• THESE

    L'Organe d'appel de l'Organisation mondiale du commerce, soutenue en 2004 à Paris 1 sous la direction de Hélène Ruiz Fabri 

  • Vincent Tomkiewicz, Laurence Dubin, Pierre Bodeau-Livinec, Jean-Louis Iten (dir.), L'entreprise multinationale et le droit international: [actes du 50e] colloque de [la] Société française pour le droit international, [19-21 mai 2016, Université] Paris 8 Vincennes - Saint-Denis, Éditions Pedone, 2017, 521 p. 

    Vincent Tomkiewicz (dir.), Organisation mondiale du commerce et responsabilité: colloque de Nice des 23 et 24 juin 2011, Éd. Pédone, 2014, 270 p. 

    Vincent Tomkiewicz, David Pavot, Thierry Garcia (dir.), Les sources et les normes dans le droit de l'OMC, Editions Pedone, 2012, 318 p. 

    Vincent Tomkiewicz, Thierry Garcia (dir.), L'OMC et les sujets de droit: colloque de Nice des 24 et 25 juin 2009, Bruylant et Université Nice Sophia Antipolis, 2011, 309 p. 

    Vincent Tomkiewicz, Hélène Ruiz Fabri, Emmanuelle Jouannet (dir.), Select proceedings of the European Society of International Law: [2nd biennial conference of the European Society of International Law, held at the University of Paris I, Panthéon-Sorbonne, 18-20 May 2006], Hart pub., 2008, 441 p. 

  • Vincent Tomkiewicz, « Vers l’émergence d’un nouveau paradigme en droit international économique ? », le 08 juin 2023  

    Organisé par le CRJP8 sous la direction de Saïda El Boudouhi, CRJP8, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis ; Laurence Dubin, IREDIES, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Rémi Bachand, CEIM, Université du Québec à Montréal

    Vincent Tomkiewicz, « Quel nouveau paradigme dans les relations économiques internationales ? », le 10 novembre 2022  

    Journée organisée par le CRJP8, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis

    Vincent Tomkiewicz, « Les enjeux de la guerre en Ukraine en droit international », le 24 mars 2022  

    Organisée par le Centre de recherches juridiques de Paris 8 et le Bureau des étudiants (BDE) de l’UFR Droit de Paris 8

    Vincent Tomkiewicz, « LʼOMC en crise : multilatéralisme, unilatéralisme et « guerre commerciale » », le 06 mai 2019  

    16e Colloque annuel du RFDI

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Sokvisal Moeng, La mise en œuvre de la responsabilité des investisseurs étrangers au Cambodge au regard du droit international, thèse soutenue en 2021 à Université Côte dAzur sous la direction de Antoine Gazano, membres du jury : Jacques Aben (Rapp.), Jean-Christophe Martin  

    Le travail de recherche a pour objectif de réformer le système pour offrir à tous un accès égal aux outils et aux opportunités, notamment aux victimes de préjudices liés au projet d’investissement et aux investisseurs. Donc, nous utilisons le mécanisme de la RSE comme un moyen d’aider les victimes à demander justice devant la juridiction cambodgienne et devant la communauté internationale, à éviter toute impunité et pallier le manque ou les insuffisances du droit. Les mécanismes judiciaires et extrajudiciaires sont des moyens de lutte contre cette impunité en raison de la corruption ou du manque de règles internes et internationales formelles. L’intérêt de la recherche est d’identifier les diverses techniques juridiques, pouvant produire des pressions économiques, politiques et sociales, acceptées par l’État d’accueil et par les investisseurs, aux fins de révision de leurs politiques d’investissement. S’il est vrai que la notion et le droit de la responsabilité, en matière de droit des affaires, recèlent une certaine obscurité quant à la relation juridique au sein de la société filiale, il existe des mécanismes internationaux applicables en la matière.

    Limcheang Chhak, Le cadre juridique de la libre circulation des biens et des services dans la Communauté économique de l’ASEAN, thèse soutenue en 2020 à Université Côte dAzur sous la direction de Antoine Gazano, membres du jury : Jacques Aben (Rapp.), Jean-Christophe Martin  

