Bernard Bruneteau, L'anti-totalitarisme: penser l'âge totalitaire, Le Cavalier Bleu Editions, 2024, Figure[s] de, 235 p.
Bernard Bruneteau, François Hourmant (dir.), Le vestiaire des totalitarismes, CNRS éditions, 2022, 285 p.
Bernard Bruneteau, Le bonheur totalitaire: la Russie stalinienne et l'Allemagne hitlérienne en miroir, les Éditions du Cerf, 2022, 385 p.
Les totalitarismes, dont Hannah Arendt a dévoilé la logique de terreur, auraient-ils inventé une forme de bonheur ? L'audace de cet ouvrage est d'oser cette question. Qu'ils aient été combinés au mécanisme de l'illusion et nourris par une propagande promettant un avenir radieux ne suffit pas à expliquer la fascination, l'enthousiasme et l'obéissance qu'ont suscités les régimes hitlérien et stalinien. Quel est en effet le plus grand paradoxe que présentent la terreur nazie ou communiste ? Que prévaut en parallèle un modèle social de promotion scolaire ou professionnelle. Qu'abondent les mécanismes de reconnaissance et de gratification. Que se déploie la protection d'un État-parti "providentiel". Que s'éprouve au quotidien la joie d'une communauté nouvelle. Autrement dit que la terreur promet le bonheur, celui du Volk ou du Prolétariat. Bénéficiant de la crise des années 1930, les totalitarismes ont réalisé certaines des promesses non tenues de la démocratie libérale, même si le "bonheur totalitaire" profite d'abord aux inclus de ces systèmes qui vouaient conjointement à l'enfer tous les exclus de la race ou de la classe élue. Un essai brillant qui vient bousculer beaucoup d'idées reçues. Historien des idées, professeur émérite de science politique à l'université de Rennes-I, Bernard Bruneteau est l'auteur de divers ouvrages remarqués sur les totalitarismes dont il est un spécialiste reconnu.
Bernard Bruneteau, Gwendal Châton, Philippe Portier (dir.), L'aventure démocratique. Cheminements en compagnie de Jean Baudouin: cheminements en compagnie de Jean Baudouin, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022, 319 p.
Ce livre est un hommage à Jean Baudouin, professeur émérite de science politique qui achève sa carrière après quatre décennies d'enseignement et de recherche à l'université Rennes 1. Après une introduction qui présente son itinéraire et son apport à la science politique française, ses collègues, amis et élèves abordent les grands domaines et les principales thématiques qui ont occupé sa pensée. Les contributions de ce volume s'organisent autour de trois parties. La première, qui porte sur les radicalités politiques, explore principalement le phénomène communiste, envisagé dans ses dimensions nationale et mondiale, tout en offrant également de nouvelles perspectives sur les évolutions récentes de l'extrême gauche et l'engagement frontiste. La deuxième partie, centrée sur la question de la démocratie libérale, associe l'étude d'auteurs classiques à un questionnement conceptuel qui vient éclairer l'actualité la plus brûlante concernant la démocratie, la place du religieux ou encore la situation de l'Union européenne. La troisième partie vient enfin contribuer à l'étude de l'engagement des intellectuels en politique, en attirant l'attention sur des figures aussi différentes que Charles Fourier, Louis Aragon, Francis Delaisi, Emmanuel Mounier, Michel Foucault ou les intellectuels maoïstes. L'ensemble se clôt sur la reprise d'un article important de Jean Baudouin, datant de 1997 et devenu aujourd'hui introuvable, précisant la conception du politique défendue par ce professeur au positionnement singulier. Cet ouvrage entend ainsi offrir au lecteur une vue panoramique sur un courant dynamique de la science politique française - la théorie politique - dont il a été l'un des principaux animateurs et dont il reste l'un des plus éminents représentants. Cet ouvrage rassemble les contributions de Jean Baudouin, Philippe Bénéton, David Bisson, Goulven Boudic, Daniel Bourmaud, Philippe Braud, Bernard Bruneteau, Sébastien Caré, Gwendal Châton, Stéphane Courtois, Jean-Marie.
