Luigi-Alberto Sanchi

Chargé de recherche HDR
Politique, pouvoir, organisation.
Centre National de la Recherche Scientifique

Institut d'Histoire du Droit Jean Gaudemet
  • Luigi-Alberto Sanchi, Romain Menini, L'Antiquité selon Guillaume Budé: à l'école d'un humaniste érudit, Les Belles Lettres et Impr. Présence graphique, 2025, Les Belles Lettres / essais, 256 p.   

    Parmi les géants de son temps, Guillaume Budé tient une place à part. Il est assurément le plus singulier des lettrés français de la première Renaissance. Contemporain d'Érasme et de Thomas More, il posa comme nul autre avant lui – mais aussi après lui, peut-être – la question des humanités en France, ainsi que les bases d'une réflexion nationale en la matière. Parallèlement à son rôle dans la politique culturelle du royaume, ses ouvrages montraient la voie encyclopédique d'études qui n'entendaient laisser de côté aucun domaine de la connaissance antiquaire : philologie du Digeste, patristique, lexicologie du grec ancien, érudition numismatique, histoire économique. Autant de domaines qui, de nos jours, n'apparaissent plus guère dans un cursus de lettres classiques, voire d'histoire ancienne. Or les recherches savantes auxquelles Budé s'adonna tout au long de sa vie ne sauraient être comprises, dans leur portée et dans leur signification, qu'en étant replacées dans le contexte qui fut le leur. Sans cet effort historique – lequel était déjà au fondement de la démarche même de Budé face à l'Antiquité –, nous risquons de nous heurter à un monde incompréhensible. Ainsi sonnait déjà la leçon des écrivains de la « Renaissance » : c'est en tentant de comprendre de l'intérieur les civilisations révolues, dans toute la diversité de leurs préoccupations – et quitte à mesurer ce qui nous en sépare –, que nous en pourrons tirer les enseignements les plus utiles à notre temps.

    Luigi-Alberto Sanchi, Cécilia Suzzoni, Thibaut Sallenave, Du latin à l'école !, Fayard, 2024, 76 p.  

    Longtemps le latin a fait partie des matières fondamentales de l'enseignement secondaire en France, avant d'être réduit au statut d'option. Ce livre milite pour qu'il réintègre le tronc commun.On le sait, l'apprentissage du latin aide à une meilleure compréhension du français, dont il est la langue ancienne, et constitue une ouverture vers les langues modernes. Historiquement, il représente également un accès au monde romain et méditerranéen antique, étape majeure de l'histoire universelle.Mais il est une caractéristique de cette langue que semblent ignorer notamment ceux qui voudraient en faire un attribut de classe ou un outil de ségrégation sociale.En effet, le latin n'est plus la langue maternelle de personne. Comme tel il incarne un bien commun — ou, si l'on veut, une res publica — sur lequel nul ne peut revendiquer de quelconques prérogatives, et que chacun peut faire sien.Aux vertus pédagogiques de l'enseignement du latin s'ajoute donc une portée politique, spécifiquement républicaine, qui lui donne toute sa place à l'école, dont l'objectif est bien sûr de transmettre des savoirs, mais aussi de former des citoyens.Un plaidoyer vibrant et enthousiaste, concis à l'image de la langue qu'il défend,dont le lecteur comprendra à quel point elle est encore bien vivante.

    Luigi-Alberto Sanchi, Aude Cohen-Skalli (dir.), D'Homère à Érasme: la transmission des classiques grecs et latins, Institut de recherche et d’histoire des textes et OpenEdition, 2022, Bibliothèque d'histoire des textes, 304 p.    

    Comment les textes grecs et latins ont-ils réussi à traverser le temps ? Si beaucoup ont disparu, c’est souvent par miracle que les grandes œuvres des Anciens ont échappé à la destruction, aux menaces des invasions, aux incendies des bibliothèques, en Orient comme en Occident. L’ouvrage explique les conditions de la survie des textes classiques et la façon dont, dans l’Antiquité, au Moyen Âge et à la Renaissance, les érudits les ont lus, sélectionnés, commentés et copiés. Reflet des grandes étapes de la civilisation européenne, cette transmission engage une histoire de l’éducation ainsi qu’une histoire des pratiques savantes. Au XVe siècle, une invention capitale change la donne : l’imprimerie facilite la diffusion des textes et a bientôt un effet profond sur le progrès et les usages de la philologie. Apparaît alors dans les pays occidentaux une res publica litterarum qui s’attache à élaborer des méthodes pour éditer ces œuvres, fondées sur la connaissance de la tradition : ces techniques font l’objet du dernier chapitre du livre. Paru pour la première fois en 1968, Scribes and Scholars est vite devenu un classique, traduit en sept langues. Sa quatrième édition anglaise, parue en 2013, est proposée ici au public francophone dans une version revue, mise à jour et augmentée par Luigi-Alberto Sanchi et Aude Cohen-Skalli.

