La faculté de droit et de science politique de l’université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) est à la veille d’une transformation profonde de son offre de formation : la rentrée 2018 verra en effet la mise en œuvre du nouveau contrat quadriennal conclu avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
De façon très assumée, la faculté de Reims a décidé d’articuler une licence en droit généraliste (où le droit privé et le droit public s’enrichissent de l’histoire du droit et de la science politique) et des masters plus nombreux sans aller jusqu’à l’hyper-spécialisation qui ne convient pas à la majorité des étudiants. Les mentions de master Droit privé et Droit public seront rejointes par les mentions Droit notarial, Droit de l’entreprise, Droit pénal et sciences criminelles et Droit contenant un parcours-type Droit de la vigne et du vin dès le M1.
Dans le but de resserrer les liens avec les acteurs juridiques locaux, une convention a été nouée avec la cour d’appel de Reims en décembre 2017.
Des stages et des ateliers de jurisprudence sont notamment prévus, identiques à ceux qui existent avec le TGI de Reims ou avec le TA de Châlons-en-Champagne.
L’organisation de colloques est le prolongement naturel d’une telle association : les 8 e Rencontres du notariat et de l’université de Reims (ARNU) auront lieu le 6 avril 2018 ; la faculté accueillera un séminaire de la Société française de finances publiques le 17 mai 2018 ; un colloque intitulé « Le droit à l’enfant et la filiation en France et dans le monde » sera organisé au CSN à Paris en partenariat avec la faculté le 18 mai 2018. La dimension scientifique de ces journées n’est pas seulement nationale, elle est également internationale : la faculté établit des relations privilégiées avec plusieurs universités étrangères, notamment celle de Nagoya au Japon.