Bernard Bruneteau, Yves Santamaria, Extrémismes européens et mondes arabo-musulmans: rapprochements stratégiques et convergences idéologiques, SPM, 2021, Enjeux internationaux, 363 p.
Bernard Bruneteau, Kevin Alleno (dir.), Philippe Séguin, un intellectuel en politique ?, Presses Universitaires de Nancy et Éditions Universitaires de Lorraine, 2021, 218 p.
Bernard Bruneteau, L'âge totalitaire: idées reçues sur le totalitarisme, Cairn et Le Cavalier bleu, 2020, Idées reçues
Parfois présenté comme inhérent à la nature humaine, le totalitarisme est encore assimilé à sa représentation orwellienne : contrôle absolu, terreur, mensonge d'État, Homme nouveau… La notion a en outre longtemps pâti du mythe communiste comme de la diabolisation du fascisme. Pour une part notable de l'intelligentsia, la mémoire du totalitarisme reste donc sélective, donnant ainsi lieu à de nombreuses querelles d'interprétations… Ce qui relèvera de l'idée reçue pour les uns, sera vérité pour les autres. Toutefois, que le totalitarisme soit singulier ou pluriel, Bernard Bruneteau nous montre ici l'importance de la comparaison historique pour appréhender au plus juste cet âge totalitaire qui marqua profondément le XXe siècle et continue, en ce début de XXIe siècle, d'apposer son empreinte avec le totalitarisme islamiste. Bernard Bruneteau est professeur de science politique à l'université Rennes I. Ses travaux portent sur l'histoire des idées et des théories politiques, ainsi que sur les relations internationales du XXe siècle
Bernard Bruneteau, Génocides: usages et mésusages d'un concept, CNRS éditions, 2019, 221 p.
La 4e de couv. indique : "Si l'intention de détruire un groupe humain spécifique dans sa totalité distingue le génocide d'un crime de masse, comment qualifier la famine organisée par Staline en Ukraine au début des années trente, ou plus près de nous, les meurtrières opérations de « nettoyage ethnique » au Kurdistan et durant la guerre en ex-Yougoslavie ? Comment définir un génocide ? Et comment éviter l'instrumentalisation de cette notion, qui s'inscrit souvent dans le registre émotionnel au détriment de la jurisprudence définie par le droit international ? À l'ère des revendications mémorielles de toutes sortes qui investissent le débat public, Bernard Bruneteau s'interroge sur l'usage inflationniste du terme de génocide. Retraçant l'histoire du concept depuis sa création par Raphael Lemkin en 1944, il plaide pour une définition rigoureuse des pratiques génocidaires et met en garde contre les captations politiques qui menacent aujourd'hui de brouiller leur compréhension."
Bernard Bruneteau, Combattre l'Europe: de Lénine à Marine Le Pen, CNRS Éditions, 2018, 303 p.
Bernard Bruneteau, L'âge totalitaire: idées reçues sur le totalitarisme, 2e éd., Le Cavalier bleu et Cyberlibris, 2017, 180 p.
Parfois présenté comme inhérent à la nature humaine, le totalitarisme est encore assimilé à sa représentation orwellienne : contrôle absolu, terreur, mensonge d'État, Homme nouveau... La notion a en outre longtemps pâti du mythe communiste comme de la diabolisation du fascisme. Pour une part notable de l'intelligentsia, la mémoire du totalitarisme reste donc sélective, donnant ainsi lieu à de nombreuses querelles d'interprétations... Ce qui relèvera de l'idée reçue pour les uns, sera vérité pour les autres. Toutefois, que le totalitarisme soit singulier ou pluriel, Bernard Bruneteau nous montre ici l'importance de la comparaison historique pour appréhender au plus juste cet âge totalitaire qui marqua profondément le XXe siècle et continue, en ce début de XXIe siècle, d'apposer son empreinte avec le totalitarisme islamiste. Bernard Bruneteau est professeur de science politique à l'université Rennes I. Ses travaux portent sur l'histoire des idées et des théories politiques, ainsi que sur les relations internationales du XXe siècle
Bernard Bruneteau, Les "collabos" de l'Europe nouvelle, CNRS Éditions, 2016, Biblis, 468 p.
