Gwendal Châton

Maître de conférences
Science politique.
Faculté de Droit et de Science politique

Institut du Droit Public et de la Science Politique
Responsable des formations suivantes :
  • THESE

    La liberté retrouvée : une histoire du libéralisme politique en France à travers les revues aroniennes "Contrepoint" et "Commentaire", soutenue en 2006 à Rennes 1 sous la direction de Jean Baudouin 

  • Gwendal Châton, Introduction à Raymond Aron, La Découverte et Cairn, 2023, Repères ( sciences politiques-droit ), 125 p.  

    Selon une phrase souvent répétée, beaucoup ont préféré « avoir tort avec Sartre plutôt que raison avec Aron ». Le temps a passé et il est maintenant possible de s’intéresser sans préjugés à l’œuvre de ce dernier. C’est ce que nous invite à faire cette introduction à Raymond Aron (1905-1983). Après être revenue sur l’itinéraire intellectuel et politique de ce « spectateur engagé », elle présente ses contributions aux différents champs de la science politique : sociologie des sociétés modernes, analyse des régimes politiques, théorie politique, étude des relations internationales et philosophie de l’histoire. Nourri par les acquis récents de la recherche française et internationale, ce livre espère faciliter l’accès d’une nouvelle génération de lecteurs à la pensée foisonnante de ce « classique méconnu ». Il a également pour ambition de montrer la fécondité d’une pensée qui, bien qu’élaborée durant la période révolue de la guerre froide, nous permet d’interpréter l’histoire en train de se faire sans céder aux illusions de la « fin de l’histoire », qu’il s’agisse d’analyser le devenir des sociétés de croissance, la crise des démocraties, le sens de la liberté ou le retour des conflits de « haute intensité ».

    Gwendal Châton, Martine Long (dir.), Le revenu universel, une utopie pour le XXIe siècle ?, Berger Levrault, 2022, Au fil du débat, Études, 217 p. 

    Gwendal Châton, Bernard Bruneteau, Philippe Portier (dir.), L'aventure démocratique. Cheminements en compagnie de Jean Baudouin: cheminements en compagnie de Jean Baudouin, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022, 319 p.  

    Ce livre est un hommage à Jean Baudouin, professeur émérite de science politique qui achève sa carrière après quatre décennies d'enseignement et de recherche à l'université Rennes 1. Après une introduction qui présente son itinéraire et son apport à la science politique française, ses collègues, amis et élèves abordent les grands domaines et les principales thématiques qui ont occupé sa pensée. Les contributions de ce volume s'organisent autour de trois parties. La première, qui porte sur les radicalités politiques, explore principalement le phénomène communiste, envisagé dans ses dimensions nationale et mondiale, tout en offrant également de nouvelles perspectives sur les évolutions récentes de l'extrême gauche et l'engagement frontiste. La deuxième partie, centrée sur la question de la démocratie libérale, associe l'étude d'auteurs classiques à un questionnement conceptuel qui vient éclairer l'actualité la plus brûlante concernant la démocratie, la place du religieux ou encore la situation de l'Union européenne. La troisième partie vient enfin contribuer à l'étude de l'engagement des intellectuels en politique, en attirant l'attention sur des figures aussi différentes que Charles Fourier, Louis Aragon, Francis Delaisi, Emmanuel Mounier, Michel Foucault ou les intellectuels maoïstes. L'ensemble se clôt sur la reprise d'un article important de Jean Baudouin, datant de 1997 et devenu aujourd'hui introuvable, précisant la conception du politique défendue par ce professeur au positionnement singulier. Cet ouvrage entend ainsi offrir au lecteur une vue panoramique sur un courant dynamique de la science politique française - la théorie politique - dont il a été l'un des principaux animateurs et dont il reste l'un des plus éminents représentants. Cet ouvrage rassemble les contributions de Jean Baudouin, Philippe Bénéton, David Bisson, Goulven Boudic, Daniel Bourmaud, Philippe Braud, Bernard Bruneteau, Sébastien Caré, Gwendal Châton, Stéphane Courtois, Jean-Marie.

    Gwendal Châton, Sébastien Caré (dir.), Pratiques du séminaire, Presses de Sciences Po, 2018, 155 p. 

    Gwendal Châton, Introduction à Raymond Aron, Cairn et La Découverte, 2017, Repères, 128 p.    

