Jean-Claude Acquaviva

Maître de conférences HDR honoraire
Droit public.
UFR de Droit, Sciences sociales et politiques

Equipe méditerranéenne de recherche juridique
  • THESE

    La loi dans l'État de droit, soutenue en 1989 à AixMarseille 3 sous la direction de Jean-Yves Chérot 

  • Jean-Claude Acquaviva, Aline Gonzalez, Droit constitutionnel et Institutions politiques, 26e éd., Gualino un savoir-faire de Lextenso, 2023, Mémentos ( Apprendre utile ), 246 p.   

    Jean-Claude Acquaviva, Aline Gonzalez, Droit constitutionnel et institutions politiques, 25e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2022, Mémentos ( apprendre utile ), 242 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques: cours intégral et synthétique + outils pédagogiques, 24e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2021, Mémentos, 236 p.  

    4e de couverture : "Matière essentielle pour les étudiants en 1re année de licence en droit, le droit constitutionnel encadre le pouvoir de l'État afin qu'il n'étouffe pas les libertés des individus ; il vise à organiser, dans le cadre de l'État, une coexistence pacifique du pouvoir et de la liberté. Quant aux institutions politiques, ce sont les partis et les associations liés au pouvoir ou qui font pression sur lui. Si elles ne rentrent pas toujours dans le cadre du droit constitutionnel, leur étude permet de comprendre bien des mécanismes et des réalités. Cette nouvelle édition 2021-2022 est une synthèse claire, structurée et accessible du droit constitutionnel et des institutions politiques en France."

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques: cours intégral et synthétique, outils pédagogiques, 23e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2020, 236 p.  

    Présentation de l'éditeur : "La 23e édition de cet ouvrage présente, sous la forme de développements synthétiques, structurés et illustrés, l'ensemble des connaissances indispensables en droit constitutionnel et institutions politiques. Matière essentielle pour les étudiants en 1re année de licence en droit, le droit constitutionnel encadre le pouvoir de l'État afin qu'il n'étouffe pas les libertés des individus ; il vise à organiser, dans le cadre de l'État, une coexistence pacifique du pouvoir et de la liberté. Quant aux institutions politiques, ce sont les partis et les associations liés au pouvoir ou qui font pression sur lui. Si elles ne rentrent pas toujours dans le cadre du droit constitutionnel, leur étude permet de comprendre bien des mécanismes et des réalités. Cette nouvelle édition 2020-2021 est une synthèse claire, structurée et accessible du droit constitutionnel et des institutions politiques en France."

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques: cours intégral et synthétique, outils pédagogiques, 22e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2019, Mémentos, 238 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Matière essentielle pour les étudiants en 1re année de licence en droit, le droit constitutionnel encadre le pouvoir de l'État afin qu'il n'étouffe pas les libertés des individus ; il vise à organiser, dans le cadre de l'État, une coexistence pacifique du pouvoir et de la liberté. Quant aux institutions politiques, ce sont les partis et les associations liés au pouvoir ou qui font pression sur lui. Si elles ne rentrent pas toujours dans le cadre du droit constitutionnel, leur étude permet de comprendre bien des mécanismes et des réalités. Cette nouvelle édition 2019-2020 est une synthèse claire, structurée et accessible du droit constitutionnel et des institutions politiques en France."

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, Gualino, une marque de Lextenso, 2019 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 21e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2018, Fac universités ( Mémentos LMD ), 242 p.    

    La 4e de couverture indique : "Matière essentielle pour les étudiants en 1re année de licence en droit, le droit constitutionnel encadre le pouvoir de l'État afin qu'il n'étouffe pas les libertés des individus ; il vise à organiser, dans le cadre de l'État, une coexistence pacifique du pouvoir et de la liberté. Quant aux institutions politiques, ce sont les partis et les associations liés au pouvoir ou qui font pression sur lui. Si elles ne rentrent pas toujours dans le cadre du droit constitutionnel, leur étude permet de comprendre bien des mécanismes et des réalités. Cette nouvelle édition 2018-2019 est une synthèse claire, structurée et accessible du droit constitutionnel et des institutions politiques en France."

