Présentation de l'éditeur
De longue date, l’importance des endettements souverains émeut. L’inquiétude est prégnante au constat de ce que certains spéculateurs, souvent affublés du sobriquet de « fonds vautours », y voient une aubaine, fût-elle au détriment des populations des États débiteurs. Cette spéculation sur les dettes souveraines doit être appréhendée de manière mesurée tant leur marché est sensible. Le présent ouvrage propose une réponse juridique nuancée aux questions et difficultés que pose la spéculation étudiée, et ce, dans un souci de soutenabilité des dettes concernées. Cette réponse cherchant à dépasser le traitement manichéen souvent réservé au phénomène spéculatif permet l’équilibre des intérêts des différents acteurs intervenant sur le marché des dettes souveraines.
La recherche doctorale ici publiée analyse notamment les lois belge, française et britannique visant à réglementer la spéculation sur les dettes souveraines. Elle intéressera les juristes, mais également les économistes et les personnes concernées par la science politique. Les questions touchant aux dettes souveraines trouvent un écho certain dans le monde académique et la société civile, lequel va sans doute s’intensifier à mesure de l’explosion des endettements que laisse derrière elle la pandémie de coronavirus. Cette explosion risque de conduire à terme à l’accroissement du phénomène spéculatif étudié et, partant, convainc de l’importance de la solution proposée dans le présent ouvrage.
La thèse ici publiée a été couronnée du Prix Cyrille Bialkiewicz pour le droit des entreprises en difficulté.
Préface de Jean-François Van Drooghenbroeck, Professeur ordinaire à l’UCLouvain, professeur invité aux universités Saint-Louis - Bruxelles et Paris II (Panthéon-Assas), avocat à Bruxelles.
Justin Vanderschuren, Maître de conférences invité et assistant à l’UCLouvain.
Bibliothèque de la Faculté de droit et de criminologie de l'Université catholique de Louvain , 674 pages. 150,00 €