Lise Casaux-Labrunée

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et Science Politique

Institut de Droit Privé
  • HDR

    La construction d'un droit européen des droits fondamentaux à travers le dialogue des juges. La contribution de la doctrine jurisprudentielle italienne, HDR soutenue en 2021   

    THESE

    La pluriactivité : étude juridique et pratique, soutenue en 1991 à Toulouse 1 sous la direction de Michel Despax 

  • Lise Casaux-Labrunée, Jean-François Roberge (dir.), Pour un droit du règlement amiable des différends. Des défis à relever pour une justice de qualité: des défis à relever pour une justice de qualité, LGDJ une marque de Lextenso, 2018, 484 p. 

    Lise Casaux-Labrunée, Les groupements d'employeurs, Dalloz, 2012 

    Lise Casaux-Labrunée, Nouveau Code du travail , Wolters Kluwer, 2010   

    Lise Casaux-Labrunée, Le portage salarial , Lamy, 2007 

    Lise Casaux-Labrunée, Pierre-Michel Menger (dir.), Le portage salarial, Lamy, 2007, 104 p. 

    Lise Casaux-Labrunée, La pluriactivité ou L'exercice par une même personne physique de plusieurs activités professionnelles, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1993, Bibliothèque de droit privé, 943 p.   

  • Lise Casaux-Labrunée, Rémy Cabrillac, « Le droit à la santé », Libertés et droits fondamentaux, Dalloz, 2024, pp. 945-969 

    Lise Casaux-Labrunée, « Prévention de la violence au travail et médiation », Mélanges en l'honneur de Pierre-Yves Verkindt, LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2022, pp. 75-88 

    Lise Casaux-Labrunée, « Préface », La charge de travail. Pour une approche renouvelée du droit de la santé au travail, LGDJ - Bibliothèque de droit social, 2021 

    Lise Casaux-Labrunée, Rémy Cabrillac, Marie-Anne Frison-Roche, Thierry Revet, « Le droit à la santé », Libertés et droits fondamentaux (24ème éd.), Dalloz, 2018 

    Lise Casaux-Labrunée, « Pour un droit du règlement amiable des différends. Une recherche en droit au service de la Justice. », Pour un droit du réglement amiable des différends. Des défis à relever pour une justice de qualité., LGDJ, 2018 

    Lise Casaux-Labrunée, « La confiance dans le règlement amiable des différends. Pour un changement de culture juridique. », Pour un droit du réglement amiable des différends. Des défis à relever pour une justice de qualité., LGDJ, 2018 

    Lise Casaux-Labrunée, « Préface », La compétence du salarié- thèse de Sarah Thomas, Presses universitaires de Toulouse, 2018 

    Lise Casaux-Labrunée, Maryse Badel, Sandrine Sana-Chaillé de Néré, « La liberté de se réconcilier », Des liens et des droits, Dalloz, 2015   

    Lise Casaux-Labrunée, Pierre Francoual, Olivier Debat, Arnaud de Bissy, « L'entreprise sociale », Écrits de droit de l'entreprise, Dalloz, 2015 

    Lise Casaux-Labrunée, Luc De Montvalon, Franck Héas, « La solitude du travailleur indépendant face aux risques professionnels », Les 25 ans de la directive communautaire du 12 juin 1989 sur la prévention des risques professionnels, Wolters kluwer, 2014 

    Lise Casaux-Labrunée, Delphine Gardes, « Préface », Essai et enjeux d'une définition juridique du travail, Presses de l'Université de Toulouse 1 Capitole, 2013, pp. 15-18   

    Lise Casaux-Labrunée, Christophe Radé, « Ruptures du contrat de travail : dix ans d'actualité sociale », Retour sur dix ans de droit social avec Lexbase, l'information juridique, Lexbase, 2013 

    Lise Casaux-Labrunée, Carole Dupouey-Dehan, Jacqueline Pousson, Frederique Rueda, « Simplification et recodification du droit du travail : les liaisons dangereuses »: les liaisons dangereuses, Qu'en est-il de la simplification du droit ?, Presses de l'Université de Toulouse 1 Capitole, 2010, pp. 93-102 

    Lise Casaux-Labrunée, « De la complémentarité des rapports entre droit social et droit des affaires : l’exemple des couveuses d’activités et d’entreprises », Qu'en est-il du code de commerce 200 ans après ? : état des lieux et projections, Actes du colloque des 27 et 28 octobre 2007, sous la direction de Corinne Saint-Alary- Houin, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse, 2009, pp. 165-172 

    Lise Casaux-Labrunée, « Agrégation de droit privé et sciences criminelles : vices et vertus du concours dit « interne », Des contrats civils et commerciaux aux contrats de consommation : mélanges en l’honneur du Doyen Bernard Gross, Presses universitaires de Nancy, 2009, pp. 521 

