Antoine Pécoud, Hélène Thiollet (dir.), Research handbook on the institutions of global migration governance, Edward Elgar Publishing Limited et Proquest, 2023, Elgar handbooks in migration series (Online), 428 p.
Antoine Pécoud, Martin Geiger (dir.), The International Organization for Migration: the new 'UN migration agency' in critical perspective, 1e éd., Springer International Publishing, 2020, International political economy series, 316 p.
'This book recasts with brio the IOM's transformation. The result is impressive and thought-provoking.' -Didier Bigo, Professor of Sociology, Sciences Po Paris, France 'Rich case studies show the interplay between the IOM's soft power and its tendency to serve the will of powerful patrons. For an inside view of a process that continues to unfold, look no further than this volume.' -David Scott FitzGerald, Gildred Chair in U.S.-Mexican Relations and Co-Director, Center for Comparative Immigration Studies, University of California San Diego, USA 'A much needed and timely book. This book critically investigates the new role of the IOM as the UN agency responsible for managing people flows and borders.' -Anna Triandafyllidou, Canada Excellence Research Chair in Migration and Integration, Ryerson University Toronto, Canada 'The most up-to-date and encompassing research on the IOM. A must-read for those who are interested in migration and mobility studies, and the increasing role of the IOM in migration politics.' -Zhenjiang Zhang, Professor and Dean, School of International Studies and Academy of Overseas Chinese Studies, Jinan University Guangzhou, China In 2016, the International Organization for Migration (IOM) became part of the United Nations. With 173 member states and more than 400 field offices, the IOM-the new 'UN migration agency'-plays a key role in migration governance. The contributors in this volume provide an in-depth and comprehensive insight into the IOM, its transformation, current structure and projects, as well as its capacity, self-understanding and political agenda. Martin Geiger is Associate Professor of Politics of Human Migration and Mobility at Carleton University, Canada, Senior Research Fellow at the Center for China and Globalization in Beijing, and Corresponding Member of the Institute for Migration Research and Intercultural Studies in Osnabrueck, Germany. Antoine Pécoud is Professor of Sociology at the University of Paris 13, a Research Associate at CERI/Sciences Po, and a Fellow of the Institut des Migrations, France.
Antoine Pécoud, Depoliticising migration: global governance and international migration narratives, Palgrave Macmillan, 2015, Mobility & politics, 146 p.
Antoine Pécoud, Martin Geiger (dir.), International organisations and the politics of migration, Routledge, 2015, Research in migration and ethnic relations series, 119 p.
Antoine Pécoud, Depoliticising migration: global governance and international migration narratives, Palgrave Macmillan, 2014, Mobility & politics
Antoine Pécoud, Martin Geiger (dir.), Disciplining the transnational mobility of people, Palgrave Macmillan, 2013, International Political Economy series, 259 p.
Antoine Pécoud, Martin Geiger (dir.), The new politics of international mobility: migration management and its discontents, IMIS, 2012, IMIS-Beiträge, 233 p.
Antoine Pécoud, Martin Geiger (dir.), The politics of international migration management, Palgrave Macmillan, 2012, Migration, diasporas and citizenship, 305 p.
Antoine Pécoud, Étienne Piguet, Paul de Guchteneire (dir.), Migration and climate change, UNESCO Pub., Melbourne et Cambridge University Press, 2011, 442 p.
Antoine Pécoud, Martin Geiger (dir.), The politics of international migration management, Palgrave Macmillan, 2010, Migration, minorities, and citizenship, 305 p.
Antoine Pécoud, Paul de Guchteneire (dir.), Migrations sans frontières: essais sur la libre circulation des personnes, UNESCO, 2009, Collection études en sciences sociales, 383 p.
La 4e de couverture indique : " Qu’arriverait-il si les contrôles aux frontières étaient supprimés et si les personnes pouvaient se déplacer librement à travers le monde ? Le scénario « Migrations sans frontières » – parfois appelé « frontières ouvertes » – est de plus en plus étudié par les universitaires, les ONG et les politiques. Dans un monde globalisé, où les flux migratoires semblent échapper aux efforts de régulation des États, ce scénario est une idée hautement stimulante qui encourage une mise à plat des politiques et des pratiques actuelles de migration et qui soulève la question du droit à la mobilité. Rassemblant les approches régionales de spécialistes des cinq continents, ce livre explore les différents aspects du scénario « Migrations sans frontières », soulignant ses forces et ses faiblesses, et examine les convergences et les contradictions entre les différents points de vue sur la question."
Antoine Pécoud, Paul de Guchteneire (dir.), Migracion sin fronteras: Ensayos Sobre La Libre Circulacion De Las Personas, United Nations Educational, 2009, Estudios en ciencias sociales, 377 p.
