Farid Lekéal, Anne-Sophie Chambost, Laetitia Guerlain, L’enseignement populaire du droit et de l’économie aux XIXe et XXe siècles, 20210e éd., 2023
Ce numéro d'Études Sociales présente un ensemble de recherches à la croisée de deux champs historiographiques en plein renouvellement : l'histoire de l'éducation populaire d'une part, l'histoire de l'enseignement des savoirs juridiques et économiques d'autre part.
Farid Lekéal, Luisa Brunori, Alain Wijffels (dir.), Gouvernance, justice et santé, 2020e éd., Centre d'histoire judiciaire, 2023, 466 p.
Gouvernance, Justice et santé
Le recueil publié par le Centre d’Histoire Judiciaire (UMR8025) à Lille en pleine période de pandémie correspond est consacré, selon son titre, au thème de la Gouvernance, justice et santé, il reflète les travaux des membres de ce laboratoire et de chercheurs associés aux réseaux du Centre, comprenant dans une synergie pluridisciplinaire des historiens, des juristes, et des historiens du droit autour d’un thème commun : comment la gouvernance du corps humain, discipline propre à la médecine, a été intégrée, dans la civilisation occidentale, à la gouvernance du corps social et politique, qui correspond à la vocation essentielle de la science juridique et de sa mise en pratique. A travers plus de vingt contributions, ce thème commun est décliné, du moyen âge à l’époque contemporaine, dans toute la diversité qui caractérise la gouvernance sanitaire. Il y est question, certes, de pandémies, mais l’éventail des domaines où la gouvernance sanitaire s’imbrique dans la gouvernance publique, que ce soit en temps de crise ou lorsque règne une paix sociale toujours relative, est de toute évidence beaucoup plus large. Les études dans ce recueil abordent dès lors des questions portant sur l’organisation des professions médicales, des infrastructures sanitaires, des risques particuliers à certains groupes sociaux et professionnels, ainsi que de la position des destinataires des soins et des mesures de prévention.
Farid Lekéal, Serge Dauchy, Bruno Dubois, Veronique Demars, Histoire, justice et travail , 2005e éd., 2023
Implanté au centre d'un bassin industriel transfrontalier de premier ordre, le nord de la France est l'héritier d'une longue tradition manufacturière et minière. Terre de travail et d'échanges dont l'évocation est encore souvent associée à des évènements dramatiques de l'histoire ouvrière (fusillade de Fourmies de 1891, catastrophe de Courrières de 1906...), cette région a longtemps compté parmi les principaux ensembles industriels de France. C'est pourquoi le Centre d'Histoire Judiciaire a pris l'initiative d'organiser à Lille et Roubaix des journées autour du thème Histoire, Justice et Travail....
Farid Lekéal, Bruno Dubois, Nathalie Crochepeyre Flament, Autour du centenaire de l'OIT, 2020e éd., 2023
Farid Lekéal, Bruno Dubois, Nathalie Crochepeyre (dir.), La réception des législations relatives aux accidents du travail XIXe - XXe siècle. France-Belgique, 2020e éd., Revue du Nord, 2021, 296 p.
Les systèmes de protection sociale qui caractérisent les sociétés occidentales contemporaines puisent leurs racines dans les débats et réflexions engagés dans la seconde moitié du XIXe siècle autour de la question sociale. Les premières mesures adoptées durant cette période traduisent la difficulté de passer d’une logique d’assistance à une logique d’assurance. Première pierre de l’édifice, les processus d’adoption des dispositifs destinés à réparer les dommages résultant des accidents du travail dont étaient victimes les ouvriers dans les différents pays européens révèlent la diversité des approches et des enjeux sous-jacents. Ils mettent notamment en lumière la dynamique transnationale qui a mobilisé de nombreux pays du Vieux Continent et du Nouveau Monde. Ce mouvement scientifique et intellectuel a bousculé non seulement les cadres juridiques en instaurant un régime de la responsabilité sans faute, mais aussi les modèles sociaux, médicaux et philosophiques en place.
