Bernard Bruneteau, L'anti-totalitarisme: penser l'âge totalitaire, le Cavalier bleu éditions et Cyberlibris, 2024, 235 p.
Désignant à l'origine le pouvoir " total " du parti de Mussolini, le qualificatif de totalitarisme s'élargit en concept avec la comparaison fascisme/bolchevisme puis nazisme. Mais c'est au cours de la guerre froide que l'analyse en termes de totalitarisme s'impose dans un contexte où le containment oppose communisme totalitaire et " monde libre ". Après la chute du mur de Berlin et la victoire de la démocratie libérale perçue comme une " fin de l'histoire ", on aurait pu croire que le concept allait perdre de sa pertinence. C'était sans compter sur l'apparition de l'islamisme politique volontiers qualifié de " troisième totalitarisme ". Ainsi le totalitarisme reste-t-il au coeur de notre univers mental à l'heure où se développe également un totalitarisme high tech en Chine. Les vingt figures de l'antitotalitarisme intellectuel réunies ici par Bernard Bruneteau interrogent et interprètent ce phénomène partie intégrante du XXe et du XXIe siècle.
Bernard Bruneteau, François Hourmant (dir.), Le vestiaire des totalitarismes, CNRS éditions, 2022, 285 p.
Camicera nera des fascistes italiens ou chemises brunes des nazis, veste Mao ou béret étoilé du Che, foulard rouge des Komsomols en URSS ou bleu des Pionniers en RDA, krâma cambodgien : tous ces vêtements sont emblématiques des totalitarismes du XXe siècle. Symboles politiques, ils ont convoqué des imaginaires et véhiculé des idéologies.L'attention souvent scrupuleuse portée par les différents régimes – fascistes ou communistes – à la codification et à l'uniformisation des apparences invite à explorer toutes les facettes de ce langage du pouvoir. Témoin et instrument d'une volonté prométhéenne d'emprise et de contrôle, signe d'appartenance et de solidarité mais aussi de hiérarchie et de soumission, d'assujettissement et d'exclusion, le vestiaire a permis d'encadrer toutes les sphères de la vie sociale, d'exalter les valeurs et idéaux politiques, de donner à voir une communauté unie derrière son chef. Comment les populations ont-elles vécu l'obligation de porter telle ou telle pièce d'étoffe ? Quels furent les effets réels du port de ces vêtements ? Autant de questions permettant de comprendre davantage les processus d'embrigadement et d'oppression des populations, ainsi que leurs limites.
Bernard Bruneteau, Un siècle de génocides: Des Hereros au Darfour (1904-2004), Armand Colin et Cairn, 2022, Hors collection, 349 p.
La 4e de couverture indique : "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'éradication des Hereros en 1904 et s'est terminé avec les massacres du Darfour en 2004. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin des grands massacres de l'ère stalinienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle. Leur histoire montre que le crime de génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?
Bernard Bruneteau, Le bonheur totalitaire: la Russie stalinienne et l'Allemagne hitlérienne en miroir, les Éditions du Cerf, 2022, 385 p.
Les totalitarismes, dont Hannah Arendt a dévoilé la logique de terreur, auraient-ils inventé une forme de bonheur ? L'audace de cet ouvrage est d'oser cette question. Qu'ils aient été combinés au mécanisme de l'illusion et nourris par une propagande promettant un avenir radieux ne suffit pas à expliquer la fascination, l'enthousiasme et l'obéissance qu'ont suscités les régimes hitlérien et stalinien. Quel est en effet le plus grand paradoxe que présentent la terreur nazie ou communiste ? Que prévaut en parallèle un modèle social de promotion scolaire ou professionnelle. Qu'abondent les mécanismes de reconnaissance et de gratification. Que se déploie la protection d'un État-parti "providentiel". Que s'éprouve au quotidien la joie d'une communauté nouvelle. Autrement dit que la terreur promet le bonheur, celui du Volk ou du Prolétariat. Bénéficiant de la crise des années 1930, les totalitarismes ont réalisé certaines des promesses non tenues de la démocratie libérale, même si le "bonheur totalitaire" profite d'abord aux inclus de ces systèmes qui vouaient conjointement à l'enfer tous les exclus de la race ou de la classe élue. Un essai brillant qui vient bousculer beaucoup d'idées reçues. Historien des idées, professeur émérite de science politique à l'université de Rennes-I, Bernard Bruneteau est l'auteur de divers ouvrages remarqués sur les totalitarismes dont il est un spécialiste reconnu.