    Lise Casaux-Labrunée, « L’activité artisanale : entre traditions et innovations », Libre droit : mélanges en l'honneur de Philippe Le Tourneau, Dalloz, 2008 

  • Lise Casaux-Labrunée, « La confiance dans le règlement amiable des différends », Droit Social, 2019, n°07, p. 617   

    Lise Casaux-Labrunée, « La confiance dans le règlement amiable des différends. Pour un changement de culture juridique », Droit social, 2019, n°78, pp. 617-628   

    Lise Casaux-Labrunée, « Le juge médiateur », Droit Social, 2017, n°0708, p. 624   

    Lise Casaux-Labrunée, Louise Otis, « Le juge médiateur. Pour un renouveau de l’office du juge français inspiré de l’expérience québécoise. », Droit social, 2017, n°78, pp. 624-630   

    Lise Casaux-Labrunée, « Portage salarial et contrat de travail : la vigilance des juges en attendant la loi (note sous Cass. soc., 4 février 2015) », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2015, n°603, p. 9   

    Lise Casaux-Labrunée, « Contrôle de l'activité du salarié : les limites du droit au respect de la vie privée (note sous Cass. soc., 5 novembre 2014) », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2014, n°592, p. 15   

    Lise Casaux-Labrunée, « Feu vert législatif pour des négociations d'entreprise expérimentales sur la qualité de vie au travail (commentaire de la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, l'emploi et la démocratie sociale (article 33)) », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2014, n°563, p. 41   

    Lise Casaux-Labrunée, « Justice du travail et démocratie », Droit Social, 2014, n°03, p. 193     

    Lise Casaux-Labrunée, « Le portage salarial devant le Conseil Constitutionnel (note sous CE, 6 février 2014) », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2014, n°560, p. 1   

    Lise Casaux-Labrunée, « Les modes amiables de règlement des conflits du travail en France : entre effervescence et résistances », Revue de droit comparé du travail et de la sécurité sociale, 2014, n°2, p. 76   

    Lise Casaux-Labrunée, « Co-emploi : deux employeurs pour un seul contrat de travail... ou deux contrats de travail pour un seul employeur ? (note sous Cass. soc. 12 décembre 2012) », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2013, n°512, p. 5   

    Lise Casaux-Labrunée, « Redécouvrir les groupements d'employeurs », Droit Social, 2012, n°10, p. 870     

    Lise Casaux-Labrunée, « Les groupements d'employeurs solidaires », Droit Social, 2012, n°10, p. 871     

    Lise Casaux-Labrunée, « Annulation pour vice de forme d'une rupture conventionnelle conclue avec un salarié protégé (note sous CA Aix-en-Provence, 13 septembre 2012) », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2012, n°500, p. 31   

    Lise Casaux-Labrunée, « Preuve de l'employeur contre le salarié : de la loyauté avant tout ! (note sous Cass. soc. 4, juillet 2012) », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2012, n°495, p. 12   

    Lise Casaux-Labrunée, « Portage salarial, contrat de travail et assurance chômage : des liaisons dangereuses », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2012, n°491 

    Lise Casaux-Labrunée, « Mes documents... ne sont pas personnels ! », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2012, n°486 

    Lise Casaux-Labrunée, « Vie privée des salariés et vie de l'entreprise », Droit Social, 2012, n°04, p. 331   

    Lise Casaux-Labrunée, « Vie privée du salarié et vie de l'entreprise », Droit social, 2012, n°4, p. 331   

    Lise Casaux-Labrunée, « La qualité de cadre dirigeant implique de participer à la direction de l'entreprise », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2012, n°475 

    Lise Casaux-Labrunée, « Le harcèlement sexuel en dehors du temps et du lieu de travail constitue une faute grave », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2012, n°470 

    Lise Casaux-Labrunée, « Modification du contrat de travail résultant d'un reclassement pour inaptitude : le silence prolongé du salarié ne vaut pas acceptation », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2011, n°466 

    Lise Casaux-Labrunée, « Quand le salarié confond vie personnelle et vie professionnelle », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2011, n°463 

    Lise Casaux-Labrunée, « Quel montant d'indemnité spécifique de rupture conventionnelle pour un salarié ayant moins d'un an d'ancienneté dans l'entreprise ? », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2011, n°455 

    Lise Casaux-Labrunée, « La légitimation du vol par le salarié de documents de l'entreprise en vue d'un procès prud'homal », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2011, n°448 

    Lise Casaux-Labrunée, « Le contrat de travail au défi du portage salarial », Le Droit ouvrier, 2011, n°756, pp. 424-437 

    Lise Casaux-Labrunée, « Licenciement pour motif économique, convention de reclassement personnalisé et transaction », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2011, n°444 

