Thomas Ehrhard

Maître de conférences
Science politique.
Université Paris Panthéon-Assas

Centre d'Études et de Recherches de Sciences Administratives et Politiques
  • THESE

    Le découpage électoral en France sous la Vème République : entre logiques partisanes et intérêts parlementaires, soutenue en 2014 à Paris 2 sous la direction de Hugues Portelli, membres du jury : Xavier Crettiez (Rapp.), Michel Hastings (Rapp.), Ilvo Diamanti, Sylvie Strudel et Jean-Michel De Waele   

  • Thomas Ehrhard, Hugues Portelli, Droit constitutionnel, 15e éd., Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Hypercours Dalloz, 544 p. 

    Thomas Ehrhard, Hugues Portelli, Droit constitutionnel, 14e éd., Dalloz, 2021, HyperCours, 523 p.  

    Sur l'écran d'accueil : "L'ensemble des règles juridiques sur le fonctionnement des institutions, la vie politique et les droits fondamentaux. Le droit constitutionnel moderne intègre l'ensemble des règles juridiques qui régissent le fonctionnement des institutions mais aussi de la vie politique et des droits fondamentaux. Cet ouvrage traite dans une première partie des grandes démocraties contemporaines dans une perspective historique et comparée, et étudie dans une seconde partie les institutions de la Cinquième République, intégrant leur évolution sur un demi siècle. Il met particulièrement l’accent sur le rôle nouveau de la jurisprudence des juridictions constitutionnelles et sur l’encadrement juridique croissant de la vie politique. Selon le principe de la collection, les rubriques pédagogiques (résumé du cours, définitions, documents, bibliographie, sujets corrigés) permettent une application immédiate du cours. Ce livre est ainsi destiné aux étudiants des facultés de droit, des AES et des IEP et aux candidats aux concours administratifs."

    Thomas Ehrhard, Hugues Portelli, Droit constitutionnel, 13e éd., Dalloz, 2019, HyperCours, 507 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Le droit constitutionnel moderne intègre l'ensemble des règles juridiques qui régissent le fonctionnement des institutions mais aussi de la vie politique et des droits fondamentaux. Cet ouvrage traite dans une première partie des grandes démocraties contemporaines dans une perspective historique et comparée, et étudie dans une seconde partie les institutions de la Cinquième République, intégrant leur évolution sur un demi siècle. Il met particulièrement l’accent sur le rôle nouveau de la jurisprudence des juridictions constitutionnelles et sur l’encadrement juridique croissant de la vie politique. Selon le principe de la collection, les rubriques pédagogiques (résumé du cours, définitions, documents, bibliographie, sujets corrigés) permettent une application immédiate du cours. Ce livre est ainsi destiné aux étudiants des facultés de droit, des AES et des IEP et aux candidats aux concours administratifs"

    Thomas Ehrhard (dir.), Vies politiques: mélanges en l'honneur de Hugues Portelli, Dalloz, 2018, Études, mélanges, travaux, 406 p.  

    Le site internet de l'éditeur indique : "Hugues Portelli est agrégé de science politique. Il a été professeur à l’Université de Paris X (1979-1992) et à l’Université de Paris II Panthéon-Assas (depuis 1992). Il a également été sénateur du Val d’Oise de 2004 à 2017 et est maire d’Ermont (Val d’Oise), depuis 1996. Il a publié plus d’une quinzaine d’ouvrages et plus de soixante-dix articles. Il est également l’auteur du manuel Droit constitutionnel publié chez Dalloz dans la collection « Hypercours ». Ces Mélanges visent à lui rendre hommage à travers une trentaine de contributions qui seront organisées autour de quatre thématiques (Systèmes et institutions politiques, Acteurs et forces politiques, Théorie politique. Histoire du socialisme, Forces transnationales et politique comparée) et d’un entretien avec Hugues Portelli."

    Thomas Ehrhard, Le découpage électoral sous la Ve République: intérêts parlementaires, logiques partisanes, Classiques Garnier numérique, 2017, Bibliothèque de science politique, 967 p.  

    Le découpage électoral sous la Ve République est marqué par le mythe du gerrymandering ou du "charcutage électoral". La carte électorale serait découpée à des fins électoralistes par les gouvernements, avec des circonscriptions produisant des gains partisants. Cependant, le découpage électoral ne correspond pas à cette représentation cognitive ordinaire. La déconstruction du processus ainsi que l'analyse statistique et cartographique des conséquences électorales démontrent que le découpage électoral n'est pas un facteur explicatif suffisant, autonome et déterminant des résultats électoraux. Il participe néanmoins à faire l'élection, plus à l'avantage des parlementaires que des partis politiques, et à structurer la compétition électorale.