En s’appuyant sur deux législations « sœurs » en matière de réparation des accidents du travail, — la loi française du 9 avril 1898 et la loi belge du 24 décembre 1903 —, et sur leur évolution au cours du XXe siècle, historiens et juristes ont tenté de remettre en perspective les doutes et les interrogations que ces dispositifs ont alimentés, notamment auprès de ceux chargés de leur mise en œuvre. Par-delà les errements des acteurs pour s’approprier la loi, ils ont exploré les convergences mais aussi les lignes de fractures au sein des réseaux intellectuels et scientifiques ayant participé à l’émergence de nouveaux modèles de réflexion pour la construction d’une protection sociale.
Le Centre d’Histoire Judiciaire a rassemblé ces contributions qui éclairent, dans une perspective originale, la réception des législations relatives aux accidents du travail. Ce recueil fait écho à une précédente publication consacrée aux pratiques et aux acteurs en matière de réparation des accidents du travail au tournant du siècle.
Farid Lekéal, Bruno Dubois, Nathalie Crochepeyre (dir.), La réparation des accidents du travail : pratiques et acteurs, XIXe-XXe siècles, France-Belgique, 2016e éd., "Revue du Nord", 2020, Collection Histoire, 180 p.
L'historiographie du XIXe siècle s’accorde généralement à associer la multiplication des accidents du travail au développement rapide de l’industrie. La médiatisation des catastrophes liées aux nouvelles techniques de production transforme en effet ce qui relevait jusqu’alors de la fatalité en un événement dramatique appelant des modalités de réparation plus appropriées à ces circonstances. Ce dédommagement est de plus en plus regardé comme nécessaire pour ceux qui louent leurs services et subissent les risques d’une activité dont ils ne maîtrisent pas l’organisation.
D’abord aménagée dans le cadre du droit commun, l’indemnisation des accidentés appelle un régime juridique inédit et précurseur, qui la conduit à s’émanciper de la recherche de la faute. Adoptées après de longs débats, la loi du 9 avril 1898 « concernant les responsabilités des accidents dont les ouvriers sont victimes », en France, et celle du 24 décembre 1903 « sur la réparation des dommages résultant des accidents du travail », en Belgique, définissent, de part et d’autre de la frontière, de façon quasi simultanée, une nouvelle approche des relations au sein des entreprises entre l’accidenté et son employeur.
Comment cette révolution du droit a-t-elle été appréhendée par la pratique ? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre des historiens du droit, juristes et historiens, belges et français, réunis à Lille par le Centre d’Histoire Judiciaire (UMR 8025). Ils se sont assigné pour ambition d’interroger les sources judiciaires, administratives et privées pour saisir, de l’intérieur, la réalité de ce changement de logique. Leurs travaux marqués par l’interdisciplinarité mettent en lumière des modalités de réparation qui oscillent entre permanences et ruptures, voire dénaturation du nouveau cadre légal.
Farid Lekéal, Florence Renucci, « Albert Fermé (1840-1903) », Histoire (Rennes), 2024
Notices biographique au sujet du juriste Paul Cambon (1843-1924) diplomate et premier résident général de France à Tunis.
Farid Lekéal, Óscar Cruz Barney, Serge Dauchy, « French jurists and the birth of social law », Historia del derecho y abogacía : seminario internacional = Histoire du droit et de la profession d'avocat : séminaire international, 2023
Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que le vocabulaire juridique français définisse avec plus de précision le contenu de la notion de « droit social ». La mise en place de la Sécurité sociale par l’ordonnance du 4 octobre 1945 y a contribué pour une très large part. À partir de cette époque, les juristes français considèrent que ce droit recouvre l’ensemble des règles juridiques, individuelles et collectives qui organisent les relations de travail ainsi que les normes touchant à la protection sociale.
Avant de s’imposer comme une réalité juridique aux contours bien définis, le droit social a toutefois souffert d’une longue indétermination sémantique. Les juristes n’ont pourtant pas ménagé leurs efforts de clarification. Ils se sont employés à en étudier les sources, à en interroger les fondements, à en préciser le champ d’application et à en décrypter la logique éventuelle. Cette réflexion est engagée dès la seconde moitié du XIXe siècle. Elle est postérieure de quelques années à l’adoption des premières lois dites « ouvrières » françaises dont le particularisme ne tarde pas à interroger les juristes.
