Jean-Pierre Coriat

Professeur émérite
Histoire du droit et des institutions.
Université Paris Panthéon-Assas

Institut d'Histoire du Droit Jean Gaudemet
  • Jean-Pierre Coriat, Philippe Cocatre-Zilgien (dir.), Institutes de Justinien, Dalloz, 2021, 963 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Emmanuelle Chevreau, Carla Masi Doria, Johannes Michael Rainer, Liber amicorum: mélanges en l'honneur de Jean-Pierre Coriat, Éditions Panthéon-Assas, 2019, 1007 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Bertrand Ancel, Éléments d'histoire du droit international privé, Éditions Panthéon-Assas, 2017, Essais, 617 p.  

    Plus que beaucoup d'autres parmi les disciplines juridiques, le droit international privé se nourrit de son histoire. La complexité, la technicité qui le caractérisent, mais aussi une continuité qu'aucune euphorie légiférante n'est venue compromettre appellent à exploiter le trésor où le temps passé a rassemblé les efforts constructifs d'une inlassable réflexion doctrinale et les leçons d'une expérience sans cesse renouvelée des cas concrets. La maîtrise des problèmes que la pluralité des ordres juridiques pose aux rapports de droit privé, comme l'intelligence des méthodes et des solutions mises en oeuvre, est à ce prix. Le présent ouvrage souhaite répondre à cette nécessité. Il y répond avec modestie, car il n'a pas cru pouvoir rendre compte de manière exhaustive des innombrables hésitations et témérités d'une doctrine et d'une pratique éprouvées par une casuistique foisonnante ; avec l'espoir d'orienter utilement dans la compréhension du droit international privé d'aujourd'hui, il s'est appliqué à présenter des éléments qui constituent autant de jalons balisant et structurant une évolution riche et complexe.

    Jean-Pierre Coriat (dir.), Les constitutions des Sévères: règne de Septime Sévère, Publications de l’École française de Rome, 2014, Sources et documents, 422 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Johannes J. Hallebeek, Martin Schermaier, Roberto Fiori, Ernest Metzger (dir.), Inter cives necnon peregrinos: essays in honour of Boudewijn Sirks, V & R unipress, 2014, 856 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Cyril Sintez, Le constructivisme juridique: essai sur l'épistémologie des juristes, Mare & Martin, 2014, Libre Droit, 211 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Denis Alland, Anzilotti et le droit international public: un essai, A. Pedone et ipr. Corlet, 2012, 197 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Bernard d' Alteroche, Florence Demoulin-Auzary, Olivier Descamps, Franck Roumy, Mélanges en l'honneur d'Anne Lefebvre-Teillard, Éd. Panthéon-Assas, 2009, 1069 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Alix Barbet, Michel Fuchs, Les murs murmurent, Infolio éd., 2008, 202 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Römisches Staatsrecht: Republik und Prinzipat, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 2006, 333 p. 

    Jean-Pierre Coriat, René-Marie Rampelberg, Repères romains pour le droit européen des contrats: variations sur des thèmes antiques, LGDJ, 2005, Systèmes ( Droit ), 206 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Olivier Descamps, Les origines de la responsabilité pour faute personnelle dans le code civil de 1804, LGDJ, 2005, Bibliothèque de droit privé, 562 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Paul Roubier, Droits subjectifs et situations juridiques, Dalloz, 2005, Bibliothèque Dalloz, 18 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Carlos-Miguel Herrera, La philosophie du droit de Hans Kelsen: une introduction, Presses de l'Université Laval, 2004, Dikè, 100 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jacques Le Goff, L'Europe est-elle née au Moyen Age ?: essai, Éditions du Seuil, 2003, Faire l'Europe, 341 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jacqueline de Romilly, Alexandre Grandazzi, Une certaine idée de la Grèce: entretiens, Éd. de Fallois, 2003, 266 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Michel Troper, La philosophie du droit, Presses universitaires de France, 2003, Que sais-je ?, 127 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Denis Touret, Introduction à la sociologie et à la philosophie du droit: la bio-logique du droit, 2e éd., Litec, 2003, Objectif droit, 316 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Simone Goyard-Fabre, Les embarras philosophiques du droit naturel, J. Vrin et impr. de la manutention, 2002, Histoire des idées et des doctrines, 372 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Ella Hermon, Habiter et partager les terres avant les Gracques, Ecole française de Rome, 2001, Collection de l'Ecole française de Rome, 355 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Francis Joannès, Rendre la justice en Mésopotamie: archives judiciaires du Proche-Orient ancien (IIIe-Ier millénaires avant J.-C.), Presses universitaires de Vincennes, 2000, Temps et espaces, 265 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Anne Daguet-Gagey, Septime Sévère: Rome, l'Afrique et l'Orient, Éditions Payot & Rivages, 2000, Biographie Payot, 537 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Luigi Capogrossi Colognesi, Max Weber e le economie del mondo antico, Editori Laterza, 2000, Libri del tempo Laterza, 454 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Ejan Mackaay, L'analyse économique du droit, Les Éditions Thémis et Bruylant, 2000, 319 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Dominique Boutet, Jacques Verger, Penser le pouvoir au Moyen Âge, VIIIe-XVe siècle: études d'histoire et de littérature offertes à Françoise Autrand, Éd. Rue d'Ulm, 2000, 443 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Giuliano Crifò, Civis: la cittadinanza tra antico e moderno, Editori Laterza, 2000, Libri del tempo Laterza, 149 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Catherine Samet, Stamatios Tzitzis, Les visages de la loi, L'Atelier de l'Archer, 2000, Questions de temps, 189 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jean-Marie Carbasse, Histoire du parquet, Presses universitaires de France, 2000, Droit et justice, 333 p.   

    Jean-Pierre Coriat, L'avenir du droit comparé: un défi pour les juristes du nouveau millénaire, Société de législation comparée, 2000, 347 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean-Marie Carbasse, Histoire du droit pénal et de la justice criminelle, Presses universitaires de France, 2000, Droit fondamental ( Droit pénal ), 445 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Luc J. Wintgens, Droit, principes et théories: pour un positivisme critique, Bruylant, 2000, Bibliothèque de l'Académie européenne de théorie du droit, 185 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Bjarne Melkevik, Réflexions sur la philosophie du droit, Presses de l'Université Laval et L'Harmattan, 2000, Dikè, 214 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Yves Schemeil, La politique dans l'Ancien Orient, Presses de Sciences Po, 1999, 478 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean-Pierre Vernant, L'univers, les dieux, les hommes: récits grecs des origines, Seuil, 1999, La librairie du XXe siècle, 244 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Claude Bontems, Nonagesimo anno: mélanges en hommage à Jean Gaudemet, Presses Universitaires de France, 1999, 898 p.    

    Jean Gaudemet a été ce dont rêve tout universitaire sans oser espérer le devenir : une sommité scientifique et un merveilleux pédagogue. Né en 1908, il devient professeur des universités en 1935. Ses premiers enseignements sont dispensés à Grenoble puis à Strasbourg. Quatre ans après sa libération, il est accueilli par la Faculté de Droit de Paris. Durant trois décennies, il y servira les disciplines juridiques : le droit romain, le droit cannonique et l'histoire de l'ancien droit français. Dans le courant des années soixante, il crée le cours de sociologie historique du droit. Pendant cette même période, il enseigne également à l'Institut d'Études Politiques et il est aussi directeur à l'École pratique des Hautes Études. Il prête son concours au ministère des Affaires étrangères et il est membre correspondant de nombreuses institutions étrangères. Son oeuvre, immense, ne comprend pas moins de vingt ouvrages dont certains sont devenus des classiques incontournables et près de quatre cents articles dont la moitié a été rééditée dans une douzaine de recueils. Pour son quatre-vingt-dixième anniversaire, ses anciens collègues, ses enfants, ses élèves se sont associés pour lui rendre un hommage mérité en lui offrant ce recueil d'études qui se réfèrent toutes à un domaine de prédilection de ce grand universitaire, toujours profondément humain, qu'est Jean Gaudemet.

