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  • THESE

    Frontières de l’État, frontières dans l’État : jeux et pouvoirs bureaucratiques dans le gouvernement des exilés en Turquie, 1990-2020, soutenue en 2021 à AixMarseille sous la direction de Philippe Aldrin et Aude Signoles présidée par Élise Massicard, membres du jury : Jay Rowell (Rapp.), Laurent Bonelli, Cécile Robert et Benjamin Gourisse  

  • Elen Le Chêne, Claire Visier, Gabriela Anouck Côrte-réal Pinto, Işil Erdinç, Élise Massicard, La Turquie d'Erdoğan: avec ou sans l'Europe ?, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022  

    La tentative de coup d'État militaire du 15 juillet 2016, suivie d'un « coup d'État civil » orchestré par le gouvernement afin d'écarter toute opposition potentielle, a largement fini d'enterrer toute perspective d'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne (au moins à moyen terme). En décembre 2015, l'accord entre l'UE et la Turquie sur le dossier des réfugiés syriens et la crise migratoire avaient mené à l'ouverture d'un 15e des 35 chapitres de négociations. Certains s'étaient alors émus de la relance du processus d'adhésion à un moment où l'autoritarisme du président R.T. Erdoğan apparaissait chaque jour un peu plus important. Pour autant, l'ouverture de ce nouveau chapitre de négociation ne signifiait en aucun cas l'avancement de la Turquie dans le processus d'intégration européenne. L'objectif de cet ouvrage, fruit d'une recherche collective, est de réfléchir aux effets du processus d'élargissement initié par l'UE vers la Turquie au-delà de la question de l'adhésion ou même de l'alignement normatif que celle-ci requière. Plus qu'un objectif à atteindre, nous considérerons le processus d'adhésion comme un cadre d'interaction entre la Turquie et l'UE. Nous avons souhaité analyser les changements qu'il contribue à induire dans l'action publique turque au-delà des exigences requises par l'UE. En nous détachant de la finalité présumée du processus, nous avons cherché à réarticuler les enjeux auxquels celui-ci donne lieu à une historicité propre à la Turquie. Quatre études de cas ont été menées sur les migrations, les politiques territoriales, les privatisations et les droits syndicaux. Bien qu'il n'ait pas produit la démocratisation escomptée, le processus initié par l'élargissement de l'UE à la Turquie n'est pas resté sans effet. Il a d'une part joué un rôle dans l'approfondissement de l'intégration de la Turquie à l'économie mondiale et dans le développement de l'interdépendance entre la Turquie et l'UE. Il a d'autre part favorisé une extension du périmètre et du pouvoir d’action de l’État turc, sans que celle-ci ne soit accompagnée d’une transformation en profondeur des modalités de gouvernement. Ces effets mettent au jour les ambivalences turques, mais également européennes.

    Elen Le Chêne, Claire Visier, Gabriela Anouck Côrte-réal Pinto, Işil Erdinç, Élise Massicard, La Turquie d'Erdoğan: avec ou sans l'Europe ?, Presses universitaires de Rennes, 2017, Res Publica, 277 p.  

    La tentative de coup d'État militaire du 15 juillet 2016, suivie d'un « coup d'État civil » orchestré par le gouvernement afin d'écarter toute opposition potentielle, a largement fini d'enterrer toute perspective d'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne (au moins à moyen terme). En décembre 2015, l'accord entre l'UE et la Turquie sur le dossier des réfugiés syriens et la crise migratoire avaient mené à l'ouverture d'un 15e des 35 chapitres de négociations. Certains s'étaient alors émus de la relance du processus d'adhésion à un moment où l'autoritarisme du président R.T. Erdoğan apparaissait chaque jour un peu plus important. Pour autant, l'ouverture de ce nouveau chapitre de négociation ne signifiait en aucun cas l'avancement de la Turquie dans le processus d'intégration européenne. L'objectif de cet ouvrage, fruit d'une recherche collective, est de réfléchir aux effets du processus d'élargissement initié par l'UE vers la Turquie au-delà de la question de l'adhésion ou même de l'alignement normatif que celle-ci requière. Plus qu'un objectif à atteindre, nous considérerons le processus d'adhésion comme un cadre d'interaction entre la Turquie et l'UE. Nous avons souhaité analyser les changements qu'il contribue à induire dans l'action publique turque au-delà des exigences requises par l'UE. En nous détachant de la finalité présumée du processus, nous avons cherché à réarticuler les enjeux auxquels celui-ci donne lieu à une historicité propre à la Turquie. Quatre études de cas ont été menées sur les migrations, les politiques territoriales, les privatisations et les droits syndicaux. Bien qu'il n'ait pas produit la démocratisation escomptée, le processus initié par l'élargissement de l'UE à la Turquie n'est pas resté sans effet. Il a d'une part joué un rôle dans l'approfondissement de l'intégration de la Turquie à l'économie mondiale et dans le développement de l'interdépendance entre la Turquie et l'UE. Il a d'autre part favorisé une extension du périmètre et du pouvoir d’action de l’État turc, sans que celle-ci ne soit accompagnée d’une transformation en profondeur des modalités de gouvernement. Ces effets mettent au jour les ambivalences turques, mais également européennes.

  • Elen Le Chêne, « Actualité des études européennes », le 23 novembre 2023  

    Colloque organisé par le laboratoire SAGE, UNISTRA sous la direction de Marie Acabo - SAGE, Strasbourg et Maxime Behar - SAGE, Strasbourg

    Elen Le Chêne, « Alternance politique, continuité administrative ? », le 18 septembre 2023  

    Colloque organisé par Kévin Bernard, Tanguy Levoyer et Raphaëlle Sors et co-financé par l'Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales (IRISSO, Université Paris-Dauphine, PSL) et l'Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS, Ecole des hautes études en sciences sociales, EHESS)