Présentation
Promu par les doctrines sécuritaires afin de répondre aux menaces que le terrorisme et les pandémies font peser sur les sociétés, le droit à la sécurité, qui plus est « le droit fondamental à la sécurité », serait porteur d'ambivalences en droit.
Une telle approche, développée par le législateur dans l'urgence, multipliée voire répliquée et « normalisée » dans une large partie des Etats, porte de multiples atteintes à la structure et aux régimes de protection des droits humains. Face à cet enjeu à la fois classique et majeur du XXIe siècle, juriste, historien, expert et membre de la société civile s'interrogent sur l'avenir du droit à la sécurité dans les sociétés démocratiques et répondent à l'idée de défendre un droit à la « sécurité démocratique ».
Programme
Interventions de :
Olivier Cahn, Professeur de droit pénal à l'université de Cergy
Hamit Borzarslan, Historien, directeur d'études à l'EHESS
Antoine Madelin, Directeur du plaidoyer à la FIDH
Ilya Nouzov, Responsable FIDH pour la région Europe de l'Est
Natalia Morozova, Grand témoin Memorial Centre des droits humains (Russie), consultante à la FIDH
Inscription et connexion : https://bit.ly/3Qhse7Z
Conférence organisée par Karine Abderemane & Florence Bellivier dans le cadre du Cycle « Les droits humains du futur, le futur des droits humains », co-organisé par la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et les universités Paris-Saclay (Institut d'Etudes de Droit Public) et Paris 1 Panthéon-Sorbonne (IRJS).