Blaise Bachofen

Maître de conférences
Philosophie.
Faculté de Droit

Laboratoire d'Études Juridiques et Politiques
Spécialités :
Philosophie politique.
  • THESE

    Jean-Jacques Rousseau, critique des raisons politiques, soutenue en 2000 à Paris 7 sous la direction de Miguel Abensour 

  • Blaise Bachofen, La philosophie de Rousseau: repères, Librairie philosophique J. Vrin, 2024, Repères philosophiques, 213 p. 

    Blaise Bachofen (dir.), Le libéralisme au miroir du droit: l'État, la personne, la propriété, ENS Éditions et OpenEdition, 2022, La Croisée des chemins, 241 p.  

    La notion de libéralisme crée un sentiment trompeur de familiarité : sa présence envahissante dans le débat public brouille le plus souvent sa compréhension. Mais le terme, inventé dans un contexte de luttes politiques, a toujours été chargé d’ambiguïtés. Aussi les recherches réunies ici visent-elles, non à le réduire à une définition dogmatique, mais à en explorer la complexité et les tensions internes. Pour ce faire, elles adoptent un biais particulièrement éclairant : la façon dont la tradition libérale s’est définie en se confrontant aux exigences de la normativité juridique. Les auteurs, spécialistes de philosophie moderne et contemporaine, montrent que le libéralisme ne se réduit pas à une opposition globale à l’idée de norme au nom du « laisser-faire, laisser-passer ». À travers l’étude de moments particulièrement significatifs de son histoire - Locke, Hume, Montesquieu, Bentham, la critique contre-révolutionnaire du libéralisme, Constant, Tocqueville, les anarcho-capitalistes contemporains -, ils donnent plutôt à voir un certain nombre de déplacements dans l’ordre de la normativité. Ils éclairent les débats et les argument suscités par une réflexion renouvelée sur le statut de l’individu, sur le fondement du droit de propriété ou sur la fonction du pouvoir. Ces études peuvent constituer une initiation à la connaissance de quelques-unes des principales figures de la tradition libérale. Elles intéresseront aussi les spécialistes : s’appuyant sur les interprétations classiques de cette tradition, discutant et enrichissant ces interprétations, elles visent à en approfondir les enjeux théoriques

    Blaise Bachofen, Tanja Aitamurto, Marc Crépon, Marthe Fatin-Rouge Stéfanini, Christian Leyrit [et alii], La démocratie participative, Seuil, 2020, 190 p. 

    Blaise Bachofen, Bruno Bernardi (dir.), Rousseau, politique et esthétique: sur la Lettre à d'Alembert, ENS Éditions et OpenEdition, 2018, La croisée des chemins  

    Lorsque l'article Genève paraît dans l'Encyclopédie, Rousseau publie une Lettre à d'Alembert sur son article Genève, réponse foisonnante et virulente qui traite aussi bien du clergé, des mœurs, de l'honneur, des lois, que des spectacles ou des divertissements qui conviennent au peuple genevois. Pourquoi prend-il ces questions tellement à cœur ? En dépit de ses origines genevoises revendiquées, on ne lui a pas confié la rédaction de l'article. D'Alembert, en s'en chargeant personnellement, sait qu'il attise une polémique. Son Discours préliminaire de l'Encyclopédie visait déjà à réfuter le Discours sur les sciences et les arts. L'article sur Genève présente la cité calviniste comme un exemple de liberté politique et religieuse mais critique des restes d'obscurantisme que la lumière philosophique doit dissiper : il suggère des réformes, notamment la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. D'Alembert imagine ce qu'il nomme une « cité philosophe », où fleuriraient à la fois la liberté de la république et les raffinements culturels des grandes monarchies. Or ce projet résume tout ce que Rousseau, depuis le premier Discours, dénonce comme une illusion. Sa Lettre approfondit la démonstration : le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les mœurs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité : à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique ? Les études réunies dans ce volume éclairent les enjeux et les logiques complexes d'un texte que son auteur, alors malade et croyant vivre ses derniers jours, a rédigé comme s'il devait s'agir de son testament philosophique

    Blaise Bachofen, Bruno Bernardi, André Charrak, Florent Guénard (dir.), Philosophie de Rousseau, Éditions Classiques Garnier numérique, 2014, L'Europe des Lumières, 512 p. 

