Olivier Camy

Maître de conférences
Droit public.
UFR Droit et Sciences Économique et Politique

Centre Georges Chevrier
  • THESE

    Positivisme et irrationalité des valeurs, soutenue en 1990 à Paris 1 sous la direction de Luc Ferry 

  • Olivier Camy (dir.), Religion et raison: un nouveau conflit ?, Presses universitaires de Rennes, 2024, Sciences des religions, 151 p. 

    Olivier Camy, Lire Malévitch: introduction à la doctrine suprématiste du sans-objet, Éditions du Lérot, 2023, 173 p.   

    Olivier Camy, Écrits sur la liberté politique, MA éditions - Eska, 2023, 371 p. 

    Olivier Camy, Cécile Pichon-Bonin (dir.), La politique de Malévitch, Editions du Lérot, 2019, 165 p. 

    Olivier Camy, Théorie de la nation: élément pour une compréhension phénoménologique de la nation, Éd. Mimésis, 2015, Sciences sociales, 105 p. 

    Olivier Camy, Boris Bernabé (dir.), Les mythes de fondation et l'Europe: actes du colloque international de Dijon, 18 et 19 novembre 2010, Éditions universitaires de Dijon, 2013, Institutions, 320 p.  

    "L'histoire occidentale est jalonnée de mythes de fondation reprenant le système romain. Selon ce système, le pouvoir politique est né d'une apothéose : Romulus, roi de Rome disparaît lors d'un violent orage. Le roi devient du même coup, fils de Dieu et père de Rome. Cette fondation mythique sera reprise et développée par Tite-Live ou Virgile. Elle servira d'appui à la légende troyenne des Romains, mais aussi des Francs. Si les poètes ont chanté la fondation politique de Rome, le droit – celui des pontifes, celui des princes, mais aussi le droit coutumier – y a puisé la source légitimante de son pouvoir coercitif. Curieusement, l'Europe, qui réclame aujourd'hui davantage d'intégration juridico-politique, semble ne relever d'aucun mythe de fondation et donc 'a fortiori' semble échapper au système romain. Il n'est pas sûr que les poètes, malgré Victor Hugo et d'autres, aient forgé une mythologie européenne. Mais, comment l'Europe peut-elle, indépendamment du recours au 'logos' du 'mythos', accéder à une véritable existence politique ? Comment peut-elle prendre conscience d'elle-même et s'imaginer sans utiliser la force fondatrice du mythe ? Est-il possible qu'elle se contente de donner plus de place au consentement au nom d'une nécessaire démocratisation en n'ayant aucun enracinement dans quelques symboles ou mythes ? Bien sûr, il ne s'agit pas de tenter de mythologiser l'Europe. Il s'agit plutôt de revenir aux mythes d'origine pour comprendre comment se fabrique et se légitime le pouvoir occidental. Nous pourrons alors espérer mieux comprendre les faiblesses de l'Europe juridico-politique d'aujourd'hui et sonder sa fragilité ontologique." [Source : 4e de couv.]

    Olivier Camy, Droit constitutionnel critique, L'Harmattan, 2007, Logiques juridiques, 122 p.  

    Résumé de l'éditeur "Cet ouvrage livre une approche critique du droit constitutionnel occidental démocratique. Il démontre que ces concepts directeurs (Constitution, Souveraineté...) font appel à l'idée de Dieu, donc d'infini. Il aborde les problèmes de la fondation ultime de la Constitution, de la nature du souverain et des lacunes de la Constitution. Il dévoile ainsi le rapport particulier que doit entretenir la démocratie avec la théologie. Cet anti-manuel de droit constitutionnel refuse l'approche positiviste ou technicienne des manuels actuels."

    Olivier Camy, Dominique Gros (dir.), Le droit de résistance à l'oppression, Seuil, 2005, 278 p. 

