• THESE

    Le crime contre l'humanite, soutenue en 1998 à Dijon 

  • Jean-François Roulot, Le crime contre l'humanité, L'Harmattan, 2006, Collection Logiques juridiques 

    Jean-François Roulot, Le crime contre l'humanité, L'Harmattan, 2002, Collection Logiques juridiques, 442 p. 

    Jean-François Roulot, La Notion de crime contre l'humanité, 1992, 93 p. 

  • Jean-François Roulot, « La légalité de la procédure de recours préalable imposée aux militaires », Actualité juridique Droit administratif, 2003, n°09, p. 442   

    Jean-François Roulot, « La coutume du droit international pénal et l'affaire Kadhafi », Recueil Dalloz, 2001, n°32, p. 2631   

    Jean-François Roulot, « La répression des crimes contre l'humanité par les juridictions criminelles en France », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 1999, n°03, p. 545   

    Jean-François Roulot, « L'égalité des sexes dans l'accès aux concours de recrutement », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, 1998, n°03, p. 18   

  • Jean-François Roulot, « Forces armées, gardiennes des institutions et des libertés », le 24 novembre 2022  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Oscar Ferreira et Fabrice Hoarau

    Jean-François Roulot, « La souveraineté européenne », le 10 mars 2022  

    Organisé par le CREDESPO, Université de Bourgogne

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Wendkoigda Eloi Kabore, Globalisation de la lutte contre l'impunité et Statut de Rome de la Cour pénale internationale, thèse soutenue en 2024 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Jean-François Roulot  

    Le 17 juillet 1998, la communauté internationale adopte le Statut de Rome prévoyant la création d’une Cour pénale internationale permanente pour juger les présumés responsables de crimes internationaux à une échelle universelle. L’objet de cette étude consiste, en effet, à examiner la capacité de la Cour pénale internationale à atteindre cet objectif.En réalité, la Cour constitue un progrès majeur vers une meilleure mise en œuvre du droit international humanitaire et un pas en avant manifeste dans la lutte contre l'impunité. Elle se distingue à bien d’égards des autres tribunaux pénaux internationaux et elle vient consolider et renforcer leurs acquis. Pour autant, l’ampleur des crimes et surtout le statut des sujets commettants sont autant d’éléments caractéristiques de son institution tardive mais également de la complexité de la mission qui lui est confiée. La photographie actuelle révèle que son activité est parsemée d’embûches, de défis politico-juridiques qui suscitent des critiques très vives par certains États, voire une délégitimation de son existence dans cette société actuelle fortement marquée par des violations graves des droits humains. Cela dit, ces critiques sont-elles fondées ? Peut-on imaginer notre société actuelle sans une Cour pénale internationale permanente, capable de de se saisir des situations de crimes internationaux ? Objectivement, même s’il convient de souligner que la CPI a montré ses insuffisances et ses failles, il est tout aussi fondamental de relever que la CPI est, aujourd’hui, une lueur d’espoirs pour toutes les victimes de crimes internationaux.

    Carole Mongouachon, Relations élus et agents publics en fonction publique territoriale, thèse en cours depuis 2023 en co-direction avec Jean-François Roulot  

    Le travail politique est-il devenu de plus en plus collectif avec une distribution du pouvoir au sein des communes à repérer et à questionner ? La légitimité à agir des élus et des agents publics ne s'inscrit pas dans les mêmes enjeux, ni dans la même temporalité. Les agents publics garantissent la continuité du service public, les élus portent la volonté des habitants/électeurs sur la réalisation d'un programme politique. La particularité de ce binôme démocratique est assez inédite, en ce qu'elle oblige, sauf si les élus se voient reconduits sur plusieurs mandats, à se réadapter mutuellement pour faire converger « les équipes » dans une même direction. Le législateur soucieux de la protection des droits et obligations des agents publics, mais également du statut de l'élu et des précautions déontologiques qu'il convient de rappeler de part et d'autre, tente d'adapter et de proposer les conditions d'un exercice coordonné du service public, dans l'intérêt général. La pluralité des profils des élus, comme celle des agents publics, leur ancrage territorial, leur engagement, leur formation opèrent-ils comme des facteurs intrinsèques non négligeables dans cette relation ? De même les contraintes extérieures : diminution des dotations globales de fonctionnement de l'Etat, perte de population, mutualisation des compétences, manque d'attractivité des métiers de la fonction publique ; n'agissent-ils pas comme des enjeux convergents et partagés, dont ce binôme doit prendre la mesure. Je travaille depuis 1997 au sein la fonction publique territoriale. J'ai eu l'occasion d'exercer différentes fonctions, et mon expérience en collectivités territoriales (département, commune et intercommunalité), m'a permis de mesurer à quel point la relation de confiance est le maître mot dans le binôme élus/agents, de même que le degré d'implication professionnelle. Les agents publics beaucoup plus fréquemment qu'on ne le croit ou qu'on ne le dit, ont un sens aigu de l'intérêt général, du service du public, de la mission à laquelle ils concourent. Le rapport au temps, est un axe que nous questionnerons également, car il induit un rapport à l'action/au projet contraint pour les élus, et au contraire, pour l'administration le besoin d'assoir son organisation quotidienne, le socle de sa raison d'être, pour autant dans une vision partagée du service rendu à l'usager. Je tenterai de proposer à travers la conduite d'entretiens semi-directifs avec des élus locaux et des agents publics, des formes de catégorisation des modèles existants de "partenariats", dans ce binôme qui sera toujours singulier et contextualisé dans un environnement. Je m'attacherai plus particulièrement à démontrer, qu'en milieu rural, ce binôme ré invente, innove, se mobilise grandement pour assurer l'effectivité d'un service public de qualité. La décentralisation, repose sur une organisation administrative et politique en proximité, qui génère des résultats concrets, et l'on peut questionner légitimement son impact sur l'amélioration du service public local. J'émets l'hypothèse, que les élus et leurs agents publics en milieu rural, ne sont pas tout à fait confrontés aux mêmes réalités d'exercice du pouvoir que des communes disposant d'une administration très étoffée. Les responsabilités n'en demeurent pas moins importantes, et dans ce contexte le binôme élu/agent peut se révéler encore plus proche.

