Isabelle Riassetto, Michel Storck, Les organismes de placement collectif, Joly éditions, un savoir-faire de Lextenso, 2022, Pratique des affaires, 1772 p.
Par leur importance, les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ont aujourd'hui une place de choix dans la collecte et la gestion de l'épargne investie en instruments financiers : ils représentent en France, fin 2015, un encours de plus de 755 milliards d'euros, gérés par 3 300 OPCVM. Ces véhicules de gestion collective sont fortement encadrés par le droit de l'Union européenne, transposé dans le Code monétaire et financier et la réglementation de l'AMF. En constante évolution afin de s'adapter aux développements de la pratique, ce droit technique est d'une très grande richesse. C'est à la présentation détaillée des règles juridiques régissant les différentes étapes de la vie d'un OPCVM, leurs rapports avec les émetteurs et les investisseurs, ainsi que de celles qui gouvernent le statut, les fonctions et responsabilité de leurs acteurs (sociétés de gestion de portefeuille, dépositaires et commercialisateurs), que s'attache cet ouvrage. À jour des dernières évolutions législatives et réglementaires, l'étude intègre également la jurisprudence des juridictions administratives et judiciaires ainsi que celle de la commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Il met également en lumière l'articulation du droit des OPCVM avec d'autres branches du droit, telles que le droit des sociétés, le droit des contrats et de la responsabilité. Cet ouvrage s'adresse à toute personne qui s'intéresse aux OPCVM, notamment aux professionnels de la gestion collective, aux magistrats, avocats et universitaires, ainsi qu'aux étudiants souhaitant se spécialiser dans ce domaine
Isabelle Riassetto, Philippe Auvergnon, Françoise Curtit, René de Quenaudon, Anne Fornerod, Droit et religion en Europe: études en l'honneur de Francis Messner, Presses universitaires de Strasbourg et OpenEdition, 2019, Société, droit et religion ( Monographies ), 582 p.
Isabelle Riassetto, Max Braun, Joseph Delhaye, Suzanne Goldacker, Catherine Olivier, Les services financiers dans un monde digital, Anthemis, 2019, La vie du droit bancaire et financier, 109 p.
La finance n'échappe pas au mouvement de digitalisation, avec ses applications mobiles, ses bitcoins, sa "blockchain", son "trading algorithmique" déjà pratiqué par les salles de marché depuis un certain nombre d'années, ses "initial coin offerings" (ICOs), qui viennent mettre à mal toute notre législation sur l'appel public à l'épargne, et ses "robo-advisers". Au-delà des problèmes sociaux qui se profilent à l'horizon, de nombreuses questions juridiques se posent d'ores et déjà. Les auteurs de cet ouvrage se penchent sur quelques question-clés suscitées par ces évolutions. Catherine Olivier évoque d'emblée le rôle du juriste de banque dans ce nouveau monde. Isabelle Riassetto étudie l'impact du conseil en investissement automatisé (robo-advisers) sur la protection du client, renforcée par la directive 2014/65/UE. Henri Wagner fournit les clés pour appréhender les nouvelles méthodes de levée de fonds au travers d'ICOs et en étudie les potentielles incidences en droit luxembourgeois. Joseph Delhaye se penche sur la compatibilité de la digitalisation des services bancaires avec les nouvelles obligations imposées aux banques, en particulier en matière d'identification de leurs clients. Susanne Goldacker présente plus particulièrement une vision des grandes évolutions en matière de services de paiement et des nouvelles réglementations qu'elles ont engendrées. Enfin, Max Braun analyse à la fois le rôle et la place des "money mules" dans diverses formes de fraudes en ligne, et les aspects préventifs et répressifs de la législation de lutte contre le blanchiment et financement du terrorisme. Un bel éventail de réflexions rassemblé dans ces actes de la journée de l'ALJB sur la finance digitale."
Isabelle Riassetto, Michel Storck, Les organismes de placement collectif, 2e éd., Joly éditions - Lextenso éditions, 2016, Pratique des affaires, 858 p.
Isabelle Riassetto, André Prüm, Pierre-Henri Conac (dir.), Code de droit bancaire et financier européen, Larcier, 2015, Les Codes thématiques Larcier, 1082 p.
Isabelle Riassetto, Jean-Pierre Brill, Charles Goyet (dir.), Mélanges en l'honneur de Dominique Schmidt: liber amicorum, Joly éditions, 2005, 519 p.
Isabelle Riassetto, Francis Messner, Pierre-Henri Prélot, Jean-Marie Woehrling (dir.), Traité de droit français des religions, Litec et Éd. du Juris-Classeur, 2003, Juris-Classeur ( Traités ), 1317 p.
Isabelle Riassetto, Michel Storck, OPCVM, Joly éditions, 2002, Affaires, 436 p.
Isabelle Riassetto, Dominique Schmidt, Les garanties des contrats à terme négociés sur le Matif,, 1999, 2 p.
Comme tous les marchés à terme dérivés, sur lesquels sont négociés des contrats élaborés à partir d'actifs cotés sur d'autres marchés, le Marché à terme international de France (MATIF) est un marché risqué. Aussi, ces contrats sont-ils garantis de deux manières différentes. Ils sécrètent tout d'abord par eux-mêmes leurs propres garanties. C'est ainsi que dès l'enregistrement du contrat, la chambre de compensation, organisme central du marché, s'interpose entre les deux contractants initiaux. L'effet de garantie réside dans la substitution d'un contractant de meilleure solvabilité. Ce procédé est également instauré afin de remédier à la défaillance d'un intermédiaire envers ses clients. Il fonde le transfert de leurs contrats auprès d'une autre. Ce mécanisme s'analyse en une novation subjective, produisant pour la circonstance un effet de garantie. C'est aussi une finalité de garantie qui explique qu'il soit procédé, de la conclusion du contrat jusqu'à son dénouement, à des liquidations fictives ou réelles. Ce procédé s'analyse lui aussi en un double mécanisme de droit commun produisant cet effet : une résiliation conventionnelle suivie d'une compensation légale. Ensuite, les contrats à terme sont garantis par de véritables sûretés, formant autant de contrats distincts. Chaque transaction est assortie d'un dépôt de garantie, sûreté réelle conférant au créancier un droit exclusif sur les biens remis, une véritable propriété-sûreté. Comme si cela ne devait suffire, la réglementation du marché a mis en place un réseau de sûretés personnelles croisées : le ducroire, la garantie de solvabilité et les garanties de bonne fin imposées aux acteurs du marché que sont la chambre de compensation et les adhérents, garantie personnelles constituant autant de promesses de porte-fort sûreté, garantie indemnitaires.