• THESE

    L'institution de la liberté : l'école dans le débat français contemporain : l'enjeu de la médiation publique entre crise éducative et crise politique, soutenue en 2007 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Marc Sadoun 

  • Audric Vitiello, Audric Vitiello, Samuel Hayat, Samuel Hayat, Julien Talpin, Julien Talpin (dir.), Dispositifs de la démocratie. Entre participation, délibération et représentation: entre participation, délibération et représentation, Classiques Garnier Numérique, 2022, Classiques Garnier en ligne ( Bibliothèque de science politique ), 304 p.  

    Jane Mansbridge est une des politistes les plus importantes de ces quarante dernières années. Elle a apporté une contribution décisive à la théorie démocratique, aux études féministes et à l'appréhension du pouvoir dans les dispositifs participatifs et les mouvements sociaux. Par l'articulation très fine qu'elle propose entre matériau empirique et réflexion théorique, son oeuvre incarne une façon originale de concevoir la science politique. Ses travaux demeurent néanmoins peu discutés et peu traduits en France. C'est cette lacune que cet ouvrage entend combler, en réunissant sept de ses textes fondamentaux sur la démocratie et les manières dont elle se réalise - par la participation, la délibération, la représentation.

    Audric Vitiello, Institution et liberté: l'école et la question du politique, l'Harmattan, 2010, Diagonale critique, 467 p. 

    Audric Vitiello, Stratégies anarchistes: construction et préservation de l'adéquation entre idéalité et réalité, 2001 

  • Audric Vitiello, Samuel Hayat, Julien Talpin, « Introduction. La science politique entre faits et normes », Dispositifs de la démocratie. Entre participation, délibération et représentation, 2022, pp. 7-24   

  • Audric Vitiello, « La place de l’histoire du droit et des institutions dans les pensées libertaires », le 29 novembre 2024  

    Colloque organisé par l'IRJI Rabelais, Université de Tours sous la direction scientifique de Romain Broussais, MCF en histoire du droit à l'Université de Rouen Normandie, Alexandre Mimouni, MCF en histoire du droit à l'Université de Tours et Louis Terracol, Professeur d'histoire du droit à l'Université Clermont Auvergne

    Audric Vitiello, « La formation des régimes autoritaires : analyse comparée de récents développements européens », le 01 février 2019  

    Organisé par l’IRJI et la Faculté de droit et économie de l’Université de Tours

    Audric Vitiello, « Anarchisme et sciences sociales », le 23 mars 2018  

    Organisé par Samuel Hayat, Chargé de recherche CNRS et Sidonie Verhaeghe, Docteure en science politique

    Audric Vitiello, « Face au conflit des valeurs, quelle démocratie ? », le 20 septembre 2012 

    Audric Vitiello, « Le tournant délibératif. Bilan, critiques, perspectives », le 16 juin 2011  

    Colloque organisé par le CEE, le CESPRA, le CESSP, le CRESPPA, le LabTop, Sophiapol, avec le soutien du GIS Participation et de l'AFSP.

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Brigitte Chabanoles-Royer, La citoyenneté est-elle une compétence ?, thèse soutenue en 2018 à Lyon sous la direction de Philippe Foray, membres du jury : Laurence Cornu (Rapp.), Laurence Loeffel (Rapp.), Pierre Ratinaud    

    L’école française invite les enseignants à travailler par compétences avec leurs élèves. Cette approche des apprentissages met l’accent sur l’usage que l’on va faire du savoir. L’apprentissage de la citoyenneté est soumis à la nécessité de construire les compétences indispensables pour évoluer et coopérer dans le monde. Le lien fait entre ces deux objets dans les discours de l’école véhicule une manière particulière de comprendre la citoyenneté et désigne la compétence comme incontournable. L’étude du lien entre l’approche par compétences et la citoyenneté a été faite à partir d’une analyse de contenu de discours portant sur des écrits programmatiques de l’éducation à la citoyenneté. le travail mené sur une centaine de fiches projets d’action d’éducation à la citoyenneté en lycée, vise à montrer que le vocabulaire de l’approche par compétences, qui privilégie l’action, la mobilisation de ressources, qui ouvre la forme scolaire à d’autres horizons (économique, notamment), contribue à orienter le regard du futur citoyen vers des finalités et des figures fragmentées de la citoyenneté. Cependant les mises en situation que prévoit l’approche par compétences autorisent également le développement d’expériences et d’une participation qui actualisent les finalités et les formes mêmes de la vie démocratique et politique. Il semblerait que les initiatives citoyennes des lycéens, ouvrent l’horizon d’une vision renouvelée de la participation à la vie publique. Les explorations que semblent apporter les modalités de l’approche par compétences sur le terrain de la citoyenneté classique sont peut-être le moyen indispensable de continuer à explorer les possibilités de la vie démocratique.

    Jonathan Richard, L’enseignement moral et civique de 1944 à 2014, thèse soutenue en 2015 à Paris EPHE sous la direction de Philippe Portier, membres du jury : Jean-Marie Donegani (Rapp.), Yves Déloye (Rapp.), Philippe Foray et Alain Bergounioux  

    En tant qu’instrument d’action publique, l’histoire de l’enseignement moral et civique français peut être observée comme un révélateur efficace de l’évolution subie par l’esprit du temps entre 1944 et 2014. Promu, dès l’immédiat après-guerre, par des néo-pédagogues investis d’une visée, à la fois républicaine et émancipatrice, l’enseignement moral et civique français fut convoqué, à la Libération, pour conjurer “la dégradation de la conscience morale”. Mis en valeur, voire, instrumentalisé par les promoteurs d’une idéologie émancipatrice, il ne fut pourtant pensé qu’en fonction des services qu’il pouvait rendre à une morale républicaine résolument unitariste. Tenu comme à ses débuts d’éveiller la conscience nationale chez l’enfant, il était alors concerné par l’obligation de refondre des liens abimés pendant l’occupation, mais aussi, plus tard, pendant la guerre d’Algérie. Dans un deuxième temps, en revanche, entre 1965 et 1984, le sort progressivement qui lui sera réservé devait bel et bien révéler l’avènement d’un nouvel homme, plus hédoniste, plus libre, plus vindicatif et, de fait, résolument plus individualiste. Malgré l’intervention d’intellectuels soucieux de le voir servir de garde-fou face aux excès de la postmodernité, cet enseignement sera d’ailleurs supprimé en 1977. L’État-éducateur constatant plus tard les méfaits d’un excès d’individualisme et finissant par prendre en compte la nature inédite d’enjeux contenus dans la gestion d’une France plus métissée qu’hier, finira alors par réagir et finalement symptomatiser une forme d’ambivalence française. C’est ainsi qu’à partir des années 1980, des hésitations constantes sur le rôle qu’il devait jouer dans la fabrication du vivre-ensemble sauront incarner l’obligation faite au politique de proposer un discours dépassant l’opposition classique entre individu et collectif.