Catherine Grynfogel

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et Science Politique

Institut de Recherche en Droit Européen, International et Comparé
  • THESE

    Le crime contre l'humanité : notion et régime juridique, soutenue en 1991 à Toulouse 1 sous la direction de Roger Merle 

  • Catherine Grynfogel, Lusia: récit, Hermann, 2021, 249 p. 

    Catherine Grynfogel, Droit européen de la concurrence, 4e éd., LGDJ-Lextenso éditions, 2016, Systèmes ( Cours ), 228 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit européen de la concurrence est une discipline dont la perpétuelle évolution est rendue nécessaire sous l'effet de différents facteurs. D'une part, l'extension de son domaine d'application, notamment par l'élargissement de l'Union européenne, a posé l'éclairage sur la nécessité d'une réorganisation des cadres de sa mise en oeuvre ; d'autre part, son contenu a évolué sous l'effet d'une tendance de fond, consistant à donner une place grandissante à l'analyse économique au détriment de l'approche juridique formaliste. Enfin, il doit s'adapter aux objectifs multiples sous-jacents à la politique européenne de concurrence, comprise comme un ensemble de mesures influençant directement le comportement des entreprises. Le droit européen de la concurrence n'en est pas moins l'un des piliers de la construction européenne. Il cherche à maintenir une concurrence effective entre les opérateurs économiques, en agissant sur les structures du marché pour en assurer le fonctionnement concurrentiel. Il permet ainsi la détection et la répression des comportements anticoncurrentiels d'entreprises, bi- ou plurilatéraux comme les ententes, ou unilatéraux tels que les abus de position dominante. Il cherche encore à protéger le marché, en organisant notamment le contrôle des concentrations d'entreprises et celui des aides d'État. Enfin et surtout, ses objectifs favorisent la protection des consommateurs, pour accroître leur bien-être en assurant une répartition efficace des richesses. Cette synthèse se propose d'exposer les rouages du droit européen de la concurrence, de façon claire et pratique, à travers ses derniers développements. Destinée aux étudiants, aux praticiens du droit et aux juristes d'entreprise, elle intéresse aussi un public plus large, soucieux de connaître le cadre général en lequel s'inscrivent les activités des opérateurs économiques dans l'Union européenne."

    Catherine Grynfogel, De la spécificité d'une infraction particulière, le crime contre l'humanité, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2012, Les publications du Centre universitaire de Tarn-et-Garonne, 210 p.    

    La 4e de couverture indique : "Issu des décombres de la Seconde Guerre mondiale et soumis pour la première fois au Tribunal militaire international de Nuremberg, lors du jugement des grands criminels de guerre, le crime contre l'humanité a connu, par lasuite, "un développement que son commencement modeste ne laissait pas prévoir", notait en 1947 le professeur H. Donnedieu de Vabres ; mais il ne faisait allusion, alors, qu'à l'intense intérêt doctrinal éveillé, dans l'immédiate après-guerre, autour de ce thème. Ces paroles tiendraient-elles de la prophéties ? On ne peut qu'être tenté de le croire, lorsqu'on connaît le riche périple suivi par l'infraction, sur le double terrain répressif international et interne. Quelque vingt ans plus tard et en dépit des difficultés et réticences que sa reconnaissance avait dû surmonter en 1945, le crime contre l'humanité est devenu un crime international intégré à l'ordre juridique français, une infraction dotée du régime de l'imprescriptibilité et, par la grâce de cettes dernière, un concept appliqué, à partir de 1975, par les juridictions répressives internes. C'est ainsi que Klaus Barbie a pu être condamné comme auteur de crimes contre l'humanité entre 1942 et 1945, tandis que Paul Touvier et Maurice Papon l'étaient, ensuite, en tant que complices de ce même crime. Ce petit ouvrage ne prétend pas à l'exhaustivité, eu égard à l'ampleur du sujet. Il se contente d'exposer les circonstances de la naissance du crime contre l'humanité en tant qu'infraction internationale, puis d'en analyser les tenants et les aboutissants sur le terrain de la science juridique. Il s'efforce enfin de définir le crime contre l'humanité, après avoir tracé l'évolution de son contenu en droit positif français."

    Catherine Grynfogel, Jérémie Marthan, L'essentiel du droit de la concurrence, 6e éd., Gualino, 2010, Les carrés, 127 p. 

    Catherine Grynfogel, Droit communautaire de la concurrence, 3e éd., LGDJ-Lextenso editions, 2008, Systèmes ( Communautaire ), 175 p. 

    Catherine Grynfogel, Droit communautaire de la concurrence, 2e éd., LGDJ, 2000, Systèmes ( Droit communautaire ), 141 p.   

    Catherine Grynfogel, Droit communautaire de la concurrence, LGDJ, 1997, Systèmes, 125 p.   

    Catherine Grynfogel, Le crime contre l'humanité, notion et régime juridique: thèse pour le doctorat en droit nouveau régime, s.n.], 1991, 727 p. 