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 20e éd., Gualino, une marque de Lextenso, 2017, Fac universités ( Mémentos LMD ), 240 p.  

    La 4e de couverture indique : "Matière essentielle pour les étudiants en 1re année de licence en droit, le droit constitutionnel encadre le pouvoir de l'État afin qu'il n'étouffe pas les libertés des individus ; il vise à organiser, dans le cadre de l'État, une coexistence pacifique du pouvoir et de la liberté. Quant aux institutions politiques, ce sont les partis et les associations liés au pouvoir ou qui font pression sur lui. Si elles ne rentrent pas toujours dans le cadre du droit constitutionnel, leur étude permet de comprendre bien des mécanismes et des réalités. Cette nouvelle édition 2017-2018 est une synthèse claire, structurée et accessible du droit constitutionnel et des institutions politiques en France. "

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 19e éd., Gualino et Lextenso, 2016, Fac universités ( Mémentos LMD ), 240 p.  

    4e de couv. : "Matière essentielle pour les étudiants en 1re année de licence en droit, le droit constitutionnel encadre le pouvoir de l'État afin qu'il n'étouffe pas les libertés des individus ; il vise à organiser, dans le cadre de l'État, une coexistence pacifique du pouvoir et de la liberté. Quant aux institutions politiques, ce sont les partis et les associations liés au pouvoir ou qui font pression sur lui. Si elles ne rentrent pas toujours dans le cadre du droit constitutionnel, leur étude permet de comprendre bien des mécanismes et des réalités. Cette nouvelle édition 2016-2017 est une synthèse claire, structurée et accessible du Droit constitutionnel et des Institutions politiques en France."

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques 2016-2017, Gualino, 2016 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 18e éd., Gualino-Lextenso, 2015, Fac universités ( Mémentos LMD ), 240 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 17e éd., Gualino éditeur, Lextenso éd., 2014, Mémentos LMD, 239 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 16e éd., Gualino et Lextenso éd., 2013, Mémentos LMD, 237 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 15e éd., Gualino, Lextenso éd. et Numilog, 2012, Mémentos LMD, 233 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 14e éd., Gualino, Lextenso et Numilog, 2011, Mémentos LMD, 231 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 13e éd., Gualino-Lextenso, 2010, Mémentos LMD, 229 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 12e éd., Gualino, Lextenso et Numilog, 2009, Mémentos LMD, 223 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 11e éd., Gualino, 2008, Mémentos LMD, 224 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 10e éd., Gualino, 2007, Mémentos LMD, 238 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 9e éd., Gualino, 2006, Fac-Universités ( Mémentos LMD ), 238 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 8e éd., Gualino éditeur, 2005, Fac-Universités ( Mémentos LMD ), 238 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 7e éd., Gualino éd., 2004, Fac-Universités ( Mémentos ), 230 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 6e éd., Gualino, 2002, Fac-Universités ( Mémentos ), 230 p. 

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 5e éd., Gualino, 2001, Fac-Universités ( Mémentos ), 230 p.   

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 4e éd., Gualino, 1999, Fac universités ( Mémentos ), 198 p.   

    Jean-Claude Acquaviva, Les députés: élection, mandat, rôle, l'assemblée nationale, Gualino éditeur, 1997, Les Carrés Sup, 78 p.   

    Jean-Claude Acquaviva, Méthodes de travail en droit constitutionnel: recommandations, les questions, les fiches, les dissertations, les commentaires, les cas pratiques, Gualino, 1997, Les carrés. Sup, 125 p.   

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 3e éd., Gualino éd, 1996, Fac universités ( Mémentos ), 191 p.   

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, 2e éd., Dunod, 1994, Mémo-fac   

    Jean-Claude Acquaviva, Droit constitutionnel et institutions politiques, Dunod, 1992, Fiches express ( Universités )   

    Jean-Claude Acquaviva, La première assemblée de corse: 8 août 1982-29 juin 1987, 1984, 213 p. 

