Agathe Lepage, Manon Lantoine, La répression du live-streaming pédopornographique, 2024
« Nous devons à nos enfants - les citoyens les plus vulnérables de toute société - une vie à l'abri de la violence et de la peur ». A l’ère du développement des infractions sexuelles en ligne à l’égard des mineurs, ces mots de Nelson Mandela résonnent tout particulièrement. L'exploitation sexuelle des enfants est aujourd’hui devenue une préoccupation majeure dans nos sociétés, un fléau qui ne cesse de croître, et ce, d’autant plus depuis l'avènement du numérique. Les nouveaux modes de communication ont été rapidement adoptés par les délinquants afin de faciliter des comportements criminels déjà connus, mais également afin de commettre de nouveaux faits socialement condamnables. Les initiatives pour contrer cette situation se multiplient continuellement, et nos connaissances sur le sujet se sont considérablement affinées au fil du temps. Des lois strictes ont été adoptées pour encadrer spécifiquement les comportements associés à la sexualisation des enfants. Des comités ont été constitués pour élaborer les meilleures stratégies en vue d’éradiquer ce fléau. Des ressources importantes ont été investies dans la recherche, la prévention et les actions d'intervention. Malgré ces efforts, des enfants et des adolescents demeurent la cible d'individus qui utilisent Internet pour se livrer à des abus sexuels à leur encontre. L'exploitation sexuelle des mineurs est loin d’être un phénomène nouveau et préexistait à l'ère d'Internet, y compris les formes impliquant la capture vidéographique et photographique des mineurs victimes. Avant l’avènement d’Internet, les pédophiles prenaient notamment la direction de l’Asie du Sud-Est pour y perpétrer des agressions sexuelles sur mineurs. Si les pédo-criminels se rendent toujours en Asie du Sud-Est afin de perpétrer de tels actes, François DEBELLE explique que ces voyages « coûtent cher, prennent du temps, deviennent compliqués en temps de pandémie et sont quelquefois dangereux pour un pédo-criminel repéré par une ONG, Interpol ou une police locale ». La pédopornographique a ainsi pris une ampleur préoccupante du fait de l’avènement d’Internet. Selon l’ECPAT, une organisation mondiale luttant contre la traite et l’exploitation sexuelle des enfants sous toutes ses formes, le nombre d’images à caractère pédopornographique sur Internet a augmenté de cinquante pourcents entre 2017 et 2019, avec 69 millions d’images signalées en 2019. Alliée à l’utilisation des nouvelles technologies du numérique et de l’informatique ainsi qu’aux moyens de communication actuels, la pédopornographie a su s’approprier des procédés innovants pour satisfaire les demandes des amateurs de tels contenus. En effet, les nouvelles technologies ont permis l’apparition d’un nouveau phénomène : celui du live-streaming pédopornographique. Plutôt que de se rendre dans un pays étranger afin de perpétrer des agressions sexuelles sur mineurs, le pédo-criminel va commander une agression sexuelle sur un mineur devant une webcam, agression qu’il pourra visionner en direct. La particularité du live-streaming pédopornographique est l’absence de téléchargement des contenus. En effet, le visionnage des vidéos se fait en « live », c’est-à-dire en temps réel, en direct, ce qui permet de laisser moins de traces. En ce sens, Monsieur Jean-Claude PLANQUE définit le live-streaming pédopornographique comme le fait de « scénariser et de commander des viols et des agressions sexuelles commis à l'étranger sur des mineurs afin de les visionner en direct par le biais de services de communication ». Concrètement, un individu va acheter sur le net depuis la France, bien souvent pour une somme dérisoire, la réalisation d’agressions sexuelles sur des mineurs, généralement en bas-âge, et vivant à l’étranger. Des consignes sont dictées depuis la France mais la consommation des faits est réalisée à l’étranger. Le commanditaire des agressions sexuelles scénarisées visionne ensuite les actes ainsi achetés en direct, par l’intermédiaire de services de communication, tels que Skype, et sans qu’il ne reste d’enregistrement.
