Nancy Vignal

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre de Droit Économique
  • THESE

    Pour une approche raisonnable de la transparence en droit privé des contrats, soutenue en 1997 à AixMarseille 3 sous la direction de Jacques Mestre 

  • Nancy Vignal, Jacques Mestre, Marie-Ève Pancrazi-Tian, Isabelle Arnaud-Grossi, Nancy Tagliarino-Vignal [et alii], Droit commercial, 31e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2021, Manuel, 762 p. 

    Nancy Vignal, Jacques Mestre, Marie-Ève Pancrazi-Tian, Isabelle Arnaud-Grossi, Laure Merland [et alii], Droit commercial, 30e éd., LGDJ une marque de Lextenso, 2018, Manuel, 735 p.  

    Ce manuel propose une actualisation des grands thèmes habituellement traités : actes de commerce, liberté de la concurrence, commerçants, sociétés commerciales, fonds de commerce, bail commercial, propriété industrielle. ­Electre 2018

    Nancy Vignal, Jacques Mestre, Marie-Ève Pancrazi-Tian, Isabelle Arnaud-Grossi, Laure Merland [et alii], Droit commercial, 30e éd., LGDJ une marque de Lextenso, 2016, Manuel, 652 p. 

    Nancy Vignal, Jacques Mestre, Marie-Ève Pancrazi-Tian, Isabelle Arnaud-Grossi, Laure Merland [et alii], Droit commercial: droit interne et aspects de droit international, 29e éd., LGDJ-Lextenso éditions, 2012, Manuel, 1324 p. 

    Nancy Vignal, Nancy Tagliarino-Vignal, La transparence en droit privé des contrats: approche critique de l'exigence, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1998, Institut de droit des affaires, 352 p.   

  • Nancy Vignal, préface à Nancy Tagliarino-Vignal, Le droit économique en Nouvelle-Calédonie: actes du colloque organisé à l'Université de la Nouvelle-Calédonie, les 23 et 24 juillet 2015, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2018, Collection Droit d'Outre-mer, 276 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le présent ouvrage se propose de présenter les différentes contributions réalisées dans le cadre du colloque intitulé « le droit économique en Nouvelle-Calédonie » qui s'est déroulé au sein de l'Université de la Nouvelle-Calédonie les 23 et 24 juillet 2015. A cette date, cela faisait tout juste deux ans que la compétence normative de l'Etat français en droit commercial avait été transférée à la Nouvelle-Calédonie, aux côtés de celle touchant au droit civil. Cette date anniversaire offrait ce faisant l'opportunité de s'interroger, non seulement sur l'effectivité de ce transfert dans les différentes branches de cette matière, mais aussi et plus largement dans celles qui composent le droit économique. Ce colloque se proposait donc de réaliser un bilan permettant de faire apparaître tantôt les problématiques liées à l'effectivité du transfert, tantôt celles liées à l'absence d'initiatives législatives locales, et d'envisager l'avenir. Ces travaux ne trouvaient néanmoins leur place qu'une fois mises en exergue les particularités économiques, juridiques de la Nouvelle-Calédonie et les opportunités qui en découlent pour celle-ci, et qu'après qu'une réflexion ait été conduite sur les acteurs locaux du droit économique. Les différentes réflexions menées ont démontré que la Nouvelle-Calédonie se devait de relever un véritable défi : le chantier est colossal puisque dans l'ensemble des matières qui relèvent du droit économique le pays a désormais l'entière responsabilité de ses lois. Elles révèlent dans le même temps toute la richesse du processus dans un pays dont le système juridique est une singularité au sein de la République française. Il est ainsi fait un double vœu, que cet ouvrage constitue pour la Nouvelle-Calédonie une base de travail sur la voie de son émancipation, et qu'il participe à la meilleure connaissance d'un pays d'exception à de très nombreux égards."

  • Nancy Vignal, « Responsabilité et entreprises en difficulté », le 06 décembre 2019  

    Organisé par la Faculté d'Aix-en-Provence sous la direction scientifique de Vincent Perruchot-Triboulet et Adeline Cerati-Gauthier

    Nancy Vignal, « Les difficultés de l’entreprise agricole », le 25 mai 2018  

    Organisé par le Labex Entreprendre de l’Université de Montpellier

    Nancy Vignal, « Le droit de la concurrence en Polynésie française et dans les petites économies insulaires du Pacifique : Bilan et perspectives », le 21 novembre 2017  

    Organisé dans le cadre du 30e anniversaire de l'Université de la Polynésie française sous la direction scientifique de Sarah-Marie Cabon, Christian Montet, Florent Venayre

    Nancy Vignal, « La Nouvelle-Calédonie face à la crise des finances publiques », le 12 juillet 2017  

    Sous la direction scientifique de Manuel Tirard, Maître de conférences en droit public