  • Jean-Claude Acquaviva, « La liberté de manifestation en France, en Italie et en Tunisie », le 03 mai 2019  

    Organisée en collaboration entre l'EMRJ et le CDPC Jean-Claude Escarras de Toulon (URM 7318) et l’Université de Corse sous la direction scientifique de Sylvie Schmitt, Maître de conférences de droit public, CDPC Jean-Claude Escarras (UMR-CNRS 7318 DICE)

    Jean-Claude Acquaviva, « La protection constitutionnelle de la vie privée en France, en Italie et en Tunisie », le 24 mai 2018 

    Jean-Claude Acquaviva, « La liberté d'entreprendre en France, en Italie et en Tunisie », le 24 avril 2017  

    en collaboration avec le Laboratoire DRIMAN, Université de Tunis El Manar

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Christel Payraudeau, La protection du droit au respect de la vie privée par le Conseil constitutionnel à l’épreuve du numérique, thèse soutenue en 2022 à Corte, membres du jury : Laurent Sermet (Rapp.), Jessica Eynard (Rapp.), Jules Lepoutre  

    La constitutionnalisation du droit au respect de la vie privée a trouvé sa place progressivement, mais avec l’avènement du numérique de nouvelles problématiques se sont imposées. La société est en pleine mutation depuis quelques décennies déjà, et même si l’indéniable efficacité des technologies modernes se montre séduisante, les évolutions sont très rapides et le droit ne peut intervenir qu’à retardement. Dans ce contexte et face à l’hégémonie du numérique, nous devons nous interroger sur la réalité des libertés individuelles et des droits fondamentaux. La vie privée est bousculée par les nouvelles pratiques mises en œuvre. Ces problématiques sont incontournables, quels que soient les enjeux mondiaux, aussi bien sécuritaires, économiques que politiques. Il est nécessaire d’analyser comment le Conseil constitutionnel se positionne afin de parvenir à mieux identifier ses limites. Dans notre réalité numérique, comment l’indispensable protection du Conseil constitutionnel peut-elle paraître lacunaire en matière de droit au respect de la vie privée ? Cette thèse a pour objet de démontrer que dans un monde en constante évolution technologique, les trois thèmes de l’étude ne sauraient être dissociés : le droit au respect de la vie privée, à l’instar des libertés individuelles qui priment, le numérique qui se rend indispensable et la cour constitutionnelle pour garantir le bon fonctionnement et la gestion de ces notions qui pourraient facilement devenir antagonistes. Nous identifierons les objectifs constitutionnels opposables au droit au respect de la vie privée ainsi que les garanties qui conditionnent la conciliation de ce droit avec les objectifs législatifs. Nous allons estimer pour notre étude que la vie privée dans le monde virtuel du numérique présente deux facettes dont le Conseil constitutionnel tente de se montrer garant : d’une part celle qui préserve notre relation avec autrui et d’autre part celle qui se rapporte directement à la personne.Il est important de garder l’esprit critique sur l’utilisation qui est faite des données personnelles de chacun d’entre nous. Avec le numérique, la protection de la vie privée doit nécessairement être analysée au-delà des frontières de notre pays. Pour analyser les dangers qui menacent celle-ci, il est intéressant de se pencher sur l’étude des décisions du Conseil constitutionnel afin de pouvoir comparer la jurisprudence et la législation française à celles d’autres pays. Les outils numériques, par leur capacité à impacter de très nombreux aspects de nos vies, réduisent considérablement les limites spatio-temporelles, qui semblent de plus en plus désuètes. Le réseau numérique a la capacité de relier les personnes de manière virtuelle aux quatre coins du monde. Ainsi, la protection constitutionnelle s’inscrit aujourd’hui dans un tout autre contexte dans la mesure où l’exercice de nos libertés et de nos droits, comme la vie privée, a inévitablement une dimension supranationale.

    Jules Lepoutre, Evaluation des politiques publiques , thèse soutenue en 2005 à Corte en co-direction avec Richard Balme 

    Cecile-marie Simoni, Les problemes juridiques poses par les emissions de tele-realite., thèse en cours depuis 2004 

  • Aly Kemesso, La décentralisation au prisme de l'identité locale : étude à partir de la rébellion Touareg au Mali, thèse soutenue en 2018 à Toulon sous la direction de Pascal Richard, membres du jury : Bakary Camara (Rapp.), Teresa Freixes et Ǧūrǧ Saʿd  