  • Catherine Grynfogel, « Une Europe protectrice des victimes de pratiques anticoncurrentielles : la directive ECN+ », Revue de l'Union européenne, 2022, n°02, p. 78   

    Catherine Grynfogel, « Les limites de la complicité de crime contre l'humanité », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 1998, n°03, p. 523   

    Catherine Grynfogel, « Touvier et la justice, une affaire de crime contre l'humanité ? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 1993, n°01, p. 62   

  • Catherine Grynfogel, « La reconnaissance des génocides », le 23 avril 2024  

    Journée d'études organisée par la Chaire Vulnérabilités et Mutations du Droit, Institut catholique de Toulouse sous la direction scientifique de Albert Evrard, Blandine Richard et Enguerrand Serrurier en partenariat entre l'UR CERES (ICT) et le Mémorial de la Shoah (antenne Sud)

    Catherine Grynfogel, « La liberté, études théologiques et juridiques », le 14 juin 2022  

    Organisée par le CTHDIP, Université de Toulouse 1 Capitole

    Catherine Grynfogel, « Les politiques publiques internes de l’union européenne à l’épreuve de la législature 2019-2024 », le 17 juin 2021  

    Organisé sous la direction scientifique de Didier Blanc, Professeur de droit public, Université Toulouse 1 Capitole, IRDEIC

    Catherine Grynfogel, « Droits fondamentaux et intégration européenne », le 10 juin 2021  

    Organisé par le CEEC / IRDEIC, Université Toulouse 1 Capitole, sous la direction scientifique de Joël Andriantsimbazovina

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Gemma Gaset garralla, Le bien-fondé du droit des contrats européen, thèse en cours depuis 2016  

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    Valérie Séguier, L'application du droit de la concurrence aux sociétés de gestion collective des droits d'auteur dans le domaine musical, thèse soutenue en 2013 à Toulouse 1  

    Depuis les quarante dernières années, l’univers de la musique a connu une véritable révolution en raison des évaluations technologiques. Le marché territorial de la protection des œuvres musicales qui était jusqu’à lors national est devenu mondial en raison de la facilitation de la circulation des œuvres musicales via des supports de plus en plus dématérialisés. Dans ce contexte, le rôle des sociétés de gestion collective, sociétés chargées de défendre le droit des auteurs et de leur assurer une juste rémunération en contrepartie de l’utilisation de leurs œuvres, a considérablement évolué. Ainsi, dès le début des années 70, les Institutions Européennes ont eu à examiner l’application des règles du droit de la concurrence aux litiges mettant en cause le monopole national de ces sociétés. Alors que l’équilibre entre les intérêts des auteurs et l’intérêt collectif semble avoir été résolu par le droit de la concurrence a dû s’adapter. L’avenir des sociétés de gestion collective de droits d’auteur et plus généralement la protection des œuvres musicales par le droit d’auteur dans l’environnement numérique repose désormais sur l’adoption de nouveaux schémas concurrentiels.

    Aurore Bayle, L'Union européenne et le fait religieux , thèse soutenue en 2011 à Toulouse 1  

    L'étude tend à démontrer l'émergence d'un système commun de gestion du fait religieux dans l'Union européenne. La démarche entreprise se déroule en deux temps. Tout d'abord, l'analyse des systèmes nationaux de régulation dévoile leurs insuffisances. Ils restent discriminatoires à l'égard des nouveaux mouvements religieux (qu'ils soient d'apparition récente ou importés sur le territoire de l'Union) et s'avèrent inefficaces ou inexistants sur le terrain de la lutte contre les dérives sectaires. Ces défaillances sont en parties dues à l'Histoire, les ensembles nationaux de régulation ayant été modelés à l'image des grandes religions traditionnelles européennes. Avant de mener une réflexion relative à l'opportunité d'une régulation commune, il faut donc revenir sur la détermination de l'objet de la régulation, dont sera issue une proposition de classification bipartite des mouvements religieux, philosophiques et spirituels présents en Europe. Puis, dans un second temps, il s'agit de s'interroger sur les intérêts et les fondements d'un système commun de régulation dans l'Union. L'importance du fait religieux sur la scène politique internationale et la mise en lumière des rapports et des influences réciproques entre le fait religieux et l'Union européenne pèsent en faveur d'une captation de la matière. Après avoir détaillé les principes communautaires en mesure d'appuyer la compétence de l'Union, il convient de faire valoir les apports du Traité de Lisbonne, pour enfin mettre en lumière les compétences que l'Union peut utiliser afin d'intervenir dans le domaine religieux.