Bernard Bruneteau, Gwendal Châton, Philippe Portier (dir.), L'aventure démocratique. Cheminements en compagnie de Jean Baudouin: cheminements en compagnie de Jean Baudouin, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022, 319 p.
La 4e de couverture de l'édition imprimée indique : « Ce livre est un hommage à Jean Baudouin, professeur émérite de science politique qui achève sa carrière après quatre décennies d'enseignement et de recherche à l'université Rennes 1. Après une introduction qui présente son itinéraire et son apport à la science politique française, ses collègues, amis et élèves abordent les grands domaines et les principales thématiques qui ont occupé sa pensée. Les contributions de ce volume s'organisent autour de trois parties. La première, qui porte sur les radicalités politiques, explore principalement le phénomène communiste, envisagé dans ses dimensions nationale et mondiale, tout en offrant également de nouvelles perspectives sur les évolutions récentes de l'extrême gauche et l'engagement frontiste. La deuxième partie, centrée sur la question de la démocratie libérale, associe l'étude d'auteurs classiques à un questionnement conceptuel qui vient éclairer l'actualité la plus brûlante concernant la démocratie, la place du religieux ou encore la situation de l'Union européenne. La troisième parie vient enfin contribuer à l'étude de l'engagement des intellectuels en politique, en attirant l'attention sur des figures aussi différentes que Charles Fourier, Louis Aragon, Francis Delaisi, Emmanuel Mounier, Michel Foucault ou les intellectuels maoïstes. L'ensemble se clôt sur la reprise d'un article important de Jean Baudouin, datant de 1997 et devenu aujourd'hui introuvable, précisant la conception du politique défendue par ce professeur au positionnement singulier. Cet ouvrage entend ainsi offrir au lecteur une vue panoramique sur un courant dynamique de la science politique française - la théorie politique - dont il a été l'un des principaux animateurs et dont il reste l'un des plus éminents représentants. »
Bernard Bruneteau, Yves Santamaria, Extrémismes européens et mondes arabo-musulmans: rapprochements stratégiques et convergences idéologiques, SPM, 2021, Enjeux internationaux, 363 p.
Depuis 1979, la visibilité internationale de l'islam a conduit à incorporer cet acteur jusqu'ici négligé à un imaginaire politique occidental structuré de longue date. Soit pour l'assimiler à des forces honnies, vaincues et condamnées par l'Histoire, soit afin de délégitimer des adversaires recherchant des accommodements toxiques avec une religion politique conquérante. Les textes réunis dans cet ouvrage sont issus d'un colloque organisé à Grenoble en 2011 par le Centre de recherches et d'histoire de l'Italie et des pays alpins (Grenoble-II) et l'Institut d'études politiques de Grenoble. Il entendait apporter quelque profondeur de champ dans un débat trop souvent marqué par le déni ou, pour reprendre un terme démonétisé, l'amalgame. Ces textes écrits il y a une décennie n'ont pas été retouchés.
Bernard Bruneteau, Kevin Alleno (dir.), Philippe Séguin, un intellectuel en politique ?, Presses Universitaires de Nancy et Éditions Universitaires de Lorraine, 2021, 218 p.
