Arnaud Chéron, Marnix Amand, Florian Pelgrin, Anthony Terriau, « Soccer labour market equilibrium and efficient training of players », European Economic Review, 2023, p. 104461
Arnaud Chéron, Kazuo Nishimura, Carine Nourry, Thomas Seegmuller, Alain Venditti, « Growth and Public Debt: What Are the Relevant Trade‐Offs? », Journal of Money, Credit and Banking, 2019, n°23, pp. 655-682
Arnaud Chéron, Anthony Terriau, « Life cycle training and equilibrium unemployment », Labour Economics, 2018, pp. 32-44
Arnaud Chéron, Bruno Decreuse, « Matching with Phantoms », Review of Economic Studies, 2017, n°3, p. 10411070
Arnaud Chéron, Anthony Terriau, « Dépréciation du capital humain et formation continue au cours du cycle de vie : Quelle dynamique des externalités sociales ? », Revue d'économie politique, 2016, n°3, pp. 435-462
Arnaud Chéron, Pascal Belan, « Turbulence, training and unemployment », Labour Economics, 2014, pp. 16-29
Arnaud Chéron, Jean-Olivier Hairault, François Langot, « Life Cycle Equilibrium Unemployment », Journal of Labor Economics, 2013, n°4, pp. 843-882
Arnaud Chéron, Jean-Olivier Hairault, François Langot, « Age-Dependent Employment Protection », The Economic Journal, 2011, n°557, pp. 1477-1504
Arnaud Chéron, Eva Moreno Galbis, François Langot, « Labour market institutions and technological employment », Economica, 2011, n°309, pp. 159-186
Arnaud Chéron, Jean-Olivier Hairault, François Langot, « The role of Institutions in Transatlantic Employment Differences: A Life-Cycle View », Annals of Economics and Statistics, 2009, n°9596, pp. 121-138
Arnaud Chéron, François Langot, « Equilibre général stochastique et dynamique non-walrasienne du marché du travail », Economie et Prévision, 2008, n°183184, pp. 93-113
Arnaud Chéron, Jean-Olivier Hairault, François Langot, « A Quantitative Evaluation of Payroll Tax Subsidies For Low-Wage Workers: An Equilibrium Search Approach », Journal of Public Economics, 2008, n°34, pp. 817-843
Arnaud Chéron, François Langot, « Équilibre général stochastique et dynamique non-walrasienne du marché du travail », 2008, pp. 93-113
L’objectif de cette contribution est d’évaluer l’apport d’une modélisation non-walrasienne du marché du travail lorsque l’on analyse la dynamique économique. Dans un premier temps, la capacité de notre modèle à reproduire une volatilité de l’emploi comparable à celle du PIB, une volatilité du salaire réel plus réduite et a-cyclicité du salaire réel est évaluée. Nous montrons que les rigidités réelles introduites par le processus d’appariement combinées à une spécification particulière du salaire négocié permettent de rendre compte de façon tout à fait satisfaisante de ces propriétés observées du marché du travail. Après cette validation empirique, le modèle est utilisé pour quantifier l’impact d’une politique de lutte contre le chômage. Nous proposons d’examiner la mise en place de subventions à l’embauche pour les entreprises. Pour financer cette mesure, nous montrons qu’une taxe sur le travail s’avère moins coûteuse socialement qu’un ajustement de la fiscalité sur le capital.
