Pierre-Yves Chicot

Professeur
Droit public.
UFR des Sciences Juridiques et Economiques

Centre de Recherche en Economie Droit et Développement Insulaire
Responsable de la formation :
  • THESE

    L'affirmation juridique de l'exercice de la compétence internationale locale : l'exemple de l'action extérieure des départements-régions français d'Amérique, soutenue en 2002 à Caen sous la direction de Dominique Custos

  • Pierre-Yves Chicot, Paméla Obertan (dir.), La régionalisation à l'aube de l'évolution législative de la décentralisation : méthodologie(s) et vision(s) prospective(s) de régions stratèges, L'Harmattan, 2021, Collection GRALE, 283 p.  

    "La région apparait à la faveur de la loi du 5 juillet 1972 portant création et organisation des régions sous le statut d'établissement public dont la caractéristique juridique première est le principe de spécialité. Il faut attendre la loi du 2 mars 1982 relative aux libertés des communes, des départements et des régions pour que celles-ci deviennent, dans son principe, une collectivité territoriale, au même titre que les communes et les départements. - C'est subséquemment à la loi du 10 juillet 1985 qui fixe le mode de scrutin que les régions sont véritablement considérées comme des collectivités. La réforme constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à l'organisation décentralisée de la République va parachever sa maturation juridique, et dés lors, la région poursuit sa montée en puissance, voyant sa place et son rôle affermis dans l'architecture institutionnelle nationale. - Le raisonnement ne serait pas complet si on n'évoque pas la considération que lui voue l'Union européenne. C'est vraisemblablement pour cette raison que la région devient le dépositaire des politiques publiques nationale et européenne. En France, la situation est somme toute particulière parce que les régions sont formées par l'agglomération de départements. Il ne faut jamais oublier que l'institution départementale date de la Révolution française et représente à la fois, le creuset de l'unité de l'Etat et la production idéale des politiques locales de proximité, au même titre que les communes. - L'histoire perpétuellement en mouvement nous révèle aujourd'hui que la région n'est pas un obstacle à l'unité nationale. Elle constitue même un niveau d'intervention de choix pour délester l'Etat central et inscrire les territoires locaux dans la dynamique de la globalisation des marchés domestiques. Pour ne pas être simplement une circonscription administrative de l'Etat, mais bien une puissance publique locale ayant la capacité de déterminer l'intérêt public local à l'intérieur et à l'extérieur des frontières nationales, il est loisible de penser que les régions peuvent être des stratèges. - C'est l'articulation centrale de cet ouvrage. La pensée universitaire voulant converger avec la pensée de l'action territoriale, le présent ouvrage propose une lecture pluridisciplinaire de(s) (l')action(s) régionale(s) et, partant, également, une réflexion sur la transformation de l'Etat. - En effet, les débats foisonnants sur la réorganisation territoriale aussi bien du point de vue des territoires locaux que du point de vue des services déconcentrés placent indéniablement la région au premier plan. Le modèle étatique français pourrait le cas échéant évoluer vers un Etat dit "régional" ou vers un Etat fédéral. Dans ce dernier cas, la projection est bien entendu, plus hypothétique."

    Pierre-Yves Chicot, Paméla Obertan (dir.), La régionalisation à l'aune de l'évolution législative de la décentralisation: méthodologie(s) et vision(s) prospective(s) de régions stratèges, l'Harmattan et l'Harmattan, 2021  

