• THESE

    Positivisme et irrationalité des valeurs, soutenue en 1990 à Paris 1 sous la direction de Luc Ferry 

  • Olivier Camy (dir.), Religion et raison: un nouveau conflit ?, Presses universitaires de Rennes, 2024, CollectionSciences des religions, 151 p.  

    Il apparaît qu’aujourd’hui, le conflit entre religion et raison s’est réouvert à la faveur du réveil du religieux ou de sa radicalisation. Comment comprendre la nature et l’origine de ce conflit contemporain ? Comment analyser ses répercussions ? Pour répondre dans une démarche interdisciplinaire, l’ouvrage s’articule en trois moments. Dans un moment historique, il revient sur la conception traditionnelle des rapports entre religion et État en terre d’Islam et de chrétienté. Il clarifie la notion de Shari’a dans l’Islam traditionnel sunnite (IXe au XIXe siècle), et mène une réflexion sur la saisie par le politique de la Shari’a en Égypte dès le début du XIXe siècle. Il étudie le système de Religion d’État inspiré encore par le Christianisme sous la Restauration en France. Dans son moment juridique, il s’interroge sur la remise en cause de la séparation Religion/État au sein de deux pays rarement étudiés de ce point de vue : Israël et le Japon. Dans son moment philosophique, il envisage la possibilité de surmonter l’opposition religion/raison, voire foi/raison. Il prétend actualiser le livre de Kant La Religion dans les limites de la simple raison en montrant que le fait religieux s’oppose à la raison seulement s’il est rabattu du côté du sacré. Un commentaire de l’encyclique Fides et ratio de Jean-Paul II explique comment foi et raison s’appuient sur « un socle commun qui est la vérité ». Une analyse du conflit loi divine/raison dans le cadre de l’Islam montre que ce conflit est exacerbé du fait que nous vivons à une époque de généralisation des simulacres qui concerne le religieux lui-même

    Olivier Camy, Lire Malévitch: introduction à la doctrine suprématiste du sans-objet, Éditions du Lérot, 2023, 173 p.  

    Olivier Camy, Écrits sur la liberté politique, MA éditions - Eska, 2023, 371 p. 

    Olivier Camy, Cécile Pichon-Bonin (dir.), La politique de Malévitch, Editions du Lérot, 2019, 165 p. 

    Olivier Camy, Théorie de la nation: élément pour une compréhension phénoménologique de la nation, Éd. Mimésis, 2015, Sciences sociales, 105 p. 

    Olivier Camy, Boris Bernabé (dir.), Les mythes de fondation et l'Europe: actes du colloque international de Dijon, 18 et 19 novembre 2010, Éditions universitaires de Dijon, 2013, Institutions, 320 p. 

    Olivier Camy, Droit constitutionnel critique, L'Harmattan, 2007, Logiques juridiques, 122 p. 

    Olivier Camy, Dominique Gros (dir.), Le droit de résistance à l'oppression, Seuil, 2005, 278 p. 

    Olivier Camy, Positivisme et irrationnalité des valeurs, Atelier national de reproduction des thèses, Université Li. Lille 3, 1991, Lille-thèses 

    Olivier Camy, Luc Ferry, Positivisme et irrationalité des valeurs, 1990, 490 p.  

    La thèse se propose, à jour dans les sciences sociales et humaines, particulièrement dans la science politique, une position épistémologique de type néo-positiviste consistant à exclure de la science des valeurs considérées comme irrationnelles. Cette position sera d'abord formalisée (présentation) puis critiquée par rapport à : - sa justification (premier chapitre) - ses conséquences (sur le plan de la méthodologie et de la théorie politique : deuxième chapitre) - ses alternatives (soient principalement le modèle traditionnel, le modèle marxiste et le modèle communicationnel : troisième chapitre) dans un épilogue, sera esquissée une position épistémologique réaliste fondée sur une axiologie rationaliste

    Olivier Camy, Cornelius Castoriadis, Métacritique: "Du jeune Marx à Heidegger, 1984 

  • Olivier Camy, Cécile Pichon-Bonin, « Esthétique et politique chez Malévitch », La politique de Malévitch, Editions du Lérot, 2019 

    Olivier Camy, « Europe and the constitutional legal model in the light of Political Law », The Constitutional Integrity of the European Union, Van den Bergs eds, 2010, pp. 1-10 