    Luigi-Alberto Sanchi, Christine Bénévent, Romain Menini (dir.), Les noces de philologie et de Guillaume Budé: un humaniste et son oeuvre à la Renaissance, École nationale des Chartes, 2021, Études et rencontres de l'École des Chartes, 591 p.  

    Au cours de son existence bien remplie, Guillaume Budé (1468-1540) a conçu, publié, augmenté nombre d’œuvres dont la valeur littéraire et la portée scientifique ont profondément marqué son époque et la postérité, à l’égal de son contemporain Érasme. Or les productions de Budé restent aujourd’hui relativement méconnues, malgré un regain d’intérêt depuis le siècle dernier. Le présent volume a pour ambition de revenir, à la lumière des recherches les plus récentes, sur les différentes facettes d’une œuvre polycentrique, allant de l’essai historique novateur qu’est le De Asse et partibus ejus à la défense et illustration du grec, de l’exégèse des sources du droit romain aux recommandations politiques de l’Institution du prince, en passant par des considérations morales et religieuses disséminées dans les lettres, des digressions et des traités. À la convergence de plusieurs disciplines, il se propose d’identifier les parcours que Guillaume Budé a tracés, de cerner les passerelles entre les différents noyaux de son écriture, de reconstituer l’unité intellectuelle de son œuvre, à une époque où la diffusion du patrimoine écrit de l’Antiquité achevait sa première grande saison et ouvrait l’époque des études philologiques spécialisées

    Luigi-Alberto Sanchi (dir.), Les lettres grecques: anthologie de la littérature grecque d'Homère à Justinien, Les Belles Lettres, 2020, 1622 p.   

    "Les textes, en grec ancien non traduits, sont tous largement introduits et commentés en français. Ce volume réunit treize siècles de littérature grecque. Époque après époque se succèdent les auteurs de cette vaste période, dont les textes illustrent la diversité, la richesse et la pérennité de la littérature en grec ancien, mise à l’honneur dans cette anthologie, à laquelle ont collaboré quelque soixante-dix spécialistes."

    Luigi-Alberto Sanchi, Luciano Canfora, Walter Barberis, Gabriele Pedullà, Paulo Butti de Lima, Ricordo di Corrado Vivanti, Bookstones et Scuola superiore di studi storici, 2019, 94 p. 

    Luigi-Alberto Sanchi (dir.), De asse et partibus eius, Librairie Droz, 2018, Travaux d'humanisme et Renaissance, 592 p.   

    Luigi-Alberto Sanchi, Olivier Millet (dir.), Paris, carrefour culturel autour de 1500, PUPS, 2016, Cahiers V. L. Saulnier, 324 p. 

    Luigi-Alberto Sanchi, Les Commentaires de la langue grecque de Guillaume Budé: l'oeuvre, ses sources, sa préparation, Librairie Droz, 2015, Travaux d’Humanisme et Renaissance, 328 p.   

    Luigi-Alberto Sanchi (dir.), Guillaume Budé, philosophe de la culture, Éditions Classiques Garnier numérique, 2010, Études et essais sur la Renaissance, 588 p.     

    Luigi-Alberto Sanchi, Jean-François Maillard, István Monok, Donatella Nebbiai, Edit Madas [et alii], Matthias Corvin, les bibliothèques princières et la genèse de l'État moderne, Országos Széchényi Könyvtár, 2009, Supplementum Corvinianum, 340 p. 

    Luigi-Alberto Sanchi, Marie-Madeleine de La Garanderie (dir.), Summaire et Epitome du livre De asse, Les Belles Lettres, 2008, Les Classiques de l'Humanisme, 192 p. 

  • Luigi-Alberto Sanchi, « Guillaume Budé et le renouveau de la connaissance du droit romain », L'enseignement du droit aujourd'hui. Qu'a-t-on fait de l'héritage de Jacques Cujas?, LGDJ Lextenso, 2024 

    Luigi-Alberto Sanchi, « L’Antiquité de Guillaume Budé : de sa bibliothèque intellectuelle à sa vision humaniste », L’Antiquité après l’Antiquité : un héritage en partage, Ausonius Editions, 2024 

  • Luigi-Alberto Sanchi, préface à Anna Pontani, Filologia umanistica greca: Musuro, Bonamico e altri, Edizioni di storia e letteratura, 2023, Opuscula collecta, - p. 

    Luigi-Alberto Sanchi, préface à Anna Pontani, Filologia umanistica greca, Edizioni di storia e letteratura, 2022, Opuscula collecta, - p. 

    Luigi-Alberto Sanchi, préface à Guy Lacaze, Jérémie Pinguet, Hellènika: 80 versions grecques commentées, Ellipses et Cyberlibris, 2024, 525 p.    

    En 1999 paraissait le Manuel de version grecque à l’usage des classes de concours, fruit des années d’enseignement de Guy Lacaze, qui faisait goûter aux hellénistes un peu du sel d’Aristophane ou de Lucien. Le voici aujourd’hui à nouveau disponible dans une édition revue et augmentée et sous un titre on ne peut plus grec, ?λληνικ? : il vous conduira des épopées d’Homère aux pensées de Marc Aurèle, en passant par les tragédies antiques, les récits de Thucydide et de Xénophon, les dialogues de Platon, les discours d’Isocrate ou de Démosthène et les traités de Plutarque. Cet ouvrage, qui nécessite une connaissance préalable du grec ancien, est à destination de celles et ceux qui fréquentent les bancs des classes préparatoires (École nationale des chartes et Écoles normales supérieures de Paris et de Lyon) ou des Universités (de la licence au master) et des personnes préparant les CAPES/CAFEP et les agrégations, internes ou externes, de Lettres (Lettres modernes, Lettres classiques et Grammaire), sans oublier l’oral de l’agrégation de Philosophie. À travers 80 textes de version entièrement traduits, de niveaux variés, en prose et en vers, vous aurez l’occasion de consolider vos connaissances grammaticales et d’affiner vos réflexes de traduction. Le classement répond à un principe de progressivité à l’intérieur de cinq grandes sections : orateurs, historiens, théâtre, pensée, divers ou inclassables. Certains extraits sont commentés en détail, d’autres le sont au moyen de notes substantielles éclairant les difficultés au fil du texte. Sous l’égide d’Athéna, Hellènika sera ainsi le viatique des hellénistes et les accompagnera de leurs débuts dans l’enseignement supérieur jusqu’à la fin de leur cursus universitaire, et même au-delà. Il ne nous reste plus qu’à vous dire ?γαθ? τ?χ? !

    Bruno Méniel, préface à Jean-Louis Ferrary, Diego Quaglioni, Dario Mantovani, L'Humanisme juridique: aspects d'un phénomène intellectuel européen, Classiques Garnier Numérique et Classiques Garnier Numérique, 2022, Classiques Garnier en ligne ( Esprit des Lois, Esprit des Lettres ), 429 p.      

    L'humanisme juridique est une nébuleuse, dont les études ici réunies permettent de tracer des contours plus précis. De l'Italie du Quattrocento à l'Allemagne réformée en passant par Salamanque et en s'attardant dans la France du mos gallicus, ce phénomène intellectuel reprend les pratiques des philologues, applique une démarche historique et approfondit la connaissance du latin, du grec et de la rhétorique. S'opposant au moins partiellement aux méthodes médiévales de la glose et du commentaire, l'humanisme juridique a inscrit le droit dans l'encyclopédisme de la Renaissance et permis l'émergence de nouveaux cadres de pensée caractéristiques de la modernité occidentale.

    Luigi-Alberto Sanchi, postface à Gianni D'Elia, Basse saison, Alidades et Impr. Alidades, 2021, Bilingues, 60 p. 

    Luigi-Alberto Sanchi, préface à Judit Kecskeméti, La paideia grecque: son parcours jusqu'à la Renaissance par l'entremise de Juifs hellénisés et des Pères grecs de l'Église, Honoré Champion éditeur, 2020, Bibliothèque des religions du monde, 254 p.  

    Le seul équivalent du mot paideia que l’on peut proposer est « culture grecque », cette culture dont la transmission demeura à l’ordre du jour tout au long des vingt-cinq derniers siècles. Dans l’Antiquité, aussi bien qu’à la Renaissance, les lettrés demandaient aux potentats d’être les gardiens de la paideia et cela dans tous les sens du mot : fonder des bibliothèques et des universités où l’on enseignerait le grec et les autres langues anciennes et cultiver les disciplines dont le canon avait été établi par les Grecs. La démocratie fut une invention grecque. Aussi, chaque fois que la démocratie dépérit, le désir de la paideia se renforça. Quand l’avenir faisait peur, on pensait à la paideia comme à une bouée de sauvetage. Le parcours de la paideia est ponctué de rencontres de traditions qui, fondues en une seule, s’appellera l’Europe : la rencontre des Grecs avec la Bible ; la rencontre des Juifs hellénisés avec la Septante ; la rencontre de la paideia et des Pères de l’Église ; la rencontre de la paideia avec les Latins que l’on appelle la Renaissance.

  • Luigi-Alberto Sanchi, « Les étymologies grecques de Guillaume Budé », Presses universitaires du Mirail, 2021    

    1. Les intérêts lexicographiques de Budé La lexicographie – à savoir l’établissement à usage personnel, au fil des lectures, de fiches de vocabulaire, listes de vocables plus ou moins étendues et groupées selon des critères variés – est une activité courante chez les humanistes hellénistes, en l’absence des grands dictionnaires et thesauri qui ne viendront qu’après eux et dont ils préparent le terrain. Lorsque Guillaume Budé (1468-1540) s’initia à l’étude approfondie du grec, à partir de 1494...

    Luigi-Alberto Sanchi, « Antonio Gramsci et l’Église : du côté de la Réforme », Armand Colin, 2019    

    Le détour par un penseur comme Antonio Gramsci permet de se pencher avec profit sur un thème aussi complexe que celui des rapports entre Église et société ; or, n’étant ni un spécialiste, ni un italianisant, ni même un « vingtièmiste », je ne l’aborderai qu’en modeste lecteur. La question que pose la iunctura « Gramsci et l’Église » peut être explicitée de deux manières : on recherche d’une part quelle est l’attitude personnelle de Gramsci, en tant qu’homme politique, historien, philosophe, f...

    Luigi-Alberto Sanchi, « Antonio Gramsci et l'Église~: du côté de la Réforme », Revue de ltextquotesinglehistoire des religions, , 2019, n°236 

    Luigi-Alberto Sanchi, « La bibliothèque de Guillaume Budé », LISAA (Littératures Savoirs et Arts), 2018    

    Il y a presque un siècle, les fondateurs de la société parisienne d’édition « Les Belles Lettres » ont choisi de placer sous le nom de Guillaume Budé (1468-1540) la Collection des Universités de France, créée dans le but de proposer au public cultivé francophone des éditions critiques de toute la littérature grecque et latine accompagnées de traductions fiables. La double série de cette prestigieuse collection, toujours vivante, compte aujourd’hui des centaines de volumes ; elle est connue en...

    Luigi-Alberto Sanchi, « Humanistes et antiquaires. Le De Asse de Guillaume Budé », PLH-ERASME (EA 4153), 2012    

    À la Grèce. Parus en mars 1515, les Cinq livres de l’As et ses fractions ou De Asse et partibus eius libri quinque de Guillaume Budé (1468-1540) sont précédés d’une préface dont l’intitulé, Ad optimum quemque et candidissimum uirum litterarum et philosophiæ studiosum, affiche le souhait de s’adresser – au lieu d’un dédicataire plus ou moins puissant – à un public humaniste aussi large que possible. Cette préface annonce en outre un programme bien plus vaste que « l’as » promis dans le titre. ...

    Luigi-Alberto Sanchi, « Budé lecteur d’Hérodote : langue, idées, recherches », PLH-ERASME (EA 4153), 2010    

    Personnage-clé de l’humanisme parisien au début du xvie siècle, Guillaume Budé a été un helléniste cyclopéen et encyclopédique, comme en témoignent ses Commentaires de la langue grecque, l’œuvre de la fin de sa vie, avec ses dix-huit mille citations grecques tirées d’une centaine d’auteurs anciens et tardifs dans le but d’éclairer la naissante lexicographie gréco-latine. Il est amusant de relever que dans cet ouvrage érudit il emploie la forme tronquée « Herod. » moins souvent pour désigner H...

  • Luigi-Alberto Sanchi, Nigel G. Wilson, From Byzantium to Italy. Greek Studies in the Italian Renaissance, PLH-ERASME (EA 4153), 2019    

    Faisant suite à la traduction française parue en 2015, De Byzance à l’Italie. L’enseignement du grec à la Renaissance (Paris, Les Belles Lettres, par H.-D. Saffrey), la deuxième édition, fort bienvenue, de l’ouvrage original en anglais comporte des additions, des remaniements et des mises à jour bibliographiques dans les notes de fin qui ne remettent pas en question l’architecture de la première édition (1992). C’est l’occasion de revenir sur une synthèse efficace et méritoire, s’adressant ce...