    Blaise Bachofen, Bruno Bernardi, Bruno Bernardi, Gilles Olivo, Emilietta Murgia, James Swenson (dir.), Du contract [sic] social ou Essai sur la forme de la République: manuscrit de Genève, Librairie philosophique J. Vrin, 2012, Textes & commentaires, 252 p. 

    Blaise Bachofen, Bruno Bernardi (dir.), Rousseau, politique et esthétique : sur la Lettre à d'Alembert, ENS Éditions, 2011, La croisée des chemins, 256 p. 

    Blaise Bachofen, Bruno Bernardi (dir.), Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, GF Flammarion, 2008, GF, 302 p. 

    Blaise Bachofen, Nicolas Poirier, Sion Elbaz (dir.), Cornelius Castoriadis: réinventer l'autonomie, Editions du Sandre, 2008, Bibliothèque de philosophie contemporaine, 289 p. 

    Blaise Bachofen, Céline Spector, Bruno Bernardi, Gabriella Silvestrini (dir.), Principes du droit de la guerre Écrits sur la paix perpétuelle , J. Vrin, 2008, Textes & commentaires, 342 p. 

    Blaise Bachofen, La condition de la liberté: Rousseau, critique des raisons politiques, Payot & Rivages, 2002, Critique de la politique Payot, 334 p. 

    Blaise Bachofen, Gilles Gourbin, Nicolas Poirier, Philosophie, Vuibert, 2002, Mention prépa, 352 p.   

    Blaise Bachofen, Mathieu Corradino (dir.), Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Hachette education, 1997, Classiques Hachette   

    Blaise Bachofen, Mathieu Corradino, Rousseau, "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes": dossier du professeur, Hachette éducation, 1997, 31 p.   

    Blaise Bachofen, Jean Montenot, Rousseau, "Du contrat social": dossier du professeur, Hachette éducation, 1996, 31 p.   

    Blaise Bachofen, Jean Montenot (dir.), Du contrat social, Hachette, 1996, Classiques Hachette, 159 p.   

    Blaise Bachofen, Premières leçons sur "Le discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" de Jean-Jacques Rousseau: [terminale toutes sections], Presses universitaires de France, 1996, Major bac, 119 p.   

  • Blaise Bachofen, « « O tribuno e o escrivão. Como dar e recolher votos na assembleia do povo » [« Le tribun et le greffier. De la manière de donner et de recueillir les voix dans l’assemblée du peuple »] », in M. C. Peres Pissara (dir.) (dir.), Voz e escritura [La voix et l’écriture], Editora da Unesp - Universidade Federal de São Paulo, 2022 

    Blaise Bachofen, « « O selvagem, os selvagens: teoria das sociedades iniciadas » [« Le sauvage, les sauvages : théorie des sociétés commencées »] », in . Lins, M. Meira do Nascimento et L. Moreira, dir. (dir.), Os Selvagens de Rousseau [Les sauvages de Rousseau], Editora Phi e Fundação Fausto Castilho, 2021, pp. 31-50 

    Blaise Bachofen, « « Faire de l’histoire de la philosophie, est-ce vraiment philosopher ? » », in Chantal Jaquet (dir.) (dir.), Faire de l’histoire de la philosophie ou les présents du passé, Classiques Garnier, 2020, pp. 123-137 

    Blaise Bachofen, « « Rousseau : l’imperfection politique de la “véritable” religion » », in B. Klein, Ph. Martin, S. Roman (dir.) (dir.), L’Europe des superstitions. Une anthologie : XVIe-XXe siècle, 2020, pp. 285-290 

    Blaise Bachofen, « « External Relations, International Relations » », in E. Grace and Chr. Kelly (eds.) (dir.), The Rousseauian Mind, Routledge, 2019, pp. 496-507 

    Blaise Bachofen, « « La notion de bien commun peut-elle se traduire de façon concrète dans le champ de l’économie ? » », in M. Bellet et Ph. Solal (dir.) (dir.), Économie, républicanisme et république, Classiques Garnier, 2019, pp. 113-133 