    Olivier Camy, « L'engagement ontologique du juriste », Au coeur des combats juridiques. Pensées et témoignages de juristes engagés, Dalloz, 2007, pp. 1-10 

  • Olivier Camy, « Le juge et le philosophe. Essais sur le nouvel âge du droit », International Journal for the Semiotics of Law / Revue internationale de sémiotique juridique, Springer Netherlands , 2009, n°3  

    Olivier Camy, « A propos d'Israël chez les nations d'Anatole Leroy-Beaulieu », Revue de la recherche, , 2007, pp. 1-5 

    Olivier Camy, « Dangereuse paix asiatique », Institut Français des Relations Internationales, Paris : Institut Français des Relations Internationales et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1992, pp. 561-570   

    L'effondrement du communisme en Asie a engendré un processus de paix. Simultanément, le modèle de croissance économique des « Dragons » (Corée du Sud, Taiwan, Hong-Kong, Singapour) et des nouveaux « tigres » (Malaisie, Thaïlande, Indonésie dans une moindre mesure) reçoit l'adhésion de la totalité des pays d'Extrême-Orient. Les valeurs confucéennes orientent et fondent les systèmes démocratiques naissants, alliant un autoritarisme mesuré et une conception des droits de l'homme fondée avant tout sur la stabilité des sociétés et des régimes qui les représentent. Le monde chinois ― diaspora et Chine du Sud ― apparaît comme le grand vecteur de ce mouvement en raison de son influence économique dans la région. La limite de son action sera-t-elle le Japon, la puissance asiatique dont chacun envie le succès tout en rejetant l'arrogance ? Le Japon pourra-t-il accepter la compétition que petit à petit lui livreront les Chinois ? La paix en Asie est-elle pas annonciatrice de nouveaux dangers ?

  • Olivier Camy, « Esthétique et politique chez Malévitch », La politique de Malévitch, Dijon, le 06 décembre 2018 

    Olivier Camy, « Loi divine et raison », le 08 décembre 2016  

    Organisé par Olivier Camy, CGC, UMR 7366 CNRS-uB et Lukas Macek, Directeur du Campus de Dijon IEP Paris avec le soutien de l'IEP Paris - Campus de Dijon et du CEFRELCO (Centre d'Étude du Fait Religieux Contemporain)

    Olivier Camy, « De la fondation », Mythes de fondation et Europe, Dijon, le 02 janvier 2013 

    Olivier Camy, « Essai sur la doctrine de la liberté de Rousseau », L'actualité du Contrat social, Porto Portugal (PT), le 26 juin 2012 

    Olivier Camy, « The problem of sovereignty and the European Union », The problem of sovereignty and the European Union Japan (JP), le 01 janvier 2011 

    Olivier Camy, « Les juristes et l'engagement social », Au coeur des combats juridiques. Pensées et témoignages de juristes engagés, le 06 mai 2006 

  • Olivier Camy, Loi divine et Raison - Moment historique 

    Olivier Camy, Loi Divine et Raison - Moment philosophique 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Nicolas Bertrand, L'encadrement normatif de la détention dans les camps de concentration nationaux-socialistes, thèse soutenue en 2011 à Dijon en co-direction avec Gerhard Werle   

    Cette thèse a pour objet l'étude de l'encadrement normatif de l'internement concentrationnaire. Ce concept désigne les règles et procédures produites et appliquées par les administrations concentrationnaires et encadrant le quotidien des détenus internés dans les camps de concentration nazis. Notre étude est pragmatique. Elle se fonde principalement sur l'analyse des archives des administrations concentrationnaires : les règles et procédures concernant l'internement des détenus édictées par les administrations centrales et leur application au niveau du camp de Buchenwald principalement. Cette approche permet de démontrer que l'internement du détenu n'est pas caractérisé par l'arbitraire. Il se déroule au contraire conformément à un encadrement normatif aux caractéristiques spécifiques. Malgré des imperfections formelles dues à leur fondement spécifique sur la Volonté du Führer (Führerwille), les règles et procédures concentrationnaires encadrent l'ensemble de l'internement du détenu : les contacts avec l'extérieur, la répression disciplinaire, le travail forcé et la mort. La participation du personnel SS et civil ou des détenus au fonctionnement du camp se fait ainsi conformément à un encadrement normatif. Cela explique en partie pourquoi les différents acteurs, croyant leurs actes fondés et justifiés par cet encadrement normatif d'allure pseudo-juridique, participèrent au fonctionnement des camps.