• THESE

    Les séparations d'États : l'Organisation des Nations Unies, la sécession des peuples et l'unité des États, soutenue en 2000 à Paris 2 sous la direction de Mario Bettati 

  • Alexis Vahlas, Mohamed Abdelsalam Babiker, Maxence Daublain (dir.), Enfants-soldats et droits des enfants en situation de conflit et post-conflit: réalités et enjeux, L'Harmattan, 2013, Inter-National, 297 p. 

    Alexis Vahlas, Martin Jamond, De l'exode balkanique à la genèse européenne: état des lieux et perspectives d'un Monténégro indépendant, 2011    

    Lorsque l’on se propose d’étudier les défis qui découlent de l’indépendance d’un pays, deux axes principaux s’offrent à nous : l’intégration de cet Etat dans la communauté internationale et sa stabilisation interne. Indépendant de fait depuis 2000, le Monténégro a quitté l’union avec la Serbie en juin 2006 au lendemain d’un référendum encadré par les organisations internationales et notamment l’Union Européenne. Son « destin euro-atlantique », comme exprimé à de nombreuses reprises par ses dirigeants, l’a poussé sur la voie de l’Union Européenne et de l’OTAN, permettant la mise en place de profondes réformes et favorisant la stabilisation régionale et l’entrée du pays dans le « concert des Nations ». La stabilisation interne du Monténégro est en revanche un chantier toujours en cours malgré de nombreux progrès. La construction de l’identité nationale et de l’Etat monténégrin restent à achever tandis que d’un point de vue économique, le pays doit multiplier les efforts pour lutter contre les trafics, la corruption, le tourisme anarchique et l’influence russe grandissante. A ces conditions seulement, le Monténégro pourra être considéré comme un pays stable et intégré et aura réussi le pari de l’indépendance !

    Alexis Vahlas, Le constitutionnalisme théocentriste des vindiciae contra tyrannos: une doctrine monarchomaque au seuil de la modernité, l'auteur, 1997 

  • Bernard Cochin, préface à Barthélemy Desprairies, Les drones aériens dans la guerre russo-ukrainienne: missions, limites et enseignements, février-juillet 2022, L'Harmattan, 2023, Inter-National, 223 p.  

    Ce livre analyse l'utilisation des drones aériens dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie, sur la période comprise entre février et juillet 2022, et se base sur des informations collectées pendant six mois, du début de l'invasion russe (février 2022) à août 2022 puis actualisées jusqu'à février 2023. Il propose des éléments de réponse à des questions que nous nous posons : à quoi servent les drones aériens dans la guerre en Ukraine ? Ces drones sont-ils invulnérables ? Représentent-ils une sorte d'arme magique sur le champ de bataille ? Qui des Russes ou des Ukrainiens utilise le mieux ses drones ? Pourquoi ? La possession de drones permet-elle à un pays plus faible militairement de compenser son désavantage par rapport à un pays plus avancé ? Une étude d'une grande actualité sur une question stratégique fondamentale.

    Alexis Vahlas, préface à Camille Bing, La détention des demandeurs d’asile au sein de l’Union européenne, L'Harmattan, 2016, Inter-National ( Serie Premières synthèses ), 120 p.   

    Alexis Vahlas, préface à Camille Gangloff, L'import-export de la démocratie, L'Harmattan et Institut d'études politiques, Université Robert Schuman, 2008, Inter-National ( Série Sciences-Po Strasbourg ), 243 p.   

    Pierre Moscovici, préface à Yann-Sven Rittelmeyer, Les sommets restreints et l'Union européenne: la pratique des sommets restreints dans l'histoire de la construction européenne, L'Harmattan, 2006, Inter-National, 132 p. 

    Alexis Vahlas, préface à Sophie Huguenet, Droit de l'asile: le projet britannique d'externalisation, l'Harmattan, 2004, Inter-national ( Série Sciences-Pol Strasbourg ), 122 p. 

  • Alexis Vahlas, « Conflit armé en Ukraine », le 15 mars 2022  

    Décryptage interdisciplinaire organisé par SciencePo Strasbourg

    Alexis Vahlas, « L’hypothèse de la guerre contre le terrorisme : implications juridiques », le 09 février 2017  

    Organisé sous la direction scientifique de Julie Alix et Olivier Cahn dans le cadre du programme ANR "(NI)²" porté par D. Linhardt (EHESS) et C. Moreau de Bellaing (ENS).

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Gaspard Habiyambere, Rwanda : les influences extérieures dans la politisation, la radicalisation et la reconstruction d'une société ethnopolitiquement conflictuelle, thèse soutenue en 2013 à Strasbourg sous la direction de Christian Mestre présidée par Étienne Criqui, membres du jury : Yves Petit (Rapp.), Hocine Sadok    

    L’objet de cette thèse en science politique est de dégager, à partir de l’histoire politique du Rwanda et de ses influences ou relations extérieures africaines et internationales (notamment avec le Burundi, la RD du Congo, l’Ouganda, l’Allemagne, la Belgique, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’ONU, l’UE, l’UA), les causes de l’effondrement de l’État rwandais (lors du génocide de 1994) et les pistes de solutions qui pourraient aider à sa reconstruction et/ou reconstitution. Cela pourrait aussi servir d’exemple à d’autres pays (notamment d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine) qui utilisent l’appartenance ethno-raciale et/ou régionale de la population, la mobilisation des gens sur base de leurs identités réelles ou supposées, la politisation des races ou des différences, la racialisation de la politique, le copinage politique ou tout simplement les ‘’voies négatives’’ de l’ethnopolitique comme fondement intellectuel ou label idéologique du pouvoir. Une réponse durable aux sanglants affrontements et aux crises politiques incessantes qui agitent le Rwanda et le Burundi pourrait être un projet politique autre qu’ethno-racial (basé plutôt sur la paix, la démocratie et le développement humain), la séparation géographique de type "Hutuland" et "Tutsiland" « par des moyens pacifiques et par voie d'accord », (selon les accords d'Helsinki de 1975 de l’OSCE dans le prolongement de la Charte de l’ONU sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes de 1945, art.1 et de 1966, art.1) dans le scénario de l’ancien Ruanda-Urundi, mais avec chacun une seule communauté, et l’intégration régionale à l’instar de l’Union européenne, tout en respectant le droit international.