Antoine Pécoud, Ryszard Cholewinski, Paul de Guchteneire (dir.), Migration and human rights: the United Nations Convention on Migrant Workers' Rights, UNESCO Publishing et Cambridge University Press, 2009, 452 p.
Antoine Pécoud, Paul de Guchteneire (dir.), La convention des Nations unies sur les droits des travailleurs migrants: enjeux et perspectives, Cité nationale de l'histoire de l'immigration, 2008, 173 p.
Antoine Pécoud, Paul de Guchteneire (dir.), Migration without borders: essays on the free movement of people, Berghahn et UNESCO, 2007, Social science studies series, 294 p.
Antoine Pécoud, Charles Heller, « Compter les morts aux frontières : des contre-statistiques de la société civile à la récupération (inter)gouvernementale », 2017
Introduction Depuis les soulèvements dans le monde arabe et les conflits qui secouent cette région du monde, la zone euro-méditerranéenne vit au rythme des naufrages en mer, et des milliers de migrants qui perdent la vie au large des côtes européennes. L’attention médiatique et politique suscitée par la « crise des migrants » (ou « crise des réfugiés ») a contribué à rendre visible – voir à spectaculariser – un phénomène déjà ancien : les « morts aux frontières » ne constituent pas, en effet,...
Antoine Pécoud, « De la gestion au contrôle des migrations ? Discours et pratiques de l’Organisation internationale pour les migrations », Critique internationale , 2017, n° ° 76, pp. 81-99
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) est une organisation peu étudiée dont le mandat concerne pourtant l’un des enjeux les plus politisés des pays occidentaux aujourd’hui. La présentation ici de l’histoire, de la doctrine et des pratiques de l’OIM montre qu’elle a été longtemps une organisation fragile, dans un contexte où les politiques migratoires ne faisaient pas l’objet d’un régime international solide, mais qu’elle s’est imposée, depuis les années 1990, comme un acteur incontournable de la mondialisation et de l’externalisation des politiques migratoires. Sa stratégie consiste à dépolitiser les enjeux migratoires et à promouvoir une gestion technique des migrations, centrée sur leur utilité économique pour toutes les parties (pays d’origine, pays de de destination et migrants). Cela lui permet d’apparaître comme un intermédiaire neutre, accepté aussi bien par les États que par les acteurs de la société civile et du secteur privé. Cependant, cette dépolitisation s’accompagne d’un alignement de l’OIM sur les intérêts des pays d’immigration occidentaux, et rend donc possible des interventions hautement politiques, en particulier dans les pays d’origine des migrants.
Antoine Pécoud, « Liberté de circulation et gouvernance mondiale des migrations », 2015
Les migrations ont fait l’objet, depuis environ deux décennies, de débats croissants à l’échelon international. L’Organisation des Nations Unies (ONU) et d’autres organisations intergouvernementales (OI), notamment, se sont intéressées aux défis soulevés par la mobilité transnationale des personnes. Au fil des conférences et des rapports, ces institutions ont élaboré des recommandations politiques qui aspirent à poser les bases de ce qui est souvent qualifié de « gouvernance mondiale des migr...
Antoine Pécoud, Antonina Levatino, « Une analyse du discours international sur la fuite des cerveaux . Un consensus en trompe-l’œil », 2014
Depuis une à deux décennies, les migrations internationales font l’objet d’une attention croissante au niveau international. Les organisations internationales (oi), en particulier, se sont emparées de ce thème et ont, entre autres efforts, produit plusieurs rapports dont le but est d’esquisser ce qui pourrait (ou devrait) constituer les orientations principales des politiques migratoires. Un des présupposés de ce type d’initiative est que les migrations constituent un enjeu d’importance mondi...
Antoine Pécoud, « États-nations, mobilité et citoyenneté dans le discours international sur les migrations », Raisons politiques , 2014, n° ° 54, pp. 67-85
RésuméLes migrations ont fait l’objet, depuis une quinzaine d’années, d’un processus d’internationalisation, qui voit les États débattre de façon accrue des enjeux soulevés par la mobilité transnationale des personnes. Cet article analyse la manière dont différentes instances internationales (organisations internationales, forums mondiaux, commissions internationales) tentent de penser les migrations comme un processus transnational qui appellerait des politiques concertées ou des formes de « gouvernance mondiale ». Il montre que cette construction internationale des migrations oscille entre un paradigme transnational, selon lequel la mobilité interétatique est une caractéristique d’une planète mondialisée, et un paradigme national, dans lequel l’appartenance nationale reste indépassable, non seulement pour élaborer des mécanismes de « gouvernance » des migrations, mais aussi pour penser l’identité des migrants et la nature même des migrations. La persistance de ce cadre de pensée national est dû à la fois à des facteurs politiques (liés au contexte intergouvernemental dans lequel travaillent ces instances internationales) et à la difficulté intellectuelle de concevoir les migrations hors de tout schéma stato-centré.
