• THESE

    La prédication silencieuse : recherche sur la signification de la censure en France depuis la fondation du droit moderne : XIIIe-XXe siecles, soutenue en 1992 à Dijon sous la direction de Claude Courvoisier 

  • Maxime Dury, Vincent Chambarlhac, Thierry Hohl, Jérôme Malois (dir.), Histoire documentaire du Parti Socialiste, Éditions universitaires de Dijon, 2006, Sources, 345 p.  

    Cette série retrace l’histoire du parti socialiste à travers les documents (pour la plupart inédits) qu’il a lui-même produits. Ce 4e et dernier volume rend compte d’une espérance ? la France socialiste justement, slogan des années 70 d’une confrontation à la réalité, et de quelques désillusions. Sans doute les luttes internes, les évolutions, n’ont pas été plus importantes que durant les périodes précédentes, mais leur proximité nous les rend plus visibles. Comment le parti a-t-il évolué sur la question des minorités, sur la laïcité, sur l’éducation, sur l’Europe, sur le travail et les loisirs, sur le marché, etc.

    Maxime Dury, Vincent Chambarlhac, Thierry Hohl (dir.), Histoire documentaire du Parti Socialiste, Éditions universitaires de Dijon, 2005, Sources, 312 p. 

    Maxime Dury, La droite et la gauche: les lois de la représentation politique, Éd. Eska, 2001, 160 p. 

    Maxime Dury, La censure: la prédication silencieuse, Publisud, 1995, Courants universels ( Histoire ), 325 p.  

    Maxime Dury, Claude Courvoisier, La prédication silencieuse, 1992  

    La censure, depuis la Révolution française, est l'objet d'une totale disqualification, figure emblématique d'un pouvoir arbitraire et tout-puissant intervenant préalablement à la transmission des différents moyens d'expression de la pensée. Cette intervention préalable du pouvoir, qui dans l'analyse juridique libérale caractérise la censure et la distingue d'autre formes d'interdits, constitue l'interrogation fondamentale et structurante de cette recherche : car c'est le préalable de la pensée elle-même que la censure veut ainsi mettre en scène, tout ce qui détermine le processus de création, tout ce qui était déjà là avant même d'avoir commencé à penser, et qui fait qu'aucune liberté de l'esprit ne peut être invoque par quiconque. Ce discours préalable et déterminant, le mot censure lui-même en donne la clé, comme par exemple dans l'expression "nul n'est censé ignorer la loi" : il s'agit en effet de ce que le sujet de droit est réputé être et connaitre, c'est-à-dire de sa réputation, ce discours préalable dont il est l'objet et auquel il est assujetti. Les différentes formes de la censure sont alors définies à partir des époques charnières de son évolution : le droit canon et la censure comme système pénal ; l'imprimerie et la récupération par l'état du pouvoir de censure ; la révolution et les différentes modalités du discours libéral.

    Maxime Dury, Claude Courvoisier, Vie de la pensée et pensée de la vie: Nietzsche et le problème de l'éducation, 1988, 133 p. 

  • Maxime Dury, « La pensée constitutionnelle de Robespierre », le 18 mai 2017 

    Maxime Dury, « L’œuvre de Léo Hamon », le 27 mai 2011 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Nicolas Vion, L'œuvre législative sous la monarchie de juillet, thèse en cours depuis 2014  

    Ateib Mohamed Ali Akilha, La Libye au carrefour de l'Afrique et de l'Europe , thèse soutenue en 2011 à Dijon   

    La Libye est une zone clé sur les chemins de la migration entre Afrique et Europe. Si les Libyens ne constituent pas un peuple de migrants, leur territoire, lui, est un lieu de transit fondamental pour les migrations, notamment clandestines, des Africains de toutes origines vers l’Europe, surtout depuis que le Détroit de Gibraltar est étroitement contrôlé. Cette thèse s’interroge sur le phénomène de la migration illégale dans cet espace. Elle tente d’appréhender ce phénomène en relation avec la situation internationale de la Libye, et donc l’évolution sur une période qui couvre l’avant-embargo, l’embargo, et l’après embargo. L’immigration clandestine est un processus complexe qui a des origines aussi nombreuses que diverses, et dont les conséquences se font sentir aussi bien sur les migrants que sur les pays d’origine, de destination et de transit. Ainsi la Libye, pays de transit, considère t-elle désormais tous les enjeux diplomatiques qui se jouent à travers le passage des migrants africains sur son sol. Ses positions sur la scène internationale depuis la création de la Jamahiriya influencent ce facteur stratégique, tout comme elles sont influencées par lui. Au carrefour de la construction euro-méditerranéenne, la Libye sait user de sa situation de zone tampon, notamment dans ses relations avec l’Italie, qui elle-même fait le pont entre l’Union européenne et la Jamahiriya. C’est ainsi que la Libye négocie son implication dans les traités internationaux du type de l’Union pour la Méditerranée. Mais ses décisions politiques dépendent également des politiques de migration européennes, notamment du processus d’externalisation de la question migratoire. En raison de sa situation si spécifique, c’est à ce pays ouvert sur la Méditerranée de peser sur la mise en œuvre de politiques qui dépassent le simple aspect sécuritaire, qui permettent que tous les acteurs de ces vastes mouvements sortent gagnants de ces fluctuations qui sont désormais inéluctables.

    Ateib Mohamed Ali Akilha, La Libye au carrefour de l'Afrique et de l'Europe, thèse soutenue en 2011   

    La Libye est une zone clé sur les chemins de la migration entre Afrique et Europe. Si les Libyens ne constituent pas un peuple de migrants, leur territoire, lui, est un lieu de transit fondamental pour les migrations, notamment clandestines, des Africains de toutes origines vers l’Europe, surtout depuis que le Détroit de Gibraltar est étroitement contrôlé. Cette thèse s’interroge sur le phénomène de la migration illégale dans cet espace. Elle tente d’appréhender ce phénomène en relation avec la situation internationale de la Libye, et donc l’évolution sur une période qui couvre l’avant-embargo, l’embargo, et l’après embargo. L’immigration clandestine est un processus complexe qui a des origines aussi nombreuses que diverses, et dont les conséquences se font sentir aussi bien sur les migrants que sur les pays d’origine, de destination et de transit. Ainsi la Libye, pays de transit, considère t-elle désormais tous les enjeux diplomatiques qui se jouent à travers le passage des migrants africains sur son sol. Ses positions sur la scène internationale depuis la création de la Jamahiriya influencent ce facteur stratégique, tout comme elles sont influencées par lui. Au carrefour de la construction euro-méditerranéenne, la Libye sait user de sa situation de zone tampon, notamment dans ses relations avec l’Italie, qui elle-même fait le pont entre l’Union européenne et la Jamahiriya. C’est ainsi que la Libye négocie son implication dans les traités internationaux du type de l’Union pour la Méditerranée. Mais ses décisions politiques dépendent également des politiques de migration européennes, notamment du processus d’externalisation de la question migratoire. En raison de sa situation si spécifique, c’est à ce pays ouvert sur la Méditerranée de peser sur la mise en œuvre de politiques qui dépassent le simple aspect sécuritaire, qui permettent que tous les acteurs de ces vastes mouvements sortent gagnants de ces fluctuations qui sont désormais inéluctables.