    Jean-Pierre Coriat, Bernard Cubertafond, La création du droit, Ellipses et Normandie roto impr., 1999, Le droit en questions, 124 p.   

    Jean-Pierre Coriat, François Terré, Le droit: un exposé pour comprendre, un essai pour réfléchir, Flammarion, 1999, Dominos, 126 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Norbert Olszak, Histoire du droit du travail, Presses universitaires de France, 1999, Que sais-je ?, 127 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Bruno Oppetit, Christian Atias, Philosophie du droit, Presses universitaires de France et Impr. des PUF, 1999, Précis ( Droit privé ), 156 p.     

    Jean-Pierre Coriat, Étienne Le Roy, Le jeu des lois, LGDJ, 1999, Droit et société ( Série anthropologique ), 415 p.   

    Jean-Pierre Coriat, François Ost, Le temps du droit, Editions Odile Jacob, 1999, 376 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Marc Richir, La naissance des dieux, Hachette, 1998, Pluriel, 194 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Philippe Tétart, Petite histoire des historiens, Armand Colin, 1998, Synthèse ( Histoire ), 95 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jacques Paul, Histoire intellectuelle de l'Occident médiéval, Armand Colin, 1998, U ( Histoire ), 423 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Xavier Dijon, Droit naturel, Presses universitaires de France, 1998, Thémis ( Droit privé ), 618 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Bruno Oppetit, Droit et modernité, Presses universitaires de France, 1998, Doctrine juridique, 299 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Gérard Cornu, L'art du droit en quête de sagesse, Presses universitaires de France, 1998, Doctrine juridique, 421 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Benoît Frydman, Guy Haarscher, Philosophie du droit, Dalloz, 1998, Connaissance du droit, 138 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Mario Jori, Anna Pintore, Manuale di teoria generale del diritto, G. Giappichelli editore, 1998, 401 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Françoise Hellmann, Só̄krates: Socrate ou la pesée de l'âme, éd. 2&1 et Impressions modernes, 1997, 397 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Le prince législateur: la technique législative des Sévères et les méthodes de création du droit impérial à la fin du principat, École française de Rome, 1997, Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome, 771 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Nicole Loraux, La cité divisée: l'oubli dans la mémoire d'Athènes, Payot, 1997, Critique de la politique, 291 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean Bottéro, Mésopotamie: l'écriture, la raison et les dieux, Gallimard, 1997, Collection Folio ( Histoire ), 552 p.    

    Nos ancêtres les Mésopotamiens ont inventé l'écriture, et, grâce à elle, jeté un nouveau regard sur l'univers autour d'eux, mis au point une nouvelle manière de le penser, de l'analyser, de l'ordonner, comme ne l'aurait jamais permis la simple tradition orale - les propres linéaments de ce qui, repris, approfondi et systématisé par les Grecs, est devenu notre rationalité, la véritable armature de notre Science. A la recherche des dernières raisons d'être de cet univers et de l'ultime sens de notre existence d'hommes, ils ont édifié toute une somptueuse et savante mythologie, qui annonce déjà, sur plus d'un point, ce dont Israël, inventeur du monothéisme, composera sa "théologie", laquelle est encore la nôtre, même quand nous cherchons à nous en débarrasser - ce qu'a rappelé Jean Bottéro dans "La plus vieille religion. En Mésopotamie" (Folio Histoire n°82). Ils sont au propre berceau de notre Occident et de sa civilisation, qui, pour l'heure, a presque entièrement conquis le monde. Après "Naissance de Dieu. La Bible et l'historien" (Folio Histoire n°49), qui étudiait les origines d'un des traits les plus marquants et singuliers de cette civilisation, Jean Bottéro a voulu remonter plus haut, dans la même ligne, jusqu'à l'extrême horizon de l'Histoire - qui commence, en effet, à Sumer, puisque l'écriture et le document y sont nés - et, dans l'énorme trésor des tablettes cunéiformes, jusqu'ici inventoriées par les seuls gens de métier comme lui, pour découvrir d'autres balbutiements plus archaïques de notre propre philosophie

    Jean-Pierre Coriat, Carlos-Miguel Herrera, Théorie juridique et politique chez Hans Kelsen, Éditions Kimé, 1997, Philosophie politique, 331 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Hugues Rabault, L'interprétation des normes: l'objectivité de la méthode herméneutique, Éditions L'Harmattan et L'Harmattan Inc., 1997, Logiques juridiques, 371 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Denys de Béchillon, Qu'est-ce qu'une règle de droit ?, O. Jacob, 1997, 302 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Michel Troper, Françoise Michaut, L'Enseignement de la philosophie du droit: actes du colloque international, 1er juillet 1994, Paris, Institut international d'administration publique [...], LGDJ et Bruylant, 1997, La Pensée juridique, 170 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Le droit du côté de la vie: réflexions sur la fonction juridique de l'État, la Documentation française, 1997, Collection des rapports officiels, 131 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean-François Balaudé, Les théories de la justice dans l'Antiquité, Nathan et Impr. Pollina, 1996, 128 ( Philosophie ), 128 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean-Michel Besnier, Histoire des idées, Ellipses et Ligugé, 1996, 144 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Manlio Bellomo, Saggio sull'università nell'età del diritto comune, Il cigno Galileo Galilei, 1996, Collana I Libri di Erice, 284 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Yves Jeanclos, La législation pénale de la France du XVIe au XIXe siècle: textes principaux, Presses universitaires de France et Imprimerie des Presses universitaires de France, 1996, Que sais-je ?, 127 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Mireille Delmas-Marty, Philippe Petit, Vers un droit commun de l'humanité: entretien avec Philippe Petit, Textuel, 1996, Conversations pour demain, 126 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Tony Honoré, About law: an introduction, Clarendon Press, 1996, 112 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Carlier, Nouvelle histoire de l'Antiquité: jusqu'à la mort d'Alexandre, Éditions du Seuil et Impr. Hérissey, 1995, Points ( Histoire ), 353 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Edmond Lévy, Nouvelle histoire de l'Antiquité: de Clisthène à Socrate, Éditions du Seuil et Impr. Hérissey, 1995, Points ( Histoire ), 316 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Cabanes, Introduction à l'histoire de l'Antiquité, 2e éd., A. Colin et SNEL S.A., 1995, Collection Cursus ( Histoire ), 191 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Cabanes, Nouvelle histoire de l'Antiquité, Éditions du Seuil, 1995, Points ( Histoire ), 276 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Claude Vial, Nouvelle histoire de l'Antiquité: de la paix d'Apamée à la bataille d'Actium, 188-31, Éditions du Seuil, 1995, Points ( Histoire ), 292 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Claude Mossé, Politique et société en Grèce ancienne: le "modèle" athénien, Aubier, 1995, Collection historique, 242 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Sylvie Vilatte, Espace et temps: la cité aristotélicienne de la "Politique", Université de Besançon, Centre de recherches d'histoire ancienne et Les Belles Lettres, 1995, Annales Littéraires de l'Université de Besançon ( Centre de recherches d'histoire ancienne ), 423 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Dominique Méda, Le travail: une valeur en voie de disparition, Aubier, 1995, Alto, 358 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Odile Wattel, Les mosaïques représentant le mythe d'Europe, de Boccard, 1995, De l'archéologie à l'histoire, 313 p.   

    Jean-Pierre Coriat, François-Paul Blanc, Le droit musulman, Dalloz et 46-Mercuès, 1995, Connaissance du droit, 138 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Georges Dumézil, Mythe et épopée, Gallimard, 1995, Quarto, 1463 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Norbert Rouland, L'État français et le pluralisme: histoire politique des institutions publiques de 476 à 1792, O. Jacob, 1995, 377 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Denis Touret, Introduction à la sociologie et à la philosophie du droit: la bio-logique du droit, Litec et Impr. Lussaud, 1995, 363 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Kóstas M Stamátis, Argumenter en droit: une théorie critique de l'argumentation juridique, Publisud, 1995, Manuels 2000 ( Série Droit ), 335 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean Hilaire, Le droit, les affaires et l'histoire, Économica, 1995, 369 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Vincenzo Panuccio, Saggi di metodologia giuridica, Giuffrè editore, 1995, 275 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jean Bottéro, Babylone et la Bible, Les Belles Lettres, 1994, Entretiens, 318 p.    

    A l'origine de la première grande culture historiquement connue - celle qui a inventé l'écriture il y a 5 000 ans -, les Mésopotamiens sont les plus vieux ancêtres auxquels nous pouvons nous référer. C'est ce que nous fait vivre Jean Bottéro, dont les travaux ont contribué à éclairer d'un jour nouveau les origines de notre civilisation - de Babylone à la Bible et à la Grèce. Dans ces entretiens, conçus comme une promenade à travers sa vie et son oeuvre, il nous révèle toute l'étendue de son champ d'étude : après l'histoire des plus vieilles religions sémitiques, il travaille sur l'Ancien Testament et les langues bibliques, avant de se persuader que la Bible elle-même devait avoir derrière elle une longue et riche histoire, attestée par des dizaines de milliers de tablettes d'argile, en écriture cunéiforme. Fruit d'un immense travail, la science que Jean Bottéro met à notre portée dans ces entretiens n'est jamais austère. Par le regard malicieux qu'il porte en permanence sur son travail, sur lui-même et sur les autres, il sait nous communiquer, avec gaieté et modestie, un très grand savoir.

    Jean-Pierre Coriat, Françoise Hildesheimer, Introduction à l'histoire, Hachette, 1994, Les fondamentaux, 155 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Marie-Paule Caire-Jabinet, Introduction à l'historiographie, Nathan, 1994, 128 ( histoire ), 127 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean-François Niort, Guillaume Vannier, Michel Villey et le droit naturel en question, Éd. l'Harmattan, 1994, Logiques juridiques, 175 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Michel Troper, Pour une théorie juridique de l'Etat, Presses universitaires de France, 1994, Léviathan, 358 p.    

    Les traits par lesquels on caractérise l'État, spécialement l'État constitutionnel moderne, la souveraineté, la personnalité, la représentation ou la séparation des pouvoirs, ne sont pas des qualités objectives qu'on pourrait décrire à l'aide de théories, car ce sont des théories. Elles n'informent pas sur l'État, mais le constituent. Non seulement elles fournissent la justification des décisions fondamentales concernant l'organisation de l'État, mais elles produisent les concepts sans lesquels les décisions fondamentales de l'État ne pourraient même pas être énoncées. Aussi ne peuvent-elles se comprendre que dans leur rapport au discours juridique et au droit. Les concepts de la « théorie de l'État » sont d'abord et avant tout des concepts juridiques, dont l'apparition et le développement résultent des transformations du droit, c'est-à-dire en définitive de l'État lui-même. C'est pourquoi la théorie générale de l'État ne peut être que la théorie de ces théories et non celle d'un objet empirique extérieur. Elle doit se construire comme métathéorie juridique. Une théorie juridique de l'État ainsi conçue doit être distinguée de quelques disciplines voisines. Il s'agit d'abord de la théorie générale de l'État, telle qu'on la concevait en Allemagne au xixe siècle, métaphysique et normative, confondue avec son objet, qui entendait prolonger la philosophie politique classique pour contribuer au perfectionnement et au progrès de l'État. Elle est aussi distincte d'une science politique descriptive, d'inspiration sociologique, dont l'objet n'est pas l'État, mais le pouvoir poli-tique, appréhendé indépendamment de la forme juridique dans laquelle il s'exerce. Mais elle ne saurait davantage se confondre avec une Histoire des idées, qui ne percevrait pas le rapport des théories aux pratiques juridiques. La tâche de la théorie juridique de l'État n'est pas de pénétrer une quelconque nature de l'État ni de produire des justifications, mais de rechercher la relation entre ce système de principes et de concepts et la structure générale du système juridique. Il s'agit pour la théorie juridique de l'État, au lieu d'analyser l'État au moyen des théories de l'État, de comprendre les théories de l'État, c'est-à-dire l'État, par le droit. Les études réunies dans ce volume portent à la fois sur la méthodologie de la science du droit et sur quelques-unes de ces « théories » de l'État, parmi les plus importantes : définition de l'État, séparation des pouvoirs, sources du droit, constitutionnalisme, fonctions de l'État, théorie de l'interprétation.

    Jean-Pierre Coriat, Henri Van Effenterre, L'histoire en Grèce, 2e éd., Armand Colin, 1993, U2 ( Histoire ancienne ), 278 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Claude Mossé, Le citoyen dans la Grèce antique, Nathan, 1993, 128, 127 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Nicole Boëls-Janssen, La vie religieuse des matrones dans la Rome archaïque, École française de Rome, 1993, Collection de l'École française de Rome, 512 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Simone Goyard-Fabre, René Sève, Les grandes questions de la philosophie du droit: recueil de textes, 2e éd., Presses universitaires de France, 1993, Questions, 350 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Les Etrusques et l'Europe: Galeries nationales du Grand Palais, Paris, 15 septembre-14 décembre 1992, Altes Museum, Berlin, 25 février-31 mai 1993, Réunion des musées nationaux, 1992, 519 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jacqueline de Romilly, Pourquoi la Grèce ?, Éd. de Fallois, 1992, 309 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jacques Gaillard, Beau comme l'antique: académie, Athènes, César, harangues, infarctus, jeux olympiques, kitsch, mythologie, Néron, péplum, Pompéi, Rome, théâtre, tribun, Vénus, zéro, Actes Sud et Impr. Bussière, 1992, 220 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Alain Renaut, Qu'est-ce que le droit ?: Aristote, Wolff & Fichte, J. Vrin, 1992, Pré-textes, 126 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean-Louis Gazzaniga, Introduction historique au droit des obligations, Presses Universitaires de France, 1992, Droit fondamental ( Droit civil ), 296 p.   

    Jean-Pierre Coriat, John Maurice Kelly, A short history of Western legal theory, Clarendon Press et Oxford University Press, 1992, 466 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Prosper Weil, Le Droit international en quête de son identité: cours général de droit international public, Martinus Nijhoff publishers, 1992, 369 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Alan Watson, Joseph Story and the comity of errors: a case study in conflict of laws, University of Georgia Press, 1992, 136 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Georges Duby, L'histoire continue, Éditions Odile Jacob, 1991, 220 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jacqueline de Romilly, "Patience, mon coeur!": l'essor de la psychologie dans la littérature grecque classique, 2e éd., les Belles lettres, 1991, 241 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Théologie et droit dans la science politique de l'État moderne, École française de Rome, 1991, Collection de l'École française de Rome, 398 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Mario Bretone, Dieci modi di vivere il passato, 1e éd., Laterza, 1991, Quadrante, 122 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Guy Planty-Bonjour, Raymond Legeais, L'évolution de la philosophie du droit en Allemagne et en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale, Presses universitaires de France et 41-Vendôme, 1991, Travaux du Centre de recherche et de documentation sur Hegel et sur Marx, 273 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Bouretz, La force du droit: panorama des débats contemporains, Éd. Esprit, 1991, Série Philosophie, 274 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Grimal, Tacite, Fayard, 1990, 404 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jacqueline de Romilly, La construction de la vérité chez Thucydide, Julliard, 1990, Conférences, essais et leçons du Collège de France, 147 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Luigi Capogrossi Colognesi, Economie antiche e capitalismo moderno: la sfida di Max Weber, Laterza, 1990, Biblioteca di cultura moderna, 390 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jacques Lenoble, André Berten, Dire la norme: droit, politique et énonciation, E. Story-Scientia et Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1990, La Pensée juridique moderne, 249 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean-Philippe Genet, L'État moderne, Éditions du Centre National de la Recherche Scientifique, 1990, 352 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Alain Blanchard, Les débuts du codex: actes de la journée d'étude, Brepols, 1989, Bibliologia, 199 p.   

    Jean-Pierre Coriat, La palingénésie des constitutions impériales: histoire d'un projet et méthode pour le recueil de la législation du Principat,, 1989, 873 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Georges Hacquard, Jean Dautry, Olivier Maisani, Guide romain antique, Hachette, 1989, Collection Faire le point ( Références ), 224 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean-Louis Bergel, Théorie générale du droit, 2e éd., Dalloz, 1989, Méthodes du droit, 342 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Luigi Ferrajoli, Diritto e ragione: teoria del garantismo penale, Editori Laterza, 1989, Storia e società, 1034 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Gaetano Carcaterra, Saggi di filosofia del diritto, Bulzoni editore, 1989, 222 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jean-Marie Pailler, Bacchanalia, École française de Rome, 1988, Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome, 868 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Michel Balard, Jean-Philippe Genet, Michel Rouche, Des Barbares à la Renaissance: Moyen âge occidental, 8e éd., Hachette, 1988, Collection Hachette université ( Initiation à l'histoire ), 279 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Luigi Capogrossi Colognesi, Max Weber e le società antiche, La Sapienza Editrice, 1988, 261 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Raphaël Draï, Michèle Harichaux, Bioéthique et droit, Presses universitaires de France, 1988, Centre universitaire de recherches administratives et politiques de Picardie, 301 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Michel Van de Kerchove, François Ost, Le système juridique entre ordre et désordre, Presses universitaires de France, 1988, Les voies du droit, 254 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Angelo Falzea, Introduzione alle scienze giuridiche, 3e éd., Giuffrè editore, 1988, 246 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jean-François Poudret, L'enseignement du droit à l'académie de Lausanne aux XVIII et XIXe siècles, Université de Lausanne, 1987, Études et documents pour servir à l'histoire de l'Université de Lausanne 

    Jean-Pierre Coriat, Antonio Marchetta, Orosio e Ataulfo nell'ideologia dei rapporti romano-barbarici, nella sede dell'Istituto, 1987, Studi storici, 420 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Léon Vandermeersch, La formation du légisme: recherche sur la constitution d'une philosophie politique caractéristique de la Chine ancienne, Ecole française d'Extrême-Orient, 1987, Réimpression de l'Ecole française d'Extrême-Orient, 299 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Renato Treves, Sociologia del diritto: origini, ricerche, problemi, G. Einaudi, 1987, 354 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Claude Mossé, La démocratie grecque, MA Éditions et Imprimerie Nouvelle, 1986, Le Monde de..., 237 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Georges Dumézil, Mythe et épopée, 3e éd., Gallimard, 1985, Bibliothèque des sciences humaines, 370 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Monique Crampon, Salve lucrum ou L'expression de la richesse et de la pauvreté chez Plaute, Les Belles Lettres, 1985, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 368 p.   

    Jean-Pierre Coriat, La technique du rescrit à la fin du principat, Pontificia universitas lateranensis, 1985, 320 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Élisabeth Labrousse, Essai sur la Révocation de l'édit de Nantes: "une foi, une loi, un roi ?", Labor et Fides et Payot, 1985, Histoire et société, 231 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jacques Le Goff, Les intellectuels au Moyen Âge, Éditions du Seuil, 1985, Points ( Histoire ), 224 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Colette Beaune, Naissance de la nation France, Gallimard, 1985, Bibliothèque des histoires, 431 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Droit, nature, histoire: Michel Villey, philosophe du droit, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1985, Collection des publications du Centre de philosophie du droit, 210 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Stig Strömholm, A short history of legal thinking in the West, Norstedts, 1985, 317 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Claude Mossé, La Grèce archaïque d'Homère à Eschyle: VIIIe-VIe siècles av. J.-C., Éditions du Seuil, 1984, Points ( Histoire ), 186 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Daniel Dessert, Argent, pouvoir et société au Grand Siècle, Fayard, 1984, 824 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Michel Villey, Philosophie du droit, 2e éd., Dalloz, 1984, Précis Dalloz, 241 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Riché, Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe, Hachette, 1983, 438 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Colin Henderson Roberts, Theodore Cressy Skeat, The birth of the codex, Oxford University Press, 1983, 78 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Santo Mazzarino, Il pensiero storico classico, Laterza, 1983, Biblioteca universale Laterza, 622 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Grimal, Rome: les siècles et les jours, Arthaud, 1982, Collection Pays, 244 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Luigi Capogrossi Colognesi, L'Agricoltura romana: guida storica e critica, Laterza, 1982, Universale Laterza, 182 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jean Chélini, L'Église au temps des schismes: 1294-1449, Armand Colin, 1982, Collection U, 155 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Emmanuel Levinas, Philippe Nemo, Éthique et infini: dialogues avec Philippe Nemo, Fayard et Radio France, 1982, L'Espace intérieur, 140 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, Les Presses d'aujourd'hui, 1981, L'arbre double, 294 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Vidal-Naquet, Le chasseur noir: formes de pensée et formes de société dans le monde grec, F. Maspero, 1981, Textes à l'appui, 487 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Marcel Detienne, L'invention de la mythologie, Gallimard et Impr. Aubin, 1981, Bibliothèque des sciences humaines, 252 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean-Paul Brisson, Virgile, son temps et le nôtre, 2e éd., F. Maspero, 1980, Textes à l'appui, 410 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Paul Faure, Marie-Jeanne Gaignerot, Guide grec antique, Hachette et Firmin-Didot, 1980, 254 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jacques Lenoble, François Ost, Droit, mythe et raison: essai sur la dérive mytho-logique de la rationalité juridique, Facultés universitaires Saint-Louis, 1980, Publications des Facultés universitaires Saint-Louis ( Droit ), 590 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Santo Mazzarino, Antico, tardoantico ed èra costantiniana, Dedalo Libri, 1980, Storia e civiltà, 445 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Claude Mondésert, Pour lire les Pères de l'Église dans la collection "Sources chrétiennes", Éditions du Cerf, 1979, Foi vivante, 106 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Riché, Les écoles et l'enseignement dans l'Occident chrétien de la fin du Ve siècle au milieu du XIe siècle, Aubier-Montaigne, 1979, Collection historique, 462 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Max Gounelle, La motivation des actes juridiques en droit international public: contribution à une théorie de l'acte juridique en droit international public, Editions A. Pedone, 1979, Publications de la Revue générale de droit international public ( Nouvelle série ), 292 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Henri Batiffol, Problèmes de base de philosophie du droit, Librairie générale de droit et de jurisprudence, R. Pichon et R. Durand-Auzias, 1979, 519 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Grimal, Sénèque ou la conscience de l'Empire, Les Belles Lettres, 1978, Collection d'études anciennes, 503 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Paul Claval, Espace et pouvoir, Presses universitaires de France, 1978, Espace et liberté, 257 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Louis Bergeron, Banquiers, négociants et manufacturiers parisiens du Directoire à l'Empire, École des hautes études en sciences sociales et Mouton, 1978, Civilisations et sociétés, 436 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Michel Villey, Philosophie du droit, 2e éd., Dalloz, 1978, Précis Dalloz, 238 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Albert Brimo, Les grands courants de la philosophie du droit et de l'État, Editions A. Pedone, 1978, Collection Philosophie comparée du droit et de l'État, 574 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Histoire des idées et idées sur l'histoire: études offertes à Jean-Jacques Chevallier..., Éditions Cujas, 1977, 274 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Michel Mervyn Austin, Pierre Vidal-Naquet, Économies et sociétés en Grèce ancienne: périodes archai͏̈que et classique, A. Colin, 1977, Collection U2, 416 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Massimiliano Pavan, Antichità classica e pensiero moderno, La Nuova Italia, 1977, 380 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Marc Augé, Pouvoirs de vie, pouvoirs de mort: introduction à une anthropologie de la répression, Flammarion, 1977, Science, 216 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Georges Dumézil, Les dieux souverains des Indo-Européens, Gallimard, 1977, Bibliothèque des sciences humaines, 268 p.    

