Présentation

Relever –au niveau de l'ensemble des Etats membres de l'Union -le défi d'une plus grande attractivité entrepreneuriale -que ce soit par l'investissement et/ou par un « choc de simplification » fiscale -, peut-il véritablement réussir sans prendre en compte la nécessité d'adopter progressivement un socle social commun, faute de quoi tout effet positif d'une harmonisation fiscale européenne serait fragilisé (pour les Etats dotés des meilleurs systèmes de protection sociale et salariale) par une concurrence de leurs homologues les « moins avancés » en ce domaine. De ce débat, loin d'être mûr à l'échelle de 27, pourrait à la fois dépendre la capacité de l'Europe à défendre une singularité sociale à l'échelle internationale et sa capacité à endiguer la montée des populismes, accentués par des inégalités salariales et sociales variant entre anciens et récents Etats membres. Quels mécanismes, dès lors, de solidarité communautaire mettre en œuvre pour permettre un rapprochement progressif des modèles sociaux européens ajustés vers le haut ? Quelles réformes ? Quelles sources de financement ? Quelle urgence à aller en ce sens ?

Programme

9h00 : Intervention de :

Emmanuelle Mazuyer - Juriste et directrice de recherche au CNRS Lyon 2
Mélanie Schmitt – Juriste et enseignante-chercheuse au sein de l'équipe DRES-Droit Religion Entreprise et Société, Université de Strasbourg
Mathieu Lefebvre – Economiste, Enseignant - Chercheur, Université de Strasbourg BETA
Amaya Ubeda de Tores – Juriste au Conseil de l'Europe - Service de la Charte Sociale Européenne

Accès libre, sur inscription, dans la limite des places disponibles : www.rves.eu