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Marie Padellec, Le règlement européen sur l'insolvabilité, un outil au service du sauvetage de l'entreprise ? : ébauches de réponses à travers les expériences anglaises et françaises, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille sous la direction de Nancy Tagliarino-Vignal, membres du jury : Paul J. Omar (Rapp.), Hugo Barbier (Rapp.), Marie-Ève Pancrazi-Tian    

    Les entreprises sont situées au centre d’un réseau quasi-illimité de relations juridiques et d’intérêts économiques, sociaux et politiques. A ce titre, le sauvetage d'une entreprise viable s'opère dans l'intérêt du plus grand nombre de ses partenaires. Les législateurs anglais et français ont dans cette optique engagé des réflexions sur la création de nouvelles procédures et/ou techniques permettant d’aider les entreprises en difficulté et participent en ce sens au courant de la « rescue culture ». Cette culture du sauvetage est devenue un objectif européen en raison notamment du développement des échanges économiques au-delà des frontières. C’est le règlement européen n°1346/2000 du 29 mai 2000 qui régit la matière. En décembre 2012, la Commission a proposé des dispositions modifiant ledit règlement afin notamment de prendre en compte les priorités actuelles de l’UE et des pratiques nationales relatives à la législation sur l’insolvabilité, notamment les actions visant le redressement des entreprises en difficulté. La problématique qui peut être soulevée ici est de savoir en quoi le règlement peut être un outil au service du sauvetage de l’entreprise. La réponse à celle-ci ne peut se faire sous l’angle purement national car il se veut être un instrument au service de la reconnaissance et de l’exécution des décisions en matière d’insolvabilité pour l’ensemble des Etats signataires. Il a donc fallu trouver un angle d’approche plus large. L’analyse comparative entre le droit anglais et le droit français est d’un grand intérêt, puisqu’elle permet de mettre en avant les similitudes et divergences de deux systèmes de droit, habituellement opposés.

    Harouna Saley Sidibe, Le sort des créances postérieures en droit francais et droit de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du droit des Affaires (OHADA) ., thèse soutenue en 2013 à Nice en co-direction avec Pierre-Michel Le Corre, Adeline Cerati-Gauthier et Nancy Tagliarino-Vignal  

    Les créanciers sont la clé de voûte de l’activité de l’entreprise. En cela, ils demeurent le partenaire naturel et primordial de l’exercice de l’activité de l’entreprise. Cette situation est valable indifféremment pour les entreprises in bonis et pour celles qui sont tombées sous le coup d’une procédure collective. Aussi bien en droit français, dans le cadre du livre VI du Code de commerce, qu’en droit de l’OHADA, sous l’impulsion de l’AUPC, les créances postérieures sont celles qui permettent à l’entreprise en difficulté de tenter d’éviter le marasme financier qu’elle rencontre. En effet, les créanciers postérieurs sont ceux qui ont accepté de conclure un partenariat avec l’entreprise en difficulté aux fins de financer la poursuite ou le maintien de l’activité nécessaire à la recherche d’une solution durable. Pour parvenir à comprendre et à analyser le sort des créances postérieures dans les deux systèmes juridiques objet de l’étude, il a fallu répondre à deux questions principales dotées d’une technicité certaine à savoir, d’une part, ce qu’est une créance postérieure et d’autre part, la manière dont elle est traitée par le droit des entreprises en difficulté. La réponse à ces deux questionnements a permis de faire ressortir les ressemblances et les divergences entre le droit français et le droit de l’OHADA quant au sort des créances nées du partenariat postérieur au jugement d’ouverture de la procédure collective.

  • Anne-Camille Baux-Valerdi, Recherche sur le droit du financement des sociétés commerciales en difficulté, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Bastien Brignon, membres du jury : Cécile Lisanti-Kalczynski (Rapp.), Pierre Mousseron (Rapp.)    

    Pour répondre à leur difficulté financière, les sociétés commerciales doivent mettre en place des mesures de financement en vue de surmonter les obstacles qu’elles rencontrent. La présente thèse ne porte uniquement que sur le droit du financement des sociétés commerciales en difficulté, sur la possibilité pour ces dernières d'assurer leur sauvetage/rebond dans un contexte financier difficile. Ces dernières disposent de solutions financières qui sont communes aux autres débiteurs. La société commerciale en difficulté est un des débiteurs concernés par les articles L620-1 et L631-2 du Code de commerce et peut donc bénéficier des mesures du droit des entreprises en difficulté qui sont négociées par le dirigeant et/ou son conseil ou bien imposées par le tribunal de la procédure en fonction du contexte. La structure sociale est également une personne juridique avec un régime juridique propre qui s’efface au bénéfice des dispositions du Livre VI du Code de commerce relatives aux procédures préventives et curatives du droit des entreprises en difficulté. C’est pourquoi il existe des outils de financement réservés uniquement aux sociétés commerciales en difficulté. Les mesures permettant de financer ou refinancer une société commerciale ont évolué et continuent d’évoluer pour s’adapter aux innovations juridiques tout en assurant le respect de tous les intérêts en présence

    Mohamed Bouhani, Le fournisseur de crédit au soutien des entreprises en difficulté, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille sous la direction de Gilles Mathieu, membres du jury : Philippe Roussel Galle (Rapp.), Frédéric Buy (Rapp.)  