    Blaise Bachofen, « « Der erste Naturzustand als wahrer Naturzustand. Die Tragweite einer anthropologischen Untersuchung » », in J. Rohbeck et L. Steinbrügge (dir.) (dir.), Die beiden Diskurse zur Zivilisationskritik, Akademie Verlag, 2015, pp. 103-125 

    Blaise Bachofen, « « L’usage de la fiction anecdotique dans la constitution du mythe du self made man » », in R. Chappé et P. Crétois (dir.) (dir.), L’homme présupposé, Presses universitaires de Provence, 2014, pp. 45-58 

    Blaise Bachofen, « « Origine et fondements de la guerre dans la théorie politique de J.-J. Rousseau » », in G. Bras, F. Frosini et V. Morfino (dir.) (dir.), La guerre et la violence, Le Temps des Cerises, 2014, pp. 41-54 

    Blaise Bachofen, « « Intérêt individuel, intérêt privé, intérêt commun. Les complications de la notion d’intérêt particulier » », in B. Bachofen, B. Bernardi, A. Charrak et F. Guénard (dir.) (dir.), Philosophie de Rousseau, Classiques Garnier, 2014, pp. 393-411 

    Blaise Bachofen, « « Relations » : introduction à la IIIe partie », in B. Bachofen, B. Bernardi, A. Charrak et F. Guénard (dir.) (dir.), Philosophie de Rousseau, Classiques Garnier, 2014, pp. 339-348 

    Blaise Bachofen, « « Rousseau, une théorie politique de la guerre » », in N. Fumio, M. Nobutaka et K. Yoshie (dir.) (dir.), Rousseau le moderne ? – Retour de Rousseau, retour à Rousseau, Fûkôsha éd., 2014, pp. 273-287 

    Blaise Bachofen, « « La critique rousseauiste de l’homme abstrait » », in Th. Meynard (dir.) (dir.), Le Rousseau des Français et le Rousseau des Chinois, Shangwu Yinshuguan éd., 2013, pp. 221-244 

    Blaise Bachofen, « « Une anthropologie du “moi relatif” » », in P. Manent et C. Habib (dir.) (dir.), Penser l'homme. Treize études sur Jean-Jacques Rousseau, Classiques Garnier, 2013, pp. 25-41 

    Blaise Bachofen, « « Logische Genesen, geschichtliche Anfänge, Begründung im Recht: Figuren des Ursprung und der Grundlegung bei Rousseau » », in P. Delhom und A. Hirsch (Hrsg.) (dir.), Rousseaus Ursprungserzählungen, Wilhelm Fink, 2012, pp. 19-36 

    Blaise Bachofen, « « The Man of Business, the Craftsman and the Citizen. The Social Destination of Humanity in the Anthropological Theories of Locke and Rousseau » », in P. Kemp and A. Sørensen (dir.) (dir.), Politics in Education, Lit Verlag, 2012, pp. 26-39 

    Blaise Bachofen, « « L’institution du peuple » », in B. Bachofen, B. Bernardi et G. Olivo (dir.) (dir.), Du Contract social ou Essai sur la Forme de la République (« Manuscrit de Genève »), Vrin, 2012, pp. 219-230 

    Blaise Bachofen, « « La notion de pluralité chez Arendt (ou commencer préserver la démocratie d’une fausse alternative) » », in C. M. Herrera et S. Pinon (dir.) (dir.), La démocratie, entre multiplication des droits et contre-pouvoirs sociaux, Kimé, 2012, pp. 11-24 

    Blaise Bachofen, « « Why Rousseau Mistrusts Revolutions. A paradoxical Conservatism » », in H. R. Lauritsen and M. Thorup (eds.) (dir.), Rousseau and Revolution, Continuum, 2011 

    Blaise Bachofen, « « La Lettre à d’Alembert, principes du droit poétique ? » », in B. Bachofen et B. Bernardi (dir.) (dir.), Rousseau, politique et esthétique. Sur la “Lettre à d’Alembert”, ENS éditions, 2011, pp. 71-92 

    Blaise Bachofen, « « Louis de Bonald, la “société” contre le “peuple” » », in Y. Vargas (dir.) (dir.), De la puissance du peuple, vol. IV, Conservateurs et réactionnaires. Le peuple mis à mal, Le Temps des Cerises, 2011, pp. 105-116 

    Blaise Bachofen, « « La religion civile selon Rousseau : une théologie politique négative » », in G. Waterlot (dir.) (dir.), La théologie politique de Rousseau, Presses universitaires de Rennes, 2010, pp. 37-62 

  • Blaise Bachofen, « … Et nous en reparlerons. », 2022  

    Je prie les lecteurs de ce collage de me pardonner la facilité du procédé. Gilles mérite un vrai texte d’hommage. Et il n’en manque pas dans ce volume, tant nous sommes nombreux à l’aimer, à lui être reconnaissants, à l’avoir lu, à l’estimer, à savoir ce qu’il a apporté à la compréhension de Diderot et de la philosophie du XVIIIe siècle. Le mien viendra peut-être un jour. Cent fois sur le métier j’ai remis mon ouvrage. Mais toute parole s’adresse à un interlocuteur, à ce que Socrate nommait u...

    Blaise Bachofen, « … Et nous reparlerons.  », Le Portique : Revue de Philosophie et de sciences Humaines, 2022 

    Blaise Bachofen, « Le “Législateur” selon Rousseau : le Prince à l’envers ? », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, 2021, pp. 155-174 

    Blaise Bachofen, « Le rejet du principe de représentation et l’impératif participatif. Fondements théoriques », Pouvoirs - Revue française d’études constitutionnelles et politiques, 2020, pp. 31-42 

    Blaise Bachofen, « Le droit, les droits : enjeux et problèmes du rapport à la norme juridique d’un philosophe de l’émancipation », Revue Interdisciplinaire d'Etudes Juridiques, 2017, pp. 137-147 

    Blaise Bachofen, « Que fait-on quand on fait la guerre ? La guerre au prisme de la pensée politique de Rousseau », Shiso , 2016, n°1109, pp. 34-55 

    Blaise Bachofen, « The Paradox of ‘Just War’ in Rousseau’s Theory of Interstate Relations », American Political Science Review, 2015, pp. 314-325 

    Blaise Bachofen, « Rousseau : une économie politique républicaine ? », Le Philosophoire , 2013, n° ° 39, pp. 117-145    

    Rousseau, contre la pensée dominante de son temps, affirme l’existence d’une res publica, d’un bien public irréductible à la juxtaposition des intérêts privés. Aussi sa pensée économique résiste-t-elle à l’idée selon laquelle l’économie ne serait scientifique qu’à condition de s’affranchir du politique. Il déconstruit l’illusion selon laquelle, dans les sociétés existantes, la division sociale du travail ne ferait que des gagnants. Ses propositions de politique économique visent alors à rendre possible une collaboration dont tous les agents tireraient profit en proportion de leur contribution effective. Il cherche également à promouvoir le goût d’une richesse d’un autre ordre que celle qui résulte du développement de la production et du commerce : la jouissance morale d’une contribution au bien public.

    Blaise Bachofen, « Rousseau : une économie politique républicaine ? », Le Philosophoire, 2013, pp. 117-145 

    Blaise Bachofen, « Da che cosa ci protegge lo Stato ? Stato di guerra e Stato di diritto in Hobbes e Rousseau », Storia del pensiero politico, 2013, pp. 89-113 

    Blaise Bachofen, « La notion d'exécution chez Rousseau : Une psychopathologie du corps politique », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques , 2012, n° ° 34, pp. 275-298    

    RésuméL’article analyse les analogies entre âme et cerveau (la volonté législative souveraine) et corps (le corps social soumis aux lois). Le pouvoir exécutif se révèle alors être un analogon du système nerveux périphérique. Organe de mise en relation entre les substances, il n’est pas substance, mais simple attribut, adjoint de la souveraineté. Cependant, l’exercice de ce pouvoir recèle une ambivalence, dont résulte sa tendance à l’usurpation : quoique n’étant pas l’« âme » de l’état, il en est pourtant une indispensable fonction, car il a pour objet tout ce dont le législatif, qui ne décide que des questions générales, ne peut connaître.

