• THESE

    La responsabilité pénale professionnelle, soutenue en 2010 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Christophe Saint-Pau 

  • Murielle Bénéjat, Murielle Bénéjat-Guerlin, Droit de l'entreprise, Ellipses, 2018, 306 p.   

    Murielle Bénéjat, Murielle Bénéjat-Guerlin (dir.), Responsabilité pénale de l'avocat & du notaire: séminaires professionnels, Éditions Cujas, 2013, 118 p. 

    Murielle Bénéjat, Murielle Bénéjat-Guerlin, La responsabilité pénale professionnelle, Dalloz, 2012, Nouvelle Bibliothèque de Thèses, 523 p.     

    Murielle Bénéjat, Murielle Bénéjat-Guerlin, Jean-Christophe Saint-Pau, La responsabilité pénale professionnelle, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 2011, Lille-thèses 

    Murielle Bénéjat, Murielle Bénéjat-Guerlin, Jean-Christophe Saint-Pau, Haritini Matsopoulou, Yves Mayaud [et alii], La responsabilité pénale professionnelle, 2010, 515 p.  

    En tant que figure sociale, le professionnel est un élément de qualification du Droit. Mais alors que la responsabilité civile professionnelle a suscité de nombreuses réflexions doctrinales, la responsabilité pénale professionnelle n'a été que peu envisagée. Pourtant, le droit pénal semble en mesure de sanctionner les obligations professionnelles de façon indépendante des intérêts privés. Quelle que soit la discipline où elle est envisagée, la responsabilité professionnelle suscite deux interrogations. Est-elle unitaire ? Est-elle autonome ? Des réponses positives entraînent des bouleversements dans la théorie de la responsabilité pénale. Lorsqu'en effet l'infraction sanctionne une norme professionnelle, elle se pare nécessairement d'une fonction moins répressive que régulatrice. L'objectif de la responsabilité pénale professionnelle est alors d'assurer le respect des obligations professionnelles. Il s'ensuit que l'imputation de l'infraction désigne le professionnel le plus apte à rétablir l'ordre professionnel et que les sanctions tendent à son rétablissement. Une telle recherche permet non seulement d'aborder les notions-clés de la responsabilité pénale et la fonction du droit pénal mais encore de montrer l'apport du droit pénal au phénomène de la responsabilité professionnelle qui transcende les disciplines juridiques.

    Murielle Bénéjat, Murielle Bénéjat-Guerlin, Camille de Jacobet de Nombel, La coaction,, 2006, 115 p. 

  • Murielle Bénéjat, Jean-Christophe Pagnucco, « Les poursuites du chef de l’entreprise en difficulté », in Bernard Saintourens, Jean-Christophe Saint-Pau (dir.), La responsabilité du chef de l'entreprise en difficulté. Actes du colloque organisé le 14 septembre 2012, Editions Cujas, 2013, pp. 63- 

  • Murielle Bénéjat, « Le chef d'entreprise, le droit pénal et la circulation routière », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2023, n°05, p. 219 

    Murielle Bénéjat, « Le cabotage ne peut servir de couverture », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2022, n°03, p. 152 

    Murielle Bénéjat, « Continuum de sécurité et transports », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2021, n°03, p. 138 

    Murielle Bénéjat, « L'avocat fiscaliste et le droit pénal », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2020, n°05, p. 228 

    Murielle Bénéjat, « Le droit pénal de la route face aux nouveaux modes de transport », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2019, n°09, p. 428 

    Murielle Bénéjat, « Arrêt des soins en fin de vie et fait justificatif », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2019, n°05, p. 269 

    Murielle Bénéjat, « Les relations du droit pénal et de la bioéthique », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2012, n°0708, p. 392 

  • Murielle Bénéjat, Hamida Hallil, Timothée Levi, Arnaud Pêcher, Stéphanie Renaud, « Feedback on a cross-curricular health technology teaching for undergraduate students at the Bordeaux Institute of Technology », 4th IFAC Workshop on Internet Based Control Education (IBCE2024), Ghent Belgium (BE), le 18 septembre 2024 

    Murielle Bénéjat, « Les véhicules autonomes à la recherche d'un cadre juridique », le 20 février 2020  

    Organisé par le CERDACC, Université de Haute-Alsace sous la direction de Eric Desfougères, Maître de conférences à l'Université de Haute-Alsace et Membre du CERDACC

    Murielle Bénéjat, « L'Obligation de sécurité dans les transports », le 07 octobre 2016 

  • Murielle Bénéjat, La mise en cause de la responsabilité des entreprises de prestations de services agricoles 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Aurélia Miras, Le droit pénal à l'épreuve du véhicule à délégation de conduite, thèse soutenue en 2023 à AixMarseille sous la direction de Philippe Bonfils présidée par Jean-Baptiste Perrier, membres du jury : Juliette Lelieur-Fischer (Rapp.), Jean-Paul Céré (Rapp.), Murielle Bénéjat-Guerlin    

    Le déploiement du véhicule à délégation de conduite n’est plus une simple idée provenant du futur. À partir des années 2010, un changement de tendance et de paradigme laisse place au désir de développement de ce « véhicule autonome ». La Convention de Vienne de 1968 amendée en 2016 est le point de départ de la conduite automatisée au sein des véhicules. Un tel phénomène interroge le droit positif français. Même si le remplacement de l’homme par la machine n’est pas nouveau, les conséquences du l’utilisation de ce véhicule sont inédites en raison du fait que l’infraction sera commise par un système de délégation de conduite lorsqu’il sera actif. En effet, le système de délégation de conduite se voit transférer la tâche de conduite en lieu et place du conducteur selon les niveaux d’automatisation du véhicule. Partant, l’expérimentation et le déploiement du véhicule à délégation de conduite amènent inévitablement à se poser la question de la réception de ce véhicule par le droit pénal. L’essor de ces véhicules, permettant de réduire les accidents routiers dû à des erreurs humaines, aboutit à analyser le droit pénal substantiel ainsi que le droit pénal procédural afin de savoir si les règles en l’état sont applicables. Le déploiement de ces véhicules dotés d’un système de conduite automatisé va conduire à nuancer la démonstration pénale classique qui était adoptée jusqu’alors. Le droit pénal passant par la caractérisation des infractions pénales ainsi que la détermination de la responsabilité pénale devra s’adapter en raison de la transformation de l’acte de conduite. De surcroît, le véhicule à délégation de conduite se montrera également utile au droit pénal en ce qu’il permettra de faciliter l’administration de la preuve par le biais des enregistreurs de données. Il se trouve que ces enregistreurs permettront également de rendre la sanction plus acceptable grâce à une vérité émanant des données ce qui simplifie le prononcé de la sanction ainsi que de la décision judiciaire. Les pouvoirs publics doivent ainsi considérer ce véhicule comme un nouvel acteur pénal. Tout l’enjeu est de proposer des adaptations qui pourront être applicables aux conséquences de l’utilisation du véhicule à délégation de conduite