Le droit social a ainsi souffert d’une véritable polysémie que l’adoption de la loi du 22 mars 1841 relative au travail des enfants va contribuer à alimenter. Cette loi est généralement considérée comme l’acte de naissance du droit social français qui apparaît alors comme un droit particulariste au champ d’application limité puisqu’il vise exclusivement une fraction du corps social.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le contenu de ce droit social va néanmoins s’étoffer et susciter l’attention de plus en plus soutenue de la part des juristes français qui vont en accompagner la naissance, dans un premier temps, et sa consécration académique dans un second temps. Cet article se propose d’en restituer les étapes et les particularités.
Farid Lekéal, Michel Borgetto, Michel Chauvière, « Deciphering the historical logics at work in social protection in the Maghreb during French domination? Some analytical tools », Droit public, 2023
Cette contribution interroge la question de la mise en place des premiers dispositifs de protection sociale au Maghreb. L’un des écueils à la conduite d’une telle entreprise tient au fait que la domination française s’est exercée selon des temporalités et des modalités différentes, à partir de 1830 pour l’Algérie, de 1881 pour la Tunisie, et de 1912 pour le Maroc. La singularité de l’Algérie départementalisée apparaît ainsi comme une constante par rapport aux deux protectorats de la Tunisie et du Maroc dont les administrations demeurent longtemps sous le contrôle des autorités françaises, au-delà de la fiction de l’autonomie interne entretenue par les traités en ce qui concerne la Tunisie et le Maroc. Mieux couverte par un régime de prestations sociales plus précocement mis en place et plus complet que celui de ses voisins, l’Algérie n’en accuse pas moins, après plus d’un siècle de présence française, d’un décalage significatif avec la Métropole en matière de protection sociale.
Farid Lekéal, Jean-Pierre Le Crom, Marc Boninchi, « Indemniser les accidents du travail survenus aux colonies ? Questions posées sur l’application de la loi du 9 avril 1898 concernant les responsabilités des accidents dont les ouvriers sont victimes dans leur travail », Histoire (Rennes), 2023
Quelques aspects des problèmes posés par l'indemnisation des accidents du travail dans les colonies françaises. XIXe-XXe siècle
Farid Lekéal, Grégoire Loiseau, Pascal Lokiec, Christine Neau-Leduc, Jean-Emmanuel Ray, « Du bon usage des conseils et consultations juridiques à l’attention des ouvriers sous le second empire », Liber amicorum Pierre-Yves Verkindt. Mélanges en l’honneur de Pierre-Yves Verkindt, 2023
Étude des consultations juridiques destinées aux ouvriers français sous le Second Empire à partir notamment du Dictionnaire de droit pratique à l’usage des ouvriers publié en 1868 par Henri Dabot, avocat à la cour impériale de Paris.
Farid Lekéal, Samia El Mechat, « Pacifier par le droit social ? L’applicabilité de la législation ouvrière française en Algérie : 1895-1921 », Coloniser, pacifier, administrer, XIXIe-XXIIe siècles, 2020
Farid Lekéal, Bernard Gallinato-Contino, Nader Hakim, « Le droit au travail et l’impôt du sang : l’expérience de la Première Guerre Mondiale », De la terre à l’usine : des hommes et du droit, Mélanges offerts à Gérard Aubin, 2020
Farid Lekéal, David Deroussin, Christian Lauranson-Rosaz, « De la condition du travail aux conditions de travail : entre nomenclature et concept ? », https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-01535873, 2020
Farid Lekéal, Sandra Gérard-Loiseau, Florence Renucci, « Propriété immobilière et justice civile indigène : l’expérimentation de la norme juridique dans une province française sous occupation française, l’Amalat d’Oudjda 1907-1912 », Les normes au Maghreb (XIXe-XXe s.), 2020
