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  • THESE

    Le juge et le contrat de travail : essai sur la relecture judiciaire d'un contrat, soutenue en 2013 à Paris 2 sous la direction de Bernard Teyssié, membres du jury : Grégoire Loiseau, Arnaud Martinon, Raymonde Vatinet et Pierre-Yves Verkindt   

  • Marie-Noëlle Rouspide-Katchadourian, Jean-Marc Fournié, Gérard Kesztenbaum, Olivia Rault-Dubois, Épargne salariale: dispositifs et pratiques, Wolters Kluwer, 2015, Lamy Axe droit, 419 p. 

    Marie-Noëlle Rouspide-Katchadourian, Grégoire Loiseau, Arnaud Martinon, Raymonde Vatinet, Pierre-Yves Verkindt, Le juge et le contrat de travail: essai sur la relecture judiciaire d'un contrat, LGDJ-Lextenso éditions, 2014, Bibliothèque de droit social, 487 p.  

    Selon l’article 5 du code civil, les juges ne peuvent « se prononcer par voie de disposition générale et règlementaire sur les causes qui leur sont soumises ». L’article 1134, alinéa 1er, du même code pose le principe de la force obligatoire du contrat. Or, la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation est normative ; son immixtion dans le contrat de travail est patente. Déséquilibré, soumis à un ordre public spécifique, source d’un conflit de droits et de libertés, le contrat de travail présente certaines spécificités. Ces dernières paraissent guider l’action du juge. L’adaptation du contrat constitue l’une des principales manifestations de son intervention. Elle se caractérise par l’enrichissement de l’accord de volontés ou, à l’inverse, par son amputation. De nombreuses obligations sont ajoutées au contrat. Si le fondement avancé par le juge varie, les articles 1134, alinéa 3 et 1135 du code civil justifient, en réalité, cette addition. La soustraction revêt diverses formes. Elle est parfois la source d’un pouvoir créateur ; celui-ci n’est pas toujours susceptible d’être rattaché à la protection des libertés et droits fondamentaux. Au-delà, la réfection conduit le juge à rebâtir et réécrire le contrat. Ce dernier est rebâti sur le fondement de l’article 1134, alinéa 2, du code civil. La volonté des parties est objectivée ; leur volonté réelle n’est pas nécessairement respectée. La réécriture du contrat découle, notamment, de l’application de l’article 1152 du code civil. Mais elle s’étend au-delà de ce texte. Originale et audacieuse, la relecture judiciaire du contrat de travail est liée au particularisme de cet accord.

  • Marie-Noëlle Rouspide-Katchadourian, « Réparation des préjudices : quelles spécificités en droit du travail ? », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 2017, n°11, p. 892  

  • Marie-Noëlle Rouspide-Katchadourian, « Conférences d'actualité juridique », le 03 septembre 2024  

    Cycle de conférences organisé par l'ICREJ, Université de Caen-Normandie sous la direction scientifique de Jean-Christophe Pagnucco, Professeur de droit privé et sciences criminelles à l'Université de Caen Normandie

    Marie-Noëlle Rouspide-Katchadourian, « Dialogue social et qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) : une opportunité à saisir », le 09 décembre 2022  

    Organisée par l'ICREJ, Université de Caen sous la direction scientifique de Laurence Fin-Langer, Professeure agrégée de droit privé, UNICAEN et Marie-Noëlle Rouspide-Katchadourian, Maître de conférences de droit privé, UNICAEN

    Marie-Noëlle Rouspide-Katchadourian, « La rupture du contrat de travail », le 12 mai 2017  

    Organisé sous la direction scientifique de Véronique Mikalef-Toudic, et Vincent Orif, tous deux Maîtres de conférences, Université de Caen-Normandie, Membres de l’Institut Demolombe (EA 967)

    Marie-Noëlle Rouspide-Katchadourian, « Quelle indemnisation pour quels préjudices en droit social ? », le 06 mars 2017  

    Organisé par l'équipe de droit privé sous la direction scientifique de Mme le professeur Dominique Asquinazi-Bailleux.