    Notre thèse aura pour objet d’appréhender la complexité du concept de décentralisation au regard de la construction de l’État au Mali. Pour mener cette analyse, nous adopterons la méthode dialectique. Celle-ci nous permettra de comprendre comment la décentralisation, entendue comme outil et modalité d’organisation territoriale, mobilise des « moments » de la formation de l’État qui apparaissent comme nécessairement réciproques et peuvent faire l’objet d’un double emploi entre l’unité et le pluralisme. Cet outil technique offre les moyens d’une instrumentalisation politique qui va former l’usage de la décentralisation au Mali ainsi que la possibilité d’une réflexivité des intérêts locaux dans la mise en œuvre de la décentralisation susceptible d’informer juridiquement cette pratique. En ce sens, la décentralisation se développe, initialement, dans le cadre de l’État malien au sein d’un processus ou l’État se trouve - ou se rencontre lui-même – dans la négation des identités locales ; le prix qui sera à payer sera la perte irrémédiable de son identité « à soi ». Dans cette perspective dialectique, la première phase de la décentralisation exprime le passage de l’État « en soi » à l’État « pour soi » au Mali. Cette première phase va se caractériser par l’intégration de la décentralisation dans une « grammaire politique » [Première partie]. C’est cette dissonance initiale et inhérente à la constitution même de l’État qui implique la seconde phase d’instrumentalisation de la décentralisation au Mali. Cette dernière sera ainsi appréhendée non plus dans une perspective politique mais donnera lieu à une réappropriation juridique de la décentralisation qui devrait favoriser l’intégration de ces différences et des singularités territoriales dans l’État malien [Seconde partie]. C’est cette dialectique qu’exprime selon nous l’usage malien de la décentralisation et l’influence du problème Touareg qui va pousser ce système à ses limites: ce concept apparaissant comme un outil plastique devant évoluer au regard des conjonctures et permettant d’inscrire la continuité de l’État dans la durée.

    Stanislas Andre, L'harmonisation de la représentation d'intêret au Parlement, thèse soutenue en 2017 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Bernard Asso, membres du jury : Jean-François Poli (Rapp.), Xavier Latour  

    Pendant longtemps, malgré les enjeux, ni l'Assemblée Nationale ni le Sénat ne réglementaient l'exercice de la représentation d'intérêts en leur sein. Cette absence de réglementation ne signifiait pas pour autant que le lobbying s’exerçait en dehors de tout cadre juridique. L'article 27 de la Constitution dispose que « tout mandat impératif est nul » tandis que le nouveau Code pénal sanctionne les atteintes à la probité. Parallèlement, des sociétés de relations publiques en quête d'une meilleure image ont décidé de rédiger leurs propres chartes déontologiques. Depuis, la situation a évolué. Désormais, l'Assemblée Nationale et le Sénat réglementent les activités de lobbying. Si ces réglementations ont le mérite d'exister, elles demeurent toutefois insuffisantes. En effet, les dispositifs en vigueur n'ont pas permis d'atteindre les objectifs escomptés. Dès lors, une évolution et une harmonisation de la réglementation semblent indispensables. L’objet de ma thèse serait l’élaboration d’un dispositif commun et d’un nouveau registre qui aurait un caractère obligatoire et présenterait une typologie plus détaillée des représentants d'intérêts aux deux chambres du Parlement, aux collectivités territoriales, aux administrations publiques, et aux ministères, où les possibilités d'influence demeurent importantes.

    Xavier Bertolino, La construction des valeurs par le juge : une étude du discours doctrinal, thèse soutenue en 2017 à Toulon sous la direction de Jean-Jacques Sueur, membres du jury : Éric Oliva (Rapp.), Stéphane Papi    