Agathe Lepage, Eve Treps, L’enfant à naître en droit pénal, 2024
La question du statut de l’enfant à naître, en ce qu’il est l’incarnation de l’humanité naissante, attise les passions et est au coeur de débats politiques, bioéthiques, moraux et religieux. Ni personne ni chose, le nasciturus est un véritable « alien juridique ». La nature de cette entité interroge le droit pénal, singulièrement au regard des atteintes à sa vie. A ce titre, la Cour de cassation estime que l’enfant in utero n’est pas digne de la protection de la personne humaine prévue au titre II du livre II du code pénal. L’impunité de l’atteinte non intentionnelle à sa vie suscite pourtant de vives critiques. La doctrine ne manque pas de rappeler que l’homicide involontaire protège la valeur sociale de la vie humaine et non celle de la naissance en vie, et que, par conséquent, la jurisprudence nie la qualité d’être humain de l’enfant conçu. Mais devant la protection pénale de l’enfant à naître se sont dressés des obstacles de taille. Cette abstention n’est autre que le fruit de craintes juridiques et politiques telle que celle de la remise en question du droit à l’interruption de grossesse. De surcroît, le changement de la ratio legis de la législation relative à l’IVG a été opéré au détriment de la protection pénale de l’être humain avant la naissance. En effet, au fur et à mesure que s’affirmait la liberté procréative de la femme, le droit à la vie de l’enfant in utero semblait s’éroder, au point de considérer l’interruption volontaire de grossesse comme inconciliable avec une protection pénale de la vie de l’enfant à naître. Néanmoins, la conciliation entre le droit à l’IVG et la protection pénale de la vie prénatale n’est peut-être pas un dilemme cornélien...
Agathe Lepage, Cédric Ribeyre, Renaud Salomon, Droit pénal des affaires, 7e éd., LexisNexis, 2024, Manuel, 1141 p.
Le risque pénal dans l'entreprise n'a jamais été aussi présent. Dans une société dont les équilibres sociaux passent par un contrôle et une régulation de l'activité économique, le droit pénal des affaires représente une arme utile dans la lutte contre une certaine criminalité " en cols blancs ". Au-delà de comportements délibérément malhonnêtes, la complexité des relations économiques expose dirigeants et cadres à un risque pénal, accru notamment par une inflation législative de l’ensemble des disciplines juridiques, dont ils doivent mesurer l’étendue. Ce manuel, résolument pédagogique et pratique, adopte une conception large du droit pénal des affaires en tentant de dépasser le champ traditionnel affecté à la discipline. Il s'adresse non seulement aux étudiants mais également aux praticiens ainsi qu'à tous ceux que l'activité professionnelle expose à des sanctions pénales souvent lourdes. Il intègre les dernières évolutions tant législatives ou réglementaires que jurisprudentielles.Vous trouverez dans le Droit pénal des affaires toutes les réponses à vos questions sur :- Les infractions de droit commun applicables aux affaires : Infractions principales, Infractions de conséquence, Infractions de moyen, Infractions de l’immatériel - Les infractions propres à la vie des affaires : Droit pénal et entreprise, Droit pénal et environnement économique de l’entreprise
Agathe Lepage, Adrien Daurelle, La consécration par le législateur de créations jurisprudentielles en droit pénal, 2022
Alors que le droit pénal cristallise le projet commun de société, le législateur a le devoir d’assurer son évolution. Or, avec la profonde crise suscitée par les Guerres mondiales, le droit pénal et la société ont connu des bouleversements majeurs. Un retard s’est alors installé pour le droit pénal hérité de l’Empire et le législateur a dû y remédier. Il s’est appuyé sur de nombreuses jurisprudences novatrices, afin de mener l’évolution du droit pénal contemporain. Lors de la réforme du Code pénal de 1992, le législateur a consacré certaines créations prétoriennes, tout en les remaniant afin qu’elles correspondent à son idéal politique. La sélection des jurisprudences réalisée par le législateur et le fait qu’il modifie les créations prétoriennes soulignent qu’il menait l’évolution du droit pénal. Un schéma d’évolution s’est donc installé, où le juge révèle des enjeux et propose des solutions, quand le législateur tranche en s’appuyant sur l’œuvre prétorienne. Cependant, l’initiative du législateur dans l’évolution du droit pénal s’est progressivement étiolée. Malgré l’œuvre majeure que constitue le nouveau Code pénal, la société a muté toujours plus vite, contraignant le législateur à élaborer la norme pénale dans l’urgence. Le juge s’est également trouvé contraint de trancher des questions de droit que le législateur n’avait pu éclaircir voire connaître. Une perte d’initiative du législateur s’est alors installée, le juge devenant un acteur majeur de l’élaboration de la loi pénale. Plus encore, l’initiative croissante du juge, formulant des solutions audacieuses et parfois contra legem, opère un renversement du schéma d’évolution du droit pénal.