    "C'est en 1938 qu'a commencé la série d'études qui a reconstitué de grands fragments de l'idéologie, de la théologie et de la mythologie communes aux Indo-Européens avant leurs migrations. Les dix premières années ont été consacrées à l'exploration sommaire de deux ensembles : la conception des trois fonctions hiérarchisées de souveraineté sacrée, de force, de fécondité ; la conception des deux aspects complémentaires, magique et juridique, de la souveraineté. Plusieurs des 'Jupiter, Mars, Quirinus' (1941, 1948), 'Mitra-Varuna' (1940, 1948), 'Naissance d'archanges' (1946), 'Le troisième souverain' (1949), livres épuisés aujourd'hui, ont mis en forme les premières observations. Mais les recherches ultérieures, fondées sur ces esquisses, ont permis par contrecoup de les préciser, de les corriger, de les compléter, de les coordonner.Il était donc nécessaire de reprendre ces principa theologica en tenant compte de près de trente ans de progrès et aussi de discussions à peu près ininterrompues qui les ont imposées à l'attention des "philologies séparées". L'exposé a été concentré sur les questions fondamentales et limité aux quatre principaux témoins qui ont servi, par comparaison, à atteindre une réalité préhistorique, indo-européenne, à savoir l'Inde védique, l'Iran, Rome, la Scandinavie : les prolongements qu'ont ensuite fournis les Grecs et les Celtes ont été laissés de côté. On s'est appliqué partout à faire saillir les ressorts, à dégager les moments des argumentations. Un appendice fournit un répertoire de textes védiques trifonctionnels, un autre cerne la valeur du mot 'arya', un troisième réfute les plus récentes critiques d'un des plus constants adversaires de ces études."Georges Dumézil

    Jean-Pierre Coriat, Paul Pédech, La géographie des Grecs, Presses universitaires de France, 1976, Collection Sup ( Littératures anciennes ), 202 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Louis Harmand, Société et économie de la République romaine, Armand Colin, 1976, Collection U2, 306 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Paul Veyne, L'inventaire des différences: leçon inaugurale au Collège de France, Éditions du Seuil, 1976, 61 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Gros, Aurea templa: recherches sur l'architecture religieuse de Rome à l'époque d'Auguste, École française de Rome, 1976, Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome, 282 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Charles Pietri, Roma christiana: recherches sur l'Église de Rome, son organisation, sa politique, son idéologie, de Miltiade à Sixte III (311-440), École française de Rome et diff. de Boccard, 1976, Bibliothèque des Ecoles françaises d'Athènes et de Rome, 1792 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Legendre, Jouir du pouvoir: traité de la bureaucratie patriote, Éd. de Minuit, 1976, Collection " Critique", 275 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Michel Villey, Critique de la pensée juridique moderne: douze autres essais, Dalloz, 1976, Philosophie du droit, 274 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Suzanne Barthèlemy, Danielle Gourevitch, Les loisirs des Romains: textes latins et traductions, documents commentés, Société d'éditions d'enseignement supérieur, 1975, 380 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jacqueline de Romilly, Problèmes de la démocratie grecque, Hermann et impr. Darantière, 1975, Collection Savoir, 197 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Claude Mossé, Histoire des doctrines politiques en Grèce, 2e éd., Presses universitaires de France, 1975, Que sais-je ?, 127 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Édouard Perroy, Le monde carolingien, 2e éd., SEDES-CDU, 1975, 274 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Michel Villey, La formation de la pensée juridique moderne: cours d'histoire de la philosophie du droit, les Éditions Montchrestien, 1975, 718 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Léon Raucent, Pour une théorie critique du droit, Duculot, 1975, 297 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jean-Marie André, Alain Hus, L'histoire à Rome: historiens et biographes dans la littérature latine, Presses universitaires de France et Impr. des P.U.F., 1974, Collection Sup ( Littératures anciennes ), 228 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Fabrizio Fabbrini, L'impero di Augusto come ordinamento sovrannazionale, A. Giuffrè, 1974, Fondazione Guglielmo Castelli, 482 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Adolphe Tardif, Histoire des sources du droit canonique, Scientia Verlag, 1974, 409 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Santo Mazzarino, Antico, tardoantico ed èra costantiniana, Dedalo libri, 1974, Storia e civiltà, 472 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Denis Roussel, Les historiens grecs, Presses universitaires de France, 1973, Collection Sup ( Littératures anciennes ), 190 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Marcel Detienne, Les maîtres de vérité dans la Grèce archai͏̈que, 2e éd., F. Maspero, 1973, Textes à l'appui. Histoire classique, 160 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Claude Mossé, Les institutions politiques grecques à l'époque classique, 4e éd., A. Colin, 1972, Collection U2, 223 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Claude Mossé, Histoire d'une démocratie, Éditions du Seuil, 1971, Points ( Histoire ), 188 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Jacqueline de Romilly, La loi dans la pensée grecque: des origines à Aristote, Les Belles lettres, 1971, Collection d'études anciennes, 265 p.   

    Jean-Pierre Coriat, L'Evolution économique et sociale de Belley de 1880 à 1968, 1971 

    Jean-Pierre Coriat, Jean Carbonnier, Flexible droit: textes pour une sociologie du droit sans rigueur, 2e éd., Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1971, 316 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Donald R. Kelley, Foundations of modern historical scholarship: language, law and history in the French Renaissance, Columbia University press, 1970, 321 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Frede Castberg, La philosophie du droit, Éditions A. Pedone, 1970, 151 p.   

    Jean-Pierre Coriat, Michel Villey, Seize essais de philosophie du droit: dont un sur la crise universitaire, Dalloz, 1969, Philosophie du droit, 370 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Georges Kalinowski, Querelle de la science normative: une contribution à la théorie de la science, Librairie générale de droit et de jurisprudence R. Pichon et R. Durand-Auzias, 1969, Bibliothèque de philosophie du droit, 160 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Gustave Glotz, La cité grecque, Albin Michel, 1968, L'Évolution de l'humanité, 473 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jean des Graviers, Le droit canonique, 2e éd., Presses universitaires de France, 1967, Que sais-je ?, 125 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Henri Lévy-Bruhl, Sociologie du droit, 3e éd., Presses Universitaires de France, 1967, Que sais-je ?, 127 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Claude Du Pasquier, Introduction à la théorie générale et à la philosophie du droit, Delachaux & Niestlé, 1967, 364 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Henri Batiffol, La philosophie du droit, 3e éd., Presses Universitaires de France, 1966, Que sais-je?, 127 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Georges Kalinowski, Introduction à la logique juridique: éléments de sémiotique juridique, logique des normes, et logique juridique, Librairie générale de droit et de jurisprudence, R. Pichon et R. Durand-Auzias, 1965, Bibliothèque de philosophie du droit, 188 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jean Rouvier, Du pouvoir dans la République romaine, Nouvelles Éditions Latines, 1963, 342 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Pierre Riché, Éducation et culture dans l'Occident barbare: VIe-VIIIe siècles, 3e éd., Éditions du Seuil, 1962, L'Univers historique, 576 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Michel Villey, Leçons d'histoire de la philosophie du droit, Dalloz, 1962, Philosophie du droit, 318 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Ennio Cortese, La norma giuridica: spunti teorici nel diritto comune classico, Giuffrè, 1962, Ius nostrum : studi e testi pubblicati dall'Istituto di storia del diritto italiano dell'Università di Roma, 6 (1-2), 343 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Georges Dumézil, Mitra-Varuna: essai sur deux représentations indo-européennes de la souveraineté, Gallimard, 1948, La Montagne Sainte-Geneviève, 215 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jean Brèthe de La Gressaye, Marcel Laborde-Lacoste, Introduction à l'étude générale du droit, Recueil Sirey, 1947, 571 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Georges Gurvitch, Éléments de sociologie juridique, Aubier et Editions Montaigne, 1940, 267 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Georges Renard, La philosophie de l'Institution, Recueil Sirey, 1939, 344 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Louis Le Fur, Giorgio Del Vecchio, Arthur Lehman Goodhart, Le Problème des sources du droit positif, Librairie du Recueil Sirey, société anonyme, 1934, 246 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Paul Roubier, Les Conflits de lois dans le temps: théorie dite de la non-rétroactivité des lois, Sirey, 1933, 816 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Paul Cuche, Conférences de philosophie du droit, Librairie Dalloz, 1928, 127 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Ernest Nys, Les théories politiques et le droit international en France jusqu'au 18e siècle, 2e éd., Albert Fontemoing éditeur, 1899, Recherches sur l'histoire du droit, 204 p. 

    Jean-Pierre Coriat, Jean Louis Eugène Lerminier, Cours d'histoire des législations comparées, professé au Collège de France: droit international, époque romaine depuis Auguste jusqu'à la fin de Commode, période de 193 ans, G. Angé et Cie et A. Cherest, 1835, 385 p. 

  • Jean-Pierre Coriat, « Les préfets du prétoire de l’époque sévérienne : un essai de synthèse », Centre Gustave Glotz, Paris : Centre Gustave Glotz et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2007, pp. 179-198    

    Grâce aux nombreuses études prosopographiques, il est possible d’évaluer la situation des préfets du prétoire à la fin du Principat, notamment à l’époque sévérienne qui voit l’apogée de la science des jurisconsultes. Deux tendances émergent de l’analyse de la carrière de ces préfets. Depuis le milieu du IIe siècle, et en particulier sous les Sévères, la préfecture du prétoire marque le point culminant d’une carrière équestre dont les filières, militaire et surtout civile, sont désormais bien structurées et débouchent sur l’accès aux diverses préfectures. Ces préfets forment, avec les haut-fonctionnaires clarissimes, un milieu dirigeant composé d’hommes d’expérience et de fidèles de l’empereur. D’autre part, depuis le règne d’Antonin le Pieux, la préfecture du prétoire reflète la prédominance d’un milieu plus restreint, celui des juristes qui dirigent les bureaux de la chancellerie impériale et dont quelques uns accèdent aux préfectures équestres dont celle du prétoire. L’importance de ce milieu des juristes est attestée par les compétences des responsables du prétoire : au rôle militaire initial s’ajoutent une extension de leurs compétences judiciaires ainsi que leur contribution à l’ élaboration des constitutions impériales, qu’ils invoquent et commentent dans leurs ouvrages et dans lesquelles émergent deux domaines relatifs aux prérogatives de la puissance publique, le droit fiscal et le droit militaire. Hommes de compétence et de confiance du prince, ils sont les serviteurs d’un régime impérial devenu une monarchie administrative.

    Jean-Pierre Coriat, « La palingénésie des constitutions impériales. Histoire d'un projet et méthode pour le recueil de la législation du Principat », École française de Rome, Rome : École française de Rome et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1989, pp. 873-923    

    Jean-Pierre Coriat, La palingénésie des constitutions impériales. Histoire d'un projet et méthodes pour le recueil de la législation du Principat, p. 873-923. Le projet de faire la palingénésie de la léglislation impériale, c'est-à-dire le recueil dans l'ordre chronologique des constitutions émises par les empereurs, depuis Auguste jusqu'à la compilation de Justinien, est né d'abord dans la seconde moitié du XIXe siècle en Allemagne avec les travaux de G. Haenel, et surtout en Italie dans l'entre-deux-guerres. Travail neuf pour un projet ancien, par conséquent, que serait la réalisation de cette palingénésie, envisagée pour la période du Principat. Ce serait une œuvre essentielle pour la recherche romanistique, et rendue possible parce qu'elle peut bénéficier aujourd'hui des résultats de recherches importantes sur les sources de l'activité normative des empe- (v. au verso) reurs, de l'existence de recueils de celles-ci d'après leur origine documentaire. Pour être menée à bien, la réalisation d'une palingénésie doit déterminer des règles de présentation pour chaque décision et respecter des principes de méthode que l'on s'est efforcé de mettre au point pour le recueil de la législation des Sévères et pour celui, en cours d'élaboration, des constitutions d'Auguste et des Julio-Claudiens.

  • Jean-Pierre Coriat, « La culture juridique européenne, entre mythes et réalités », le 23 mai 2019 

    Jean-Pierre Coriat, « Cycle de conférences de l’Institut de droit romain », le 15 décembre 2017  

    Organisé par Emmanuelle Chevreau, Directrice de l’Institut de droit romain de l’Université Paris II

    Jean-Pierre Coriat, « Conférences de l'Institut de droit romain », le 16 décembre 2016  

    L’Institut de droit romain organise, pour l’année 2016-2017, des conférences qui ont lieu au Collège Sainte-Barbe, le vendredi à 17h30.