    Les conflits de valeurs seraient, selon l’expression de Max Weber une guerre des dieux, traduction d'une irréductibilité sociologique des différentes cultures. La thèse s'inscrit dans la ligne de ce constat tout en s'efforçant d'en tempérer la portée. Cette dernière a pour objet de clarifier les équivoques qui pèsent sur le concept de valeur, à partir d'une étude critique du discours doctrinal dominant. Nous nous sommes placés pour ce faire dans un cadre relativement ouvert, celui des systèmes juridiques occidentaux, en y incluant les Etats-Unis d'Amérique et certains ordres juridiques régionaux (droit européen des droits de l’homme mais aussi le système théologique). Ces équivoques tiennent selon nous, en grande partie, au fait que la doctrine s'attache la plupart du temps, dans son approche de ce concept, à des problématiques prédéterminées qui limitent a priori la portée de l'analyse. Plus spécifiquement, l'une de ces problématiques, héritées du jus-naturalisme traditionnel et d'un certain positivisme juridique, est celle qui consiste à traiter des valeurs en termes d'intégration (ou non) de certaines normes d'un type particulier, à l'intérieur d'un ordre supposé clos ou relativement fermé sur lui-même. Cette proposition ne peut que déboucher sur une impasse. Il nous a donc semblé nécessaire d'échapper à ce dilemme, et nous avons eu recours, pour y parvenir, à une double directive méthodologique:- Proposer une théorie dialectique des valeurs, qui mette au premier plan le rôle du juge, et spécialement celui du juge constitutionnel, dans le cadre d'un processus de constitution d'un ordre spécifique, appelé parfois ordre de valeurs; - Puiser, pour rendre possible l'analyse de ce processus, dans une conception élargie des sources du droit, où la doctrine serait entendue, non comme une autorité, mais comme une "entité", selon l'expression proposée par Ph. Jestaz et Ch. Jamin, considérée dans ses relations avec les autres sources de droit. C’est ainsi qu'à travers un certain nombre de principes de base, revisités à l'aune de la question des valeurs (à commencer par le principe démocratique) nous avons pu fournir les éléments d'une théorie générale de la valeur, en faisant de cette dernière, l'un des éléments de la culture juridique des peuples. Le réalisme juridique, plus particulièrement sa variante interprétative occupe une place à part dans ce tableau, et sert de transition entre les deux parties de la thèse, dont la première est plutôt dédiée à la critique du système explicatif existant, à partir de ses origines plus particulièrement philosophiques et théologiques, alors que la seconde partie se veut constructiviste. Nous avons été conduits à cette fin à distinguer le réel, autrement dit le milieu et la réalité juridique, en analysant les rapports que ces deux derniers termes entretiennent avec les valeurs: celles-ci nous sont apparues alors tantôt comme des catégories juridiques spécifiques (droits, principes) tantôt comme un arrière-plan nécessaire au fonctionnement de l'ensemble.

  • Patricia Francisci, Le statut constitutionnel des partis politiques, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de André Roux, membres du jury : Patrick Gaïa et Richard Ghevontian  

    Les partis politiques sont devenus les piliers de la démocratie moderne. De simples groupes inorganisés, ils sont devenus des structures hiérarchisées dont l’objectif est la conquête puis l’exercice du pouvoir. Les contingences historiques ont montré la nécessité pour les démocraties de se doter d’un appareil juridique pour se protéger des partis, mais également pour garantir leurs droits et libertés. Les partis ont donc été consacrés dans les Constitutions d’après-guerre. Cette constitutionnalisation s’est accompagnée de l’adjonction de Lois des partis ainsi que de dispositions législatives règlementant le droit des partis. La question du statut constitutionnel des partis se posait, alimentée par les décisions du juge constitutionnel, amené à se prononcer sur les droits, libertés et exigences des partis, dans le cadre du contrôle de constitutionnalité.Dès lors, il était intéressant d’aborder une approche comparatiste des partis politiques, sous l'angle du droit constitutionnel comparé, en l’occurrence du contentieux constitutionnel. La constitutionnalisation structurelle opposée à la consécration fonctionnelle permet de mettre en relief les grands principes directeurs du droit des partis. Ont ainsi été dégagés les principes de liberté, d’égalité, ainsi que celui de la transparence. Les partis sont confrontés aux exigences et aux interdictions, issues aussi bien des textes constitutionnels que législatifs. Les Cours constitutionnelles allemande, espagnole, italienne, française et portugaise apportent leurs appréciations, dont les travaux proposent une analyse détaillée. Le juge constitutionnel a certes remplit sa mission de protecteur de la Constitution en assurant la protection des principes démocratiques, mais dans le même temps, il s’est révélé le protecteur des droits et libertés des partis