Présentation de l'éditeur
La question contemporaine de la place et du rôle du Parlement au sein des institutions françaises interroge la nature de l’autorité traditionnellement reconnue à la représentation nationale. Cette recherche a pour objet d’analyser les origines révolutionnaires de ce paradigme du droit constitutionnel français consistant à voir dans l’assemblée des représentants de la Nation le siège d’une autorité politique trouvant sa source dans l’expression représentative de la volonté générale.
Sommaire
Première partie. Les représentations de l’autorité
Titre I. L’autorité dés-instituante de la nation : la souveraineté nationale
Chapitre I. Identifier le souverain : la gestation d’une conception immanente de l’autorité politique
Chapitre II. Figurer le souverain : la représentation comme procédé d’émancipation
Titre II. L’autorité instituée de la Nation : la loi, expression de la volonté générale
Chapitre I. Relativiser l’autorité : l’échec d’une conception objective et matérielle de la volonté générale
Chapitre II. Exalter l’autorité : la victoire d’une conception subjective et organique de la volonté générale
Seconde partie. L’autorité de la représentation
Titre I. La représentation comme titre : entre délégation et incorporation
Chapitre I. Une logique dissociative : la représentation comme gouvernement par délégation
Chapitre II. Une logique symbiotique : La représentation comme processus d’incorporation
Titre II. La représentation comme compétence : de l’exercice d’une fonction constitutionnelle à la revendication d’un droit de souveraineté
Chapitre I. L’impensable délégation constitutionnelle : l’échec d’un constitutionnalisme pondérateur
Chapitre II. De l’incorporation à l’absorption : la victoire d’un constitutionnalisme d’exaltation
Nouvelle Bibliothèque de Thèses
, Vol. 207
, 870 pages.
75,00 €