Farid Lekéal, Anne-Sophie Chambost, Alexis Mages, « La naissance de la législation ouvrière républicaine, regards et pratiques judiciaires : dix ans d’audiences solennelles de rentrée devant la Cour de cassation et les cours d’appel », La réception du droit du travail dans les milieux professionnels et intellectuels (XIXe-XXe siècles), 2020
Farid Lekéal, Mehdi Jerad, « Au service du rêve méditerranéen. Paul Cambon et la question du Maroc », Justice, politique et société. Recueil d’études en hommage à Ali Noureddine, 2020
Farid Lekéal, Fouzi Rherrousse, « L’organisation d’un « régime judiciaire inspiré des règles générales de la législation des puissances » dans l’empire chérifien : la contribution d’Adolphe Landry à l’organisation de la justice française au Maroc : 1912-1913 », Le Livre jubilaire. Centenaire du Dahir formant Code des Obligations et Contrats, 2020
Farid Lekéal, Luisa Brunori, Alain Wijffels, « Postface. Droit et justice dans la gouvernance sanitaire », Gouvernance, justice et santé, 2020
Farid Lekéal, Luisa Brunori, Alain Wijffels, « De l’hermaphrodisme à l’intersexualité. Déjuridisation, médicalisation, rejuridisation », Gouvernance, justice et santé, 2020
Farid Lekéal, « Le dialogue social dans le domaine de la prévention des risques professionnels. Quel cadre pour une approche historique (1791- 1919) ? », Les Dossiers de l'Institut régional d'éducation ouvrière, 2023, n°2020-01
L’article interroge les tentatives engagées en France pour mettre en place des dispositifs de prévention des risques professionnels dans le cadre du dialogue social. Il s’agit également d’interroger la portée de ces deux notions de « dialogue social » et de « prévention des risques », dans le vocabulaire du droit français.
Farid Lekéal, « Protéger les personnes les plus vulnérables au travail ? Quand la Belgique s’invite dans les débats parlementaires français : à propos de la loi du 2 novembre 1892 sur le travail des enfants, des filles et des femmes dans les établissements industriels », Revue du Nord, 2023, n°2020-12-18
« Protéger les personnes les plus vulnérables au travail ? Quand la Belgique s’invite dans les débats parlementaires français : à propos de la loi du 2 novembre 1892 sur le travail des enfants, des filles et des femmes dans les établissements industriels » : résumé :
La question sociale en Belgique fait l’objet de nombreuses références dans les débats parlementaires français ayant précédé la promulgation de la loi du 2 novembre 1892 sur le travail des enfants, des filles et des femmes dans les établissements industriels, d’autant que la Belgique peut se prévaloir d’une certaine antériorité dans ce domaine depuis l’adoption de la loi du 13 décembre 1889 concernant le travail des femmes, des adolescents et des enfants dans les établissements industriels. La situation faite aux travailleurs de l’industrie en Belgique suscite l’intérêt des parlementaires des régions frontalières du nord de la France et de ceux qui pensent pouvoir tirer argument de l’état de la législation sociale du royaume, soit pour œuvrer à retarder, soit, au contraire, pour tenter de précipiter l’adoption de dispositions spécifiques destinées à protéger une partie de la main-d’œuvre que son âge ou son sexe prédisposerait à une plus grande vulnérabilité.
Cet article se propose de saisir, à travers les interventions des députés et sénateurs publiées dans le Bulletin de l’inspection du travail, les éléments qui contribuent à forger l’image du royaume de Belgique en matière sociale, et d’essayer d’interroger les ressorts qui contribuent à cette représentation. Cette revue, fondée en 1893 par le ministère du Commerce, de l’Industrie et des Colonies a pour vocation de diffuser « tous les actes officiels et tous les documents et travaux divers se rattachant à la réglementation du travail, à l’hygiène et à la sécurité des ateliers ».
