Marie-Hélène Sa Vilas Boas

Maître de conférences
Science politique.
Faculté de Droit et Science Politique

Equipe de Recherche sur les Mutations de l'Europe et de ses Sociétés
Responsable de la formation :
  • THESE

    Du quartier à l'Etat : sociologie des publics des dispositifs participatifs brésiliens : le cas des conférences municipales des femmes de Recife et de Londrina, soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Daniel Van Eeuwen 

    THESE

    Du quartier à l'Etat, soutenue en 2012 sous la direction de Daniel Van Eeuwen, membres du jury : Camille Goirand (Rapp.), Érik Neveu (Rapp.), Jean-Pierre Gaudin et Dominique Vidal   

  • Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Christophe Roux, Victor Pereira (dir.), Le Portugal depuis la révolution des Oeillets: dynamiques politiques et sociales, l'Harmattan, 2022, Politique comparée, 311 p.  

    Quelles dynamiques politiques et sociales observe-t-on au Portugal depuis la révolution des OEillets ? Cet ouvrage, fruit d'une collaboration internationale réunissant quinze chercheurs, offre une synthèse des travaux en sciences sociales sur les principales évolutions institutionnelles, politiques et sociales qu'a connues le Portugal ces quarante dernières années. Destiné à toute personne désireuse de se familiariser avec la vie politique portugaise et son contexte, il constitue l'un des très rares ouvrages en français proposant d'aborder le politique dans le Portugal contemporain.

  • Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Stéphanie Guyon, « Relations sociales, relations ethno-raciales dans les trois Guyanes », Cahiers des Amériques Latines, 2020, n°93 

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Gérard Collomb, Stéphanie Guyon, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Penser les relations ethno-raciales dans les trois Guyanes : fluidité et performativité des catégories », 2020  

    « Trois Fleuves, trois fleuves coulent, trois fleuves coulent dans mes veines. »Léon-Gontran Damas, Black Label, 1956« One river so many creeks, all are going to one sea. »Robin Ewald Ravales, dit R. Dobru, Wan Bon, 1965 Mobilisant la métaphore des rivières qui se rejoignent pour ne plus former qu’une seule eau, le Guyanais L.-G. Damas et le Surinamien R. E. Ravales plaçaient chacun au cœur de leur poésie, ode à la construction d’un pays, la question de la diversité ethno-raciale. La Guyane f...

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Camille Goirand, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Rendre compte de la destitution de Dilma Rousseff : propositions pour un agenda scientifique », 2018  

    “Coup d’État institutionnel” pour les uns, réponse à une crise politique grave pour d’autres, la destitution en août 2016 de la présidente Dilma Rousseff, après sa réélection en 2014 à la suite d’un premier mandat, nourrit une profonde division au sein des champs politique, social mais également scientifique quant au sens à donner à la procédure. Une série d’ouvrages récents place la notion de coup d’État au cœur de l’argumentation. Parce que cette notion est mobilisée à des fins multiples, à...

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Irène dos Santos, Cyril Isnart, Victor Pereira, « Éditorial », Lusotopie, 2018, n°1, pp. 1-3   

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « L’ancrage social de la représentation : Devenir porte-parole dans les conférences municipales des femmes de Recife, au Brésil », Revue française de science politique , 2016, n° 66, pp. 71-89    

    Comment certains acteurs construisent-ils une position de représentant dans les dispositifs participatifs brésiliens ? À partir de l’étude des conférences municipales des femmes de Recife, cet article vise à saisir le processus de construction de la représentation dans les institutions participatives. Il se distingue des approches institutionnelles souvent adoptées pour privilégier l’analyse de l’ancrage social des dispositifs. Il montre que la construction d’une position de représentant repose, d’une part, sur la transformation de relations personnalisées en un groupe de soutien et d’autre part, sur une activité de médiation entre les habitants d’un territoire et les institutions du service public.