Agathe Lepage, Rémi Menthéour, Justice pénale des mineurs et youth justice system, 2022
Agathe Lepage, Florentin Lesieur-Gabrelle, Les infractions de provocation: essai d’une théorie générale, 2021
Lors de la révision du Code pénal de 1992, les parlementaires ont tenu à conserver une appréhension binaire de la participation criminelle qui distingue l’auteur du complice. Refusant de reconnaître la figure de l’instigateur, le droit pénal français a maintenu une répression de la provocation par le truchement de la complicité du droit pénal général. Face aux lacunes inhérentes à ce système pour se saisir des comportements provocants, le législateur a néanmoins initié une répression parallèle, sur le fondement d’incriminations autonomes. Ces infractions dites de provocation connaissent depuis une vingtaine d’années un essor considérable. Ce corpus présente aujourd’hui une diversité et un éclatement qui questionne l’opportunité de cette voie de pénalisation. Alors que les agissements incriminés sont particulièrement polymorphes, l’intention du provocateur et la causalité entre l’acte provocant et l’acte provoqué sont une source constante de subjectivité. Ces infractions, justifiées par un besoin d’autonomie de la répression vis-à-vis du droit commun, ont par la suite trouvé un sens dans leurs finalités spécifiques. En permettant de réintroduire de la cohérence du point de vue rétributif, elles ont de surcroît développé un arsenal préventif. À ce titre, elles apparaissent comme des infractions de prévention qui s’inscrivent dans une logique contemporaine du droit pénal. Les infractions de provocation témoignent alors à la fois d’un changement de paradigme dans la répression et d’une pénalisation accrue des comportements à risque.
Agathe Lepage, Patrick Maistre du Chambon, Renaud Salomon, Droit pénal des affaires, 6e éd., LexisNexis, 2020, Manuel, 1015 p.
L'objectif récurrent d'une dépénalisation de la vie des affaires prouve que le risque pénal dans l'entreprise n'a jamais été aussi présent. Dans une société dont les équilibres sociaux passent par un contrôle et une régulation de l'activité économique, le droit pénal des affaires représente une arme utile dans la lutte contre une certaine criminalité « en cols blancs ». Au-delà de comportements délibérément malhonnêtes, la complexité des relations économiques expose dirigeants et cadres à un risque pénal, accru notamment par une inflation législative de l'ensemble des disciplines juridiques, dont ils doivent mesurer l'étendue. Ce manuel, résolument pédagogique et pratique, adopte une conception large du droit pénal des affaires en tentant de dépasser le champ traditionnel affecté à la discipline. Il s'adresse non seulement aux étudiants mais également aux praticiens ainsi qu'à tous ceux que l'activité professionnelle expose à des sanctions pénales souvent lourdes. Il intègre les dernières évolutions tant législatives ou réglementaires que jurisprudentielles.
Agathe Lepage, Thierry Bonneau (dir.), Information, numérique et innovations: mélanges de l'École doctorale de droit privé, Éditions Panthéon-Assas, 2020, Hors Collection, 691 p.
Le présent ouvrage s'inscrit dans le sillage des ouvrages collectifs réalisés sous l'égide de l'École doctorale de droit privé de l'université Paris II Panthéon-Assas. Comme les précédents, il a été concu autour d'un thème fédérateur et transversal, "l'information". Les nombreuses contributions dans les domaines les plus variés, parfois au-delà de droit privé, représentent une somme de réflexions dans laquelle tout juriste pourra trouver un écho à ses propres centres d'intérêt. Cet ouvrage perpétue la tradition des ouvrages collectifs de l'École doctorale tout en aspirant à la renouveler. Outre les contributions relatives à l'information, il accueille les actes du colloque "le droit pénal au défi du numérique", tenu en septembre 2018 à l'université Paris II Panthéon-Assas. Cet ouvrage, vitrine de la diversité de la recherche juridique, se veut le premier d'une collection que l'École doctorale de droit privé a pour ambition de développer".