« Philippe Séguin, un intellectuel en politique? » Ce titre vise à interpeller, sinon à provoquer. En effet, à l'heure où les personnalités politiques se rendent sur le plateau de Cyril Hanounah, que certains se prennent en photo sur les réseaux sociaux en train de chasser le pokémon, qu’un ancien ministre de l’Intérieur est surnommé « le kéké de la République », le terme « intellectuel » paraît rendre compte d’un contraste, qui prend parfois la forme d’un fossé, entre la vision intellectualisante de la politique selon Philippe Séguin et la manière dont elle se conduit généralement. Mais la dimension intellectuelle nous permet surtout de nous intéresser aux idées, à la pensée, de Philippe Séguin. Alors que de nombreux observateurs expliquent son échec politique par son caractère et ses failles humaines, l’étude de ses idées, placées dans le contexte idéologique de son époque, éclaire davantage sa trajectoire politique avortée. Cet ouvrage collectif livre une étude pluridisciplinaire sur une personnalité dont les réflexions sur la République, le Gaullisme, la Démocratie, les Affaires sociales, l’Europe dévoilent un homme aux convictions fortes qui n’échappe pourtant pas aux paradoxes ni à certaines ambiguïtés.
Bernard Bruneteau, L'âge totalitaire: idées reçues sur le totalitarisme, Cairn et Le Cavalier bleu, 2020, Idées reçues
Bernard Bruneteau, Génocides: usages et mésusages d'un concept, CNRS éditions, 2019, 221 p.
Bernard Bruneteau, Combattre l'Europe: de Lénine à Marine Le Pen, CNRS Éditions, 2018, 303 p.
Brexit, progrès des partis eurosceptiques et europhobes, désaccords sur la politique migratoire, discrédit des politiques communautaires européennes d'austérité... L'UE en crise érode l'attrait pour le projet européen en semblant donner raison à ceux qui l'accablent de tous les maux. En un essai exigeant et incisif, Bernard Bruneteau montre que cette hostilité s'inscrit dans le temps long. L'europhobie recouvre plus d'un siècle d'histoire, de Lénine à Marine Le Pen, de l'internationalisme communiste au néo-populisme identitaire. Au nom de la lutte des classes et en haine du Capital, L'internationale fut violemment opposée aux projets de fédéralisme européen qui s'épanouirent dans l'entre-deux-guerres. À la même époque sur un autre versant, l'exacerbation des nationalismes vint malmener le rêve d'une Europe supranationale porté par une poignée de penseurs libéraux. Les avatars de ces deux matrices continuent d'inspirer les discours d'opposition à l'UE. Et tendent de plus en plus à mêler leurs voix.
Bernard Bruneteau, L'âge totalitaire: idées reçues sur le totalitarisme, 2e éd., Le Cavalier bleu et Cyberlibris, 2017, 180 p.
Parfois présenté comme inhérent à la nature humaine, le totalitarisme est encore assimilé à sa représentation orwellienne : contrôle absolu, terreur, mensonge d'État, Homme nouveau... La notion a en outre longtemps pâti du mythe communiste comme de la diabolisation du fascisme. Pour une part notable de l'intelligentsia, la mémoire du totalitarisme reste donc sélective, donnant ainsi lieu à de nombreuses querelles d'interprétations... Ce qui relèvera de l'idée reçue pour les uns, sera vérité pour les autres. Toutefois, que le totalitarisme soit singulier ou pluriel, Bernard Bruneteau nous montre ici l'importance de la comparaison historique pour appréhender au plus juste cet âge totalitaire qui marqua profondément le XXe siècle et continue, en ce début de XXIe siècle, d'apposer son empreinte avec le totalitarisme islamiste. Bernard Bruneteau est professeur de science politique à l'université Rennes I. Ses travaux portent sur l'histoire des idées et des théories politiques, ainsi que sur les relations internationales du XXe siècle
Bernard Bruneteau, Les "collabos" de l'Europe nouvelle, CNRS Éditions, 2016, Biblis, 468 p.