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Politiser les  différences  : les rapports sociaux en débat au sein des conférences municipales des femmes de Recife », Participations , 2015, n° ° 12, pp. 139-165    

    Les rapports sociaux de sexe, de classe ou de race peuvent-ils être neutralisés par les procédures participatives et délibératives ? Selon la critique féministe adressée aux théories délibératives, la reconnaissance des groupes sociaux et du caractère situé de tout point de vue devrait assurer une meilleure inclusion des acteurs habituellement minoritaires. Mais pour d’autres auteurs, une telle proposition est contradictoire avec les logiques de la délibération. Cet article se propose d’étudier la portée et les limites de la mise en débat des rapports sociaux à partir de l’analyse des conférences municipales des femmes de Recife, au Brésil. Il montre que si les rapports sociaux les plus reconnus dans le dispositif sont d’abord ceux qui ont fait l’objet d’une politisation au sein des milieux féministes, le dispositif représente également un espace de négociation des conceptions légitimes de la cause des femmes.

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Le concept de clientélisme résiste-t-il à la participation populaire ? Une comparaison Brésil-Venezuela », Critique internationale , 2015, n° ° 68, pp. 103-124   

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Des street level bureaucrats dans les quartiers : la participation aux conférences municipales des femmes à Recife », Revue internationale de politique comparée , 2014, n° 20, pp. 55-76    

    Pourquoi les citoyen(ne)s s’engagent-ils durablement dans les dispositifs participatifs brésiliens ? Cet article étudie les pratiques de participation d’habitantes des quartiers populaires dans les conférences municipales des femmes de Recife. Il montre que l’investissement dans ce dispositif s’inscrit dans la poursuite d’une carrière participative, qui confère aux acteurs des ressources symboliques et matérielles réinvesties dans leur quartier de résidence pour la construction d’une position de leadership.

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Alice Mazeaud, Karim Berthome, « Penser les effets de la participation sur l'action publique à partir de ses impensés. », Participations - Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, 2012, n° 1, pp. 5-29    

    RésuméCet article propose un bilan critique de la littérature en science politique, sociologie et économie-gestion portant sur les effets des dispositifs participatifs sur la décision et l’action publiques. Il souligne combien la vision séquentielle, qui sous-tend les analyses sur les effets de la participation, explique les difficultés récurrentes à rendre compte de l’influence de la participation sur l’action publique. Ainsi, une vision renouvelée de l’action publique, et la clarification systématique de l’analyse conduite (liens de causalité étudiés, variables saisies, éléments de contexte distinctifs), apparaissent comme les conditions nécessaires pour repenser collectivement les liens entre participation et action publique.

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Écrire la comparaison lorsque les données sont asymétriques. Une analyse de l'engagement dans les dispositifs participatifs brésiliens », Revue internationale de politique comparée , 2012, n° 19, pp. 61-74    

    RésuméLa méthode comparative suppose d’appliquer les mêmes techniques d’investigation aux cas étudiés afin de recueillir des données similaires. Toutefois, cette démarche n’est pas toujours heuristique ni même possible, selon le déroulement des enquêtes de terrain. Cet article aborde l’écriture de la comparaison en interrogeant, dans un premier temps, l’exigence de symétrie au cœur de l’approche comparative. L’on peut se demander en effet si l’asymétrie constitue un écueil ou un problème consubstantiel à la comparaison. Il analyse ensuite l’« acte » d’écriture dans le processus de recherche afin de comprendre l’influence de la rédaction sur la comparaison.

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Le Parti des travailleurs sous les gouvernements Lula : entre normalisation et réaffirmation de l'identité partisane », Problèmes d'Amérique latine , 2010, n° ° 78, pp. 63-74    

    RésuméLes années de gouvernement Lula sont souvent associées à l’approfondissement des mutations du Parti des travailleurs (PT) et à l’abandon de ce qui fondait jusqu’alors sa singularité. À partir d’une analyse des reconfigurations intra-partisanes et des relations que ce parti entretient avec son environnement social, cet article vise à montrer que l’expérience du pouvoir fédéral a eu des conséquences contrastées sur le PT. Durant les mandats de Lula, l’organisation petista a, en effet, connu des processus concomitants de redéfinition de l’identité partisane et de réactivation de répertoires propres au parti.