    Luigi-Alberto Sanchi, Frédéric Duval, Dire Rome en français. Dictionnaire onomasiologique des institutions, PLH-ERASME (EA 4153), 2015    

    Ce miroir très précis des relations lexicales étroites qu’a entretenues la littérature médiévale en français avec le patrimoine intellectuel de la Rome antique, même limité aux «  institutions  » (selon la perspective de l’Histoire des institutions de J. Ellul  : voir l’Introduction, p. 24-25), ne manquera pas d’attirer l’attention des lecteurs et des chercheurs passionnés par les réceptions de l’Antiquité. La méthode d’analyse «  onomasiologique  » annoncée dans le sous-titre part des «  con...

    Luigi-Alberto Sanchi, Sophie Kessler-Mesguich [posthume], Les Études hébraïques en France de François Tissard à Richard Simon (1508-1680), PLH-ERASME (EA 4153), 2014    

    Il convient de saluer la parution de ce lumineux volume sur les hébraïsants chrétiens en France à la Renaissance, issu d’une thèse de doctorat soutenue en 1994 dans le sillon des travaux de François Secret, revue et enrichie dans les années suivantes. Pris en charge par M. Engammare (voir l’Avant-propos, p. VII-X), Les Études hébraïques en France présente en forme éditée les contenus de l’exemplaire de travail de l’Auteur, la regrettée Sophie Kessler-Mesguich (1958-2010), grande spécialiste d...

  • Luigi-Alberto Sanchi, Renaissance and Reformation : Guillaume Budé, Oxford University Press, 2024 

    Luigi-Alberto Sanchi, Préface à la nouvelle édition, Ellipses, 2024, pp. 11-12 

  • Luigi-Alberto Sanchi, « Humanisme juridique, logique et dialectique », le 19 janvier 2024  

    Séminaire international pluridisciplinaire du Réseau Humanisme Juridique organisé sous la direction de Luigi-Alberto Sanchi, Cnrs – IHD et Xavier Prévost, Université de Bordeaux, IRM – IUF

    Luigi-Alberto Sanchi, « Rabelais 1523-2023 », le 08 juin 2023  

    Colloque organisé par le Centre d'Etudes Supérieures de la renaissance - CESR, Université de Tours, sous la direction de Myriam Marrache-Gouraud, Université de Poitiers, FoReLLIS ; Stéphan Geonget, Université de Tours, CESR et Romain Menini, Université Gustave-Eiffel, LISAA

    Luigi-Alberto Sanchi, « Les lettres et les esprits de la loi : autour des Scritti de Diego Quaglioni », le 08 février 2023  

    Organisée par la chaire Droit, culture et société de la Rome Antique du Collège de France en collaboration avec l'IRN Phedra sous la direction scientifique de Luisa Brunori et Dario Mantovani

    Luigi-Alberto Sanchi, « Humanisme juridique, éloquence et rhétorique », le 13 janvier 2023  

    Séminaire international pluridisciplinaire du Réseau Humanisme Juridique, organisé sous la direction de Luigi-Alberto Sanchi, Cnrs – IHD et Xavier Prévost, Université de Bordeaux, IRM – IUF

    Luigi-Alberto Sanchi, « Cinq cents ans d'enseignement du droit », le 21 novembre 2022  

    Colloque organisé par l'université Paris-Panthéon-Assas, en partenariat avec l'Académie des Sciences morales et politiques, l'Académie des Inscriptions et Belles lettres et France Mémoire, service de l'Institut de France, avec l'assistance matérielle et financière de l'Institut Cujas, Fédération des centres de recherche en droit public de l'université Paris-Panthéon-Assas, et de l'Institut d'Histoire du droit Jean Gaudemet.