    Jean-Pierre Coriat, « Giuristi romani e storiografia moderna », le 14 octobre 2016  

    Dalla Palingenesia iuris civilis al progetto Scriptores iuris Romani

    Jean-Pierre Coriat, « L’Histoire du droit en France. Nouvelles tendances, nouveaux territoires », le 28 janvier 2013 

    Jean-Pierre Coriat, « L’œuvre scientifique de Jean Gaudemet », le 26 janvier 2012 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Elena Giannozzi, Le bonus vir en droit romain, thèse soutenue en 2015 à Paris 2 en co-direction avec Emmanuelle Chevreau, membres du jury : Aude Laquerrière-Lacroix (Rapp.), Jacques Krynen (Rapp.), Cosimo Cascione et Denis Mazeaud  

    Le "vir bonus" apparaît à de nombreuses reprises dans les sources littéraires. Néanmoins, le"vir bonus" n’est pas seulement un idéal éthique, mais il est un critère herméneutique qui permet d’interpréter et de compléter des actes juridiques. C’est dans ce sens technique que les jurisconsultes y ont recours, au moins dès le IIe siècle av. J.-C.Le vir bonus doit être encadré dans le phénomène plus large de l’arbitrage à Rome et il doit être distinct de l’"arbiter ex compromisso". Il est surtout employé dans le domaine du droit des obligations et du droit des successions. Il est donc utilisé pour les actes juridiques bilatéraux et unilatéraux. Parfois le renvoi à l’homme de bien implique la présence d’un tiers qui est appelé à décider comme le ferait un "vir bonus" ; il a toutefois souvent une valeur objective.Dans cette hypothèse, le jugement de l’homme de bien (arbitratus boni viri) a une valeur abstraite. Si un lien existe entre les concepts de "vir bonus" et de "bona fides", le critère herméneutique de l’homme de bien est utilisé aussi dans des actes juridiques qui sont sanctionnés par une action "stricti iuris". L’emploi de l’"arbitratus boni viri" permet de rendre plus flexible le jugement sans pour autant remettre en cause la nature de droit strict de l’action.

    Khalil El Moukhtari, De l'image de Rome au sein de la littérature juridique arabo-islamique médiévale : le droit musulman entre ses origines profanes et sa configuration sacralisée, thèse soutenue en 2013 à ClermontFerrand 1, membres du jury : Jacques Bouineau (Rapp.), Marie Bassano et Florent Garnier  

    Appelé à traduire conjointement les exigences conceptuelles d’une orthodoxie sunnite qui s’est désignée comme le dépositaire de la Vérité monothéiste, les exigences identitaires d’une Ûmma islamique soucieuse de s’inscrire au sein de l’évolution monothéiste de l’humanité et les revendications d’une institution califale préoccupée à consolider sa légitimité "précaire", le fiqh se présente sous la plume des auteurs musulmans comme un canevas idéel, authentique et sacralisé. Ainsi, considéré comme le support architecte d’al-Ûmma, le droit musulman n’allait pas seulement se détacher de de ses origines préislamique, et notamment celles qui seraient dues à une Rome érigée en symbole de l’égarement monothéiste, il allait également échapper aux principes, jugés faillibles, de la raison humaine et s’accommoder au référentiel mythologisé de la pensée qui l’a établi.

    Céline Combette, "In solidum teneri" la solidarité en droit privé romain, thèse soutenue en 2007 à ClermontFerrand 1 

    Céline Combette, In solidum teneri. La solidarité en droit privé romain, thèse soutenue en 2002 à ClermontFerrand 1 

    Serge Savisky, L'ordonnance du 3 mars 1357, thèse soutenue en 2000 à ClermontFerrand 1  

    Ordonnance rendue à la fin des états de langue d’Oïl réunis à Paris, le roi Jean II étant prisonnier après la défaite de Poitiers. Elle fait suite aux propositions des états d’octobre-novembre 1356, demandant (moyennant une aide) la destitution de 7 conseillers, des membres du conseil choisis parmi les députés des états, la création d’un conseil militaire et la libération de Charles de Navarre. L’ordonnance est un contrat solennel entre le dauphin (futur Charles V) et les états, il est définitif, soumis à une large publicité et son objet est le bien commun, œuvre des trois états et plus particulièrement d’Etienne Marcel, Robert Le Coq et des membres de l’université. Elle définit une répartition des pouvoirs : au dauphin et au conseil le gouvernement et la guerre (les états donnant leur avis) ; impôts, monnaie et réformation étant du domaine exclusif des états. La réformation (fin des abus) y occupe une grande place : définition d’un « statut de la fonction publique » avec assainissement quantitatif (22 officiers) et qualitatif, droit de prises, dons, rémissions, justice accessible et moins onéreuse. Elle pose le principe de l’inaliénabilité du domaine. Elle reprend nombre des dispositions de l’ordonnance de mars 1303. Elle fait sienne la théorie de la monnaie du théologien Nicolas Oresme. Elle prend des mesures militaires. Ce n’est pas un texte révolutionnaire et qui n’instaure pas l’amorce d’un régime parlementaire. Elle marque le retour de la noblesse au pouvoir. C’est un grand texte réformateur prenant de sages mesures. Jean II, de retour de captivité reprend ces réformes et met fin aux mutations monétaires en créant le franc.

  • Hadrien Chino, L'autorité de la loi sous le Haut-Empire : contribution à l'étude de la relation entre la loi et le prince, thèse soutenue en 2014 à Paris 2 sous la direction de Philippe Cocatre-Zilgien, membres du jury : Aude Laquerrière-Lacroix et Nicolas Cornu-Thénard  

    La restauration de la République conduite par Octavien vit renaître l’activité législative, « florissante » selon les mots d’Ovide (Met., 2.141) « sous la conduite du très juste » Auguste (Met., 5.833). L’association entre Auguste et son oeuvre législative fut telle que parmi les honneurs funèbres, il fut proposé que le nom de chacune des lois figure sur des écriteaux du cortège funéraire. La lex accompagnait Auguste au tombeau. Ses successeurs abandonnèrent progressivement le recours à la lex et quelques décennies après la disparition d’Auguste, la loi recevait comme seule fonction de sanctionner les pouvoirs et honneurs décidés par le Sénat et conférés à l’empereur à chaque début de principat. Cette loi était la dernière traduction formelle de la volonté du populus Romanus : parce qu’elle émanait du peuple et qu’elle établissait un fondement entre le prince et son statut, ses pouvoirs et les activités auxquelles elle donnait lieu, elle retint particulièrement l’attention des Prudents. S’ils constatèrent le bouleversement général des sources du droit que l’enracinement du prince dans l’édifice constitutionnel républicain et le développement de ses interventions normatives avaient entraînés, seule la partie des Prudents que le prince avait associée à l’exercice de sa justice et de sa production normative, amplifia la normativité des formes qu’empruntait la volonté impériale. La formulation de l’identité de la constitution impériale à la lex marqua l’avènement d’un ordre juridique dont la cohérence reposait sur le consensus, non plus des divers organes de la République mais de l’empereur et des Prudents. Le recours à l’autorité de la loi pour caractériser les constitutions impériales leur assurait, au-delà des mutations dont ils surent prendre la mesure, la continuité d’une activité qui s’originait dans les premiers temps de la civitas.