    Le financement constitue le nerf de l’activité de l’entreprise et de son développement. Dès lors, le fournisseur de concours est le partenaire privilégié à qui incombe la difficile mission de financer les entreprises, particulièrement lorsque s’ouvre une procédure. L’octroi de crédit est ainsi au cœur du droit des entreprises en difficulté. De fait, le débiteur « failli » va manquer à ses engagements et perturber l’ordre juridique. Apparaît alors le facteur risque dans l’octroi de crédit aux entreprises en difficulté. Ce risque se traduit, pour le banquier, par l’incertitude de recouvrement de sa créance ou par les vicissitudes du contrat bancaire dont la continuation ou la cession peut lui être imposée. Cependant, le risque ne doit pas justifier le refus du banquier d’accorder du crédit au débiteur défaillant. Le droit se doit d’intégrer la prise de risque dans la fourniture de crédit. Dans ce contexte, le fournisseur de concours ne se présente pas comme un créancier comme les autres. Il y a alors inégalité des créanciers en fonction de leur influence dans le sauvetage du débiteur. C’est cette hypothèse qui nous a servi de fil conducteur. La recevabilité de l’action est neutralisée et devient une technique au service d’une finalité : la sauvegarde de l’entreprise. A cet égard, le fournisseur de concours dispose d’un traitement protecteur d’une part, et demeure exposé aux règles de la procédure d’autre part. Le pendant de la protection est par conséquent son incontournable exposition par le maintien de sa responsabilité.

  • Zoubida Settouti Saidi, Contribution à l’étude du paiement des créanciers en droit des entreprises en difficulté, thèse soutenue en 2023 à AixMarseille sous la direction de Bastien Brignon, membres du jury : Cécile Lisanti-Kalczynski (Rapp.), Eva Mouial-Bassilana    

    Le droit des entreprises en difficulté est une branche du droit désormais reconnue comme une véritable spécialité dont l’intérêt ne prête plus à discussion, notamment depuis que les « faillites » médiatisées ont attiré l’attention du public non initié sur ce droit particulier. S’il est essentiellement fait référence à l’entreprise en difficulté, le sort des créanciers de l’entreprise n’est pas indifférent. En effet, afin d’éviter un effet « domino », la liquidation judiciaire d’une entreprise entraînant celle d’une autre, et ainsi de suite, il est indispensable de préserver la santé financière, économique et sociale de l’entreprise partenaire de celle qui rencontre des difficultés en permettant, au moyen des outils juridiques existants, le paiement de ses créances. Or, le droit des entreprises en difficulté, avec ses règles propres, mais aussi ses impératives concessions aux autres droits (droits civil, social, fiscal, pénal, environnemental, européen, international, des sociétés et bien d’autres), est, notamment en raison de ces concessions, un droit particulièrement complexe dès lors que se pose la question du paiement des créanciers. La mise en œuvre des règles de ces différents droits est une gageure pour les praticiens des procédures collectives. L’objet de cette étude porte sur les actes préparatoires indispensables au paiement des créanciers et à la mise en œuvre de ce paiement, quand il est possible, dans le respect des actes initialement accomplis

    Aminata Ly Ndiaye, Recherche sur la sécurisation des marchés financiers dans l'espace OHADA, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Thierry Granier, membres du jury : Lise Chatain (Rapp.), Patrick Barban    

    Depuis la mise en place des marchés financiers dans l’espace OHADA, les autorités communautaires ont entrepris de sérieuses réformes visant à assurer la protection de l’épargne publique et éventuellement la confiance des investisseurs. À ce titre, l’instauration d’un climat des affaires fiable et efficace constitue l’un des défis majeurs posés par le marché financier de l’UEMOA, de la CEMAC et du Cameroun. Il apparaît dès lors indispensable d’envisager un modèle d’organisation et de fonctionnement ainsi que des règles de marché apte à répondre à la fois au souci légitime de développement des marchés concernés et au besoin de sécurité des investisseurs nationaux et étrangers conformément aux standards financiers internationaux. Il faut noter que les marchés financiers dans l’espace OHADA présentent des acquis considérables en termes de sécurisation des acteurs et des opérations financières, même si beaucoup reste à faire surtout dans le cadre de la répression des délits boursiers. L’étude de ce sujet était aussi une occasion d’aborder la diversité des sources applicable aux différents marchés financiers dans l’espace OHADA. Un simple regard sur le droit OHADA à travers le prisme de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés, laisse apparaitre une faible implication de cet organe dans le processus de sécurisation des marchés financiers dans l’espace intégré. Dans un souci d’harmonisation, il est souhaitable que l’OHADA adopte un acte uniforme relatif au droit des marchés financiers. Un tel instrument juridique est destiné non seulement à assurer l’uniformisation du droit applicable à tous les marchés financiers mais aussi à pallier aux systèmes de renvoi réciproque