• THESE

    Du quartier à l'Etat : sociologie des publics des dispositifs participatifs brésiliens : le cas des conférences municipales des femmes de Recife et de Londrina, soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Daniel Van Eeuwen 

  • Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Hélène Combes, Marie Laure Geoffray, Camille Goirand (dir.), Dictionnaire politique de l'Amérique latine, Editions de l'IHEAL, 2024, Colectivo, 629 p.  

    Que dit l’Amérique latine aux sciences sociales ? Ce dictionnaire présente, de manière synthétique, des notions et des concepts qui sont communément utilisés pour rendre compte du politique en Amérique latine. Ce faisant, il revisite des thématiques majeures des sciences humaines et sociales à l’aune de travaux peu connus en dehors des cercles latino-américanistes et pourtant fondamentaux pour la compréhension de certains débats actuels. Rédigées par une large palette d’autrices et d’auteurs qui ont en commun une fine connaissance de terrain, les notices montrent que les savoirs scientifiques produits dans et autour des « Suds » sont tout aussi généralistes que ceux produits dans et autour des pays du Nord ; et qu’ils revêtent une fécondité certaine pour penser le politique en général. Ce Dictionnaire politique de l’Amérique latine s’adresse aux étudiant·es, aux enseignant·es et chercheur·es en sciences humaines et sociales et à tous les publics qui souhaitent saisir une large diversité d’approches dans une perspective comparative. Il est un outil qui nous aide à penser le politique et ses transformations les plus contemporaines, tant là-bas qu’ici ou ailleurs.

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Christophe Roux, Victor Pereira (dir.), Le Portugal depuis la révolution des Oeillets: dynamiques politiques et sociales, l'Harmattan, 2022, Politique comparée, 311 p.  

    Fruit d'une collaboration internationale regroupant quinze chercheurs, cet ouvrage propose une synthèse de travaux en sciences sociales sur les principales évolutions politiques, institutionnelles et sociales qu'a connues le Portugal depuis la fin de la dictature en 1974.

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Stéphanie Guyon (dir.), Relations sociales, relations ethno-raciales dans les trois Guyanes, IHEAL éditions, 2021, 224 p. 

  • Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Stéphanie Guyon, « Relations sociales, relations ethno-raciales dans les trois Guyanes », Cahiers des Amériques Latines, Université Paris 3, Institut des Hautes Etudes de l'Amérique Latine (IHEAL / Université Paris 3), 2020, n°93 

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Gérard Collomb, Stéphanie Guyon, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Penser les relations ethno-raciales dans les trois Guyanes : fluidité et performativité des catégories », Institut des hautes études de l'Amérique latine, 2020  

    « Trois Fleuves, trois fleuves coulent, trois fleuves coulent dans mes veines. »Léon-Gontran Damas, Black Label, 1956« One river so many creeks, all are going to one sea. »Robin Ewald Ravales, dit R. Dobru, Wan Bon, 1965 Mobilisant la métaphore des rivières qui se rejoignent pour ne plus former qu’une seule eau, le Guyanais L.-G. Damas et le Surinamien R. E. Ravales plaçaient chacun au cœur de leur poésie, ode à la construction d’un pays, la question de la diversité ethno-raciale. La Guyane f...

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Camille Goirand, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Rendre compte de la destitution de Dilma Rousseff : propositions pour un agenda scientifique », IDEAS - UMR 7307, 2018  

    “Coup d’État institutionnel” pour les uns, réponse à une crise politique grave pour d’autres, la destitution en août 2016 de la présidente Dilma Rousseff, après sa réélection en 2014 à la suite d’un premier mandat, nourrit une profonde division au sein des champs politique, social mais également scientifique quant au sens à donner à la procédure. Une série d’ouvrages récents place la notion de coup d’État au cœur de l’argumentation. Parce que cette notion est mobilisée à des fins multiples, à...

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Irène Dos Santos, Cyril Isnart, Victor Pereira, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Éditorial », IDEAS - UMR 7307, 2018  

    En 2009 était publié le dernier numéro de Lusotopie, revue de sciences humaines et sociales sur le politique dans les espaces issus de l’histoire et de la colonisation portugaises, lancée en 1994 par Michel Cahen, Christian Geffrey et Christine Messiant. Elle revient en 2018 avec de nouveaux conseils de rédaction, éditorial, scientifique, un premier numéro sur les destitutions présidentielles au Brésil, et après la mise à disposition en Open Access de ses anciens numéros (1994-2004) sur le si...

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Irène Dos Santos, Cyril Isnart, Victor Pereira, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Editorial », IDEAS - UMR 7307, 2018  

    Em 2009 foi publicado o último número de Lusotopie, revista de ciências humanas e sociais sobre a política nos espaços contemporâneos provenientes da história e da colonização portuguesas e fundada, em 1994, por Michel Cahen, Christian Geffrey e Christine Messiant. A revista reaparece em 2018 com três novos conselhos – de redação, editorial e científico –, apresentando um dossiê sobre as destituições presidenciais no Brasil, após a publicação dos números anteriores (1994-2004) na plataforma O...

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Irène dos Santos, Cyril Isnart, Victor Pereira, « Éditorial », Lusotopie, Brill Academic Publishers, 2018, n°1, pp. 1-3   

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Alice Mazeaud, Karim Berthome, « Penser les effets de la participation sur l'action publique à partir de ses impensés. », Participations - Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, De Boeck Supérieur, 2012, n°1, pp. 5-29 

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Marie-Hélène Sá Vilas Boas, « Les femmes dans le Parti des Travailleurs (PT) à São Paulo (Brésil) », IDEAS - UMR 7307, 2006  

    Le développement des études traitant du militantisme féminin contribue à mettre en lumière les rapports de pouvoir entre les sexes au sein des mouvements sociaux et organisations politiques. Rompant ainsi avec une image androcentrée du militantisme, elles tendent, pour certaines d’entre elles, à se concentrer sur l’hétérogénéité des pratiques, alimentant l’idée selon laquelle « les femmes font de la politique autrement ». Mon étude sur le Secrétariat national des femmes (SNF) du Parti des Tra...

  • Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Laurent Delcourt (dir.), « Le Brésil de Bolsonaro : le grand bond en arrière », Alternatives Sud, n° 27, 2020, Liens Socio, 2020  

    Publiée dans un contexte de crise sanitaire au cours de laquelle le Brésil se distingue par une gestion polémique de la pandémie, la dernière livraison d’Alternatives Sud analyse l’ascension ainsi que la pratique du pouvoir du président Jair Bolsonaro. Le numéro veut répondre à ce qui apparaît comme une énigme, à savoir « pourquoi et comment un médiocre parlementaire d’extrême droite, nostalgique de la dictature militaire, raciste, misogyne et homophobe a-t-il pu se hisser à la tête du plus g...

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Françoise Montambeault, The Politics of Local Participatory Democracy in Latin America: Institutions, Actors and Interactions, Institut des hautes études de l'Amérique latine, 2017  

    Issu d’une thèse en science politique, l’ouvrage publié par Françoise Montambeault repose sur une ambition forte : définir un modèle d’analyse permettant de préciser le degré d’approfondissement démocratique généré par les dispositifs participatifs en Amérique latine. En interrogeant les effets en termes de démocratisation, l’étude renoue avec le questionnement ayant guidé la première vague d’analyses participationnistes [Mazeaud, Sa Vilas Boas et Berthomé, 2012] et explore les facteurs assur...

  • Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Défiance, doute, incertitude : Quelle place pour la confiance dans les sociétés modernes ? », le 22 mars 2019  

    Organisé par l’Université de Nice-Côte d’Azur, la Faculté de droit et de science politique (EUR Law@société) et l’Institut Fédératif de Recherche (IFR)

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, « Les catégorisations des publics minorisés en question », le 06 décembre 2018  

    Organisé pour le laboratoire ERMES par Soline Laplanche-Servigne (ERMES) et Marie-Hélène Sa Vilas Boas (ERMES)

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL

    Marie-Hélène Sa Vilas Boas, Du quartier à l'Etat, thèse soutenue en 2012 sous la direction de Daniel Van Eeuwen, membres du jury : Camille Goirand (Rapp.), Érik Neveu (Rapp.), Jean-Pierre Gaudin et Dominique Vidal    

    Pourquoi certains dispositifs participatifs brésiliens réunissent-ils principalement des acteurs habituellement peu participants ? Cette thèse s'attache à analyser une participation « improbable » à partir de l'étude des conférences municipales des femmes de Recife et de Londrina. A la différence des analyses « institutionnelles » qui placent le design des dispositifs en facteur explicatif des pratiques de participation, notre approche vise à mettre en évidence leur ancrage social et l'intrication entre le jeu social et le « jeu participatif ». L'hypothèse développée est que la mobilisation des déshéritées dans les conférences des femmes dépend principalement des enjeux propres à l'espace des quartiers populaires et, plus précisément, des luttes pour la représentation en leur sein. Cette thèse repose sur la combinaison de plusieurs niveaux d'analyse : une approche micro-sociologique d'abord, centrée sur les trajectoires et les pratiques de participation des habitantes et une approche méso-sociologique ensuite, visant à rendre compte de l'émergence de la démocratie participative au Brésil. Ces deux niveaux permettent de montrer que la participation des plus démunis aux dispositifs participatifs est le résultat d'une histoire singulière, au cours de laquelle la notion de participation a été associée à un territoire, les quartiers populaires, et des dynamiques individuelles et collectives de construction de leurs porte-parole légitimes

  • Eliana Galindo Betancourt, Penser l’offre publique de participation en Bolivie : analyse de l'émergence et des transformations de la décentralisation participative (1994-2013), thèse soutenue en 2018 à Paris 8 sous la direction de Yves Sintomer, membres du jury : Denis Merklen (Rapp.), Catherine Neveu (Rapp.), Pablo Stefanoni et Sophie Jacquot  

    Cette thèse porte sur la construction intellectuelle qui irrigue la loi de Participationpopulaire adoptée en Bolivie en 1994. A partir de cet objet, elle analyse les logiques et lesraisonnements ayant dicté l’adoption d’une approche démocratique et participative face auxdysfonctionnements de l’action publique territoriale et à l’intégration précaire de lapopulation indigène et paysanne. Elle se propose d’offrir un éclairage sur le processusd’élaboration de la loi et sur l’agencement particulier des dispositifs participatifs proposés.Elle vise aussi à comprendre les effets de la participation sur les formes d’organisation desacteurs sociaux et, de manière plus générale, sur la démocratie en Bolivie. Pour cela, elles’appuie sur un programme d’entretiens avec divers acteurs ayant participé à différentesétapes de la conception et de la mise en oeuvre de la loi. L’étude des récits des opérateurs, desconcepteurs et des décideurs de la loi permet ainsi de révéler qu’au-delà des enjeux électorauxet de légitimation politique, les valeurs et les idées à propos de l’inclusion et du pluralismeont pesé dans la définition du cadre cognitif et normatif de la loi. La pertinence de ce dernierest testée à l’égard de l’acceptation et de l’appropriation des normes et des dispositifs par lesacteurs sociaux.