Bernard Bruneteau, Histoire de l'idée européenne au second XX, Armand Colin et Cyberlibris, 2016
Succédant à un premier ouvrage consacré aux plans et projets européens formulés au premier XXe siècle, cet ouvrage restitue la teneur des principaux débats qui ont accompagné cinq décennies de construction européenne. À travers 165 textes présentés et remis en contexte, il montre comment l'« Europe » s'est progressivement inscrite au cœur de notre espace public contemporain. À partir de la déclaration Schuman et du lancement de l'intégration économique et institutionnelle de l'Europe, l'idée européenne se transforme en effet. S'inscrivant désormais dans la réalité issue des traités (CECA, CEE, Acte unique, Maastricht, Amsterdam...), elle perd son caractère de mythe mobilisateur, hormis dans quelques cercles fédéralistes. Inversement, l'idée européenne s'impose dans des milieux plus diversifiés (économiques, politiques, sociaux) soucieux de l'acclimater à leurs intérêts (Europe du libre-échange, Europe organisée). Par ailleurs, le déroulement même de la construction européenne permet la cristallisation de débats où s'expriment les différentes formes d'européisme et d'euroscepticisme. Enfin, l'Europe émergente s'inscrivant dans les relations internationales, l'idée européenne est affectée par les divergences de vue en matière de rapport de la Communauté au monde (Europe atlantique, Europe européenne, Eurafrique). Bernard BRUNETEAU est professeur d'histoire contemporaine à l'université Pierre Mendès France-Grenoble II. Ses travaux portent sur l'histoire des idées et les questions de politique internationale du XXe siècle. Il a publié de nombreux articles et ouvrages, notamment : Histoire de l'unification européenne (Armand Colin, 1996), Les Totalitarismes (Armand Colin, 1999), L' «Europe nouvelle de Hitler» (Le Rocher, 2003), Le siècle des génocides (Armand Colin, 2004), Histoire de l'idée européenne au premier XXe siècle (Armand Colin, 2006)
Bernard Bruneteau, Jean Baudouin (dir.), Le totalitarisme, Presses universitaires de Rennes, 2014, Essais, 212 p.
Forgé dans les années 1920, le concept de "totalitarisme" fait partie intégrante de l'histoire du XXe siècle et, à ce titre, ne saurait être exclu de son interprétation. Soumis à un usage social multiforme, au coeur des débats nourrissant anti-fascisme, anti-totalitarisme et anti-communisme, il est un concept "politique" devenant en lui-même un conflit. Destiné parallèlement à un usage savant transdisciplinaire où se côtoient philosophes, politistes, historiens et juristes, il en a hérité des significations parfois différentes. En raison de ces usages croisés et superposés, le concept a été jugé polémique (il l'obligerait à penser dans le cadre de la démocratie libérale), impuissant (à rendre compte de la réalité complexe et évolutive des régimes considérés comme "totalitaires"), voire banalisant (en estompant notamment la singularité du génocide perpétré par te nazisme). Les moments furent donc nombreux où il fut en passe d'être effacé de la critique publique et du lexique des sciences sociales. "Concept-symbole" de certaines conjonctures (guerre froide, intégration européenne, "fin de l'histoire" libérale...), son utilisation serait problématique dans te champ académique. Comment expliquer alors sa capacité de résistance au-delà des circonstances qui l'auraient fait prospérer ? Le fait qu'un concept ait été politiquement instrumentalisé devrait-il conduire à son excommunication scientifique ? Ne doit-on pas plutôt convenir que le concept de totalitarisme, si chargé soit-il, reste opératoire sous certaines conditions d'utilisation ? S'il est peu probable que le terme soit retiré du débat en dépit des plus rudes assauts, il est toujours utile de rappeler sa double nature : une représentation destinée à rendre le réel plus Intelligible ; des formes historiques où le concept compose avec la réalité. Penser le et les totalitarismes. C'est au regard de cette nécessaire double approche qu'un colloque organisé en mars 2012 à l'université Rennes 1 a eu l'ambition de mobiliser des représentants de plusieurs disciplines. L'ouvrage présent qui en est issu rend compte du regard qu'elles posent sur le "totalitarisme" tant en ce qui concerne ses usages, son contenu, ses limites et les enjeux qu'il suscite toujours.
