Les enseignements se répartissent entre les principales matières juridiques générales (Droit constitutionnel, Droit administratif, Droit civil, Droit des sociétés) et d'autres plus spécialisées telles que droit public du patrimoine, etc. En histoire de l'art et archéologie, de façon semblable, les étudiants suivent des enseignements généraux, tels que art antique, art médiéval, art des temps modernes, art contemporain, et peuvent ensuite approfondir leurs connaissances dans une série de spécialités, telles que marché de l'art et collections, objets d'art, institutions artistiques du XXe siècle. En outre, ils doivent tous suivre des cours de langue et l'informatique.
Du fait de sa spécificité cette formation correspond à une filière sélective qui accueille un effectif de soixante étudiants recrutés à l'échelon national parmi les titulaires du baccalauréat.
En cours de parcours, la validation de diplômes et la validation des acquis de l'expérience professionnelle sont possibles.
Cette double-licence est destinée à former des spécialistes dans deux champs disciplinaires, le droit d'une part et l'histoire de l'art et l'archéologie d'autre part. Ceux-ci trouvent leur point de convergence dans le domaine du patrimoine. La double-licence forme des juristes actifs dans les organismes culturels français comme internationaux (sociétés de vente volontaires de meubles, offices et chambres de commissaires-priseurs, Ministère de la culture ou services culturels des autres Ministères, associations et fondations d'entreprise). Elle est habilitée par le Ministère de la Justice au titre des diplômes admis pour présenter le concours de commissaire-priseur.