Présentation de l’éditeur
Autrefois simples outils de communication, les réseaux sociaux sont aujourd’hui des acteurs mondiaux incontournables.
En fonction des événements et des contextes géopolitiques, ils sont tantôt perçus comme des partenaires précieux pour les États, notamment dans l’exercice de leurs fonctions régaliennes, tantôt comme des menaces potentielles pour les démocraties. Leur pouvoir sur la diffusion de l’information, qu’elle provienne de figures influentes ou d’anonymes, est sans précédent.
Que peuvent et que doivent faire les réseaux sociaux en matière de contrôle des discours qui y circulent ? Quand faut-il les contraindre à sortir d’une passivité confortable ? Quand faut-il au contraire les empêcher d’exercer leur contrôle, parfois opaque, sur la communication humaine ?
Telles sont les principales interrogations qui parcourent cet ouvrage et qui obligent les États à inventer une relation adaptée avec ces acteurs privés aux dimensions stupéfiantes. S’appuyant sur des cas français et étrangers, cet ouvrage analyse de façon inédite les rapports, juridiques ou non, qui se tissent entre les États et les réseaux sociaux. Il est destiné à un large lectorat, au-delà de la seule sphère du droit.