    "La région apparait à la faveur de la loi du 5 juillet 1972 portant création et organisation des régions sous le statut d'établissement public dont la caractéristique juridique première est le principe de spécialité. Il faut attendre la loi du 2 mars 1982 relative aux libertés des communes, des départements et des régions pour que celles-ci deviennent, dans son principe, une collectivité territoriale, au même titre que les communes et les départements. - C'est subséquemment à la loi du 10 juillet 1985 qui fixe le mode de scrutin que les régions sont véritablement considérées comme des collectivités. La réforme constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à l'organisation décentralisée de la République va parachever sa maturation juridique, et dés lors, la région poursuit sa montée en puissance, voyant sa place et son rôle affermis dans l'architecture institutionnelle nationale. - Le raisonnement ne serait pas complet si on n'évoque pas la considération que lui voue l'Union européenne. C'est vraisemblablement pour cette raison que la région devient le dépositaire des politiques publiques nationale et européenne. En France, la situation est somme toute particulière parce que les régions sont formées par l'agglomération de départements. Il ne faut jamais oublier que l'institution départementale date de la Révolution française et représente à la fois, le creuset de l'unité de l'Etat et la production idéale des politiques locales de proximité, au même titre que les communes. - L'histoire perpétuellement en mouvement nous révèle aujourd'hui que la région n'est pas un obstacle à l'unité nationale. Elle constitue même un niveau d'intervention de choix pour délester l'Etat central et inscrire les territoires locaux dans la dynamique de la globalisation des marchés domestiques. Pour ne pas être simplement une circonscription administrative de l'Etat, mais bien une puissance publique locale ayant la capacité de déterminer l'intérêt public local à l'intérieur et à l'extérieur des frontières nationales, il est loisible de penser que les régions peuvent être des stratèges. - C'est l'articulation centrale de cet ouvrage. La pensée universitaire voulant converger avec la pensée de l'action territoriale, le présent ouvrage propose une lecture pluridisciplinaire de(s) (l')action(s) régionale(s) et, partant, également, une réflexion sur la transformation de l'Etat. - En effet, les débats foisonnants sur la réorganisation territoriale aussi bien du point de vue des territoires locaux que du point de vue des services déconcentrés placent indéniablement la région au premier plan. Le modèle étatique français pourrait le cas échéant évoluer vers un Etat dit "régional" ou vers un Etat fédéral. Dans ce dernier cas, la projection est bien entendu, plus hypothétique."

    Pierre-Yves Chicot (dir.), Tourisme mémoriel et développement territorial : l'exemple d'une communauté d'agglomération en Guadeloupe, l'Harmattan et Impr. Corlet numérique, 2019, GRALE, 210 p.   

    Pierre-Yves Chicot (dir.), Mutation des communes , L'Harmattan, 2016, Grale, 443 p. 

    Pierre-Yves Chicot, À propos de la collectivité unique : comprendre le fonctionnement des collectivités territoires de la Guyane et de la Martinique en 30 questions et réponses, Éditions Nestor, 2015, 88 p.   

    Pierre-Yves Chicot, Education, formation, recherche : quelle place pour les collectivités territoriales ?, Le Moniteur, 2014, 694 p.  

    La 4e de couv. indique : "Droit et gestion des collectivités territoriales (DGCT) décrypte l’ensemble des évolutions législatives, réglementaires et jurisprudentielles de l’année échue dans le domaine des collectivités territoriales. La 1ere partie présente des études consacrées aux actions des collectivités territoriales dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la recherche. Leurs formes sont variées, allant de l’exercice de compétences pleines (formation professionnelle) à des concours et à des politiques nationales (recherche). Sont envisagés : le tissu des écoles rurales, les communes face à la pluralité des temps éducatifs (entretien), la gestion des locaux scolaires, la gestion comptable des EPLE (entretien), les politiques éducatives outre-mer, l’évolution vers un service public régional d’orientation et de formation, les enseignements artistiques, la décentralisation des formations sanitaires et sociales, l’aménagement du territoire universitaire et l’investissement des collectivités territoriales dans la recherche. La 2e partie traite de l’actualité législative, réglementaire et jurisprudentielle de l’année au travers de chroniques thématiques qui détaillent l’administration territoriale et les aspects territorialisés de l’action publique (fonction publique territoriale, urbanisme, environnement, finances et fiscalité, etc.). Destiné aux acteurs publics locaux – services déconcentrés de l’État, élus locaux, agents territoriaux, opérateurs publics, établissements scolaires et universitaires, organismes de formation professionnelle –, aux avocats, aux magistrats, aux enseignants-chercheurs et aux étudiants, le DGCT 2014, véritable encyclopédie de la décentralisation, fournit toutes les clés pour apprécier la portée des réformes institutionnelle"

    Pierre-Yves Chicot, Libres propos civiques en pays français d'Amérique : Guadeloupe - Guyane - Martinique, 2009-2014, Editions Nestor, 2014, 231 p. 