    Thomas Ehrhard, Cécile Alduy, Alexandre Dézé, Le Front national, Seuil, 2016, 182 p. 

  • Thomas Ehrhard, « Penser les politiques électorales : L’objet électoral saisi par les politiques publiques », Gouvernement et action publique , 2016, n° VOL. 5, pp. 9-33    

    La littérature française de l’analyse des politiques publiques ne fait pas référence à un domaine électoral. Si les élections sont intégrées en tant que variable, le domaine électoral ne constitue pas un objet autonome saisi par les politiques publiques. Pourtant, l’existence des politiques publiques électorales ne fait pas de doute, comme le montrent des exemples nombreux et variés. Face à cette absence dans la littérature, l’article vise à construire l’objet électoral au sein de l’analyse des politiques publiques. Il ambitionne de montrer que les politiques électorales constituent un domaine spécifique de politiques publiques dans lequel les acteurs organisent ce qu’ils convoitent. L’article expose ensuite l’influence que le domaine électoral peut avoir sur l’étude des politiques publiques et, réciproquement, comment les politiques publiques peuvent contribuer à l’étude des systèmes électoraux et des réformes électorales.

    Thomas Ehrhard, « Le rôle des intérêts inter- et intra- partisans dans les processus de découpage électoral. Vers une déconstruction du rôle des partis politiques », Revue internationale de politique comparée , 2014, n° 21, pp. 65-87    

    L’analyse des réformes électorales cherche avant tout à expliquer les ruptures et continuités au sein des systèmes électoraux. Cet article cherche à affiner la théorie des réformes électorales par l’étude du découpage électoral. Il questionne l’unicité théorique des réformes électorales, construite avant tout en fonction des modes de scrutin et des partis politiques, en se fondant sur les particularités et les enjeux propres aux découpages électoraux. Cet article tend à démontrer que les modèles explicatifs des réformes électorales peuvent être complexifiés dans l’objectif d’étendre leur applicabilité à d’autres réformes que celles des changements de mode de scrutin. Pour cela, il se base sur une étude empirique du processus du découpage électoral en France, en 2010. L’article fait apparaître qu’il est nécessaire de repenser le rôle des partis politiques dans les processus de modification des lois électorales. Deux additions aux modèles explicatifs dominants sont proposées, avec la déconstruction de l’unicité de l’acteur partisan et la diversification des types d’intérêts poursuivis par les acteurs. Pour dépasser les manques constatés de l’analyse des réformes électorales, l’adoption d’une double variable stratégique, interpartis et intra-parti, serait précieuse.

  • Thomas Ehrhard, « Les « sciences » électorales. Expertises, dispositifs et circulations des savoirs sur les élections », le 28 mars 2024  

    Colloque organisé par le CURAP, Université de Picardie sous la direction scientifique de Clément Desrumaux et Sébastien Vignon, en collaboration avec Triangle et l’ANR VERELECT

    Thomas Ehrhard, « Les partis politiques : des acteurs de la vie démocratique en déclin ? », le 01 juin 2023  

    Organisé par le CREDESPO au nom de la Commission de la jeune recherche constitutionnelle (CJRC) de l'Association française de droit constitutionnel (AFDC), sous l'égide de Eva Darnay, doctorante, et Marie Suzel Tabard, docteure en Droit public

    Thomas Ehrhard, « Quand la politique prend langue », le 29 novembre 2021  

    Organisé par le Centre d'études constitutionnelles et politiques (CECP) de l'Univ. Paris II Panthéon-Assas et le CERAPS, UMR 8026 de l'université de Lille, du CNRS et de Sciences Po Lille

    Thomas Ehrhard, « Des institutions et des normes », le 19 mai 2021  

    Organisé par Le Centre d’études constitutionnelles et politiques (CECP), Université Paris II Panthéon-Assas

    Thomas Ehrhard, « Les usages politiques et sociaux de l’insulte », le 21 octobre 2020  

    Organisées par Cédric Passard, Maître de conférences en science politique à Sciences Po Lille - CERAPS, David Descamps et Agathe Foudi, doctorants en sociologie au CLERSE

    Thomas Ehrhard, « La loi électorale en Europe », le 10 novembre 2017  

    Organisé par la section Droit Constitutionnel de la Société de Législation Comparée en partenariat avec le Centre d’études constitutionnelles et politiques

    Thomas Ehrhard, « Réévaluer le Parlement ? La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 à l’épreuve du temps », le 16 décembre 2016  

    Organisé par Guillaume Tusseau et Olivier Rozenberg

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL