Emmanuel Guiselin

Professeur
Droit public.

Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Innovations Sociétales
  • THESE

    Le régime juridique du financement de la vie politique, soutenue en 1995 à Rennes 1 sous la direction de Guillaume Drago

  • Emmanuel Guiselin, Emmanuel Aubin, Emmanuel-Pie Guiselin (dir.), Les regroupements dans l'enseignement supérieur et la recherche, Faculté droit & sciences sociales, Université de Poitiers, 2018, Collection Actes et colloques de la Faculté de droit et des sciences sociales, Université de Poitiers, 283 p. 

    Emmanuel Guiselin, Emmanuel-Pie Guiselin, Marc Joyau (dir.), Etats et constitutions du Pacifique sud, New Zealand Association for Comparative Law et Association de Législation Comparée des Pays du Pacifique, 2010, 351 p. 

    Emmanuel Guiselin, Emmanuel-Pie Guiselin, Le droit de la vie politique, Ellipses, 2004, Mise au point, 159 p. 

    Emmanuel Guiselin, Emmanuel-Pie Guiselin (dir.), Bibliographie scientifique [du ] congrès international sur la maîtrise des dépenses de santé en Europe et en Amérique du Nord, Rennes, 6 et 7 juillet 1995, Ed. du Juris-Classeur, 1995 

    Emmanuel Guiselin, Emmanuel-Pie Guiselin, Congrès international sur la maîtrise des dépenses de santé en Europe et en Amérique du Nord, Rennes, 6 et 7 juillet 1995: bibliographie scientifique,, 1995 

  • Emmanuel Guiselin, Emmanuel-Pie Guiselin, Jean-Philippe Feldman, « Avant-propos. Pour une refondation de la vie politique locale », Les mutations de la démocratie locale : élections et statut des élus / sous la direction de Jean-Philippe Feldman,... Emmanuel-Pie Guiselin,...., l'Harmattan, 2011, pp. 11-27 

    Emmanuel Guiselin, Emmanuel-Pie Guiselin, Olivier Droulers, « Avant-propos. L’âge au confluent des sciences humaines et sociales », Regards croisés sur l'influence de l'âge en sciences humaines et sociales / sous la direction de Olivier Droulers,.. Emmanuel-Pie Guiselin,..., l'Harmattan, 2010, pp. 9-16 

  • Emmanuel Guiselin, « Les regroupements d’établissements dans l’enseignement supérieur et la recherche : enjeux politiques et cadrage juridique », Revue française d'administration publique , 2019, n° ° 169, pp. 37-50    

    Les regroupements dans l’enseignement supérieur et la recherche ont pris une dimension nouvelle depuis la loi Goulard de 2006. Il s’est agi, en effet, pour les pouvoirs publics, de répondre à de forts enjeux politiques (le développement d’une politique de site en premier lieu) en concevant des cadres légaux à même d’accueillir, à une échelle pertinente, universités, écoles et organismes de recherche. Pour les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, le choix du type de regroupement, ainsi que son organisation, en fonction de leurs besoins et des outils juridiques, est essentiel : en dépendent la pertinence, l’efficience, et donc la légitimité du regroupement.

    Emmanuel Guiselin, Emmanuel-Pie Guiselin, Marc Joyau, « Etats et constitutions du pacifique sud = States and constitutions of the South Pacific / direction Emmanuel-Pie Guiselin & Marc Joyau », Comparative Law Journal of the Pacific / Journal de Droit Comparé du Pacifique , 2010, p. 351 

    Emmanuel Guiselin, Emmanuel-Pie Guiselin, Marc Joyau, « Avant-propos. États et Constitutions du Pacifique Sud : l’empreinte de la Pacific Way », Comparative Law Journal of the Pacific / Journal de Droit Comparé du Pacifique , 2010, pp. 1-17 

    Emmanuel Guiselin, Emmanuel-Pie Guiselin, Marc Joyau, « Les régimes électoraux des assemblées parlementaires du Pacifique Sud : entre Pacific Way et standards occidentaux », Comparative Law Journal of the Pacific / Journal de Droit Comparé du Pacifique , 2010, pp. 183-228 

  • Emmanuel Guiselin, « Réanimer la démocratie - quels remèdes ? », le 26 mars 2021  

    Organisé par la Faculté de droit de la Catho de Lyon -UCLY

    Emmanuel Guiselin, « Opinion, réputation ou les enjeux de la rémunération des dirigeants d'entreprise », le 28 novembre 2019  

    Séminaire du LiRIS (EA 7481) organisé par Emmanuel Guiselin, professeur de droit public, Université Rennes 2

    Emmanuel Guiselin, Antony Taillefait, Emmanuel Aubin, « Leviers de regroupement dans l'enseignement supérieur et la recherche : propos introductifs », Les regroupements dans l'enseignement supérieur et la recherche, Poitiers, le 01 janvier 2018 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Nicolas Boillet, La mise en valeur du patrimoine naturel et culturel en droit public, thèse soutenue en 2009 à Lorient en co-direction avec André-Hubert Mesnard et Emmanuel-Pie Guiselin  