Bernard Bruneteau, Les totalitarismes, 2e éd., Numilog, A. Colin, Cairn et Armand Colin, 2014, Collection U ( Histoire contemporaine ), 240 p.
Forgé et développé dès l'entre-deux-guerres, le concept de totalitarisme a servi à qualifier les régimes politiques inédits qui, en Russie, en Italie puis en Allemagne, ont allié système de parti unique, idéologie globalisante et terreur. Utilisé de façon polémique au temps de la guerre froide, il reste toujours controversé pour certains historiens qui critiquent son caractère réducteur et par trop descriptif. Il apparaît pourtant difficile à remplacer comme instrument d'intelligibilité du tragique XXe siècle. Établissant la généalogie du concept, l'ouvrage montre le poids des circonstances dans son élaboration progressive et précise les perspectives méthodologiques de son utilisation. Il étudie ensuite les conditions de possibilité historique du phénomène totalitaire en passant en revue ses ressorts intellectuels, sociaux et politiques. Il décrit enfin des totalitarismes réels à partir des pratiques, tout à la fois différenciées et convergentes, de l'Italie fasciste, de l'Allemagne nazie et de l'URSS stalinienne. Cette édition revue et augmentée d'un ouvrage devenu un « classique » sur le sujet rend compte des débats historiographiques les plus vifs et les plus récents
Bernard Bruneteau, Les totalitarismes, 2e éd., Armand Colin, 2014, Collection U ( Histoire contemporaine ), 317 p.
Forgé et développé dès l'entre-deux-guerres, le concept de totalitarisme a servi à qualifier les régimes politiques inédits qui, en Russie, en Italie puis en Allemagne, ont allié système de parti unique, idéologie globalisante et terreur. Utilisé de façon polémique au temps de la guerre froide, il reste toujours controversé pour certains historiens qui critiquent son caractère réducteur et par trop descriptif. Il apparaît pourtant difficile à remplacer comme instrument d'intelligibilité du tragique XXe siècle. Établissant la généalogie du concept, l'ouvrage montre le poids des circonstances dans son élaboration progressive et précise les perspectives méthodologiques de son utilisation. Il étudie ensuite les conditions de possibilité historique du phénomène totalitaire en passant en revue ses ressorts intellectuels, sociaux et politiques. Il décrit enfin des totalitarismes réels à partir des pratiques, tout à la fois différenciées et convergentes, de l'Italie fasciste, de l'Allemagne nazie et de l'URSS stalinienne. Cette édition revue et augmentée d'un ouvrage devenu un « classique » sur le sujet rend compte des débats historiographiques les plus vifs et les plus récents.
Bernard Bruneteau, L'âge totalitaire: idées reçues sur le totalitarisme, le Cavalier bleu, 2011, Idées reçues, 180 p.
Bernard Bruneteau (dir.), Le totalitarisme, les Éd. du Cerf, 2010, Cerf politique, démocratie ou totalitarisme, 491 p.
Bernard Bruneteau, Le siècle des génocides: violences, massacres et processus génocidaires de l'Arménie au Rwanda, A. Colin et Numilog, 2009, L'histoire au présent
Bernard Bruneteau, Histoire de l'idée européenne au premier XXe siècle à travers les textes, A. Colin, 2009
Bernard Bruneteau, Histoire de l'idée européenne au second XXe siècle à travers les textes, Armand Colin, 2008, Collection U ( Histoire contemporaine ), 303 p.
"Succédant à un premier ouvrage consacré aux plans et projets européens formulés au premier XXe siècle, cet ouvrage restitue la teneur des principaux débats qui ont accompagné cinq décennies de construction européenne. À travers 165 textes présentés et remis en contexte, il montre comment l’« Europe » s’est progressivement inscrite au cœur de notre espace public contemporain. À partir de la déclaration Schuman et du lancement de l’intégration économique et institutionnelle de l’Europe, l’idée européenne se transforme en effet. S’inscrivant désormais dans la réalité issue des traités (CECA, CEE, Acte unique, Maastricht, Amsterdam…), elle perd son caractère de mythe mobilisateur, hormis dans quelques cercles fédéralistes. Inversement, l’idée européenne s’impose dans des milieux plus diversifiés (économiques, politiques, sociaux) soucieux de l’acclimater à leurs intérêts (Europe du libre-échange, Europe organisée). Par ailleurs, le déroulement même de la construction européenne permet la cristallisation de débats où s’expriment les différentes formes d’européisme et d’euroscepticisme. Enfin, l’Europe émergente s’inscrivant dans les relations internationales, l’idée européenne est affectée par les divergences de vue en matière de rapport de la Communauté au monde (Europe atlantique, Europe européenne, Eurafrique)."