    Sandrine Vallar, Le rôle de la volonté dans l'interprétation des contrats en droit romain, thèse soutenue en 2013 à Paris 2 sous la direction de Emmanuelle Chevreau, membres du jury : Aude Laquerrière-Lacroix, Laurent Pfister et Pascal Pichonnaz  

    Il s'agit d'une recherche du droit privé romain, en l'occurrence le rôle de la volonté dans le droit des contrats romain. La question de la voluntas est bien connue en matière successorale. Mais il semble qu'elle ne soit pas méconnue du droit des contrats, en effet, l'influence de la volonté ne saurait concerner que les seuls contrats consensuels. Il est manifeste qu'elle intervient aussi en matière de contrats formels ou réels. Cette prise en compte de la volonté semble être l'oeuvre de la jurisprudence romaine. Il s'agit d'analyser les casus des jurisconsultes afin de déterminer le rôle et la portée qu'ils donnent à la volonté des parties. Les principales sources à exploiter sont les Institutes de Gaius, l'édit du prêteur, le Digeste, le Code et les Institutes de Justinien. La recherche concerne le droit classique romain (IIe siècle av. J.C. - IIIe siècle ap. J.C.), et selon les résultats obtenus, elle pourrait s'étendre au droit postclassique (IVe - début VIe), et au droit de Justinien (VIe).

    Frédéric Houssais, Les règles de droit patrimonial et successoral à la Basse Epoque égyptienne et à l'époque ptolémaïque (664 - 30 avant notre ère), thèse soutenue en 2013 à Paris 2 sous la direction de Emmanuelle Chevreau et Michel Chauveau, membres du jury : Sophie Démare-Lafont, Christiane Zivie-Coche et Sandra Luisa Lippert  

    Les présents travaux portent sur une période particulière de l’Égypte pharaonique, marquée par l’apparition d’une nouvelle écriture cursive – le démotique – transcrivant un état plus récent de la langue égyptienne, et par une évolution marquée de la société égyptienne sous l’influence des dominations étrangères successives. Parmi la documentation juridique disponible, de nombreux textes ont trait aux règles de droit patrimonial et à leurs modes de transmission : des textes théoriques ( tel le Code d’Hermopolis), mais également, et en plus grands nombres, de la documentation d’application de ces règles de droit et des décisions judiciaires s’y rapportant, ainsi que des textes littéraires qui nous éclairent sur le mode de fonctionnement de la famille égyptienne du premier millénaire avant notre ère. Outre la description des règles de transmission patrimoniale intrafamiliale, l’analyse de cette documentation permet de percevoir le rôle des différents éléments composant la famille égyptienne : père, fils aîné, femme, principalement, et d’en mieux comprendre les mécanismes successoraux en tant que vecteur, non seulement du patrimoine familial, mais aussi et surtout, du rôle de chef de famille, de patriarche, au sein de l’indivision familiale. Enfin, les sources juridiques relevant de la pratique démontrent que les Égyptiens du premier millénaire avant notre ère interprétaient les règles liées aux transmissions patrimoniales et en usaient de façon stratégique, afin de les façonner de la manière désirée, quitte à passer outre aux principes établis, parfois depuis de nombreux siècles.

    Nicolas Cornu-Thénard, La notion de fait dans la jurisprudence classique : étude sur les principes de la distinction entre fait et droit, thèse soutenue en 2011 à Paris 2 sous la direction de Michel Humbert, membres du jury : Philippe Cocatre-Zilgien, David Kremer et Aude Laquerrière-Lacroix  

    Telle qu’elle est conçue à l’origine par les jurisconsultes romains, la distinction entre fait etdroit a une fonction méthodologique. Elle oppose, pour l’essentiel, deux types d’enquêtes dont peutdépendre la résolution d’un conflit en justice. L’une a une portée générale, la quaestio iuris ; l’autrene regarde que la seule espèce en cause, la quaestio facti. Les juristes apprécient, suivant chaquesituation envisagée, celle des deux approches qui résoudra le litige de la manière la plusconvaincante.Leurs réflexions sont conditionnées, à cet égard, par les difficultés que suscite l’interpretatiofacti. Le risque de dissoudre l’expression du ius dans l’extraordinaire disparité des faits inciteparfois à privilégier des raisonnements de portée générale. La démarche se caractérise alors par soncaractère artificiel : le fait envisagé est, dans cette hypothèse, le fruit d’une construction. Par uneffort de définition, chaque circonstance est réduite en une notion générique, avant d’êtreconfrontée à la règle de droit. La qualification est alors proprement juridique : elle permet derésoudre le conflit dans le cadre d’une quaestio iuris.Cependant, certaines situations concrètes, par leur singularité, rendent de tels raisonnementsinadaptés. Aussi une autre approche est-elle parfois privilégiée. Elle suppose d’étendre les pouvoirsde l’interprète, en lui permettant d’apprécier chaque circonstance en cause dans le cadre d’unexamen d’espèce. La qualification procède alors d’une quaestio facti. Cette démarche caractérise laprotection prétorienne de la possession ; elle inspire surtout, en substance, la concession des actionsin factum.

    Aude Erragne, Les petits métiers à Rome de la fin de la République romaine et du Haut-Empire , thèse soutenue en 2007 à ClermontFerrand 2 sous la direction de Mireille Cébeillac-Gervasoni  

    Cette recherche a pour objectif de réaliser un tableau des petits métiers urbains de Rome entre la fin de la République et le Haut-Empire. Les sources privilgiées sont épigraphiques parce qu'elles constituent un apport fondamental à la connaissance d'un groupe social comme les artisans romains. D'autres sources peuvent les compléter fructueusement comme l'archéologie, l'iconographie, la littérature. Un corpus d'inscriptions, pour la plupart funéraires, a été constitué grâce aux indices du CIL et de l'Année épigraphique. Une première partie est consacrée à l'étude de la structure des métiers et s'attache à aboutir à une définition la plus précise et la plus juste possible en confrontant tous les termes relevés dans notre corpus avec des textes littéraires et des vestiges archéologiques. Elle révèle une grande spécialisation du mode de production artisanal. Une deuxième partie envisage la topographie de l'artisanat dans l'Urbs, ce qui nous apprend que les professionnels sont présents partout dans la Ville, en particulier dans les espaces animés, le centre-ville, la proximité des momuments publics (temples, théâtres en particulier), où la foule des clients permet aux artisans de vendre leur marchandise. Enfin, une troisième partie analyse les modes de vie des artisans romains, en prenant en compte leur statut juridique, leur sexe, leur âge, afin de déterminer l'organisation de l'atelier et des formes de sociabilité des artisans romains qui constituent un véritable microcosme dans la société romaine

    Sandrine Pina, Des Origines de la pensée de Hans Kelsen à sa réception en France , thèse soutenue en 2004 à ClermontFerrand 1 sous la direction de Jean-Pierre Massias  

    De la publication des Problèmes fondamentaux de la théorie juridique de l’Etat en 1911 à la parution de la Théorie Générale des normes (six ans après sa mort), Hans Kelsen (1881-1973) a durablement influencé la philosophie et la théorie du droit. L'objectif premier de Kelsen a été de démontrer que la théorie pure du droit est une véritable science, une science pure, indépendante, constituant son propre objet selon une méthode rigoureuse. Cette recherche d’une analyse purement structurelle du droit reste la plus aboutie à ce jour. Cette étude vise ainsi une reconstruction conceptuelle de la théorie kelsénienne à travers deux axes : d’une part, en la restaurant dans son contexte philosophique et juridique, (c’est-à-dire dans ses rapports avec le kantisme, le néokantisme et la doctrine traditionnelle allemande) et en la confrontant avec les théories juridiques allemande et autrichienne qui lui sont contemporaines ; d’autre part, en analysant la réception et l’interprétation des principaux concepts kelséniens dans la science juridique française. Cette double perspective veut révéler la modernité et la permanence du droit kelsénienne.