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  • THESE

    Les subventions aux entreprises privées : Contribution à l'analyse civile et fiscale de l'acte neutre, soutenue en 2021 à Bordeaux sous la direction de Florence Deboissy présidée par Laura Sautonie-Laguionie, membres du jury : Claude Brenner (Rapp.), Régis Vabres (Rapp.)  

  • Guillaume Lamouroux, Les subventions aux entreprises privées: contribution à l'analyse civile et fiscale de l'acte neutre, LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2023, Bibliothèque de droit privé, 682 p.  

    Si les réflexions menées sur la notion de subvention foisonnent en droit public, le droit privé fait preuve à son égard d’une certaine indifférence, et ce en dépit du phénomène, trop développé pour être tenu pour marginal, des subventions consenties aux et entre entreprises privées. Or, les subventions, longtemps cantonnées au droit public, ne peuvent qu’imparfaitement être analysées au prisme de cette matière, à savoir comme une aide financière accordée sans contrepartie par une personne publique.L’étude propose alors un renouvellement de la notion de subvention. Quant à sa nature tout d’abord, en la qualifiant de contrat unilatéral et non d’acte unilatéral à rebours de l’analyse de droit public. Quant à son économie ensuite, car la subvention, bien qu’elle soit une aide sans contrepartie directe, peut être consentie tantôt à titre onéreux – lorsque son auteur retire un avantage indirect de son octroi – tantôt à titre gratuit – lorsqu’il n’en retire aucun avantage. La subvention se révèle donc être un acte neutre, c’est-à-dire un acte dont il est impossible de déterminer a priori la nature gratuite ou onéreuse.Forte de cette définition, l’étude démontre que le régime tant juridique que fiscal de la subvention est gouverné par cette nature spécifique qui rend indispensable la recherche de son caractère gratuit ou onéreux. Lorsqu’elle est source d’une libéralité, apparaissent alors les limites à la liberté de subventionner les entreprises de droit privé et dont la mise en évidence contribue à révéler l’identité civile et fiscale de l’acte neutre

    Guillaume Lamouroux, Florence Deboissy, Laura Sautonie-Laguionie, Claude Brenner, Régis Vabres, Les subventions aux entreprises privées: contribution à l'analyse civile et fiscale de l'acte neutre, 2021, 640 p.  

    Si les réflexions menées sur la notion de subvention foisonnent en droit public et en science financière, le droit privé fait preuve à son égard d’une certaine indifférence. Celle-ci est d’autant plus préjudiciable que le phénomène des subventions consenties aux et par les entreprises privées ne peut qu’imparfaitement être appréhendé à travers le prisme de l’analyse classique de ces matières, à savoir que la subvention est une aide financière accordée sans contrepartie par une personne publique. L’étude des subventions aux entreprises privées permet donc d’apprécier la pertinence de cette analyse classique et propose un renouvellement de la notion de subvention à un triple titre.Tout d’abord, à rebours de l’analyse de droit public, la subvention doit être qualifiée non pas d’acte unilatéral, mais de contrat unilatéral. Il ne faut pas, en effet, confondre l’expression du consentement de la personne morale, résultant d’un acte unilatéral, avec l’acte de subvention, ayant une nature contractuelle. Ensuite, la subvention n’est qu’une variété d’aide financière. Elle se caractérise par un transfert direct de valeurs du patrimoine de l’auteur de la subvention à celui de son bénéficiaire, les valeurs étant toujours affectées à la réalisation d’un but déterminé. Ces deux éléments sont essentiels, car ils permettent de distinguer la subvention d’autres aides aux entreprises (telles qu’un abandon de créance, un prêt ou une opération pour un prix minoré ou majoré) et de mettre en évidence que l’affectation de la subvention n’engage pas son bénéficiaire à l’exécution d’une obligation, mais plus justement au respect de cette finalité en raison de la force obligatoire du contrat. En cas de méconnaissance, l’entreprise subventionnée s’expose alors à la résolution du contrat pour inexécution, toute exécution forcée étant impossible au regard de l’atteinte qu’elle porterait à sa liberté de gestion. Enfin, la subvention n’est pas exactement une aide sans contrepartie, mais plutôt une aide sans contrepartie directe. Si son auteur recherche alors souvent une contrepartie indirecte de l’attribution de la subvention, il n’en retire parfois aucune. Cette alternative fait apparaître toute la spécificité de la subvention, puisqu’elle peut être consentie soit à titre gratuit soit à titre onéreux. En d’autres termes, la subvention est un acte neutre, d’où les nombreuses difficultés pratiques qu’elle suscite. Plus précisément, en tant que contrat neutre, la subvention ne trahit pas sa cause et il faut alors déterminer dans chaque cas si le but de son débiteur est intéressé ou désintéressé. Cette recherche est indispensable, car la subvention consentie à titre gratuit, notamment par une entreprise privée, entraîne une réaction du droit des sociétés – violation du principe de spécialité – du droit fiscal – acte anormal de gestion – et du droit pénal. La mise en évidence de telles limites à la liberté de subventionner les entreprises privées contribue alors à révéler l’identité civile et fiscale de l’acte neutre.

  • Guillaume Lamouroux, « Créances réciproques et exigibilité de la TVA : ne compense pas qui veut ! », Revue de droit fiscal, Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2024, n°5152, p. 50250 

    Guillaume Lamouroux, « Validité des actes accomplis par le gérant d’une société civile : de la conformité à l’objet social à la satisfaction de l’intérêt social », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2023, n°38, p. 22 

    Guillaume Lamouroux, « TVA et restitution en valeur d’une prestation de services due à raison d’un contrat résolu », Revue de droit fiscal, Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2023, n°18, p. 10825 

    Guillaume Lamouroux, « Les contrats à long terme : la durée des prestations de service à l’épreuve du droit fiscal », Revue de droit fiscal, Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2022, n°1718, p. 207 

    Guillaume Lamouroux, « Les occurrences du droit des biens dans le contentieux du droit des affaires », Droit & Patrimoine, Lamy - Wolters Kluwer France - INFO6TM , 2018, n°278, p. 26 

  • Guillaume Lamouroux, « Conférence d'actualité fiscale », le 25 janvier 2024  

    Conférence organisée par Mme Faroudja Ait-Ahmed, M. Guillaume Lamouroux et M. Julien Mouchette dans le cadre du CEJESCO et du CRDT et la Faculté de droit, Université Reims Champagne-Ardenne

    Guillaume Lamouroux, « Actualité fiscale 2024 », le 12 janvier 2024  

    Conférence organisée par l'équipe droit des affaires de l'UMR DRES sous la responsabilité scientifique de Ariane Périn-Dureau, Professeur à l’Université de Strasbourg

    Guillaume Lamouroux, « Regards croisés Droit public / Droit privé sur la subvention », le 06 décembre 2023  

    Conférence organisée par le CEJESCO, le CRDT et l'UFR Droit et Science Politique, Université de Reims-Champagne-Ardenne

    Guillaume Lamouroux, « Blockchain et contrat », le 24 novembre 2023  

    Cycle de tables rondes organisé par le CEJESCO, Université de Reims Champagne-Ardenne sous la direction scientifique de Patrick Kasparian, Docteur en Droit, Maître de conférences à l’université de Reims Champagne Ardenne, Avocat à la cour