    Pierre-Yves Chicot (dir.), Décentralisation et proximité, Dalloz, 2013, Thèmes & commentaires ( Actes ), 290 p.  

    La 4e de couverture indique : "On observe, au regard de la montée en puissance de la proximité, objet d'étude interdisciplinaire de ce colloque, une plus grande territorialisation de l'action publique. Sur le plan juridique, c'est bien d'une territorialisation du droit dont il s'agit, dès lors que la création normative devient l'apanage de l'échelon local. La gestion de proximité est-elle devenue l'outil privilégié de l'administration territoriale de la République ou n'est-elle qu'une simple variable d'ajustement d'un État moins interventionniste ? Comment ce modèle est-il organisé selon le champ disciplinaire dans lequel on s'inscrit ?"

    Pierre-Yves Chicot, Robert Etien, Pierre Teisserenc (dir.), L'influence des régimes juridiques des collectivités territoriales d'outre-mer sur l'évolution de l'Etat français: actes du colloque organisé les 3 & 4 novembre 2011, Cujas, 2013, Actes & études, 269 p. 

    Pierre-Yves Chicot, Pierre Teisserenc, Robert Etien (dir.), La recomposition territoriale, un défi pour la Guadeloupe, Publibook et Presses de l'Université des Antilles et de la Guyane, 2011, EPU, Éditions Publibook université, 256 p.   

    Pierre-Yves Chicot, La compétence internationale des collectivités territoriales françaises: l'action extérieure des départements-régions des Antilles et de la Guyane, L'Harmattan et Numilog, 2005, 361 p.  

    La 4e de couverture indique : "L'irruption des collectivités locales françaises sur la scène internationale a bouleversé des modes de fonctionnement publics bien établis. L'implication des personnes publiques locales dans les relations internationales a abouti à la perte du monopole de l'Etat en la matière. Longtemps assimilée à un acte de souveraineté, la politique extérieure devient aussi, en vertu de normes nationales et internationales l'apanage des autorités territoriales. Malgré cette concurrence entre le niveau central et l'échelon périphérique dans le champ des affaires internationales il n'existe pas pour autant de symétrie puisque l'Etat conserve la prééminence. En d'autres termes toute action extérieure locale doit veiller scrupuleusement à ne pas interférer défavorablement avec la politique étrangère étatique. L'autorisation délivrée aux collectivités locales françaises d'entretenir des liens durables avec des collectivités locales étrangères sur la base de conventions, grâce à la loi d'administration territoriale de la République du 6 février 1992, peut être interprétée comme l'exercice de la compétence internationale locale. L'intérêt public local n'est donc plus circonscrit au strict espace national. En ce qui concerne les départements-régions d'Outre-Mer, et singulièrement les départements-régions d'Amérique, l'exercice de cette compétence internationale semble beaucoup plus affirmé. En effet en plus de la possibilité de passer des conventions avec leurs homologues étrangers, ceux-ci sont admis à participer aux travaux d'organisations internationales à vocation régionale, privilège réservé en principe aux sujets de droit international. La loi d'orientation pour l'outre-mer du 13 décembre 2000 vient conforter l'idée de l'amorce d'un début de décentralisation diplomatique, en conférant de nouvelles prérogatives aux collectivités départementales et régionales ainsi qu'à leurs exécutifs locaux."

  • Pierre-Yves Chicot, Florence Crouzatier-Durand, BL Berger-Levrault, « Le modèle étatique français : unité jacobine ou diversité fédérale ? », in Berger-Levrault (dir.), Les tabous de la décentralisation Berger-Levrault, Berger-Levrault, 2015 

  • Pierre-Yves Chicot, « L'action publique départementale dans la gestion de la crise sanitaire liée à la COVID-19 : l'exemple du département-région de la Guadeloupe », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2022, n°3, p. 460   

    Pierre-Yves Chicot, « Dialogue entre un tribunal administratif et le Conseil d'Etat à propos du droit à la vie », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°21, p. 1178   

    Pierre-Yves Chicot, « XI. Le renouvellement de l’État territorial : le prisme de la décentralisation autonomique », 2017, pp. 187-198    

    Chicot Pierre-Yves. XI. Le renouvellement de l’État territorial : le prisme de la décentralisation autonomique. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 37, 2017. Les territoires de l’Etat. pp. 187-198.

    Pierre-Yves Chicot, « L'adaptation de la loi et du règlement par une région d'outre-mer », Actualité juridique Droit administratif, 2016, n°16, p. 1178   

    Pierre-Yves Chicot, « L'épandage aérien de pesticides dans les cultures de bananes : les citoyens protecteurs du droit de l'Union européenne », Revue de l'Union européenne, 2015, n°591, p. 507   

    Pierre-Yves Chicot, « La fondamentalisation de la protection de l’environnement : conversations entre sociétés chrétiennes mystiques et sociétés autochtones à propos de la nature », 2015  

    L’adage ubi societas ubi jus témoigne de la prégnance de la règle juridique dans la recherche de la régulation sociale. D’un point de vue fondamental, le droit de l’environnement procède de la protection et de la préservation de la nature. Il signifie, au fond, le respect qui doit lui être voué car elle a précédé l’homme. Le droit de l’environnement introduit mutatis mutandis un rapport hiérarchique entre l’homme et la nature. Dans cette relation homme/nature marquée par une asymétrie, l’avan...

    Pierre-Yves Chicot, « Droit positif et sacré : l’exemple du droit de propriété inspiré de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen », 2014  

    Tel qu’il se trouve consigné dans les Écritures, le normativisme divin détermine les comportements collectifs et individuels. Il suffit pour s’en rendre compte d’examiner les codes de régulation sociale dont certaines dispositions trouvent leur origine dans la morale originelle. Par exemple, dans les pays de confession chrétienne le droit pénal puise par endroit sa source dans le décalogue. Figurant parmi les dix commandements, l’injonction comminatoire « tu ne tueras point », emporte pour co...

    Pierre-Yves Chicot, « V. La contribution des collectivités régionales régies par l'article 73 de la Constitution à la politique d'éducation nationale », 2014, pp. 123-138    

    Chicot Pierre-Yves. V. La contribution des collectivités régionales régies par l'article 73 de la Constitution à la politique d'éducation nationale . In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 34, 2014. Éducation, formation, recherche. Quelle place pour les collectivités territoriales ? pp. 123-138.

    Pierre-Yves Chicot, « L’autochtonie sur les territoires du Canada et de la France : analyse juridique comparée du droit des minorités culturelles », 2011, pp. 109-128    

    La France et le Canada présente la particularité d’avoir au sein de leur communauté nationale des populations autochtones. Par contre, si les autochtones canadiens sont présents sur le seul territoire d’Amérique du Nord du Canada, ceux de France sont situés dans les territoires ultramarins de la République (Nouvelle-Calédonie et Guyane française). Dans les deux cas, le droit national a des défis à relever qui concernent essentiellement la satisfaction de revendications culturelles et foncières. La présence d’autochtones au Canada et en France interpelle le chercheur sur plusieurs points : la notion de peuple, l’intégration de communautés particulières à la communauté nationale, l’élaboration d’un droit des autochtones au Canada et en France. À ce propos la démarche comparée est intéressante dans la mesure où la France est un État unitaire décentralisé alors que le Canada est un État fédéral. La question n’est pas traitée de manière identique, et les solutions proposées de part et d’autre sont dignes d’intérêt pour les deux pays.