Farid Lekéal, Anne-Sophie Chambost, Laetitia Guerlain, « Enseigner les savoirs juridiques et économiques aux profanes (1814-1914) : un programme de recherche », Les Études sociales, 2021, n°173, pp. 11-26
Farid Lekéal, « Entre médecine sociale et médecine du travail : accompagner ou promouvoir le développement de la législation du travail ? », Revue de Droit Sanitaire et Social, 2020, n°2014
Farid Lekéal, « La loi sur les assurances sociales au soutien de la création littéraire : Quand les sirènes se taisent de Maxime Van der Meersch », Revue d’histoire des facultés de droit et de la culture juridique, 2020, n°2016
Farid Lekéal, « Citoyens, de l’usine aux tranchées : obéir ! Le droit du travail, vecteur de soumission ou d’émancipation ? », Des juristes face à la guerre : point de vue franco-allemand, 2020, n°2016
Farid Lekéal, « Citoyens, de l’usine aux tranchées : obéir ! Le droit du travail, vecteur de soumission ou d’émancipation ? », 2016
C’est le cœur soulevé par le dégoût, l’âme envahie par la tristesse, que j’ai entrepris de rendre compte « des grandes assises du travail », tenues à Paris, à Lyon et à Marseille. Je n’aurais pas achevé la tâche que je m’étais imposée, si je n’avais cru remplir un devoir, le devoir d’un soldat de l’armée de l’ordre qui a vu l’ennemi et le signale. C’est pour cela que j’ai refoulé mes premières répugnances. Puissent mes faibles efforts contribuer, pour leur part, à arracher mon pays à l’armée ...
Farid Lekéal, « Entre médecine sociale et médecine du travail », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°02, p. 239
Farid Lekéal, Annie Deperchin, « Le protectorat, alternative à la colonie ou modalité de colonisation ? Pistes de recherche pour l’histoire du droit », 2011
À la fin du xixe siècle, la singularité juridique des protectorats interroge au point qu’elle fait l’objet de travaux universitaires conséquents. En 1896, l’internationaliste français François Despagnet en fait remonter l’origine à l’époque romaine et en dessine les traits à l’époque contemporaine en ces termes : « Le protectorat tend de plus en plus à devenir un moyen d’extension de l’influence politique et économique pour les États colonisateurs sous la forme d’une sauvegarde compliquée de ...
Farid Lekéal, « Assurance et colonisation », le 27 mai 2024
Colloque international organisé par La Chaire "Assurance et société" de l'IRJS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne avec l'Institut des assurances de Paris (IAP Paris-Sorbonne) sous la direction scientifique de Charlotte Broussy, MCF en Histoire du droit et des institutions à l'Université de Montpellier ; Raymond Dartevelle, Directeur scientifique de la chaire "Assurance et Société" à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Jonas Knetsch, Professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Farid Lekéal, « Femmes et droit social », le 18 mars 2024
Cycle de conférence organisée par le LEREDS - ANR-HLJPGenre, Université de Lille sous la direction scientifique de Céline Leborgne-Ingelaere et Maëva Caron-Thérage
Farid Lekéal, « Entre dérogation, adaptation, transposition : quel droit du travail pour l’espace colonial français ? », le 31 décembre 2023
La communication pose la question de la manière dont le droit du travail français est rendu ou pas applicable dans les territoires coloniaux et, le cas échéant, dans quelles conditions.
Farid Lekéal, Anne-Sophie Chambost, « Discipliner l'indiscipline. Naissance de la législation industrielle comme discipline universitaire et usages syndicaux du droit social », le 30 décembre 2023
La conférence interroge la question de la nature insurrectionnelle ou révolutionnaire de la Commune de Paris au regard des événements qui s’y déroulent, du vocabulaire juridique utilisé et de l’historiographie sur le sujet
Farid Lekéal, Bruno Dubois, Serge Dauchy, Veronique Demars, « Du juge de paix au commissaire de police. Problématique autour du contentieux professionnel pendant la période intermédiaire », le 25 décembre 2023
Farid Lekéal, Hélène Duffuler-Vialle, nicolas bué, Prune Decoux, Hugues Hellio [et alii], « Les droits des femmes depuis la Révolution », le 22 décembre 2023
Dans le cadre d'une conférence collective ludique, les membres du projet de recherche HLJPGenre évoqueront les évolutions législatives depuis la Révolution sur un certain nombre de thèmes : le couple, la maternité, le travail, l'instruction, la politique et la répression. Cette rapide perspective diachronique illustrera le fait que derrière la neutralité et l'universalité prétendues du droit post-révolutionnaire se dissimule un ordre juridique profondément inégalitaire entre les femmes et les hommes, selon des considérations qui ne sont pas biologiques mais sociales.