    Luigi-Alberto Sanchi, « L’humanisme juridique », le 14 janvier 2022  

    Séminaire international pluridisciplinaire du Réseau humanisme juridique, organisé sous la direction de Luigi-Alberto Sanchi, Cnrs – IHD et Xavier Prévost, Université de Bordeaux, IRM – IUF

    Luigi-Alberto Sanchi, « L’humanisme juridique », le 05 février 2021  

    Séminaire organisé par le Réseau humanisme juridique (RHJ), sous la direction de Luigi-Alberto Sanchi, Cnrs –IHD et Xavier Prévost, Université de Bordeaux, IRM, IUF

    Luigi-Alberto Sanchi, « Initiation à l'identification des références juridiques dans les textes humanistes de la Renaissance », le 22 janvier 2021  

    Organisée dans le cadre du Séminaire de langue et littératures néo-latines par École pratique des hautes études (EPHE, PSL) sous la direction de Virginie Leroux

    Luigi-Alberto Sanchi, « La Renaissance dans la pensée juridique contemporaine », le 07 mars 2019  

    Colloque international organisé sous la direction scientifique de Géraldine Cazals et Nader Hakim

    Luigi-Alberto Sanchi, « Définir l’humanisme juridique par les sources : quelques textes des XVe - XVIe siècles », le 11 janvier 2019 

    Luigi-Alberto Sanchi, « Guillaume Budé, De Asse et partibus eius », le 30 novembre 2018  

    Organisé par le Département de droit romain et d’histoire du droit de l’IHD

    Luigi-Alberto Sanchi, « Pierre de la Ramée (Ramus) : état des lieux et perspectives de recherche », le 05 juillet 2018  

    Colloque organisé par Dominique Couzinet, Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne-ISJPS, Rafael Ramis Barceló, Universitat de les Illes Balears- Instituto de Estudios Hispánicos en la Modernidad et Luigi-Alberto Sanchi, CNRS - Université Paris 2-IHD

    Luigi-Alberto Sanchi, « L’humanisme juridique », le 19 janvier 2018 

    Luigi-Alberto Sanchi, « Ecclésiologie : éléments pour l’histoire d’une discipline (XVIIIe-XXe s.) », le 02 février 2017  

    Ce séminaire entend reconstituer de manière archéologique le soubassement d’une discipline relativement ignorée, en proposant une morphologie religieuse de l’Europe : dynamique des courants et écoles, circulation de leurs idées, et concepts clefs.

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Lorenzo Citraro, La réception de Platon dans la Renaissance française (1411-1561), thèse en cours depuis 2020 en co-direction avec Christine Bénévent  

    Matériellement absents depuis la fin de l'Antiquité, les dialogues de Platon font leur réapparition en Occident dans l'Italie du XVe siècle. Ce travail étudie la diffusion de ces textes sur le sol français au XVe et XVIe siècles en s'appuyant systématiquement sur la documentation de l'époque (manuscrits, éditions, notes de cours).

  • Shingo Akimoto, La naissance de la science politique moderne dans la Methodus de Jean Bodin : l'héritage de Budé et de Connan, du droit à la politique, thèse soutenue en 2019 à Paris 1 sous la direction de Marie-Dominique Couzinet et Diego Quaglioni présidée par Anne Rousselet-Pimont, membres du jury : Xavier Prévost (Rapp.), Italo Birocchi    

    L’objectif de notre recherche est de préciser comment la conception novatrice de la science politique développée par Jean Bodin (1529/30-1596) dans sa Methodus ad facilem historiarum cognitionem(1566 ; 1572) s’inscrit dans le cadre d’un programme humaniste de restauration juridique de la «science civile». Pour cela, nous dégageons une ligne de réflexions sur cette «science» dans les œuvres de deux de ses prédécesseurs, Guillaume Budé et François Connan, qui la développent, à l’adresse des gens de justice, en élaborant un dispositif théorique, la «méthode», destiné à unifier la théorie juridique avec la connaissance pratique. Ces réflexions les amènent à ériger un nouveau paradigme du jusnaturalisme et à rétablir le droit tout entier sur la base de la droite raison, voire sur la base de la communauté de droit dominée par la seule raison: la civitas universa. Nous montrons que lorsque cette communauté est identifiée à la société mondiale de son temps, censée être régie par le ius gentiumqui incarne la raison, Bodin confère à la «science civile» un caractère politique. Le paradigme du jusnaturalisme le conduit à envisager le passage d’un état sauvage à la société humaine juridique (la communauté de droit), mais c’est la fameuse théorie de la souveraineté (summum imperium) qui permet aux magistrats des parlements d’opérer ce passage, en définissant leur pouvoir coercitif. Nous avançons que la science politique se concrétise dans la «méthode» de lecture de l’histoire et qu’elle détermine, au-delà des limites du droit, le rôle du gouvernement de la «République» comme ce qui réalise la société politique, c’est-à-dire la civitas universa régie par le ius gentium.