    Cet ouvrage constitue une introduction à la pensée politique de Raymond Aron (1905-1983). Après être revenu sur l'itinéraire intellectuel et politique complexe de celui qui se définissait comme un « spectateur engagé », il présente et analyse ses contributions à différents champs du savoir : la sociologie des sociétés modernes, la théorie des régimes politiques, la philosophie politique, l'étude des relations internationales et la philosophie de l'histoire. Ce livre a pour ambition de faciliter l'accès d'une nouvelle génération de lecteurs à la pensée de ce « classique méconnu ». Il repose sur une relecture qui se veut distanciée et sereine de l'ensemble de l'œuvre, et sur la prise en compte des acquis récents de la recherche française et internationale. Ce faisant, il vise aussi à dresser un panorama des différentes interprétations se déployant actuellement au sein des études aroniennes. Couverture : © Jerry Bauer/Opale/Leemage

    Gwendal Châton, Sébastien Caré, Serge Audier, Néolibéralisme(s) et démocratie(s), Librairie philosophique J. Vrin, 2016, 242 p. 

  • Gwendal Châton, Martine Long, « Le revenu universel : fondements, débats et perspectives (chapitre introductif) », in Berger-Levrault (dir.), Le revenu universel : une utopie pour le XXIème siècle?, 2022 

    Gwendal Châton, « Raymond Aron et Karl Popper. Deux variantes du libéralisme de guerre froide », L'aventure démocratique. Cheminements en compagnie de Jean Baudouin, Presses Universitaires de Rennes, 2017 

    Gwendal Châton, Iain Stewart, Steven Sawyer, « Taking anti-totalitarianism seriously. The Emergence of the Aronian Circle in the 1970s », In Search of the Liberal Moment: Democracy, Anti-totalitarianism, and Intellectual Politics in France since 1950, Palgrave-Macmillan, 2016, pp. 17-38   

  • Gwendal Châton, « Pratiques du séminaire », Raisons politiques , 2018, n° ° 71, pp. 5-16    

    ResumeAprès être revenu sur le renouvellement récent de l’histoire des idées politiques, ce texte à visée programmatique présente l’histoire du genre séminaire, il définit les contours de cet objet puis évoque les difficultés que pose son étude. Il propose ensuite de l’envisager comme un lieu d’élaboration conceptuelle et comme un espace de sociabilité.

    Gwendal Châton, « Néoliberalisme(s) et démocratie(s) », Revue de philosophie économique , 2016, n° 17, pp. 3-20   

    Gwendal Châton, « Libéralisme ou démocratie ? Raymond Aron lecteur de Friedrich Hayek », Revue de philosophie économique , 2016, n° 17, pp. 103-134    

    Cet article revient en détail sur la critique du libéralisme de Friedrich Hayek délivrée par Raymond Aron, sur une période qui court des années 1940 au début des années 1980. A partir d’une relecture croisée des principaux textes de ces deux philosophes du second xxe siècle, il cherche à montrer que leurs oppositions – sur la place laissée aux libertés économiques, sur la définition même du concept de liberté et sur la manière d’envisager la démocratie – révèlent l’existence de deux voies profondément divergentes au sein du néolibéralisme contemporain : l’une qui se fonde sur un attachement primordial au marché et qui s’accompagne d’une méfiance prononcée à l’égard du régime démocratique ; l’autre qui se construit à l’inverse sur la base d’une confiance en la démocratie, conçue comme point d’aboutissement du libéralisme, et qui conduit à ne pas absolutiser le marché. Un réexamen de cette opposition peut ainsi permettre de sortir d’une vision étriquée et caricaturale du néolibéralisme, qui le réduit abusivement à une fermeture de l’espace des possibles politiques.

    Gwendal Châton, « Libéralisme ou démocratie ? Raymond Aron lecteur de Friedrich Hayek », Revue de Philosophie Economique / Review of Economic Philosophy, 2016, n°1, p. ??   

    Gwendal Châton, Sebastien Caré, « Néolibéralisme(s) et démocratie(s) », Revue de Philosophie Economique / Review of Economic Philosophy, 2016, n°1, p. ??   