    Blaise Bachofen, « Das gemeinsamme Interesse und Jedermanns Interesse: der Ort individuellen Glücks in Rousseaus politischem Denken », Jahrbuch für Recht und Ethik / Annual Review of Law and Ethics, 2012, pp. 25-42 

    Blaise Bachofen, « Le sens du travail dans les théories pédagogiques de Locke et de Rousseau », Annales de la Société Jean-Jacques Rousseau, 2012, pp. 101-132 

    Blaise Bachofen, « La nation, la patrie, le pays. La question de l’appartenance politique chez Rousseau », Annales de la Société Jean-Jacques Rousseau, 2012, pp. 267-301 

    Blaise Bachofen, « Esthétique du signe pur. Adorno, Merleau-Ponty et l’art comme réinvention infinie du réel », Danish Yearbook of Philosophy, 2011, pp. 7-24 

    Blaise Bachofen, « La notion d’exécution chez Rousseau. Psychopathologie du corps politique », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, 2011, pp. 275-298 

    Blaise Bachofen, « Une  robinsonnade  paradoxale : les leçons d'économie de l'Émile », Archives de Philosophie , 2009, n° 72, pp. 75-99    

    L’Émile met en scène deux leçons de choses visant à initier l’élève à la science économique: l’une concernant le fondement du droit de propriété, l’autre concernant l’échange marchand et la division sociale du travail. Ces deux moments éducatifs donnent un précieux éclairage sur la pensée économique de Rousseau, pensée plus complexe et informée qu’on ne le considère communément. Mais c’est également dans les décisions existentielles d’émile que sont abordées philosophiquement les conditions d’un choix rationnel, la maximisation de la satisfaction et les vertus supposées de la concurrence. Par ces différents biais, Rousseau met à l’épreuve et critique les thèses de la science économique, annonciatrices du libéralisme, qui s’ébauchent à son époque.

    Blaise Bachofen, « Une robinsonnade paradoxale : les leçons d’économie de l’Émile », Archives de Philosophie, 2009, pp. 75-99 

    Blaise Bachofen, «  Les douceurs d’un commerce indépendant  : Jean-Jacques Rousseau, ou le libéralisme retourné contre lui-même », 2007  

    1. Commerce, douceur et sociabilitéRousseau écrit, dans la seconde partie du Discours sur l’inégalité, que « tant que les hommes […] ne s’appliquèrent qu’à des ouvrages qu’un seul pouvait faire, et qu’à des arts qui n’avaient pas besoin du concours de plusieurs mains, ils […] continuèrent à jouir entre eux des douceurs d’un commerce indépendant ». On peut être tenté de faire un rapprochement entre cette formule de Rousseau et l’apologie, devenue classique depuis Jacques Savary et surtout depu...

    Blaise Bachofen, « Aux limites de l’étatique : la condition politique du peuple juif selon Rousseau », Pardès, 2007, pp. 171-180 

    Blaise Bachofen, « “Les Douceurs d’un commerce indépendant” : Rousseau ou le libéralisme retourné contre lui-même », Astérion, 2007, n°5   

    Blaise Bachofen, « Aux limites de l'étatique : La condition politique du peuple juif selon Rousseau », Pardès , 2006, n° ° 40-41, pp. 171-180   

    Blaise Bachofen, « Violence sociale et violence étatique : sur la notion de destruction dans la pensée politique de Hobbes et de Rousseau », Études J.-J. Rousseau, 2006, pp. 217-231 

    Blaise Bachofen, « J.-J. Rousseau et la question d’une science politique », Cahiers Philosophiques de Strasbourg, 1998, pp. 115-128 

  • Blaise Bachofen, « La répression des opposants à Vladimir Poutine et les voies de recours », le 24 avril 2024  

    1ère séance du Cycle de wébinaires organisé par le LEJEP, CY; SciencesPo St Germain; le CNRS; l'UMR DICE Aix-Marseille Université et l'ILF sous la direction scientifique de Alexis Blouët, Chargé de recherche CNRS, Université d’Aix-Marseille, et Adrien Monat, MCF, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye

    Blaise Bachofen, « Les sauvages des Lumières », le 12 mai 2023  

    Colloque international organisé sous l’égide du LEJEP, de la Faculté de droit de CYU, de CY Advanced Studies, du Centre d’Histoire des Philosophies Modernes de la Sorbonne (HIPHIMO – Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et du laboratoire CNRS Triangle