La 4e de couv. indique : "L'Europe nouvelle" : c'est sous ce vocable qu'en 1940 les sirènes de la propagande qualifièrent le continent unifié de force par les armées du IIIe Reich. Si cette appellation fut synonyme pour des millions d'Européens de dépendance, de réquisitions et de travail obligatoire ou forcé, elle fut, étrangement, symbole d'espoir pour un certain nombre d'intellectuels français qui voulurent y voir l'annonce d'une possible union européenne. Pacifistes rêvant d'en finir avec la souveraineté absolue des Etats, " techniciens " confiants dans les vertus d'un gouvernement économique, socialistes en quête d'une dernière utopie mobilisatrice : tous furent victimes d'une illusion qui les fit croire à la volonté européenne de Hitler, les rendant aveugles aux réalités monstrueuses de son ordre nouveau. Mais, tout à cette illusion tragique qui fit basculer nombre d'entre eux dans l'impasse du collaborationnisme - Drieu, Luchaire, Delaisi en tête -, les intellectuels européistes de Vichy n'en continuèrent pas moins les réflexions commencées au temps d'Aristide Briand sur les conditions d'existence d'une fédération politique et économique. Avec parfois des expressions troublantes : "communauté de communautés", "organe de gestion supra-continental" ou " monnaie fédérale unique"."
Bernard Bruneteau, Histoire de l'idée européenne au second XX, Armand Colin et Cyberlibris, 2016
Succédant à un premier ouvrage consacré aux plans et projets européens formulés au premier XXe siècle, cet ouvrage restitue la teneur des principaux débats qui ont accompagné cinq décennies de construction européenne. À travers 165 textes présentés et remis en contexte, il montre comment l'« Europe » s'est progressivement inscrite au cœur de notre espace public contemporain. À partir de la déclaration Schuman et du lancement de l'intégration économique et institutionnelle de l'Europe, l'idée européenne se transforme en effet. S'inscrivant désormais dans la réalité issue des traités (CECA, CEE, Acte unique, Maastricht, Amsterdam…), elle perd son caractère de mythe mobilisateur, hormis dans quelques cercles fédéralistes. Inversement, l'idée européenne s'impose dans des milieux plus diversifiés (économiques, politiques, sociaux) soucieux de l'acclimater à leurs intérêts (Europe du libre-échange, Europe organisée). Par ailleurs, le déroulement même de la construction européenne permet la cristallisation de débats où s'expriment les différentes formes d'européisme et d'euroscepticisme. Enfin, l'Europe émergente s'inscrivant dans les relations internationales, l'idée européenne est affectée par les divergences de vue en matière de rapport de la Communauté au monde (Europe atlantique, Europe européenne, Eurafrique). Bernard BRUNETEAU est professeur d'histoire contemporaine à l'université Pierre Mendès France-Grenoble II. Ses travaux portent sur l'histoire des idées et les questions de politique internationale du XXe siècle. Il a publié de nombreux articles et ouvrages, notamment : Histoire de l'unification européenne (Armand Colin, 1996), Les Totalitarismes (Armand Colin, 1999), L' «Europe nouvelle de Hitler» (Le Rocher, 2003), Le siècle des génocides (Armand Colin, 2004), Histoire de l'idée européenne au premier XXe siècle (Armand Colin, 2006)
Bernard Bruneteau, Un siècle de génocides, Armand Colin, 2016, 349 p.
Bernard Bruneteau, Jean Baudouin (dir.), Le totalitarisme, Presses universitaires de Rennes, 2014, Essais, 212 p.
Bernard Bruneteau, Les totalitarismes, 2e éd., Numilog, A. Colin, Cairn et Armand Colin, 2014, Collection U ( Histoire contemporaine ), 240 p.
Forgé et développé dès l'entre-deux-guerres, le concept de totalitarisme a servi à qualifier les régimes politiques inédits qui, en Russie, en Italie puis en Allemagne, ont allié système de parti unique, idéologie globalisante et terreur. Utilisé de façon polémique au temps de la guerre froide, il reste toujours controversé pour certains historiens qui critiquent son caractère réducteur et par trop descriptif. Il apparaît pourtant difficile à remplacer comme instrument d'intelligibilité du tragique XXe siècle. Établissant la généalogie du concept, l'ouvrage montre le poids des circonstances dans son élaboration progressive et précise les perspectives méthodologiques de son utilisation. Il étudie ensuite les conditions de possibilité historique du phénomène totalitaire en passant en revue ses ressorts intellectuels, sociaux et politiques. Il décrit enfin des totalitarismes réels à partir des pratiques, tout à la fois différenciées et convergentes, de l'Italie fasciste, de l'Allemagne nazie et de l'URSS stalinienne. Cette édition revue et augmentée d'un ouvrage devenu un « classique » sur le sujet rend compte des débats historiographiques les plus vifs et les plus récents
Bernard Bruneteau, Les totalitarismes, 2e éd., Armand Colin, 2014, Collection U ( Histoire contemporaine ), 317 p.
Forgé et développé dès l'entre-deux-guerres, le concept de totalitarisme a servi à qualifier les régimes politiques inédits qui, en Russie, en Italie puis en Allemagne, ont allié système de parti unique, idéologie globalisante et terreur. Utilisé de façon polémique au temps de la guerre froide, il reste toujours controversé pour certains historiens qui critiquent son caractère réducteur et par trop descriptif. Il apparaît pourtant difficile à remplacer comme instrument d'intelligibilité du tragique XXe siècle. Établissant la généalogie du concept, l'ouvrage montre le poids des circonstances dans son élaboration progressive et précise les perspectives méthodologiques de son utilisation. Il étudie ensuite les conditions de possibilité historique du phénomène totalitaire en passant en revue ses ressorts intellectuels, sociaux et politiques. Il décrit enfin des totalitarismes réels à partir des pratiques, tout à la fois différenciées et convergentes, de l'Italie fasciste, de l'Allemagne nazie et de l'URSS stalinienne. Cette édition revue et augmentée d'un ouvrage devenu un «classique» sur le sujet rend compte des débats historiographiques les plus vifs et les plus récents24e de couverture
Bernard Bruneteau, L'âge totalitaire: idées reçues sur le totalitarisme, le Cavalier bleu, 2011, Idées reçues, 180 p.
Bernard Bruneteau (dir.), Le totalitarisme, les Éd. du Cerf, 2010, Cerf politique, démocratie ou totalitarisme, 491 p.
Bernard Bruneteau, Histoire de l'idée européenne au premier XXe siècle à travers les textes, A. Colin, 2009
Bernard Bruneteau, Le siècle des génocides: violences, massacres et processus génocidaires de l'Arménie au Rwanda, A. Colin et Numilog, 2009, L'histoire au présent
Bernard Bruneteau, Histoire de l'idée européenne au second XXe siècle à travers les textes, Armand Colin, 2008, Collection U ( Histoire contemporaine ), 303 p.
Bernard Bruneteau, Youssef Cassis (dir.), L'Europe communautaire au défi de la hiérarchie: [colloque, septembre 2004, Grenoble, PIE-P. Lang, 2007, Euroclio ( Études et documents ), 243 p.
Bernard Bruneteau, Histoire de l'idée européenne au premier XXe siècle à travers les textes, Armand Colin, 2006, Collection U ( Histoire contemporaine ), 283 p.
Bernard Bruneteau, Le siècle des génocides: violences, massacres et processus génocidaires de l'Arménie au Rwanda, Armand Colin, 2004, L'histoire au présent, 253 p.