Agathe Lepage, Patrick Maistre Du Chambon, Renaud Salomon, Droit pénal des affaires, 5e éd., LexisNexis, 2018, Manuel, 915 p.
Agathe Lepage, Georges Decocq, Pierre-Yves Gautier, Jérôme Passa (dir.), Études en l'honneur du professeur Jérôme Huet, LGDJ, une marque de Lextenso, 2017, 427 p.
Agathe Lepage, Haritini Matsopoulou, Droit pénal spécial, Presses universitaires de France, 2015, Thémis ( Droit ), 882 p.
Agathe Lepage, Patrick Maistre du Chambon, Renaud Salomon, Droit pénal des affaires, 4e éd., LexisNexis, 2015, Manuel, 947 p.
Agathe Lepage, Patrick Maistre du Chambon, Renaud Salomon, Droit pénal des affaires, 3e éd., LexisNexis, 2013, Manuel, 894 p.
Agathe Lepage, Patrick Morvan (dir.), Tueries scolaires: Master de criminologie dirigé par Madame le professeur Agathe Lepage et Monsieur le professeur Patrick Morvan, L'Harmarttan et L'Harmattan, 2013, 197 p.
Agathe Lepage (dir.), Le secret à l'ère de la transparence: actes du colloque annuel de La Semaine Juridique du 19 octobre 2012 sous le haut patronage de Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice, LexisNexis, 2012, 47 p.
Agathe Lepage, Bérengère Laplanche, La liberté d'expression sur Internet et la protection des mineurs: une approche de droit comparé franco-canadienne sous la perspective pénale, 2011, 110 p.
Agathe Lepage, Patrick Maistre du Chambon, Renaud Salomon, Droit pénal des affaires, 2e éd., Litec, 2010, Manuel, 832 p.
Agathe Lepage, Patrick Maistre du Chambon, Renaud Salomon, Droit pénal des affaires, Litec, 2008, Manuel, 747 p.
Agathe Lepage (dir.), L'opinion numérique: Internet, un nouvel esprit public, Dalloz, 2006, PRESAJE, 201 p.
Agathe Lepage, Philippe Achilleas, Frédéric Gimello-Mesplomb, Thomas Paris, La libération audiovisuelle: enjeux technologiques, économiques et réglementaires, Dalloz, 2004, PRESAJE, 270 p.
Agathe Lepage, Libertés et droits fondamentaux à l'épreuve de l'Internet: droits de l'internaute, liberté d'expression sur l'internet, responsabilité, Litec, 2002, Droit@Litec, 328 p.
Agathe Lepage, Yann Paclot, RECHERCHE SUR LA CONNAISSANCE DU FAIT EN DROIT,, 1998, 830 p.
LE PLUS SOUVENT, LORSQU'EST EVOQUEE LA CONNAISSANCE EN DROIT, C'EST DE LA CONNAISSANCE DU DROIT QU'IL S'AGIT. POURTANT LA CONNAISSANCE DU FAIT REPRESENTE, PAR SA RICHESSE, LE LIEU IDEAL D'OBSERVATION DES RELATIONS DU DROIT ET DE CET ETAT PSYCHOLOGIQUE. CELLES-CI PEUVENT D'ABORD ETRE SAISIES SOUS L'ANGLE SYNCHRONIQUE, C'EST-A-DIRE A UN MOMENT DONNE DE L'ACTIVITE HUMAINE. LA CONNAISSANCE - DU FAIT MAIS AUSSI DU DROIT - Y APPARAIT ELLE-MEME COMME UN FAIT. ELLE PERMET DE DONNER SIGNIFICATION ET VALEUR AUX DECISIONS OU COMPORTEMENTS DES SUJETS DE DROIT. MAIS C'EST EGALEMENT SUR UN PLAN DIACHRONIQUE QUE SE NOUENT DES LIENS ENTRE CONNAISSANCE DU FAIT ET DROIT. LE MOUVEMENT SE DESSINE ALORS DE L'IGNORANCE A L'ACQUISITION DE LA CONNAISSANCE, PUIS DE LA CONNAISSANCE ACQUISE A SON UTILISATION. ENFIN, AU-DELA DE LA DIVERSITE DES RELATIONS DE LA CONNAISSANCE DU FAIT ET DU DROIT, PERCENT DE COMMUNES CONSIDERATIONS, PERMETTANT D'ESQUISSER UNE THEORIE DE LA CONNAISSANCE EN DROIT. ELLE Y APPARAIT D'ABORD, COMME LE SUGGERE LA PHILOSOPHIE, EN TANT QUE SITUATION COGNITIVE, PAR LAQUELLE LE SUJET SE FAIT UNE EXACTE REPRESENTATION DE LA REALITE. PAR AILLEURS, LA CONNAISSANCE CONSISTE, SOUS LES TRAITS D'UNE RELATION COGNITIVE, EN UN LIEN ENTRE L'INDIVIDU ET LA REALITE. AINSI APPARAIT LA DIALECTIQUE DE LA CONNAISSANCE EN DROIT : LA CONNAISSANCE, PHENOMENE PSYCHOLOGIQUE, S'IMPOSE AU DROIT DANS UNE CERTAINE MESURE MAIS, EN RETOUR, CELUI-CI LUI IMPRIME SA MARQUE.
Agathe Lepage, Marie-Christine Poelman, Microémulsions non ioniques: étude de l'influence de la nature de la phase lipophile dans les diagrammes ternaires isothermes eau/ester gras/mannitol octadécénoate ether,, 1994
Agathe Lepage, préface à Gabriel Dumenil, Le domicile en droit pénal, LGDJ un savoir-faire de Lextenso, 2021, Bibliothèque des sciences criminelles, 601 p.
Lieu particulier, le domicile entretient des liens étroits avec le droit pénal. Il est d'abord envisagé comme un espace de protection de la personne. Le domicile assure en effet la défense de certains droits dont il est le réceptacle privilégié. L'approche qui est faite du domicile par le droit pénal est à cet égard duale. Celle-ci est tantôt abstraite, tantôt matérielle. Abstraite, elle envisage le domicile comme une sphère privée coupée du monde extérieur. Matérielle, elle définit un lieu participant de la dignité de son occupant et devant alors respecter divers critères à même d'en garantir le respect. Le domicile est également appréhendé comme un espace de localisation de la personne. Il participe alors de l'effectivité et l'efficacité de la procédure pénale. Outil de localisation probabiliste, le domicile assure la surveillance de la personne. Il garantit en outre le bon déroulement de la procédure pénale. En effet, il constitue l'instrument idoine de transmission des informations procédurales et l'un des critères déterminant de compétence de la loi pénale et des différentes juridictions. L'étude permettra de mettre en exergue le balancement entre deux impératifs fondamentaux que sont le respect des droits et la répression des atteintes aux valeurs sociales. En outre, il sera permis d'observer que le concept de domicile en droit pénal est résolument polysémique. Si certaines de ces différences sémantiques se justifient, d'autres pourront en revanche être critiquées
Agathe Lepage, préface à Myriam Quéméner, Frédérique Dalle, Clément Wierre, Quels droits face aux innovations numériques ?, Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2020, 230 p.
Agathe Lepage, préface à Alice Dejean de la Bâtie, Les faits justificatifs spéciaux, Librairie générale de droit et de jurisprudence, un savoir faire de Lextenso, 2020, Bibliothèque des sciences criminelles, 414 p.
Fabrice Rizzo, préface à Gaylor Rabu, Sport et droit du numérique, Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2020, Centre de droit du sport, 348 p.
La révolution numérique transforme l’activité sportive par l’usage de nouveaux outils tels l’intelligence artificielle, le big data ou la blockchain. Au centre de ce processus copernicien : les données. Massives par leur nombre, diverses par leur nature juridique, multiples par leur objet (sportifs, groupements sportifs, spectacle sportif et ses consommateurs), elles deviennent dans le sport comme ailleurs l’objet de toutes les convoitises en vue de leur traitement algorithmique.Le droit et les juristes, gestionnaires des risques et créateurs de solutions, sont inévitablement concernés. L’ouvrage entend explorer ces problématiques juridiques et leurs auteurs apporter une contribution indispensable à une réflexion fondamentale pour le développement du secteur.
Anne Souvira, préface à Matthieu Bourgeois, Droit de la donnée: principes théoriques et approche pratique, LexisNexis SA, 2017, Droit & professionnels, 543 p.
Agathe Lepage, « Le contrôle de proportionnalité in concreto ou le brouillage des frontières », Justice et cassation : Revue annuelle des avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation, Dalloz , 2025, n°1, p. 97
Agathe Lepage, Laure Marino, « Droits de la personnalité : panorama 2004-2005 », Recueil Dalloz, Dalloz , 2005, n°38, p. 2643
Agathe Lepage, « Vie privée du salarié et droit pénal », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°01, p. 9
Agathe Lepage, « Le bureau du salarié n'est pas une extension de son domicile privé », Recueil Dalloz, Dalloz , 2004, n°23, p. 1635
Agathe Lepage, « Filature du salarié », Recueil Dalloz, Dalloz , 2003, n°23, p. 1536
Agathe Lepage, « Un salarié ne peut se voir imposer de travailler à domicile », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°29, p. 2297
Agathe Lepage, « Liberté de la presse et respect de la dignité de la personne humaine », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°25, p. 1990
Agathe Lepage, « Actualité du principe non bis in idem », prévue le 13 novembre 2025
Colloque organisé par l'Institut de criminologie et de droit pénal de Paris en partenariat avec la Cour de cassation sous la direction scientifique de Marie Leroux-Campello, MCF en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paris-Panthéon-Assas et Renaud Salomon, Avocat général à la Première Chambre civile de la Cour de cassation, Professeur associé à l'Université Paris Dauphine-PSL, membre associé de l’ICP de Paris
Agathe Lepage, « L'enfant en 2025 », le 05 juin 2025
Colloque organisé par le Master 2 Droit privé général et du Laboratoire de droit civil, Université Paris Panthéon-Assas avec l'ordre des Avocats au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation
Agathe Lepage, « Communication et justice pénale », le 04 avril 2025
Colloque co-organisé par l'Institut François Gény de l'Université de Lorraine et l'Institut de criminologie et de droit pénal de l'Université Panthéon-Assas dans le cadre des "Journées justice & communication" sous la direction scientifique de Pauline Le Monnier de Gouville, MCF à l'Univ. Paris Panthéon-Assas, Maud Righetti, Docteure en droit, Univ. de Lorraine et Jean-Baptiste Thierry, Professeur à l'Univ. de Lorraine
Agathe Lepage, « Violences de l'intime : penser et avancer », le 27 mars 2025
Journée d'études organisée par l'IDEP Faculté Jean Monnet, Université Paris-Saclay, et l'ICP, Université Paris Panthéon-Assas, sous la direction scientifique de Haritini Matsopoulou, Professeur de droit à l’Université Paris-Saclay et Carole Hardouin-Le Goff, Directrice des études de l’Institut de criminologie et de droit pénal de Paris (ICP)
Agathe Lepage, « La liberté d’expression au 21e siècle : enjeux sociétaux et défis juridiques », le 05 octobre 2023
Cycle de conférences organisé par l'Institut de Criminologie et de droit pénal de Paris, Université Paris Panthéon-Assas et la Cour de cassation sous la direction scientifique de Agathe Lepage, Professeure de droit privé, Université Paris-Panthéon-Assas et Blandine Mallet-Bricout, Avocate générale en service extraordinaire, Première chambre civile de la Cour de cassation
Agathe Lepage, « Le contrôle de l'accès des mineurs à la pornographie en ligne », le 25 mai 2023
Organisée par la Section Droit international de la famille de la SLC avec le Centre de droit de la famille de l'Université Jean Moulin Lyon 3 et la Cour de cassation sous la direction scientifique de Hugues Fulchiron
Agathe Lepage, « Familles recomposées au XXIème siècle - du privé et du politique : quels enjeux pour la loi civile ? », le 17 avril 2023
Séminaire organisé par le Laboratoire de sociologie juridique, Université paris Panthéon-Assas, sous la direction de Dominique Fenouillet et Nathalie Ceriani dans le cadre du cycle « Flexibles notions ».