Antoine Pécoud, « The Price of Rights: Regulating International Labor Migration : Princeton, Princeton University Press, 2013, IX-254 pages. », Critique internationale , 2014, n° ° 64, pp. 161-164
Antoine Pécoud, « Changements climatiques et migrations : quels risques, quelles politiques ? », L'Information géographique , 2011, n° 75, pp. 86-109
RésuméCet article propose un tour d’horizon des débats relatifs aux conséquences migratoires du changement climatique. Après un bref historique, nous examinons l’impact sur les migrations des trois principaux facteurs environnementaux liés aux changements climatiques (cyclones tropicaux, fortes pluies et inondations ; sécheresses et désertification ; élévation du niveau de la mer). Les questions fondamentales que soulève la relation entre changement climatique et migration sont ensuite abordées : la multicausalité des dynamiques migratoires, les déterminants sociaux de la vulnérabilité, la diversité des types de migration et la méthodologie. Les implications politiques sont ensuite discutées, ce qui amène à aborder le cadre juridique des migrations environnementales et la responsabilité des États. La dernière section traite des orientations futures envisageables aux plans analytique et normatif.
Antoine Pécoud, « Les obstacles à la ratification de la Convention des Nations Unies sur la protection des droits des travailleurs migrants », Droit et société , 2010, n° ° 75, pp. 431-451
RésuméCet article analyse les difficultés rencontrées par la Convention internati o nale des Nations Unies sur la protection des droits de tous les travailleurs m i grants et des membres de leur famille, le plus ambitieux instrument de droit international en la matière qui n’a cependant été ratifié que par 42 États. Sur la base d’un projet coordonné par l’UNESCO, il présente les résultats d’études menées dans des pays de destination en Afrique, Amérique du Nord, Asie et Europe et identifie trois obstacles principaux, liés au poids des forces du marché, de la souveraineté et de la sécurité dans les politiques migratoires contemporaines. Il examine également les initiatives récentes prises par la communauté internationale en matière de migration et la place qui y est réservée à la Convention.
Antoine Pécoud, Céline Nieuwenhuys, « Campagnes d’information et traite des êtres humains à l’est de l’Europe », 2008
Introduction Depuis la chute du bloc communiste sont apparues de nouvelles formes de mobilité entre l’Est et l’Ouest de l’Europe. Si, à l’époque du ‘rideau de fer’, les mouvements entre l’Europe occidentale et les pays de l’Est étaient fortement limités, de nouvelles dynamiques migratoires se sont mises en place après 1989 : accroissement des demandes d’asile (en particulier depuis les Balkans), migrations marchandes et pendulaires, ‘voyages touristiques’, migrations de travail (souvent irrég...
Antoine Pécoud, Paul de Guchteneire, Antoine PÉCOUD, « La Convention des Nations unies sur les droits des travailleurs migrants », 2008, pp. 6-19
Cette introduction présente les grands enjeux soulevés par cette Convention. Après un passage en revue des raisons pour lesquelles il importe de se préoccuper des droits des migrants. elle présente la manière dont fonctionnent les Conventions de l'ONU et la place de la Convention sur les droits des migrants en leur sein, Les principaux articles contenus dans la Convention sont décrits et les auteurs identifient les obstacles à la ratification de ce traite par les États.
Antoine Pécoud, Antoine PÉCOUD, « Réseaux, ethnicité et institutions dans les économies immigrées », 2004, pp. 13-23
Les réseaux ethniques jouent un rôle primordial dans la création d'entreprises. Mais si leur action est fondamentale, elle est souvent exclusivement abordée "par le bas",
ce qui rend mal compte de la diversité de l'entreprenariat des populations immigrées.
En outre, cette approche occulte l'importance du contexte économique, institutionnel et politique au sein duquel prennent place ces activités commerciales. L'entreprenariat turc à Berlin en est un bon exemple, développé dans cet article.
Antoine Pécoud, Antoine PÉCOUD, « The cultural dimension of entrepreneurship in Berlin's Turkish economy [La dimension culturelle de l'entrepreunariat : l'économie turque à Berlin] », 2001, pp. 153-168
Pécoud Antoine. The cultural dimension of entrepreneurship in Berlin's Turkish economy [La dimension culturelle de l'entrepreunariat : l'économie turque à Berlin]. In: Revue européenne des migrations internationales, vol. 17, n°2,2001. Débats contemporains. pp. 153-168.