    La recherche a essayé d’affiner les phénomènes juridiques de la libéralisation des biens et des services, dite de première génération, en faveur d’une politique d’intégration économique régionale, sous l’emprise de la mondialisation, afin d’établir la Communauté économique de l’ASEAN. Cependant, la question de l’existence des règles substantielles de droit est sous-estimée au regard des juristes internationaux, et est pertinente pour l’Association ; autrement dit, l’ASEAN se fonde principalement sur le soft-law, ASEAN Way, qui a ralenti effectivement la réalisation de sa politique d’intégration économique. Afin de surmonter de ces défis, cette thèse a opté une approche de droit international public afin d’examiner le mécanisme d’élaboration des règles conventionnelles ainsi que non conventionnelles de cet Association. De plus, le droit international économique est également un choix méthodologique pour ce travail de recherche sur les questions techniques essentielles dans le processus de la création du marché unique de l’ASEAN. En résultat, nous avons découvert que le droit matériel de l’ASEAN est bien existé et continue à développer progressivement au sens propre du droit international. D’ailleurs, les mécanismes institutionnels administratifs ainsi que juridictionnels sont été observés dont leur fonctionnement est impliqué de manière pragmatique pour la mise en œuvre de ces règles matérielles en matière de la libre circulation des biens et services. Malgré que ces règles de droit connaissent les critiques tant à ses effectivité et efficacité à cause de sa caractère souple et non contraignant, l’harmonisation juridique sectorielle est achevée vers la direction de la construction du droit communautaire de l’ASEAN. En conclusion, la régionalisation économique de l’ASEAN se fonde effectivement sur son cadre juridique propre, en basant sur le pluralisme juridique et est conforme au droit international.

    Sambath Chhay, La bonne gouvernance : une vision pour le développement durable au Cambodge, thèse soutenue en 2020 à Université Côte dAzur sous la direction de Antoine Gazano, membres du jury : Jacques Aben (Rapp.), Antonello Tancredi  

    En analysant le processus de la gouvernance du gouvernement cambodgien, cette thèse cherche à comprendre l’impact réel de la politique contemporaine du gouvernement sur le développement économique, social et environnemental via un terme bien défini, le développement durable. Cette recherche traite de la société cambodgienne en tant que telle, de sa relation à l’État, de la structure et la capacité institutionnelle de l’État dans la gouvernance publique et les conséquences de cette gouvernance sur la société. Sans oublier le développement durable lui-même, qui est un objectif principal de ce travail qui s’efforce de démonter le mauvais exemple du modèle de la gouvernance au Cambodge.

    Débora Barreto Santana de Andrade, Les droits de l'homme dans le droit de l'Organisation mondiale du commerce , thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Habib Ghérari  

    Depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), plusieurs incompatibilités ont été détectées à propos des droits économiques, sociaux et culturels (DESC), les plus affectés par le commerce international. Bien que des recherches et des analyses ont été menées à propos de la relation entre les droits de l’homme et le droit de l’OMC, en raison du fait que le droit de l’OMC ne fasse pas de référence expresse aux droits de l’homme dans ses textes juridiques, faute de compétence matérielle pour ce faire, et que le mécanisme de règlement des différends n’ait jamais connu une affaire entre les membres portant sur l’invocation directe des droits de l’homme, ces études n’ont pas connu de réel progrès. Face à la nécessité de cohérence dans l’ordre juridique international et à la liaison inévitable entre les droits économiques, sociaux et culturels et les règles commerciales de l’OMC, il convient d’assurer une coordination adéquate entre les deux régimes par le biais d’outils juridiques permettant d’atteindre cet objectif. Pour ce faire, il est utile d’analyser, premièrement, la complexité des rapports entre les obligations issues de chacun de ces régimes spéciaux et les entraves à la conciliation entre elles, et, deuxièmement, évaluer les mécanismes existants dans le droit de l’OMC à même de contribuer à éviter les conflits avec les droits économiques, sociaux et culturels

    Débora Barreto Santana de Andrade, Les droits de l'homme dans le droit de l'Organisation mondiale du commerce, thèse soutenue en 2018 sous la direction de Habib Ghérari, membres du jury : Marcelo Dias Varella (Rapp.), Ludovic Hennebel et Madjid Benchikh      

    Depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), plusieurs incompatibilités ont été détectées à propos des droits économiques, sociaux et culturels (DESC), les plus affectés par le commerce international. Bien que des recherches et des analyses ont été menées à propos de la relation entre les droits de l’homme et le droit de l’OMC, en raison du fait que le droit de l’OMC ne fasse pas de référence expresse aux droits de l’homme dans ses textes juridiques, faute de compétence matérielle pour ce faire, et que le mécanisme de règlement des différends n’ait jamais connu une affaire entre les membres portant sur l’invocation directe des droits de l’homme, ces études n’ont pas connu de réel progrès. Face à la nécessité de cohérence dans l’ordre juridique international et à la liaison inévitable entre les droits économiques, sociaux et culturels et les règles commerciales de l’OMC, il convient d’assurer une coordination adéquate entre les deux régimes par le biais d’outils juridiques permettant d’atteindre cet objectif. Pour ce faire, il est utile d’analyser, premièrement, la complexité des rapports entre les obligations issues de chacun de ces régimes spéciaux et les entraves à la conciliation entre elles, et, deuxièmement, évaluer les mécanismes existants dans le droit de l’OMC à même de contribuer à éviter les conflits avec les droits économiques, sociaux et culturels