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Marie-Hélène Sá Vilas Boas, « Les femmes dans le Parti des Travailleurs (PT) à São Paulo (Brésil) », 2006  

    Le développement des études traitant du militantisme féminin contribue à mettre en lumière les rapports de pouvoir entre les sexes au sein des mouvements sociaux et organisations politiques. Rompant ainsi avec une image androcentrée du militantisme, elles tendent, pour certaines d’entre elles, à se concentrer sur l’hétérogénéité des pratiques, alimentant l’idée selon laquelle « les femmes font de la politique autrement ». Mon étude sur le Secrétariat national des femmes (SNF) du Parti des Tra...

  • Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Laurent Delcourt (dir.), « Le Brésil de Bolsonaro : le grand bond en arrière », Alternatives Sud, n° 27, 2020, Liens Socio, 2020  

    Publiée dans un contexte de crise sanitaire au cours de laquelle le Brésil se distingue par une gestion polémique de la pandémie, la dernière livraison d’Alternatives Sud analyse l’ascension ainsi que la pratique du pouvoir du président Jair Bolsonaro. Le numéro veut répondre à ce qui apparaît comme une énigme, à savoir « pourquoi et comment un médiocre parlementaire d’extrême droite, nostalgique de la dictature militaire, raciste, misogyne et homophobe a-t-il pu se hisser à la tête du plus g...

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Françoise Montambeault, The Politics of Local Participatory Democracy in Latin America: Institutions, Actors and Interactions, Institut des hautes études de l'Amérique latine, 2017  

    Issu d’une thèse en science politique, l’ouvrage publié par Françoise Montambeault repose sur une ambition forte : définir un modèle d’analyse permettant de préciser le degré d’approfondissement démocratique généré par les dispositifs participatifs en Amérique latine. En interrogeant les effets en termes de démocratisation, l’étude renoue avec le questionnement ayant guidé la première vague d’analyses participationnistes [Mazeaud, Sa Vilas Boas et Berthomé, 2012] et explore les facteurs assur...

  • Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Défiance, doute, incertitude : Quelle place pour la confiance dans les sociétés modernes ? », le 22 mars 2019  

    Organisé par l’Université de Nice-Côte d’Azur, la Faculté de droit et de science politique (EUR Law@société) et l’Institut Fédératif de Recherche (IFR)

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Les catégorisations des publics minorisés en question », le 06 décembre 2018  

    Organisé pour le laboratoire ERMES par Soline Laplanche-Servigne (ERMES) et Marie-Hélène Sa Vilas Boas (ERMES)

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Eliana Galindo Betancourt, Penser l’offre publique de participation en Bolivie : analyse de l'émergence et des transformations de la décentralisation participative (1994-2013), thèse soutenue en 2018 à Paris 8 sous la direction de Yves Sintomer, membres du jury : Denis Merklen (Rapp.), Catherine Neveu (Rapp.), Pablo Stefanoni et Sophie Jacquot  

    Cette thèse porte sur la construction intellectuelle qui irrigue la loi de Participationpopulaire adoptée en Bolivie en 1994. A partir de cet objet, elle analyse les logiques et lesraisonnements ayant dicté l’adoption d’une approche démocratique et participative face auxdysfonctionnements de l’action publique territoriale et à l’intégration précaire de lapopulation indigène et paysanne. Elle se propose d’offrir un éclairage sur le processusd’élaboration de la loi et sur l’agencement particulier des dispositifs participatifs proposés.Elle vise aussi à comprendre les effets de la participation sur les formes d’organisation desacteurs sociaux et, de manière plus générale, sur la démocratie en Bolivie. Pour cela, elles’appuie sur un programme d’entretiens avec divers acteurs ayant participé à différentesétapes de la conception et de la mise en oeuvre de la loi. L’étude des récits des opérateurs, desconcepteurs et des décideurs de la loi permet ainsi de révéler qu’au-delà des enjeux électorauxet de légitimation politique, les valeurs et les idées à propos de l’inclusion et du pluralismeont pesé dans la définition du cadre cognitif et normatif de la loi. La pertinence de ce dernierest testée à l’égard de l’acceptation et de l’appropriation des normes et des dispositifs par lesacteurs sociaux.