Benoît Petit

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Laboratoire Droit des Affaires et Nouvelles Technologies

Droit social - Droits & Libertés fondamentaux - Théorie du droit Ethique des RH - RSO/E - Economie sociale et solidaire

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Vice-président de l'Université Versailles St-Quentin en Yvelines, en charge de la stratégie
  • Co-directeur du Master 1&2 "Droit des RH et de la protection sociale" (Univ. Paris-Saclay)
  • THESE

    Le régime de coexistence des secteurs marchand et non-marchand de protection sociale : l' apport du concept de développement soutenable aux principes posés par le droit de la concurrence, soutenue en 2009 à AixMarseille 3 sous la direction de Michel Buy 

  • Benoît Petit, Sandrine Maillard, Alexis Triclin, Benoît Lopez, « Chronique de droit social européen », Revue de l'Union européenne, 2023, n°670, p. 445   

    Benoît Petit, Sandrine Maillard, Laure Camaji, Alexis Triclin, Benoît Lopez, « Chronique de droit social européen », Revue de l'Union européenne, 2022, n°658, p. 307   

    Benoît Petit, « Sommet social de Porto : le plein de légitimité avant les difficultés », Revue de l'Union européenne, 2021, n°649, p. 324   

    Benoît Petit, Sandrine Maillard, Alexis Triclin, Laure Camaji, Benoît Lopez, « Chronique de droit social européen », Revue de l'Union européenne, 2021, n°648, p. 307   

    Benoît Petit, « Formes légales de travail et formes contemporaines d'esclavage », Les Cahiers de la justice, 2020, n°02, p. 221   

    Benoît Petit, « Un regard juridique sur la dynamique du modèle social européen », Droit Social, 2010, n°02, p. 213   

  • Benoît Petit, « La place de l’engagement dans l’entreprise », le 05 avril 2024  

    Colloque organisé par la faculté de droit, Université Paris Saclay Sous la direction scientifique de Sandrine Maillard, MCF en droit privé à l’Université Paris-Saclay ; Benoît Lopez, UVSQ-Université Paris Saclay détaché à l’École de l’air et de l’espace et Stéphane Vernac, Professeur en droit privé à l’Université de Picardie Jules Verne, Amiens

    Benoît Petit, Jean-Claude Lopez, Guillaume Martin, Sébastien Charles, « L'économie circulaire dans le contexte de l'industrie automobile Regards croisés des chercheurs de l'IUT de Mantes en Yvelines sur le cas de l'usine Renault de Flins », Congrès National de la Recherche des IUT, Mulhouse, le 27 mars 2024   

    Benoît Petit, « Les travailleuses et travailleurs domestiques », le 16 mai 2022  

    Organisé sous la direction scientifique de Sandrine Maillard-Pinon, Université Paris-Saclay, Rafael Encinas de Muñagorri, Nantes Université et Laure Camaji, Université Paris-Saclay

    Benoît Petit, « Les "buts monumentaux" du droit de la compliance : radioscopie d'une notion », le 22 janvier 2021  

    Co-organisé entre le Laboratoire DANTE et le Journal of Regulation & Compliance (JoRC) sous la direction scientifique de Christophe André, Marie Malaurie-Vignal et Benoît Petit

    Benoît Petit, « La mémoire du droit dans la lutte contre les formes d'esclavage », le 11 octobre 2019  

    Organisé sous l’égide de l’Association française pour l’histoire de la justice (AFHJ) avec le soutien des laboratoires de recherche VIP et DANTE, et de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines

    Benoît Petit, « La laïcité en entreprise », le 02 décembre 2016 

    Benoît Petit, « Le droit des libertés en question », le 24 novembre 2016  

    Colloque organisé par : Xavier Dupré de Boulois Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Sébastien Milleville, Maître de conférences à l’Université Grenoble Alpes Romain Tinière, Professeur à l’Université Grenoble Alpes

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Pauline Prépin, Le lien de subordination à l'épreuve du numérique, thèse soutenue en 2023 à université ParisSaclay sous la direction de Alexis Triclin, membres du jury : Grégoire Loiseau (Rapp.), Franck Héas (Rapp.)  