    Olivier Camy, Positivisme et irrationnalité des valeurs, Atelier national de reproduction des thèses, Université Li. Lille 3, 1991, Lille-thèses 

    Olivier Camy, Cornelius Castoriadis, Métacritique: "Du jeune Marx à Heidegger, 1984 

  • Olivier Camy, Cécile Pichon-Bonin, « Esthétique et politique chez Malévitch », La politique de Malévitch, Editions du Lérot, 2019 

    Olivier Camy, « Europe and the constitutional legal model in the light of Political Law », The Constitutional Integrity of the European Union, Van den Bergs eds, 2010, pp. 1-10 

    Olivier Camy, « L'engagement ontologique du juriste », Au coeur des combats juridiques. Pensées et témoignages de juristes engagés, Dalloz, 2007, pp. 1-10 

  • Olivier Camy, « Le juge et le philosophe. Essais sur le nouvel âge du droit », International Journal for the Semiotics of Law / Revue internationale de sémiotique juridique, 2009, n°3, pp. 355-359   

    Olivier Camy, « A propos d'Israël chez les nations d'Anatole Leroy-Beaulieu », Revue de la recherche, 2007, pp. 1-5 

    Olivier Camy, « Dangereuse paix asiatique », 1992, pp. 561-570    

    L'effondrement du communisme en Asie a engendré un processus de paix. Simultanément, le modèle de croissance économique des « Dragons » (Corée du Sud, Taiwan, Hong-Kong, Singapour) et des nouveaux « tigres » (Malaisie, Thaïlande, Indonésie dans une moindre mesure) reçoit l'adhésion de la totalité des pays d'Extrême-Orient. Les valeurs confucéennes orientent et fondent les systèmes démocratiques naissants, alliant un autoritarisme mesuré et une conception des droits de l'homme fondée avant tout sur la stabilité des sociétés et des régimes qui les représentent. Le monde chinois ― diaspora et Chine du Sud ― apparaît comme le grand vecteur de ce mouvement en raison de son influence économique dans la région. La limite de son action sera-t-elle le Japon, la puissance asiatique dont chacun envie le succès tout en rejetant l'arrogance ? Le Japon pourra-t-il accepter la compétition que petit à petit lui livreront les Chinois ? La paix en Asie est-elle pas annonciatrice de nouveaux dangers ?

  • Olivier Camy, « Esthétique et politique chez Malévitch », La politique de Malévitch, Dijon, le 06 décembre 2018 

    Olivier Camy, « Loi divine et raison », le 08 décembre 2016  

    Organisé par Olivier Camy, CGC, UMR 7366 CNRS-uB et Lukas Macek, Directeur du Campus de Dijon IEP Paris avec le soutien de l'IEP Paris - Campus de Dijon et du CEFRELCO (Centre d'Étude du Fait Religieux Contemporain)

    Olivier Camy, « De la fondation », Mythes de fondation et Europe, Dijon, le 02 janvier 2013 

    Olivier Camy, « Essai sur la doctrine de la liberté de Rousseau », L'actualité du Contrat social, Porto Portugal (PT), le 26 juin 2012 

    Olivier Camy, « The problem of sovereignty and the European Union », The problem of sovereignty and the European Union Japan (JP), le 01 janvier 2011 

    Olivier Camy, « Les juristes et l'engagement social », Au coeur des combats juridiques. Pensées et témoignages de juristes engagés, le 06 mai 2006 

  • Olivier Camy, Loi divine et Raison - Moment historique 

    Olivier Camy, Loi Divine et Raison - Moment philosophique 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Nicolas Bertrand, L'encadrement normatif de la détention dans les camps de concentration nationaux-socialistes, thèse soutenue en 2011 à Dijon en co-direction avec Gerhard Werle  

    Cette thèse a pour objet l'étude de l'encadrement normatif de l'internement concentrationnaire. Ce concept désigne les règles et procédures produites et appliquées par les administrations concentrationnaires et encadrant le quotidien des détenus internés dans les camps de concentration nazis. Notre étude est pragmatique. Elle se fonde principalement sur l'analyse des archives des administrations concentrationnaires : les règles et procédures concernant l'internement des détenus édictées par les administrations centrales et leur application au niveau du camp de Buchenwald principalement. Cette approche permet de démontrer que l'internement du détenu n'est pas caractérisé par l'arbitraire. Il se déroule au contraire conformément à un encadrement normatif aux caractéristiques spécifiques. Malgré des imperfections formelles dues à leur fondement spécifique sur la Volonté du Führer (Führerwille), les règles et procédures concentrationnaires encadrent l'ensemble de l'internement du détenu : les contacts avec l'extérieur, la répression disciplinaire, le travail forcé et la mort. La participation du personnel SS et civil ou des détenus au fonctionnement du camp se fait ainsi conformément à un encadrement normatif. Cela explique en partie pourquoi les différents acteurs, croyant leurs actes fondés et justifiés par cet encadrement normatif d'allure pseudo-juridique, participèrent au fonctionnement des camps.