    Adama Traoré, l'OMVS, thèse en cours depuis 2019 en co-direction avec Jean-François Roulot  

    L'Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal(OMVS)est un organisme intergouvernemental qui regroupe la Mauritanie, le Mali, la Guinée et le Sénégal. Son objectif est de réduire la pauvreté dans la vallée du fleuve et augmenter les revenus des populations à travers une mise en œuvre des ressources renouvelables que renferme ce fleuve dans le respect des principes de développement durable. L'organisme a connu une série d'évolution qui s'est traduit par l'élaboration et la signature de plusieurs traités et conventions relatifs à la gestion du fleuve. Cependant dans un contexte de rareté des ressources en eau douce et et de la prottection environnementale, il est devenu nécessaire de penser à d'autres approches de gestion face aux limites d'une gestion rationnelle et gestion intégrée. Certes, les conventions qui régissent le fleuve en question prévoientt des principes de gestion consacrés à l'echelle internationale mais leur effectivité au plan factuel demeure problématique, car l'"or bleu" continu de supporter une exploitation industrielle au profit d'un semblant de développement économique. Il devient alors utile, pour la survie de la population du bassin, sans être prétentieux, de repenser les maux de cet hydrosystème fluvial à travers d'autres mécanismes juridiques favorable à son utilisation rationnelle.

  • Mathieu Montfort, La prévention du terrorisme, thèse soutenue en 2010 à Montpellier 1, membres du jury : Jean-François Roulot (Rapp.)  

    Le terrorisme est un phénomène complexe. La menace qu'il constitue pour les Etats et la communauté internationale conduit à ne plus limiter son appréhension à la seule répression de ses manifestations. Les politiques nationales sont ainsi dirigées vers une anticipation des actes terroristes. Dès lors, la prévention du terrorisme ne se contente plus d'une organisation juridique performante, mais oriente ses priorités sur des services de renseignements efficaces, sur la lutte contre le financement des activités terroristes et tend à anticiper les menaces nouvelles de type NRBC notamment. L'évidente insuffisance d'une prise en charge uniquement nationale du phénomène n'étant plus à démontrer face à un terrorisme transnational, une approche internationale apparait nécessaire. Bien qu'imparfaite, elle se matérialise par une prise en charge juridique du phénomène mais également par une coopération diplomatique, policière et judiciaire dont l'efficacité n'est souvent pas à la hauteur de la menace, demeurant ainsi largement perfectible. Dès lors, face aux difficultés et imperfections nationales et internationales existantes, l'amélioration de la prévention du terrorisme doit conduire à une réflexion sur ses causes afin de pallier les motivations terroristes et doit s'accompagner d'une étude sur les perspectives futures de manifestations terroristes afin d'anticiper et de prévenir au mieux le terrorisme d'aujourd'hui et ce que peut être le terrorisme de demain.

  • Céline Gelin, L'interdiction de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants en Afrique noire , thèse soutenue en 2005 à Dijon, membres du jury : Jean-François Roulot (Exam.)  

    Nombre de pays africains sont le théâtre d'actes de torture et de mauvais traitements perpétrés dans des contextes divers, et également largement utilisés comme mode de gouvernance autoritaire. La plupart de ces Etats ont pourtant rappelé leur attachement aux textes internationaux prohibant formellement la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; des dispositions correspondantes ont même été intégrées aux instruments régionaux de protection des droits de l'Homme adoptés par eux. Dès lors, il convient de s'interroger sur les raisons pouvant expliquer le caractère endémique de ces pratiques sur le continent. Toutefois, en ce que cela implique une réflexion sur la réception de la norme internationale par les Etats, c'est à dire sur leur capacité à l'appréhender et leur aptitude à en assurer la mise en œuvre, un tel questionnement induit également une remise en cause du principe internationalement reconnu et consacré de l'universalité des droits de l'Homme.