    Notion issue de l'ère industrielle, comme sortie « d'un vieux placard », le lien de subordination est encore aujourd'hui la clé de voûte du droit du travail. Il est à la fois source et effet du contrat de travail. Cependant, face à la révolution numérique, il a, d'une part, été profondément transformé, en tant que vecteur des pouvoirs de l'employeur. D'autre part, il a parallèlement été remis en question, en tant que source du contrat de travail, face aux nouveaux travailleurs du numérique, tout particulièrement ceux des plateformes numériques de travail.Cette recherche propose un éclairage sur la mise à l'épreuve du lien de subordination par le numérique, tant dans sa définition issue de l'arrêt Société générale, que comme critère heuristique du contrat de travail. Autrement dit, l'étude a pour ambition d'analyser l'actualité de la définition centrée autour des trois pouvoirs de l'employeur, ainsi que les enjeux autour de l'établissement d'un lien de subordination, à l'ère numérique. L'appréhension du lien de subordination dépasse le seul droit du travail, car sa méconnaissance peut être source de fraudes, tant en droit de la protection sociale, qu'en droit pénal, mais peut également caractériser une concurrence déloyale. Bien qu'une prise en compte de la subordination fonctionnelle ait été identifiée comme étant souhaitable et nécessaire à l'occasion de l'étude, la pertinence du lien de subordination demeure. S'il existe de nouvelles formes d'expression du pouvoir à l'ère numérique, la nature du lien de subordination n'est pas altérée et sa définition personnelle conserve en effet son actualité.

    Alix De Quengo De Tonquédec, La prise en compte du facteur humain et organisationnel dans le management des risques professionnels, thèse soutenue en 2021 à université ParisSaclay sous la direction de Alexis Triclin, membres du jury : Franck Guarnieri (Rapp.), Grégoire Loiseau (Rapp.), Philippe Sansy  

    Résumé : Comment appréhender, par le droit, le facteur humain et organisationnel de manière à préserver au mieux la santé et la sécurité des travailleurs ? Cette interrogation s’inscrit dans le prolongement des bouleversements sociétaux survenus ces dernières décennies relatifs aux transformations industrielles et numériques, à la métamorphose du monde du travail qui s’en est suivie et à l’apparition du capitalisme et de la mondialisation. Ces changements ont contribué à faire évoluer la perception sociétale de l’individu et se sont accompagnés de déclarations consacrant un socle de droits de l’Homme. Emerge ainsi la question de l’humain au travail et les enjeux que cela implique au regard de l’évolution des risques professionnels et de la souffrance mentale, de la diversité des régimes juridiques de travail, des conséquences de la mondialisation sur les travailleurs français et européens et de la dimension sociale du travail. Dans ce contexte, il convient de se demander quelle place souhaitons-nous, aujourd’hui, donner à l’humain dans le travail. Comment le travailleur est-il défini, pensé, perçu ? Comment est-il protégé, sanctionné, contraint ? Quelles sont ses droits, leur étendue et leurs limites ? Par ces travaux nous nous attacherons à envisager ces problématiques au moyen de la discipline juridique et sous l’angle du facteur humain et organisationnel, afin de considérer, plus spécifiquement, leurs conséquences en matière de risques professionnels sur la santé et la sécurité des travailleurs. En effet, compte tenu de la dimension sociale et politique de ces questionnements, le droit constitue un outil pertinent et adapté, apte à appréhender non seulement ce qui est mais, également, ce qui devrait être. Dès lors, nous nous attacherons à apporter des éléments de réponse juridique à ces questionnements en les envisageant à l’aune du concept de facteur humain et organisationnel. Cette approche nécessite de penser le travail et les risques professionnels en se fondant sur l’ensemble des éléments qui influencent la performance humaine. A cette fin, nous rechercherons, dans un premier temps, comment le droit positif appréhende déjà, plus ou moins subtilement, le facteur humain et organisationnel. De manière à pouvoir proposer, dans un second temps, une approche juridique de ce concept fondée sur une appropriation des outils existants et la mise en œuvre d’un cadre systémique et humain.