Bernard Bruneteau, Youssef Cassis (dir.), L'Europe communautaire au défi de la hiérarchie: [colloque, septembre 2004, Grenoble, PIE-P. Lang, 2007, Euroclio ( Études et documents ), 243 p.
Bernard Bruneteau, Histoire de l'idée européenne au premier XXe siècle à travers les textes, Armand Colin, 2006, Collection U ( Histoire contemporaine ), 283 p.
Bernard Bruneteau, Le siècle des génocides: violences, massacres et processus génocidaires de l'Arménie au Rwanda, Armand Colin, 2004, L'histoire au présent, 253 p.
Bernard Bruneteau, "L'Europe nouvelle de Hitler": une illusion des intellectuels de la France de Vichy, Editions du Rocher, 2003, Démocratie ou totalitarisme, 435 p.
Bernard Bruneteau, Une illusion européiste: les représentations de l'Europe chez les intellectuels de la France de Vichy,, 2001, 348 p.
Bernard Bruneteau, Histoire de l'unification européenne, Armand Colin, 1996, Prépas ( Histoire ), 235 p.
Bernard Bruneteau, Les paysans dans l'Etat: le gaullisme et le syndicalisme agricole sous la Ve République, Ed. l'Harmattan, 1994, Alternatives rurales, 282 p.
Bernard Bruneteau, Les néo-gaullistes, s.n, 1986
Bernard Bruneteau, « L'Europe en récit(s) », le 15 février 2023
Avec les Rendez-vous d’Europe 2023, venez découvrir comment les œuvres audiovisuelles et littéraires, les représentations culturelles et le droit participent à l’élaboration des récits européens.
Bernard Bruneteau, « Le concept de totalitarisme à l’épreuve des sciences sociales », le 16 janvier 2023
Organisée par l'IDPSP, Université de Rennes
Bernard Bruneteau, « Combattre l’Europe, les résistances à l’intégration européenne », le 22 mars 2019
Organisée par le LARJ, Université du Littoral-Côte d'Opale
Bernard Bruneteau, « Insurgées contre la Tyrannie », le 20 mars 2019
Colloque dirigé par Marc Crapez avec le soutien de la Fondation de la France libre, de l’Université Versailles St-Quentin et de l’Institut Cervantes
Bernard Bruneteau, « Philippe Séguin : un intellectuel en politique », le 01 mars 2019
Colloque organisé par Bernard Bruneteau et Kevin Alleno
Bernard Bruneteau, « Le vestiaire du totalitarisme », le 19 octobre 2018
Organisé sous la responsabilité de M. François Hourmant, Pr. Science Politique, Univ. Angers, et M. Bernard Bruneteau, Pr. Science politique à l'Univ. Rennes 1
Bernard Bruneteau, « Les dix ans de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 », le 15 mars 2018
Bernard Bruneteau, Jean-Marc Ferry, Martine Buron, Gérard Bossuat, Anne-Sophie Lamblin-Gourdin, « Table ronde Quelle citoyenneté pour quelle Europe ? », L’Europe des citoyens et la citoyenneté européenne. Evolutions, limites et perspectives, Nantes, le 01 janvier 2016
Bernard Bruneteau, « Aujourd'hui l'Empire. Héritage et nouveauté », le 07 avril 2015
Journée d'études transdisciplinaires organisée par les doctorant de l'association Réseau Pyrallis.