    Gwendal Châton, « Entre revendication artiste et gramscisme de droite : le cinéma de Clint Eastwood comme apologie du libertarianisme américain », 2015  

    « J’ai construit ma cabane. Lentement, à l’écart, en restant fidèle à mes principes. J’avance à mon rythme, personne ne me gouverne. » L’œuvre cinématographique de Clint Eastwood est aujourd’hui mondialement consacrée. Depuis le début des années 1990, la critique s’accorde à voir en lui le dernier des cinéastes classiques, l’héritier de John Ford, de Raoul Walsh et de Howard Hawks. Le public, quant à lui, considère qu’il est l’un des grands réalisateurs contempo­rains. Cette célébration désor...

    Gwendal Châton, « Un souverainisme libéral ? Pierre Manent, philosophe critique de l'Europe », Cahier d'Histoire Immédiate, 2015, n°47, pp. 63-88   

    Gwendal Châton, « Entre revendication artiste et gramscisme de droite : le cinéma de Clint Eastwood comme apologie du libertarianisme américain », quaderni , 2015, n°86, pp. 39-54   

  • Gwendal Châton, « La vocation politique. Comment penser le désir de gouverner ? », le 09 novembre 2021  

    Organisé pour le Centre d'études sociologiques et politiques Raymond-Aron - CESPRA et la Société des Amis de Raymond Aron par Agnès et Adrien Louis et Elisabeth Dutartre-Michaut

    Gwendal Châton, « Souveraineté et néolibéralisme », le 04 octobre 2021  

    Organisé par la MSH-Alpes, dans le cadre de son axe Langages & Politiques, en partenariat avec l'IPhiG, PACTE, l'UMR Triangle et avec le soutien de Grenoble INP - UGA

    Gwendal Châton, « L'idée d'un charisme démocratique a-t-elle un sens ? », le 11 janvier 2018  

    Organisé par la Chaire Jean Monnet Télos Ethos Nomos de l'Europe (TEN Europa), sous la présidence du professeur Arnauld Leclerc

    Gwendal Châton, « Le revenu universel : l'avenir d'une illusion ? », le 16 novembre 2017  

    Co-organisée par Gwendal Châton, Maître de conférences en science politique, et Martine Long, Maître de conférences HDR en droit public, de l'Université d’Angers.

    Gwendal Châton, « Penser la politique par gros temps. Raymond Aron au XXIe siècle », le 22 juin 2017  

    Colloque organisé par le CESPRA, l’IRSEM et la Société des Amis de Raymond Aron.

  • Gwendal Châton, 1. Penser la modernité 

    Gwendal Châton, Penser la politique par « gros temps » : Raymond Aron au XXIe siècle 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Arnaud Fontaine, L'herméneutique politique de Machiavel, thèse soutenue en 2021 à Rennes 1 sous la direction de Frédéric Lambert, membres du jury : Jean-Vincent Holeindre (Rapp.), Jean-Jacques Marchand (Rapp.), Marie Gaille  

    Ce travail est né d’une question laissée en suspens par Léo Strauss : pourquoi Machiavel n’a-t-il pas intitulé les Discours sur la Première décade de Tite-Live, le « De Republica » alors que tel était son propos ? La réponse se trouve en partie dans la biographie de Machiavel et dans les souffrances dont il paya son attachement à la République. La clé se trouve aussi dans l’écriture même du Florentin qui troque une approche scolastique au profit d’une idéologie de l’engagement et de l’action. Pour Machiavel, la capacité de la raison à appréhender le réel se nourrit de la compréhension et de l’imitation de précédents illustres, réels ou romancés. Son rapport à l’Histoire et aux mythes qui nourrissent sa pensée et illustrent ses recommandations feront de lui un logographe de la République. Il est celui qui ouvre une porte sur la science politique moderne. Pour en défendre l’entrée aux profanes il forgera un trousseau de clés herméneutiques que nous nous efforcerons de rassembler. Son œuvre, du Prince jusqu’à ses lettres familières ou à ses écrits littéraires forme un champ clos où se mêlent sciemment le vrai et le faux. Au cœur de ce « Machiavelli Code », le Secrétaire a enfoui son trésor le plus précieux, son legs intellectuel qui vise à apprendre à ses héritiers comment fonder et conserver une République. Cette thèse, après avoir jeté les bases de l’herméneutique machiavélienne tentera d’en appliquer les principes. Ainsi, aura-t-on une chance de reconstituer le « De Republica » que Machiavel a volontairement dissimulé au commun des mortels.