Cette conférence sera l'occasion de présenter quelques-uns des enjeux du projet ANR HLJPGenre.
Farid Lekéal, Francis HORDERN, « Les origines de l'enseignement de la législation industrielle : enjeux autour de la création d'un champ disciplinaire », le 08 septembre 2023
Farid Lekéal, Bruno Dubois, Bruno Debaenst, Nathalie Crochepeyre Flament, « Le droit social en frontières. Aux origines d'un droit international du travail », le 24 mai 2023
Farid Lekéal, « Alternative Dispute Resolution in the light of legal norms and doctrine. Comparative approaches », le 10 mai 2023
Organisé par le CHJ-CNRS, Université de Lille et l'Université de Gant dans le cadre du Laboratoire International Asssocié "Legaliter aut Concorditer" et de ses programmes de travail
Farid Lekéal, « Aux sources d'un droit social international », le 09 décembre 2022
Organisée par le CHJ-CNRS dans le cadre du projet CEPRESSE (Contribution à l'Étude des Processus d'Édification des Systèmes Sociaux Européens) soutenu par l'ISite et porté par l'axe "Normes et pratiques sociales"
Farid Lekéal, « Révolutions et Droit / Revoluciones y Derecho », le 14 septembre 2022
Organisé par le Centre d'Histoire Judiciaire, Université de Lille dans le cadre du Laboratoire international associé Lex & Concordia
Farid Lekéal, « La mesure du travail à l’échelle des empires », le 21 juillet 2022
Organisé pour l’IGPDE et le CHEFF par Emmanuelle Sibeud, Professeure d’histoire contemporaine, Université Paris 8-IDHE.S et Béatrice Touchelay, Professeure d’histoire contemporaine, Université de Lille, IRHiS, Membre du Comité pour l'histoire économique et financière de la France
Farid Lekéal, « Transposer la législation ouvrière métropolitaine au Maghreb », le 21 septembre 2020
Farid Lekéal, « Histoire et gouvernance », le 06 décembre 2019
Journée d’études organisée par les doctorants du CHJ, Université de Lille - CNRS.
Farid Lekéal, « Autour du centenaire de l'OIT », le 08 novembre 2019
Conférence diachronique organise par le Centre d’Histoire Judiciaire, Université Lille 2 en partenariat avec l'Université d'Uppsala
Farid Lekéal, « Disputationes juridicae selectae : controverses doctrinales mexicaines et françaises autour de la codification, du constitutionalisme et de la justice. XVIIe-XXe siècles », le 23 mai 2019
Séminaire international, Universidad Cristobal Colon, Veracruz, Mexique
Farid Lekéal, « Droit et Histoire. Entre normes et transgressions », le 11 janvier 2019
Séminaire organisé par l'ED Sciences de l'Homme et de la Société, l'IRHiS et le Centre d'Histoire Judiciaire sous la direction de Catherine Denys, Farid Lekéal et Hervé Leuwers
Farid Lekéal, « Argent et marchandises en voyage », le 22 juin 2018
Farid Lekéal, « Le Juge. Approche comparée France-Mexique », le 17 mai 2018
Colloque franco-mexicain organisé par l'Instituto de Investigaciones Juridicas de l'Universidad Nacional Autonoma de Mexicole et le Centre d'Histoire Judiciaire
Farid Lekéal, « Historia del derecho y abogacía », le 04 mai 2017
Coordinador(a) : Dr. Cruz Barney, Oscar
Farid Lekéal, « La réception des législations relatives aux accidents du travail, XIXe-XXe s., France-Belgique », le 09 décembre 2016
Journée d’études interdisciplinaire réunissant historiens, historiens du droit et juristes, organisée par le Centre d’Histoire judiciaire de l’université de Lille-2
Farid Lekéal, « Histoire de l'économie sans travail. Finances, investissements, spéculation de l’Antiquité à nos jours », le 18 novembre 2016
Regard historique de longue durée sur l'« économie sans travail », à savoir la masse d’opérations financières rémunératrices ni du travail humain ni d’un échange de biens.