  • Stéphanie Kpenou, Le statut juridique de l’eau à l’épreuve du droit international économique, thèse soutenue en 2021 à Paris 8 sous la direction de Laurence Dubin et Laurence Boisson de Chazournes, membres du jury : Patrick Jacob (Rapp.), Julien Chaisse (Rapp.), Makane Moïse Mbengue et Mara Tignino  

    L’eau douce ne fait pour l’heure pas l’objet d’un statut unique qui viendrait consacrer sa valeur vitale, mais d’une pluralité de qualifications et de régimes juridiques issus de divers systèmes et corps de normes. Le droit interne, le droit des cours d’eau internationaux, le droit international des droits de l’homme se concentrent sur l’enjeu de l’utilisation collective en intégrant les préoccupations de conservation, d’accès et d’utilisation équitables. La ressource et les services publics de l’eau font l’objet d’exploitations commerciales et industrielles au plan transnational et sont ainsi susceptibles de relever des règles du droit international économique. Or, les finalités de ces règles diffèrent de celles traditionnellement appelées à encadrer les utilisations de l’eau. Le droit international économique s’intéresse en effet à la protection du droit des opérateurs étrangers d’accéder aux ressources en eau de manière non-discriminatoire et de les exploiter. Sa logique et ses finalités sont, par conséquent, de nature à compromettre l’enjeu d’utilisation collective. Pour autant, le droit international économique n’est pas totalement hermétique à la dimension collective de la ressource. Certains leviers peuvent être mobilisés pour singulariser et responsabiliser les opérateurs étrangers fournissant des services publics d’eau ou exploitant la ressource dans le cadre de procédés et méthodes de production de biens. Pour l’heure, la branche commerciale du droit international économique peine à aller plus loin que son objectif de libre concurrence entre marchandises de différentes origines. Mais les disciplines des Accords de l’OMC pourraient être interprétées de manière à favoriser des transferts d’eau virtuelle plus optimaux et contribuer ainsi à une utilisation plus responsable de la ressource à l’échelle globale.

    Ibra Faye, L'union européenne et les obtacles non tarifaires : analyse de la pratique conventionnelle européenne à l'aune du droit de l'OMC, thèse soutenue en 2018 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Catherine Colard-Fabregoule et Eleftheria Neframi, membres du jury : Pierre-Yves Monjal (Rapp.), Ioannis Prezas (Rapp.), Anne-Françoise Cammilleri      

    La baisse généralisée des tarifs douaniers, combinée au développement fulgurant du mouvement delibéralisation à l’échelle mondiale, a entraîné un foisonnement extraordinaire des obstacles nontarifaires. Cette tendance s’explique par la volonté des Etats souverains de limiter l’emprise du libreéchangesur leurs politiques publiques. Ils pratiquent, par le truchement des obstacles non tarifaires, unprotectionnisme qui, au demeurant, est doublement appréhendé. Dans un sens, ce protectionnisme estéconomique. Il vise à protéger les opérateurs économiques nationaux de la concurrence étrangère, leurassurant ainsi des parts de marché au détriment d’autres opérateurs internationaux. Il est dès lors illicite.Dans un autre, le protectionnisme se veut licite dans la mesure où les obstacles non tarifaires sont érigésafin de parer à la négation d’objectifs non économiques légitimes. En dépit du fait qu’elle soitpromotrice du libéralisme, l’Union européenne, conformément à ses traités constitutifs, se veutprotectrice d’un certain nombre de valeurs non marchandes dont elle a du mal à imposer le respect dansle cadre multilatéral de l’OMC. L’atteinte de ce double objectif est recherchée au travers de la pratiqueconventionnelle européenne. Celle-ci est marquée par la conclusion d’accords bilatéraux avecdifférentes régions du monde, dans le cadre d’une entreprise de « maîtrise de la mondialisation ». Sur leplan strictement juridique, trois ordres s’interpénètrent dans l’explication de la pratique conventionnelleeuropéenne des obstacles non tarifaires : l’ordre constitué par les « accords externes », celui del’ « Union européenne » et enfin l’ « ordre multilatéral ».

    Jean Koumbou, Le droit international de l'environnement et le système juridique angolais., thèse soutenue en 2016 à Paris 8 sous la direction de Laurence Dubin, membres du jury : Makane Moïse Mbengue (Rapp.), Marie-Clotilde Runavot (Rapp.), Béatrice Parance  

    La présente étude, consacrée au droit international de l’environnement dans le cadre du système juridique angolais, s’intéresse à l’élaboration, l’introduction, ainsi qu’aux conditions d’application du droit international de l’environnement dans l’ordre juridique angolais. Après avoir analysé tant les modalités que les obstacles qui se posent à l’ouverture de l’Angola au droit international conventionnel de l’environnement, l’étude interroge l’effectivité et la pertinence des dispositifs internationaux et nationaux mis en œuvre pour assurer l’application du droit international de l’environnement dans ce pays et définir un régime de responsabilité adéquat pour assurer la réparation des dommages causés à l’environnement.