Agathe Lepage, « Justice pénale et criminalités du XXIe siècle », le 29 septembre 2022
Colloque du centenaire de l’Institut de Criminologie et de droit pénal de Paris (ICP)
Agathe Lepage, « L'essor des sanctions réputationnelles : quel cadre juridique ? », le 09 mai 2022
Organisé par le Laboratoire de sociologie juridique avec le concours du Master 2 Communication, sociologie du droit et de la justice sous la Direction scientifique de Dominique Fenouillet et Thomas Genicon, professeurs à Panthéon-Assas université
Agathe Lepage, « Les infractions sexuelles à l’épreuve du numérique », le 09 novembre 2021
Organisé par le Centre Innovation et Droit, Université de Bourgogne, et l’Institut de criminologie et de droit pénal de Paris, Université Panthéon-Assas, sous la direction scientifique de Charlotte Dubois et Pauline Le Monnier de Gouville
Agathe Lepage, « Le secret professionnel de l’avocat », le 15 octobre 2021
Organisé par l'Institut de criminologie et de droit pénal de Paris (ICP), Paris II Panthéon-Assas en collaboration avec Laboratoire de droit privé et de sciences criminelles (LDPSC-EA 4690), Aix-Marseille Université
Agathe Lepage, « Le droit pénal de demain », le 09 septembre 2021
Organisé par les Master 2 Criminologie et Droit pénal et sciences pénales de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas, avec le soutien de l’Institut de criminologie de Paris.
Agathe Lepage, « De quelques aspects contemporains du droit pénal du travail », le 24 mars 2021
Agathe Lepage, « La lutte contre la discrimination au travail dans le Code du travail et le Code pénal : même combat ? », le 21 novembre 2019
Coorganisé par Sandrine Maillard-Pinon, Maître de conférences en droit privé à l’Université Paris-Sud et Stéphane Détraz, Maître de conférences en droit privé à l’Université Paris-Sud
Agathe Lepage, « Femmes et droit pénal », le 11 octobre 2018
Organisé par l’Institut de Criminologie et de Droit Pénal de Paris, Université Panthéon-Assas (Paris II) sous la direction scientifique de Carole Hardouin-Le Goff
Agathe Lepage, « Le droit pénal au défi du numérique », le 12 septembre 2018
Organisé par l’Institut de Criminologie et de Droit Pénal de Paris, le Master 2 Criminologie, le Master 2 Droit Pénal et Sciences Pénales, Université Panthéon-Assas (Paris II) sous la direction scientifique d’Agathe Lepage
Agathe Lepage, « Personne humaine et Personnalité juridique », le 08 janvier 2018
Agathe Lepage, « Une grande figure judiciaire : Raymond Lindon », le 13 octobre 2017
Sous la direction de Didier Cholet, Maître de conférences à Le Mans Université et Sylvie Humbert, Professeur de l’université catholique de Lille
Agathe Lepage, « La vie privée en prison », le 15 septembre 2017
Organisé par le Master 2 Criminologie Master 2 Droit Pénal et Sciences Pénales de l’Université Panthéon-Assas (Paris II) sous la direction scientifique de Farah Safi
Agathe Lepage, « Le droit civil à l'ère numérique », le 21 avril 2017
XIe colloque annuel organisé par le Master 2 Droit privé général et le Laboratoire de droit civil
Agathe Lepage, « Les fonctions sociales de la responsabilité civile : prévention, précaution, correction », le 19 janvier 2017
Quatrième séminaire "Flexibles notions" organisé par le Laboratoire de sociologie juridique
Agathe Lepage, « La liberté de la presse écrite au XXIe siècle », le 11 octobre 2016
La Journée des Libertés est une Initiative conjointe du Centre Thucydide de l'Université Panthéon-Assas et du Centre d'histoire du XIXè Siècle de l'Université Paris-Sorbonne.