La 4ème de couv. indique : "Le siècle qui vient de s'achever restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'éradication des populations arméniennes de l'empire ottoman et s'est terminé avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et le « nettoyage ethnique » dans l'ex-Yougoslavie. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin des grands massacres de l'ère stalinienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Créé en 1944 sous le coup de la barbarie nazie par le juriste Raphael Lemkin, le mot de génocide entend désigner un type de crime de masse où un groupe est détruit intentionnellement, en totalité ou en partie, au nom de critères nationaux, ethniques, raciaux ou religieux. C'est en rendant compte de la fécondité de cette catégorie d'analyse que cet ouvrage met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du xxe siècle. Leur histoire montre que le crime de génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Faisant la part des situations qui rendent singulier chacun de ces généocides et des éléments qui permettent de les apparier, l'auteur s'attache en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocidaire ? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une « solution » ?"
Bernard Bruneteau, "L'Europe nouvelle de Hitler": une illusion des intellectuels de la France de Vichy, Editions du Rocher, 2003, Démocratie ou totalitarisme, 435 p.
Bernard Bruneteau, Une illusion européiste: les représentations de l'Europe chez les intellectuels de la France de Vichy,, 2001, 348 p.
Bernard Bruneteau, Histoire de l'unification européenne, Armand Colin, 1996, Prépas ( Histoire ), 235 p.
Bernard Bruneteau, Les paysans dans l'Etat: le gaullisme et le syndicalisme agricole sous la Ve République, Ed. l'Harmattan, 1994, Alternatives rurales, 282 p.
La quatrième de couverture indique : "La famille gaulliste vit sur une nostalgie : celle des grandes lois agricoles Debré-Pisani de 1960 - 62. Depuis plus de trente ans, elle n'en finit pas de défendre le modèle d'agriculture issu de ces lois historiques et son principal bénéficiaire, le paysan-entrepreneur. En dépit d'une force électorale qui s'amenuise d'année en année, le monde agricole et ses organisations les plus représentatives, FNSEA et CNJA, gardent, aux yeux des héritiers du Général, un étonnant pouvoir de séduction. Cet ouvrage montre comment la "génération Debatisse" a permis à l'UNR de se démarquer de la droite traditionnelle et de contester le pouvoir des notables. Il explique aussi comment la politique agricole des années 1960 - 1970 a pu cautionner la doctrine gaulliste en consacrant la centralité de l'Etat, la participation des intéressés et l'objectif de modernisation. A travers l'histoire de la "cogestion" agricole, l'auteur réévalue donc le poids de la médiation politique dans l'affirmation d'un corporatisme sectoriel bien particulier. Une question se pose néanmoins aujourd'hui : à l'heure de l'épuisement du modèle productiviste et de la toute puissance de Bruxelles, le parti de Jacques Chirac n'est-il pas en train de perdre une part de son héritage ?"
Bernard Bruneteau, Les néo-gaullistes, s.n, 1986
Bernard Bruneteau, « 1. Emmanuelle SIBEUD, Post-Colonial et Colonial Studies : enjeux et débats , Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2004/5 (n° 51-4bis), p. 87-95. [DOI : 10.3917/rhmc.515.0087] [https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2004-5-page-87.htm]. E. SIBEUD, Du postcolonialisme au questionnement postcolonial : pour un transfert critique , Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2007/4 (n° 54-4), p. 142-155. [DOI : 10.3917/rhmc.544.0142]. [https://www.cairn.info/revue-d-his », Outre-Mers , 2021, n° ° 410-411, p. -
Bernard Bruneteau, « Les permanences de l’antisémitisme antimondialiste (fin XIXe-début XXIe siècle) », Revue d’histoire moderne & contemporaine , 2015, n° ° 62-2/3, pp. 225-244
Mettant en doute le concept de « nouvel antisémitisme », l’histoire des idées privilégie les éléments de continuité dans les thématiques centrales de l’antisémitisme. La stigmatisation du mondialisme apparaît ainsi consubstantielle à l’idéologie antisémite dès le dernier tiers du XIXe siècle. Cette permanence s’illustre dans le va-et-vient entre références anciennes et tableau apocalyptique de la mondialisation caractérisant de nos jours les écrits d’Alain Soral et de son groupe. Cette réactualisation idéologique engage donc à revenir sur les ressorts de la cristallisation antimondialiste au sein du dispositif antisémite élaboré à l’époque de Gougenot des Mousseaux, Drumont, Ford et Rosenberg. C’est dans le cadre d’émergence d’un clivage socio-culturel entre intégration et démarcation que doit s’interpréter cet antisémitisme qui associe le monde juif aux grandes prophéties de la modernité économique et politique.