    Pierre-Yves Chicot, « La notion d'ordre social dans la pensée de Maurice Hauriou », Revue française de droit administratif, 2009, n°03, p. 419   

    Pierre-Yves Chicot, Isabelle Hidair, « Coopération internationale locale et politique éducative en Guyane », 2008  

    Faut-il parler des compétences internationales locales, des compétences externes des communes, des départements et des régions françaises ? La réponse ne fait pas l’objet d’une affirmation tranchée même si le débat a bien évolué depuis vingt ans. On peut considérer que depuis la légalisation de la coopération internationale décentralisée les collectivités territoriales sont titulaires d’une compétence internationale au même titre que l’État (Chicot, 2005). La base textuelle est le titre IV de...

    Pierre-Yves Chicot, « L'immigration clandestine en Guyane française. Entre contestation et nécessité d'adaptation du droit », 2008, pp. 76-89    

    Située en Amérique du Sud, mais institutionnellement associée à un territoire du Nord, la Guyane possède dans les faits les traits d'un pays en développement. La présence de pays pauvres aux frontières de ce département français a pour effet de décupler le phénomène de l'immigration clandestine.

    Pierre-Yves Chicot, « L'actualité du principe du règlement pacifique des différends : essai de contribution juridique à la notion de paix durable », 2003, pp. 5-35    

    La régulation de la société internationale repose sur la création et l’application du droit international dont l’un des principes fondamentaux est le règlement pacifique des différends. La paix, définie comme l’absence de guerre constitue depuis longtemps un des grands défis que doit relever le droit international. Bien que la guerre soit consubstantielle à l’humanité, la paix apparaît toutefois comme s’inscrivant dans le champ du toujours possible. En effet, il existe des valeurs qui font l’objet de consensus universel, telle la protection des droits de l’homme. Par ailleurs, la tentative de communautarisation des intérêts de la société internationale met en évidence les efforts déployés par la communauté internationale des États pour garder intacte le caractère juridique contraignant du principe du règlement pacifique des différends de façon à maintenir la guerre dans l’espace du «hors la loi». Le passage de la nature (de guerre) à la culture (de la paix) implique la mise en oeuvre de voies et moyens largement identifiables et identifiés. Il s’agit de maintenir et de renforcer la catégorie des normes du jus cogens tout en les assortissant de moyens efficaces en vue de garantir leur respect. Le désarmement ainsi que la juridictionnalisation croissante de la vie internationale, à travers notamment la Cour internationale de Justice et la Cour pénale internationale participent de la consistance de la notion de paix durable.

    Pierre-Yves Chicot, « Le principe d’indivisibilité de la République et la question des minorités en Guyane française, à la lumière du cas amérindien », 2000  

    “ Je lutte pour que nous (les amérindiens) ne soyons pas seulement un patrimoine de l’humanité ” Rigoberta MENCHU, Prix Nobel de la Paix, 1992 L’initiative d’une réflexion relative aux minorités à partir du contexte géographique de la Guyane française, vise à prendre en compte la mesure d’une réalité humaine, qui semble avoir été supplantée par le droit établi. L’approche choisie est celle d’un recours à l’une des multiples ramifications des sciences humaines : les sciences juridiques. On par...

  • Pierre-Yves Chicot, « Les autres dispositifs juridiques et initiatives citoyennes pour protéger les eaux », Table ronde, La coopération transfrontalière locale et régionale en matière de gestion des eaux Regard croisés France / Québec, Saint-Martin-d'Hères [Grenoble], le 15 décembre 2022 

    Pierre-Yves Chicot, « Un aménagement de la fonction externe de l'Etat nécessaire à l'insertion de la France dans l'espace régional ultra-marin : exemple de la Guadeloupe », Constitution et droit des collectivités territoriales, Nice, le 14 novembre 2019 

    Pierre-Yves Chicot, « Le contentieux de l'Outre-Mer », Regards sur l'actualité du contentieux de l'action publique territoriale, Toulouse (Université de Toulouse 1 Capitole), le 24 mai 2018 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Muriel Pincemaille, Territorialisation d'une politique publique emploi-formation en Outre-mer , thèse en cours depuis 2023 

    Gérard Cabrion, Gestion de l'eau potale et spécificité locale , thèse soutenue en 2021 à Antilles en co-direction avec Christian Hen  

    Le sujet de cette recherche porte sur la gestion de l'eau potable par les entités administratives. l'eau (ressource nature) est exploitée sur le territoire de la Guadeloupe, dont le régime juridique est spécifique. l'existence d'une gestion morcelée de l'eau potable, traduit sa complexité : une mixité par plusieurs entités, et un double mode de gestion (public-privé). cette situation engendre des conflits entres le communes, alors que le support physique – les réseaux d'infrastructure – ne se limite pas à une frontière. la démographie du territoire montre un déséquilibre naturel, ou l'abondance (région de basse-terre) compense la pénurie (région de la grande-terre). la situation de l'usager est prise en compte, ou la qualité du service se confond avec la qualité du produit distribué. cette mixité affecte l'efficacité et la rationalité de la gestion, est une interrogation : est-ce que le morcellement qui la caractérise est viable, alors que sous la pression communautaire, les etats membres doivent répondre aux exigences de la directive cadre de 2000. l'objectif de cette recherche est de s'interroger sur la pérennité du système de gestion de l'eau existante en Guadeloupe, en faisant une analyse profonde de la remise en cause du modèle actuel d'organisation des services publics locaux d'eau potable.

    Gérard Cabrion, Gestion de l'eau potable et spécificité locale: quelle institution pour une gestion de l'eau équitable et durable en guadeloupe, thèse soutenue en 2021 en co-direction avec Christian Hen, membres du jury : Florence Crouzatier-Durand (Rapp.), Nicolas Kada, Alain Maurin et Carine Gindre David    

    Le sujet de cette recherche porte sur la gestion de l'eau potable par les entités administratives. l'eau (ressource nature) est exploitée sur le territoire de la Guadeloupe, dont le régime juridique est spécifique. l'existence d'une gestion morcelée de l'eau potable, traduit sa complexité : une mixité par plusieurs entités, et un double mode de gestion (public-privé). cette situation engendre des conflits entres le communes, alors que le support physique – les réseaux d'infrastructure – ne se limite pas à une frontière. la démographie du territoire montre un déséquilibre naturel, ou l'abondance (région de basse-terre) compense la pénurie (région de la grande-terre). la situation de l'usager est prise en compte, ou la qualité du service se confond avec la qualité du produit distribué. cette mixité affecte l'efficacité et la rationalité de la gestion, est une interrogation : est-ce que le morcellement qui la caractérise est viable, alors que sous la pression communautaire, les etats membres doivent répondre aux exigences de la directive cadre de 2000. l'objectif de cette recherche est de s'interroger sur la pérennité du système de gestion de l'eau existante en Guadeloupe, en faisant une analyse profonde de la remise en cause du modèle actuel d'organisation des services publics locaux d'eau potable.

    Manès Louis-Jeune, La paradiplomatie dans le droit de l’action publique internationale des collectivités infraétatiques : exemple de la Caraïbe, thèse soutenue en 2017 à Antilles, membres du jury : Marie-Christine Steckel-Assouère, Florence Crouzatier-Durand, Alain Maurin et François Roch  

    La paradiplomatie est un concept novateur dans les relations internationales. C’est la doctrine qui essaie de cerner cette notion du point de vue conceptuel. Ainsi, sa définition varie d’un auteur à un autre. Et, les thématiques qui déterminent son champ d’action ne sont pas définies de manière exacte. Elle englobe la coopération décentralisée, les jumelages et les coopérations transfrontalières. Elle occupe une place prépondérante dans le droit des collectivités locales en France, en particulier les départements français d’Amérique, dans leurs relations avec leurs homologues caribéens. Les diverses actions paradiplomatiques de ces collectivités participent au développement durable dans le bassin caribéen. Elle constitue un véritable outil pour les collectivités afin de hisser le flambeau de la diplomatie française dans la Caraïbe. Dans cette optique, elle ne concurrence pas la diplomatie française mais, elle lui sert de complémentarité. Elle est fortement encadrée sur le plan juridique et institutionnel. En effet, la législation nationale, le droit de l’Union et le droit international déterminent sa mise en œuvre et ses limites. Des institutions au niveau national et international fournissent un cadre informationnel et éventuellement un appui financier. Cependant, la paradiplomatie impacte la gouvernance locale.

    Juan carlos de jesus Cocco peralta, Le régime fiscal de la République dominicaine, thèse en cours depuis 2016 en co-direction avec Joël Boudine 

    Yvelise Manicord, Le traitement judiciare des violences conjugales à l'aune des particularités de la Guadeloupe, thèse en cours depuis 2016 en co-direction avec Fanny Vasseur-Lambry 

    Laurence Boulotte, L'impact des reformes territoriales sur le management des organisations, thèse en cours depuis 2015 en co-direction avec Paul Roselé Chim 

    Isabelle Obertan, Les Collectivités Territoriales à l'épreuve de la décentralisation , thèse en cours depuis 2014 

    Ketty Gob-Crantor, La mutualisation une pierre angulaire de l'intercommunalité, thèse en cours depuis 2014 

    Wendy Kittaviny, Le statut juridique de l'élu(e) local(e) , thèse en cours depuis 2014 

    Caroline Mamilonne, L'affirmation juridique de l'intercommunalité en droit français, thèse en cours depuis 2014 

    James Petter, L'impact local de la réglementation en matière de logement et la stratégie des acteurs institutionnels et économiques, thèse en cours depuis 2014 

    Corinne Raboteur, Culture et Sport , thèse en cours depuis 2014 en co-direction avec Paul Roselé Chim 

    Francois Pelage, L'évolution de la gouvernance des EPCI à fiscalité propre à la lumière du droit récent de l'intercommunalité, thèse en cours depuis 2013 

  • Romain Leatham, L’action extérieure oblique des collectivités territoriales : contribution à une théorie juridique sur leurs rapports internationaux et européens, thèse soutenue en 2023 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Gilles J. Guglielmi, membres du jury : Frédérique Coulée (Rapp.), Jean-Marie Pontier, Géraldine Giraudeau et Élisabeth Zoller  

    Si l’étude de l’activité externe des collectivités territoriales s’est longtemps cantonnée à l’observation des rapports que ces dernières pouvaient établir avec leurs homologues étrangères via la coopération décentralisée et l’action extérieure des collectivités territoriales, il doit être remarqué que les entités locales militent de plus en plus pour un droit à pouvoir coopérer avec les unités étrangères alors incarnées par les États, les Organisations internationales et, plus largement, les ordres juridiques externes. Comme si la coopération avec leurs seules homologues était devenue inefficace pour répondre à la multiplicité et à la complexification des enjeux imposés par le Nouveau Monde, les collectivités territoriales cherchent progressivement à bâtir à leur profit une sorte de droit international par lequel elles seraient à même d’avoir pour interlocuteurs les sujets de droit international. Loin de ne profiter qu’aux collectivités territoriales, cette quête profite aussi grandement aux ordres juridiques externes qui voient en elles de nouveaux relais pour mieux faire application de leurs normes. Rompant donc avec l’idée d’une activité externe des collectivités territoriales exclusivement horizontale, la présente étude tente de développer l’idée d’une activité externe qui puisse également être oblique.