    Régis Capdevielle, L'action européenne dans la lutte contre la traite des êtres humains, thèse soutenue en 2010 à Toulouse 1  

    La traite des êtres humains est souvent présentée comme une infraction nouvelle, issue des évolutions et problèmes contemporains. Pour ce qui est de l'exploitation de la prostitution d'autrui, ce n'est manifestement pas le cas. En réponse à ce phénomène criminel, une volonté affirmée de prévention et de lutte s'est rapidement développée en Europe. L'arsenal juridique adopté par l'Union européenne et ses Etats membres, s'il demeure quelque peu lacunaire, témoigne toutefois d'une adéquation entre les mesures mises en oeuvre et la complexité du phénomène, notamment au vu des différentes formes de recrutement, de transport et d'exploitation des victimes. Cette action, au sein de laquelle les autorités policières sont amenées à jouer un rôle déterminant, se fonde sur une vision à la fois globale et précise de la traite des personnes. Dès lors, le développement de la coopération policière en est un élément essentiel. Europol apparait ainsi comme l'organe répressif de l'Union européenne le plus approprié pour la faciliter et envisager une action policière efficace contre la traite des personnes. S'il ne dispose pas de pouvoirs opérationnels d'exécution, il permet néanmoins à l'information policière de circuler librement sur le territoire communautaire et représente une valeur ajoutée certaine dans la lutte contre les formes graves de la criminalité. Les différentes études qu'Europol réalise et les données statistiques relatives aux activités de la criminalité organisée en relation avec la traite qu'il organise sont des atouts majeurs dans la lutte contre ce phénomène criminel. L'appui qu'il apporte par ce biais aux autorités nationales doit par conséquent être valorisé et davantage utilisé.

    Anne Boubal, Les entraves non tarifaires appliquées aux médicaments à usage humain et leurs effets sur le marché, thèse soutenue en 2007 à Toulouse 1  

    De nombreux règlements, lois ou pratiques commerciales nationales portant sur les caractéristiques des produits, sont des entraves non tarifaires. La Communauté Européenne œuvre depuis 1965 pour supprimer ces obstacles techniques aux échanges créés par les Etats membres dans le domaine pharmaceutique. Mais il est difficile d'identifier et de sanctionner sans délais les entraves non tarifaires car les Etats membres justifient leur mesure au titre de l'exception de santé publique (article 30 TCE). Toute mesure nationale sera évaluée au regard de la définition de la santé publique donnée par la Communauté. C'est elle qui définit la limite entre le médicament et les produits " frontières ", les conditions du recours au principe de précaution ou à celui de la responsabilité. Néanmoins, les politiques communautaires engendrent des entraves non tarifaires en créant un climat de pesanteur juridique et d'extrême compétition défavorable à la libre circulation et à la santé publique. Il en est ainsi des procédures d'autorisation de mise sur le marché très lourde, qui pénalisent l'industrie innovante, de l'absence de contrôle communautaire de la vente de médicaments sur Internet et des importations parallèles encouragées au nom de la libre circulation des marchandises. Santé publique donnée par la Communauté. C'est elle qui définit la limite entre le médicament et les produits " frontières ", les conditions du recours au principe de précaution ou à celui de la responsabilité. Néanmoins, les politiques communautaires engendrent des entraves non tarifaires en créant un climat de pesanteur juridique et d'extrême compétition défavorable à la libre circulation et à la santé publique. Il en est ainsi des procédures d'autorisation de mise sur le marché très lourde, qui pénalisent l'industrie innovante, de l'absence de contrôle communautaire de la vente de médicaments sur Internet et des importations parallèles encouragées au nom de la libre circulation des marchandises

  • Karema Amshere, Le migrant clandestin : entre répression et protection, thèse soutenue en 2011 à La Rochelle sous la direction de Catherine Marie et Catherine Ginestet, membres du jury : Claire Saas (Rapp.), Bernadette Aubert  

    Suite à la croissance du phénomène migratoire clandestin, la prise de conscience publique et officielle de ce phénomène et du trafic des migrants est évidente. En conséquence, la signature du Protocole de l‘ONU contre le trafic de migrants et l‘adoption d‘une directive et d‘une décision-cadre au niveau européen sont conçues pour faire face à ceux qui profitent de ce phénomène, à savoir les trafiquants. Le droit français quant à lui, a accru la répression contre les tierces personnes impliquées, de près ou de loin, dans les activités clandestines de l‘immigration. Malgré l‘objectif affiché par ledit Protocole de « lutte contre le trafic illicite de migrants », les mesures adoptées et la large liberté laissée aux États membres, indiquent clairement le vrai but de cet instrument international, à savoir la lutte contre l‘immigration clandestine elle-même, but qui est le même pour l‘UE. Mais quel est le statut accordé par le protocole et par les dispositions européennes ainsi que françaises aux migrants qui font appel aux services des passeurs ? À travers cette étude nous pouvons entrevoir que la formulation des dispositions du Protocole et celle des dispositions européennes visent à n‘assurer aucun statut juridique aux migrants clandestins. Il n‘y a pas de statut juridique, ni victime, ni coupable, le migrant est en détresse. En revanche, en droit français, le migrant clandestin n‘est presque jamais regardé comme un homme, mais plutôt comme un délinquant. Le législateur français a choisi la loi pénale face à ces migrants. Cependant, les sanctions et la sévérité ne pourront rien contre un homme torturé, affamé, méprisé dans son pays. La loi pénale, à elle seule, ne permettra sans doute pas d‘apporter une solution. La préservation de l‘équilibre nécessairement fragile entre le respect de la liberté individuelle et le maintien de l‘ordre public est rarement prise en considération. En revanche les considérations économiques ont justifié une plus grande rigueur à l‘encontre des clandestins, au niveau de leur entrée, de leur séjour.