    La mise en valeur tient une place toujours plus grande dans les politiques publiques concernant le patrimoine dans les domaines de l'environnement et de la culture menées par l'État et par les collectivités territoriales, en fonction d'objectifs qui se situent à la croisée de la protection des biens du patrimoine, du développement économique et du développement des territoires. En droit public français, la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel apparaît de prime abord relativement indéterminée. Cependant, l'existence de principes juridiques, dont ceux de valeur constitutionnelle, comme le patrimoine commun ou le développement durable, fonde un cadre juridique qui permet de définir une notion de mise en valeur " patrimoniale ". L'un des traits majeurs de cette notion est de se poser de manière complémentaire à l'objectif de protection du patrimoine. La mise en valeur " patrimoniale " est une notion particulièrement riche, qui recèle différentes fonctions relatives au patrimoine et qui vise la reconnaissance, la promotion, la transmission au public de valeurs environnementales, culturelles et économiques.

  • Berthey-Lee Adja Oke, L'État laïque au défi du droit de l'enfant à l'éducation en France : approches juridiques pour la cohésion sociale face aux nouveaux phénomènes identitaires et religieux, thèse soutenue en 2018 à Université Clermont Auvergne‎ 20172020 sous la direction de Florence Faberon, membres du jury : Pierre-Henri Prélot (Rapp.), Marc Joyau (Rapp.), Blandine Chélini-Pont, Françoise Marillia, Claire Marliac-Négrier et Clément Benelbaz    

    En tant que principe d’organisation de l’État et de l’ensemble des services publics en France, la laïcité est un principe essentiel du droit public qui a toujours suscité l’intérêt du publiciste et qui continue d’interroger le monde de la recherche, étant précisé qu’elle se nourrit sans cesse des mutations profondes qui s’observent dans la société française. Elle est en ce sens un processus, une succession de réalités nouvelles où, dans le tumulte, la dialectique de la neutralité de l’État et de la liberté religieuse interroge constamment le vivre-ensemble et la cohésion sociale. C’est le cas de l’école publique, terrain privilégié de la laïcité, où la mise en œuvre du principe est constamment au centre des préoccupations sociales. Ainsi, avec l’émergence, à la suite des vagues migratoires qui firent suite à la décolonisation, des nouvelles identités et radicalismes religieux, il sera question de voir en quoi l’État et les collectivités territoriales intègrent ces particularismes sociaux dans les domaines tels que la liberté de l’instruction religieuse, la liberté de culte, la restauration scolaire ou encore le port de signes religieux à l’école publique. La laïcité de l’école publique ne pouvant s’entendre indépendamment du respect du pluralisme religieux et de la cohésion sociale, l’intérêt de l’étude est d’analyser le principe au regard de l’exigence de cohésion sociale afin de suggérer des réponses juridiques nouvelles aux diverses problématiques qui se posent dans le secteur public de l’enseignement en France. Par ailleurs, le déploiement du principe dans le secteur privé de l’enseignement, espace d’exercice naturel de la liberté de conscience, sera également considéré. À cet effet, les questions induites par l’émergence, aux côtés de l’enseignement catholique diocésain et de l’enseignement juif, d’établissements confessionnels caractérisés par des discours intégristes et une orthopraxie religieuse, seront abordées. Sur ce point, dans un climat social où renaît le conflit des « deux France », l’auteur suggère, face au défi posé à l’État de concilier le respect de la liberté l’enseignement privé avec celui de la liberté de conscience des enfants, de réinvestir le contrat d’association par la réouverture des crédits afin de favoriser l’association à l’État de ces nouveaux établissements confessionnels et ainsi préparer l’émergence d’un véritable système cohésif d’éducation.

    Sinane Ammar, La résolution européenne de l'article 88-4 de la Constitution du 4 octobre 1958, thèse soutenue en 2014 à Rennes 1 sous la direction de Jean-Éric Gicquel, membres du jury : Ludovic Ayrault (Rapp.), Frédéric Lambert et Cécile Rapoport  

    L’usage de la résolution européenne a débuté en 1992, quand un nouvel article, le 88-4, a été introduit dans la Constitution, donnant pour la première fois à l’Assemblée nationale et au Sénat le droit de voter des résolutions sur des projets et propositions d’actes communautaires soumis par le Gouvernement. Le but de cet avantage en faveur du Parlement était de mettre en vigueur un contrôle parlementaire sur la politique européenne du Gouvernement. Au cours des années, la pratique de la résolution européenne montre l’inefficacité du rôle du Parlement au niveau européen. La portée de la résolution européenne demeure en soi non contraignante vis-à-vis du Gouvernement et des institutions européennes. Les cinq révisions constitutionnelles concernant les affaires européennes depuis 1992 ne peuvent pas y contribuer, malgré la dernière révision du 23 juillet 2008 reconnaissant le droit d’adoption d’une résolution européenne sur non seulement les projets ou propositions d’actes européens soumis par le Gouvernement, mais aussi sur « tout document émanant d’une institution de l’Union ». Le temps est venu pour le Parlement de mettre en place un contrôle parlementaire efficace au niveau européen.