Bernard Bruneteau, « Les vicissitudes scolaires d’une notion controversée : le(s) totalitarisme(s) », 2014
Quelles(s) définition(s) donneriez-vous du (des) totalitarisme(s) ? Dans quelle mesure cette notion vous paraît-elle opératoire ? On peut privilégier quatre types d’approche pour identifier et définir ce phénomène, ces approches pouvant se combiner. Tout d’abord, une approche politico-institutionnelle met en valeur un certain nombre de traits corrélés (leader, parti unique, idéologie globalisante, monopole de la communication, direction de l’économie, appareil terroriste), ce qui aboutit à un...
Bernard Bruneteau, « L'identité européenne contre l'identité républicaine ? », Relations internationales , 2010, n° ° 140, pp. 73-81
L’identité européenne contre l’identité « républicaine » ?L’euroscepticisme français des années 1990-2000 s’est souvent opposé à la politique de l’UE au nom d’une incompatibilité avec les valeurs « républicaines ». Loin d’être seulement tactique ou circonstanciel, ce discours renvoie à la question d’une contradiction identitaire entre culture politique nationale et culture politique communautaire. Repérable dès la signature des traités de Rome, la résistance théorique à l’Europe se réfère à un idéal-type républicain puisant ses sources dans une longue tradition politico-intellectuelle (mythe de 1789, théorie républicaine de l’État, philosophie sociale du CNR, modèle de politiques publiques des années 1950). Le caractère de plus en plus inédit de la « gouvernance » européenne a pu entretenir alors une critique tout à la fois « nationale » et démocratique « se renforçant mutuellement.
Bernard Bruneteau, « La mémoire de l'anti-européisme, des années 1950 à 2005 », Les cahiers Irice , 2009, n° °4, pp. 147-156
Bernard Bruneteau, « Le mythe de Grenoble des années 1960 et 1970 un usage politique de la modernité », 1998, pp. 111-126
The "Grenoble Myth" in the 1960s. A Political Use of Modernity, Bernard Bruneteau.
In the 1960s, the city of Grenoble was set up as the symbol of modernity. A model of expansion, it was also the symbol of municipal management based on the control of urban development, citizen participation and the centrality of the new middle classes. Through its success, Grenoble became a myth that structured French political life and was able to nourish the Mendesian as well as the Gaullist Systems of reference.
Bernard Bruneteau, « De la violence paysanne à l'organisation agricole. Les manifestations de juin 1961 en pays bigouden », 1993, pp. 217-232
Pour s'être imposés à l'actualité un jour de juin 1961, les paysans bigoudens « brûleurs d'urnes » donnent à l'historien du très contemporain une preuve supplémentaire de l'intérêt de l'événement dans la mise en évidence des lignes de force d'une société. Intimement lié à un contexte politique (l'abaissement du pouvoir parlementaire), économique (les désillusions de la seconde révolution agricole) et social (la mutation du syndicalisme agricole), le comportement des agriculteurs bigoudens révèle en effet les tensions contradictoires qui affectent, au début de la Cinquième république, les modes d'insertion de la paysannerie dans la société globale. Cette action collective est, tout d'abord, représentative de la double mise en scène d'un groupe d'intérêt : la stratégie inédite des acteurs locaux à l'égard du pouvoir et le discours des organisations politiques et professionnelles sur la place et la fonction des « forces vives » dans le nouveau système institutionnel. Elle précise, en second lieu, l'ambivalence profonde de la violence paysanne des années 1960 qui met au service d'une stratégie globale de négociation avec le pouvoir d'État, les ressources de la vieille logique d'affrontement corporatiste. L '« émotion » paysanne de Pont-Labbé ne manque donc pas d'éprouver la validité du paradigme « néo »-corporatiste.