    Bayram Ramy Torjemane, L'accueil des demandeurs d'asile dans l'Union européenne à l'épreuve du principe de solidarité et de partage équitable des responsabilités entre les Etats membres, thèse soutenue en 2022 à Paris 1 sous la direction de Chahira Boutayeb, membres du jury : Sarah Progin-Theuerkauf (Rapp.), Antonio Caiola  

    Ces dernières années, l'Union européenne a connu une période d’intenses flux de demandeurs d’asile. Si ces phénomènes constatés concourent naturellement à la qualification de « crise migratoire », c’est surtout une « crise de la solidarité » européenne de l’asile qui est mise en avant. Puisant sa raison d’être dans le projet initial des « pères fondateurs de l’Europe », la solidarité interétatique introduit par le traité de Lisbonne dans le cadre de la politique d’asile de l’Union à l’article 80 TFUE est néanmoins délaissée par les États membres. S’agissant de la répartition des demandeurs d’asile entre États membres, l’incapacité de l’Union européenne à faire face aux afflux répétés de demandeurs d’asile depuis l’été 2015 continue d’interroger le modèle de gestion des migrations forcées qu’elle doit suivre pour les prochaines années. Au vu des récentes situations de reflux de personnes à protéger en Europe, les déficiences du régime d’asile européen commun ordonnent la réintégration du principe de solidarité et de partage équitable de responsabilités entre États membres. En ce sens, l’étude proposée s’oriente vers la résolution des inégalités entre États membres dans l’accueil des demandeurs d’asile, dont le principe de solidarité peut conduire à une situation plus juste.

    Nanan-M'lan Yao, De la coopération régionale à la paradiplomatie : contribution à l'analyse de l'action extérieure des collectivités territoriale de l'article 73 de la constitution, thèse soutenue en 2014 à Paris 13 sous la direction de Robert Etien, membres du jury : Yves Luchaire (Rapp.), Pierre Salama et Bernard Dolez    

    Non communiqué

  • Laetitia Ndota-N'gbale, L'efficacité du droit de l'internationalisation des municipalités du Québec. Une voie de compréhension des relations entre les normes des trois ordres gouvernementaux, thèse soutenue en 2022 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Nicolas Kada et Patrick Taillon, membres du jury : Florence Crouzatier-Durand (Rapp.), Guillaume Rousseau (Rapp.), Éric Millard, Mircea Vultur et Véronique Guèvremont  

    Les énoncés normatifs encadrant les échanges entretenus par les municipalités du Québec avec l'international, qualifiés de droit de l'internationalisation des municipalités, sont méconnus tant par la doctrine que par leurs destinataires.Le concept d'efficacité normative offre une grille de compréhension du droit de l'internationalisation municipale à travers la recherche des objectifs poursuivis par les auteurs des énoncés normatifs qui composent ce droit et l'analyse des moyens pour matérialiser les objectifs. Toutefois, cette démarche analytique est complexifiée par la pluralité des ordres gouvernementaux édictant ces énoncés normatifs, soit les gouvernements municipaux, provincial et fédéral.Aussi, cette thèse décrit comment coexistent - et avec quelle efficacité - les énoncés normatifs, issus des différents ordres gouvernementaux, qui forment le droit de l'internationalisation municipale au Québec. À cette fin, cette recherche utilise une approche méthodologique mixte comprenant des analyses fonctionnalistes de théorie du droit, de droit comparé ainsi que de la science juridique empirique.L'étude adopte une approche empirique en ayant recours à des sources matérielles (historiques, politiques et philosophiques) afin d'appréhender les fondements du droit de l'internationalisation municipale et de ses expressions formelles (les énoncés normatifs), soulignant notamment l'influence de la philosophie fédéraliste et du principe de subsidiarité sur l'intensité des relations entre les normes des ordres gouvernementaux. Elle s'appuie également sur des données empiriques issues d'entrevues qualitatives et les résultats d'une enquête quantitative conduites auprès des municipalités du Québec, d'une part à des fins exploratoires et informationnelles, pour retracer les principales évolutions de l'internationalisation municipale qui tend davantage vers des motivations d'ordre économique. D'autre part, dans le but de comprendre l'incidence des normes des autres ordres gouvernementaux sur l'internationalisation des municipalités et leurs relations avec les normes municipales.