Arnaud Chéron, Guoqing Ding, Thierry Kamionka, « La relation entre le niveau du salaire perçu et les transitions d'emploi à emploi en France : une remise en cause des modèles de recherche d'emploi ? Suivi d'un commentaire de Thierry Kamionka », 2008, pp. 3-25
La théorie de la recherche d'emploi a fait l'objet d'un important renouveau sous l'impulsion de Burdett et Mortensen (1998), qui ont mis en évidence que le comdu portement de recherche sur le tas des employés affecte la concurrence qui s'exerce, via les salaires, entre les firlieu mes. L'équilibre est alors caractérisé par une dispersion des salaires, y compris en l'absence d'hétérogénéité tant du point de vue des travailleurs que des firmes. Bowlus et Neumann (2004) se sont récemment interromobilités gés sur la pertinence empirique de ce cadre au vu de la relation entre le niveau du salaire perçu et la mobilité d'emploi à emploi. Théoriquement, la fréquence des transitions d'emploi à emploi diminue avec le niveau du salaire du travailleur, la probabilité d'obtenir une offre financièrement intéressante étant plus faible quand la rémunération est plus élevée. Bowlus et Neumann pourtant que cette relation apparaît, à l'observement vation, ambiguë voire croissante aux États-Unis. Or, sur des données françaises issues de l'enquête Emploi, une relation statistique ambiguë entre le niveau salaire perçu par un employé et sa probabilité de transition vers un autre emploi apparaît également, en de la relation décroissante prédite par la théorie, Nous montrons que cette ambiguïté pourrait renvoyer à un effet de composition agrégé qui disparaît quand une désagrégation par catégorie socioprofessionnelle est effectuée, et aussi à une typologie particulière de professionnelles: des promotions au sens de transitions accompagnées d'une montée dans l'échelle des catégories socioprofessionnelles. L'estimation par CSP que nous proposons du modèle canonique de recherche d'emploi (à partir d'une méthode de moments simulés) apparaît en mesure de rendre compte de la relation observée entre le salaire perçu et la probabilité de mobilité professionnelle, dès lors que sont exclusimontrent considérées des mobilités n'entraînant pas de promotion ni de perte de salaire
Arnaud Chéron, Jean-Paul Barinci, François Langot, « Liquidity Constraints, Heterogeneous Households and Sunspots Fluctuations », Macroeconomic Dynamics, 2006, n°4, pp. 529-544
Arnaud Chéron, Jean-Olivier Hairault, François Langot, Francois Lanaot, « La baisse des charges en France. Un bon compromis entre emploi et productivité », Revue Française d'Economie, 2005, n°4, pp. 3-40
Arnaud Chéron Jean-Olivier Hairault François Langot La baisse des charges en France. Un bon compromis entre emploi et productivité. Nous proposons une maquette du marché du travail français à temps complet sur le segment des moins qualifiés, tenant compte des interdépendances entre offre et demande de travail et dans laquelle les distributions de salaire et de productivité sont endogènes, résultat d'un jeu stratégique entre entreprises. La reproduction de la distribution observée des salaires nous permet d'identifier précisément les paramètres structurels liés à la fonction de production et au comportement d'investissement en capital humain. Nous montrons que la politique d'exonération des charges patronales décidée en 1995 et 1996 aurait permis de diminuer le chômage des non-qualifiés de deux points. Parce que cette baisse du coût du travail entraîne plus de créations de postes et donc de concurrence entre les firmes pour attirer les travailleurs et parce qu'elle ne concerne que la frange inférieure de la distribution des salaires, la qualité moyenne des postes de travail dans l'économie est détériorée, diminuant la productivité moyenne du travail. Si cet effet est cependant plus que compensé par la forte augmentation de l'emploi, ce qui se traduit par une augmentation de la production, sa prise en compte permet de nuancer l'appréciation généralement dressée au regard d'indicateurs de surplus budgétaires. Toutefois, la réforme implémentée apparaît comme un bon compromis entre une baisse du coût du travail ciblée au niveau du Smic et une réduction uniforme sur l'ensemble des salaires des non-qualifiés, même si une réforme utilisant la même enveloppe budgétaire ex ante sur un intervalle plus large (jusqu'à 1,4 fois le Smic) est plus efficace en gérant mieux le dilemme entre emploi et productivité.
Arnaud Chéron, Yann Algan, Jean-Olivier Hairault, François Langot, « Self-insurance and inequality », Economics Letters, 2004, n°3, pp. 295-299
Arnaud Chéron, Yann Algan, Jean-Olivier Hairault, François Langot, « Épargne de précaution et chômage : une évaluation quantitative de l'auto-assurance », Annales d'Economie et de Statistique, 2004, n°74, pp. 105-130
Arnaud Chéron, Yann Algan, Jean-Olivier Hairault, François Langot, « Wealth effect on labor market transitions », Review of Economic Dynamics, 2003, n°1, pp. 156-178
Arnaud Chéron, « Allocation universelle vs. indemnité chômage. Evaluation quantitative dans un modèle d'appariement », 2002, pp. 951-964
Cet article vise à proposer une évaluation quantitative de l'incidence d'une substitution du système d'indemnisation chômage en place en France par une allocation universelle. Cette évaluation est conduite dans le cadre d'un modèle dynamique d'équilibre général avec accumulation de capital. Le chômage d'équilibre est le produit de délais d'appariement entre les emplois vacants et les chômeurs, ainsi que de la négociation des salaires. Il apparaît que la réforme envisagée permettrait de réduire rapidement de manière significative et durable le taux de chômage. Les délais d'ajustement de l'emploi sont toutefois responsables d'une diminution modérée de la consommation des travailleurs à court terme.