par le CREDIMI en partenariat avec la Branche française de l'ILA/ADI sous la direction de Raphaël Maurel, MCF à l’Université de Bourgogne, CREDIMI

    Claire Crépet-Daigremont, « La guerre russo-ukrainienne et le droit de la sécurité et de la défense », le 23 juin 2022  

    9e séminaire de l'Association Française de Droit de la Sécurité et de la Défense (AFDSD) avec le soutien de l'IHEI, coordonné par Olivier Gohin, Pascale Martin-Bidou et Bertrand Warusfel

    Claire Crépet-Daigremont, « Les rapports de systèmes », le 15 avril 2021  

    Huitièmes Grandes pages du droit international, organisées par l'Institut des hautes études internationales (IHEI)

    Claire Crépet-Daigremont, « Le droit international face au changement climatique », le 15 septembre 2020  

    Organisées par La Revue de droit international d'Assas, Université Paris 2 Panthéon-Assas avec l'aide des associations de recherche Les amis du CRDH et l’association des doctorants de l'IHEI.

    Claire Crépet-Daigremont, « L’illicite », le 06 mars 2020  

    Journée d'étude organisée par l'IHEI, Université Panthéon-Assas (Paris 2).

    Claire Crépet-Daigremont, « L'Europe de la sécurité et de la défense », le 28 mars 2019  

    organisé avec le concours de l'Institut des hautes études internationales (IHEI)

    Claire Crépet-Daigremont, « L’étranger », le 15 février 2019  

    Sixième journée d’études, consacrée aux Grandes pages du droit international organisée par l'Institut des hautes études internationales (IHEI)

    Claire Crépet-Daigremont, « La justice », le 02 mars 2018  

    Organisé par l’IHEI

    Claire Crépet-Daigremont, « Cyberattaques et droit international », le 02 juin 2017  

    Organisé par Anne-Thida Norodom

    Claire Crépet-Daigremont, « Les espaces », le 17 février 2017  

    Quatrième journée d'études de l'Institut des hautes études internationales des "Grandes pages du droit international"

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Timothy Voisin, La perfectibilité des outils juridiques (droit de la concurrence et contrôle des investissements étrangers) à l'aune de la sauvegarde de la souveraineté économique, thèse en cours depuis 2023 en co-direction avec Pascale Martin-Bidou  

    Le sujet traitera, en substance, de la perfectibilité de l'économie par le droit. « La guerre en Ukraine, menée par la Russie depuis février 2022, a ravivé les inquiétudes sur la capacité de l'économie française et européenne à résister aux chocs frappant les chaînes de valeur mondiales ». D’après un rapport sénatorial de juillet 2022, la situation est critique et nécessite un état des lieux poussé sur certaines filières, ainsi qu'un véritable travail, tant au niveau national qu'européen. L’un des enjeux du sujet est d’éclairer la notion de souveraineté économique, en la plaçant au-dessus des clivages politiques. Aborder cette notion complexe, et souvent mal comprise, permet de lui donner une dimension dépassant le patriotisme économique et les slogans politiques, afin de se borner à la recherche d’une efficience économico-juridique. Les différentes crises (sanitaires, géopolitiques, économiques, environnementales) ont mis en exergue la perfectibilité des outils juridiques actuels. La réflexion autour de l'amélioration du droit positif s'articulera autour, d'une part, du droit de la concurrence, d'autre part, du contrôle des investissements étrangers. Au regard du droit de la concurrence, le contrôle préventif/répressif actuel échoue à protéger l'économie française et européenne. Une réflexion sera menée quant à son amélioration. Eu égard au contrôle des investissements étrangers, la réflexion s’orientera notamment autour de l’analyse des dispositifs récents d’abaissement temporaire du seuil desdits contrôles (proposition de pérennisation et d'extension à d'autres secteurs).

  • Donald Dayoro, Les codes des investissements dans l’arbitrage transnational : Etude des réclamations légales à partir des codes africains, thèse soutenue en 2022 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Yves Nouvel, membres du jury : Julien Cazala (Rapp.), Makane Moïse Mbengue (Rapp.), Alexandra Munoz  

    Que valent les promesses faites par les États aux investisseurs étrangers dans leurs codes des investissements ? Les codes des investissements sont des instruments juridiques qui régissent la protection des investissements étrangers. Par ces lois, les États s’engagent à ne pas exproprier sans compensation un investisseur étranger. Ils garantissent à ce dernier un traitement non moins favorable que celui réservé à leurs nationaux et lui assurent le libre transfert de ses capitaux, etc. En dépit de leur importance, ces instruments n’ont que peu retenu l’attention de la communauté scientifique jusqu’à la décennie écoulée. La multiplication des arbitrages fondés sur ces lois a alors conduit les théoriciens et praticiens de la discipline à renouer avec les mystères que recèlent ces instruments, s’agissant notamment de leur valeur juridique. Sur ce point, une frange de la doctrine considère que ces codes seraient des actes unilatéraux qui lieraient l’État déclarant en droit international. Pour les autres, les codes des investissements seraient soumis au droit international lorsque celui-ci est désigné comme droit applicable au fond des litiges. Pour intéressantes qu’elles soient, ni l’une ni l’autre des théories n’offre une lecture satisfaisante de la valeur juridique de ces lois. Une étude des codes africains permet d’ailleurs une troisième voie. Sans alors opérer une internationalisation de ces instruments, les codes assurent à l’investisseur le droit d’introduire des réclamations légales. Le régime juridique de ce type de réclamation est sui generis et offre le meilleur compromis entre la protection des droits des investisseurs étrangers et la souveraineté des États.