    Blaise Bachofen, « L’enseignement du droit au lycée et ses liens avec l’enseignement de la philosophie », le 12 octobre 2019  

    Organisé par l’APPEP, Association des professeurs de philosophie de l’enseignement public

    Blaise Bachofen, « Des Miroirs aux Princes aux princes dans le miroir », le 27 septembre 2018  

    Organisé par la faculté de droit de l’Université de Cergy-Pontoise

    Blaise Bachofen, « Bl. Bachofen, "L'énigme de la confiance et ses enjeux juridiques" », le 06 janvier 2014 

  • Blaise Bachofen, 2. Penser la modernité (suite) 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Gilles Gourbin, La politique expérimentale de Diderot, thèse soutenue en 2016 à Paris 1 sous la direction de Bertrand Binoche, membres du jury : Marie Leca-Tsiomis (Rapp.), Kenta Ōji  

    La reconnaissance dont l’oeuvre de Diderot fait l’objet depuis une quarantaine d’années admet une exception d’importance : sa politique. Ordinairement, on concède à l’auteur des "Mémoires pour Catherine II", des « idées » ou des « vues » sur la politique, mais nullement une pensée politique. En effet, l’absence de traité politique dans son oeuvre pourtant abondante fait immanquablement conclure que ses « pensées détachées » sur de multiples objets politiques ne constituent en rien un corps doctrinal cohérent et constant. Au rebours de ce lieu commun, notre étude s’efforce de montrer qu’il existe une authentique pensée politique chez Diderot : non seulement ses écrits politiques disparates constituent un ensemble cohérent mais ils sont, de surcroît, congruents à l’ensemble de son oeuvre philosophique. Cette cohérence est conçue dès les Pensées sur l’interprétation de la nature lesquelles établissent les principes de la « philosophie expérimentale » qui président à l’élaboration du corpus diderotien. Cette philosophie expérimentale est d’ailleurs moins une « méthode » déduite des sciences naturelles et appliquée à la politique, qu’une « façon de penser » d’abord éprouvée sur les réalités naturelles avant d’être expérimentée sur les réalités sociales. Notre recherche met en évidence cette « politique expérimentale », aussi bien dans l’élaboration de sa« métaphysique politique » ou dans sa façon d’expérimenter l’écriture en politique que dans ses conceptions de l’économie, de l’art de gouverner, du meilleur régime ou de la prise du pouvoir.

    Emmanuel Brassat, Education, apprentissage et connaissance : la formation des idées pédagogiques, thèse soutenue en 2012 à Paris 10 sous la direction de Jean-Michel Salanskis, membres du jury : Annick Weil-Barais (Rapp.), Laurence Loeffel (Rapp.), Bertrand Ogilvie    

    Depuis les débuts des sciences humaines à la fin du dix-huitième siècle, la pédagogie et la psychologie scientifiques se sont constituées conjointement autour des questions du développement et de l’activité d’apprentissage chez l’enfant. Les notions d’activité, de développement et d’apprentissage ont permis d’établir l’hypothèse empiriste d’une psychogenèse des facultés mentales dont l’enfance attesterait naturellement à travers ses âges successifs. Les mouvements d’éducation nouvelle, issus des thèses philosophiques et pédagogiques exprimées par Rousseau dans l’Emile en 1762, ont pu donner sa dimension pratique à l’idéal d’une éducation négative fondée sur l’activité de l’enfant comme expression spontanée de ses forces vitales et spirituelles. Dans l’entrecroisement d’une métaphysique de l’activité, d’une conception libérale humaniste de l’éducation, d’une rationalité émancipatrice et de perspectives pédagogiques psychophysiologiques, peu à peu marquées par l’évolutionnisme et l’utilitarisme, sont nés les principaux paradigmes des pédagogies contemporaines : sensualistes, vitalistes, pragmatiques, fonctionnalistes, puis constructivistes. Dans cette recherche, nous avons analysé de façon archéologique et généalogique, à l’instar de M. Foucault, les dispositifs philosophiques et épistémologiques convergents et opposés qui ont permis leur constitution. Il apparaît que Rousseau a non seulement écrit le programme de leur déploiement mais encore anticipé des contradictions que celui-ci allait rencontrer durant la crise institutionnelle ultérieure de la modernité.