Nathalie Picod

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
Ecole de droit de Toulouse
Centre de Droit des Affaires
Responsable de la formation :
  • THESE

    La remise de dette en droit privé, soutenue en 2011 à Toulouse 1 sous la direction de Corinne Saint-Alary-Houin 

  • Nathalie Picod, Yves Picod, Droit de la consommation (5ème édition), Sirey, 2020 

    Nathalie Picod, Yves Picod, Eric Chevrier, Code de la consommation 2021, annoté et commenté, Dalloz, 2020 

    Nathalie Picod, Yves Picod, Eric Chevrier, Code de la consommation 2020, annoté et commenté, Dalloz, 2019 

    Nathalie Picod, Yves Picod, Code de la consommation: annoté et commenté, Dalloz, 2016 

  • Nathalie Picod, Yves Picod, Albert Ruda Gonzalez, « Le droit français des entreprises en difficulté et l’imprévision », L'imprévision et le nouveau droit des obligations, Société de Législation Comparée (SLC), 2024, pp. 81-94 

    Nathalie Picod, « La régulation des comportements par le droit de la consommation à l’aune des préoccupations environnementales », Mélanges en l'honneur d'Yves Picod, Lefebvre Dalloz, 2023 

    Nathalie Picod, « Un contrat extinctif: la remise de dette », La réforme du droit des obligations en France: regard de l'autre côté des Pyrénées, Société de législation comparée, 2020, pp. 121-134 

    Nathalie Picod, « La protection paradoxale des personnes morales par le droit de la consommation », Un droit "positif", un droit de progrès, Lextenso, 2020, pp. 471-480   

    Nathalie Picod, Marcel Sousse, « L’économie circulaire : point de rencontre du droit de l’environnement et du droit de la consommation », Droit économique et droit de l'environnement, Mare & Martin, 2020, pp. 19-39 

  • Nathalie Picod, « Les obstacles au droit de poursuite du créancier en matière de cautionnement à l’abri du temps », Recueil Dalloz, Dalloz, 2021, pp. 1702-1710 

    Nathalie Picod, « La consécration légale de l’exception de nullité: un second souffle pour un adage séculaire? », Recueil Dalloz, Dalloz, 2020, n°37, pp. 2057-2112 

    Nathalie Picod, « La directive Restructuration et insolvabilité du 6 juin 2019 : tout changer pour que rien ne change… », Revue des Affaires Européennes. Law & European Affairs, Bruylant, 2019, n°3, pp. 573-583 

  • Nathalie Picod, « Transports et conflits : approche juridique de la gestion en temps de crise », le 31 mars 2023  

    Organisé par le Master 2 Droit des transports et de l’aéronautique, Université Toulouse 1 Capitole sous la direction de Mme Nathalie Picod et de M. Stéphane Mouton

    Nathalie Picod, « L’imprévision et le nouveau droit des obligations », le 27 juin 2022  

    Journées Capitant bilatérales : Perpignan/Gérone organisées sous la direction d’Yves Picod, Albert Ruda et Elena Lauroba

    Nathalie Picod, « L’impact du changement climatique sur l’entreprise », le 10 juin 2022  

    Colloque organisé par le Master Droit des affaires de l'Université Perpignan Via Domitia.

    Nathalie Picod, « La réforme du droit des obligations en France : regard de l’autre côté des Pyrénées », le 27 mai 2021  

    Organisé par l'Université Perpignan Via Domitia, CDED, et l’Université de Barcelone

    Nathalie Picod, « L’équilibre juridique dans les contrats », le 03 décembre 2019  

    Rencontres franco-britanniques du droit privé, organisées par Mme Cécile Le Gallou, Université Toulouse 1 Capitole

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Célia Terosier, Le bénéficiaire final d'une opération contractuelle, thèse soutenue en 2021 à Antilles sous la direction de Georges Virassamy  

    Pour définir une notion, qu’elle soit juridique ou commune, il est nécessaire d’établir de façon précise les caractéristiques qui la composent. Le bénéficiaire final est un personnage qui se caractérise par la présence de deux critères constants. Le premier décrit la méthode qu’il utilise à savoir l’adoption d’une position de retrait et le second porte sur le but poursuivi, il s’agit de la recherche du profit de l’opération. Cette dernière va d’ailleurs s’adapter au degré de retrait du bénéficiaire final de telle sorte qu’il sera possible de compter dans cette catégorie autant d’opérations occultes que d’opérations transparentes ou semi-occultes. Les deux critères précédents s’accompagnent de plusieurs critères variables lui permettant d’englober plusieurs situations juridiques. Parmi eux, il faut compter l’indifférence de la qualité de personne physique ou morale, mais également, le pouvoir exercé au sein de l’opération et les motivations personnelles de ce personnage. Ces critères variables permettent de mettre en lumière d’autres personnages tel que le bénéficiaire effectif faisant partie intégrante de l’ensemble que constitue la notion de bénéficiaire final. Après avoir apporté une définition claire à cette notion, il est nécessaire d’analyser son régime juridique. Les opérations avec un bénéficiaire final sont composées de trois personnes, la première est le donneur d’ordres, la seconde est un interposé, la dernière est le cocontractant extérieur à la première opération. Pour moraliser les opérations avec un bénéficiaire final, il est important de développer un dispositif protecteur autour de ces trois personnages. C’est notamment pour ces mêmes raisons que le droit est intervenu dans une logique de transparence afin de combattre les opérations avec un bénéficiaire final frauduleux. Le bénéficiaire final apparaît comme une catégorie nouvelle permettant à la fois de refondre de façon harmonieuse le droit existant en matière de bénéficiaire définitif, de mandant, ou de bénéficiaire effectif. Mais il permet également de protéger ces structures juridiques en favorisant le développement d’opérations transparentes et licites.