• THESE

    Les familles monoparentales dans le champ politique français : émergence, construction, captations d'un problème, 1968-1988, soutenue en 1994 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Pierre Favre 

  • Nathalie Martin-Papineau, Céline Lageot (dir.), Approches franco-britanniques de la précarité. Principe(s), droit(s), pratique(s): principe(s), droit(s), pratique(s) ?, Presses universitaires juridiques de Poitiers et LGDJ - Lextenso éditions, 2016, Collection de la Faculté de droit et des sciences sociales ( Actes & colloques ), 236 p.   

    Nathalie Martin-Papineau (dir.), Les territoires de la santé: actes du colloque du 13 décembre 2007 de l'Institut de droit social et sanitaire [Poitiers], LGDJ, 2009, Collection de la Faculté de droit et des sciences sociales, 136 p. 

    Nathalie Martin-Papineau (dir.), La loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, LGDJ, 2007, Collection de la Faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers, 171 p. 

    Nathalie Martin-Papineau (dir.), La protection sociale face au vieillissement: journées d'étude, Poitiers, 23 octobre 2003, Université de Poitiers et diff. LGDJ, 2004, Collection de la Faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers, 252 p. 

    Nathalie Martin-Papineau, Les familles monoparentales: émergence, construction, captations d'un problème dans le champ politique français (1968-1988), l'Harmattan, 2001, Logiques politiques, 377 p. 

  • Nathalie Martin-Papineau, « Entre confirmation et réorientation : la régionalisation de la santé en France », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, Sirey ; Dalloz , 2005, n°02, p. 253   

    Nathalie Martin-Papineau, « La construction paradoxale d’un problème politique: l’exemple des familles monoparentales (1968 - 1988) », Caisse Nationale des Allocations Familiales, Paris : Caisse Nationale des Allocations Familiales et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2003, pp. 7-20    

    L'auteur propose de mettre au jour les voies par lesquelles une pratique familiale, la monoparentalité, a progressivement été érigée en problème politique au terme d’un processus d’émergence qui l’a extraite du champ social pour « l’installer » parmi les objets d’intervention du champ politique. Ce qui se joue alors à l’intersection du politique et du social à propos de la famille semble digne d’intérêt. En effet, comment expliquer que la monoparentalité se soit retrouvée, à un moment de son histoire – alors qu’elle se déroule mais ne commence pas – parmi les problèmes politiques ? Pourquoi au début des années soixante-dix? Comment et pourquoi a-t-elle acquis une visibilité sociale, préalable indispensable à toute politisation ? Ce travail est donc consacré à la découverte des logiques s'exerçant aux frontières du politique et du social : elles réalisent l'articulation entre ces deux secteurs auxquels on peut attribuer des caractéristiques et des forces autonomes, mais l'on ne saurait les considérer comme indépendants l’un de l’autre.

  • Nathalie Martin-Papineau, « Les systèmes de protection sociale face aux crises », le 27 septembre 2023  

    Colloque organisé par le réseau Nihon-Europa, Faculté de droit et des sciences sociales, Université de Poitiers sous la direction scientifique du Professeur Loïc Levoyer

    Nathalie Martin-Papineau, « 20 ans de la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale », le 29 novembre 2022  

    Rencontres de l'action sociale en Nouvelle-Aquitaine, organisées sous la direction de Loïc Levoyer et Karine Michelet, Université de Poitiers - Faculté de droit et des sciences sociales.

    Nathalie Martin-Papineau, « Les aidants, ces (in)visibles », le 12 mars 2020  

    Manifestation organisée dans le cadre de l’axe « Environnement-Parcours de vie » du Pôle Universitaire de Recherche Pluridisciplinaire en Cancérologie, Innovations et cancer porté par l’université de Poitiers.

    Nathalie Martin-Papineau, « Handicap, pauvreté et droit(s) », le 17 octobre 2019  

    Organisé par le CECOJI sous la direction de Monsieur Florian AUMOND, Maître de conférences à l’Université de Poitiers

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Lise Monneraud, L'agir sanitaire , thèse soutenue en 2009 à Bordeaux 4 sous la direction de Claude Sorbets  

    La santé, objet d'action publique, objet politique - parfois politisé - se donne à voir comme un construit complexe. Les configurations observées en France et plus particulièrement dans un espace régional témoignent d'un constant processus de reconstruction du champ de l'intervention en matière sanitaire, donc du concept même de santé dans son extensionnalité comme dans son intentionnalité, ainsi que des formes légitimes d'engagement. La santé déborde des frontières de l'intervention - et partant de l'analyse - en des termes sectoriels. Saisir non pas tant ce qu'elle est mais ce qu'elle devient appelle une approche de type descriptif au sens latourien. Une telle démarche sert à révéler des dynamiques de reconstruction cognitive et normative et d'engagement multiples de la part d'acteurs hétérogènes qui ne peuvent être réduits aux professionnels de santé, ni à l'administration des Affaires sociales. Au-delà de la stricte analyse d'une politique publique, il s'agit de déployer la trame des acteurs, des objets et des représentations qui, par leurs connexions, forment un agir collectif en matière sanitaire. L'analyse permet de mettre au jour la construction d'un agir non pas sous forme d'un réseau structuré, d'un projet systémique élaboré de manière cohérente et collectivement poursuivi, mais selon un processus fondamental d'ajustement : ajustement entre acteurs, ajustement des missions aux évolutions des cadres de la légitimité et aux contraintes situationnelles perçues, ajustement du modèle français d'intervention publique en matière de santé. Ce sont donc des dynamiques d'actualisation plus que de réforme des modalités d'engagement qui émergent de l'observation locale. Ainsi les acteurs entrent-ils en résonance et en cohérence selon un processus kaléïdoscopique d'adaptation sans fin : sans fin parce que sans terminaison située dans l'espace et le temps, et parce que les interventions ne participent pas de la réalisation d'un but explicitement formulé et unanimement reconnu comme la visée politique légitime pour l'ensemble des formes d'intervention qui, donc, constituerait un principe de gouvernance en matière sanitaire.