Bernard Bruneteau, « La participation paysanne : un héritage gaulliste », 1992, pp. 964-980
Dans l'histoire des relations entre l'Etat et les agriculteurs, les alliances entre une couche agricole spécifique et une force politique ont toujours dépassé le simple souci d'organisation économique ou le clientélisme électoral et ont révélé des choix de société. L'alliance du gaullisme et des agriculteurs techniciens des années 1960, décidée sous Michel Debré et Edgard Pisani, reconduite et approfondie par Georges Pompidou et Jacques Chirac, n'échappe pas à ce schéma. Elle s'enracine, d'abord, dans un contexte économique, social et politique (l'« expansion », l'économie concertée, les résistances notabiliaires) qui, entre 1962 et 1968, rapproche les protagonistes. Elle s'illustre, ensuite, dans les composantes de l'image que, conformément à son identité modernisatrice-conservatrice, le gaullisme veut offrir des jeunes agriculteurs. Elle se concrétise, enfin, dans les fonctions stratégique, politique et idéologique que ces agriculteurs assument dans l'univers gaulliste, particulièrement lors du référendum de 1969. Illustration du changement tolérable pour le gaullisme tout autant que support pour son ambition de dépolitisation du social, la « participation » paysanne a nourri, au-delà du contexte historique de sa naissance, l'identification du RPR au modèle de développement agricole français.
Bernard Bruneteau, « L'Europe en récit(s) », le 15 février 2023
Avec les Rendez-vous d’Europe 2023, venez découvrir comment les œuvres audiovisuelles et littéraires, les représentations culturelles et le droit participent à l’élaboration des récits européens.
Bernard Bruneteau, « Le concept de totalitarisme à l’épreuve des sciences sociales », le 16 janvier 2023
Organisée par l'IDPSP, Université de Rennes
Bernard Bruneteau, « Combattre l’Europe, les résistances à l’intégration européenne », le 22 mars 2019
Organisée par le LARJ, Université du Littoral-Côte d'Opale
Bernard Bruneteau, « Insurgées contre la Tyrannie », le 20 mars 2019
Colloque dirigé par Marc Crapez avec le soutien de la Fondation de la France libre, de l’Université Versailles St-Quentin et de l’Institut Cervantes
Bernard Bruneteau, « Philippe Séguin : un intellectuel en politique », le 01 mars 2019
Colloque organisé par Bernard Bruneteau et Kevin Alleno
Bernard Bruneteau, « Le vestiaire du totalitarisme », le 19 octobre 2018
Organisé sous la responsabilité de M. François Hourmant, Pr. Science Politique, Univ. Angers, et M. Bernard Bruneteau, Pr. Science politique à l'Univ. Rennes 1
Bernard Bruneteau, « Les dix ans de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 », le 15 mars 2018
Bernard Bruneteau, Jean-Marc Ferry, Martine Buron, Gérard Bossuat, Anne-Sophie Lamblin-Gourdin, « Table ronde Quelle citoyenneté pour quelle Europe ? », L’Europe des citoyens et la citoyenneté européenne. Evolutions, limites et perspectives, Nantes, le 01 janvier 2016
Bernard Bruneteau, « Aujourd'hui l'Empire. Héritage et nouveauté », le 07 avril 2015
Journée d'études transdisciplinaires organisée par les doctorant de l'association Réseau Pyrallis.
Bernard Bruneteau, « L’islamisme est-il un nouveau totalitarisme ? », le 24 novembre 2015
Bernard Bruneteau, « Du totalitarisme à la réinvention de la démocratie », le 01 juin 2011