    Lise Casaux-Labrunée, « Requalification d'un contrat à durée déterminée en contrat à durée indéterminée et autres demandes : conciliation ou saisine directe du bureau de jugement ? », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2011, n°439 

    Lise Casaux-Labrunée, « Transfert d'entité économique du secteur privé au secteur public : le risque pour le salarié de refuser le nouveau contrat de travail », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2011, n°435 

    Lise Casaux-Labrunée, « Motivation de la lettre de licenciement économique : exigence de faits précis et matériellement vérifiables », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2011, n°432 

    Lise Casaux-Labrunée, « Inaptitude, obligation de reclassement, modification du contrat de travail et refus du salarié : la quadrature du cercle ? », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2011, n°427 

    Lise Casaux-Labrunée, « Rupture amiable du contrat de travail et transaction : une distinction d'ordre public », Lexbase Hebdo : édition sociale, 2011, n°423 

    Lise Casaux-Labrunée, Carole Dupouey-Dehan, « Evaluation du nouveau Code du travail. Résultats d'une enquête inédite », La Semaine sociale Lamy, 2010, n°1472, pp. 16-33 

    Lise Casaux-Labrunée, « Nouveau Code du travail : premier bilan de la recodification », La Semaine sociale Lamy, 2010, n°1450, pp. 5-9 

    Lise Casaux-Labrunée, « Emploi des travailleurs handicapés : dernier rappel ! », La Semaine sociale Lamy, 2009, n°1424, pp. 2-5 

    Lise Casaux-Labrunée, « La révolution de l'auto-entrepreneur », La Semaine sociale Lamy, 2009, n°1420, pp. 5-9 

    Lise Casaux-Labrunée, Antoine Jeammaud, Thierry Kirat, « Évaluer le Code du travail ? Évaluer le droit du travail ? », Revue de droit du travail, 2009, n°0708, pp. 421-425   

    Lise Casaux-Labrunée, « L'évaluation du nouveau Code du travail par ses usagers », Revue de droit du travail, 2009, n°7, pp. 421-423 

    Lise Casaux-Labrunée, « La confrontation des libertés dans l'entreprise », Droit Social, 2008, n°11, pp. 1032-1041   

    Lise Casaux-Labrunée, Patrick Morvan, « Modernisation du marché du travail : légalisation ou confiscation du portage salarial par l'intérim ? », La Semaine sociale Lamy, 2008, n°1356, pp. 2-4   

    Lise Casaux-Labrunée, Patrick Morvan, « Légalisation ou confiscation du portage salarial par l'intérim ? », La Semaine sociale Lamy, 2008, n°1356, pp. 2-4 

    Lise Casaux-Labrunée, « La légalisation risquée du portage salarial », La Semaine sociale Lamy, 2008, n°1349, pp. 7-10 

    Lise Casaux-Labrunée, « La sécurisation d'une transition risquée : du statut de salarié à celui d'entrepreneur », La Semaine sociale Lamy, 2008, n°1348, pp. 55-60 

    Lise Casaux-Labrunée, « Pour un encadrement des pratiques de portage salarial », La Semaine sociale Lamy, 2007, n°1332, pp. 99-104 

    Lise Casaux-Labrunée, « Portage salarial : des travailleurs indépendants en quête de sécurité et de simplicité », La Semaine sociale Lamy, 2007, n°1332, pp. 47-54 

    Lise Casaux-Labrunée, « Le portage salarial : travail salarié ou travail indépendant ? », Droit Social, 2007, n°01, pp. 58-71   

    Lise Casaux-Labrunée, « Cumul d'activités », Répertoire de droit du travail, 2004 

    Lise Casaux-Labrunée, « Vice caché et défaut de conformité : propos non conformistes sur une distinction viciée », Recueil Dalloz, 1999, n°01, pp. 1-7   

    Lise Casaux-Labrunée, « Qu'est-ce qu'un chômeur ? », Droit Social, 1996, n°06, pp. 577-585   

    Lise Casaux-Labrunée, « La médecine du travail des salariés temporaires », Droit social, 1994, p. 943 

    Lise Casaux-Labrunée, « Prêt d'argent : l'indétermination du taux d'intérêt », Recueil Dalloz, 1994, p. 605 

    Lise Casaux-Labrunée, « Le travail saisonnier non précaire ? », Droit social, 1988, p. 175 

    Lise Casaux-Labrunée, « La pluriactivité en montagne : aspects juridiques », 1987, pp. 149-162    

    Casaux Lise. La pluriactivité en montagne : aspects juridiques. In: Droit et Ville, tome 24, 1987. Colloque loi Montagne : 6-7 octobre 1986, Toulouse. pp. 149-162.

  • Lise Casaux-Labrunée, « Réseau international de l’innovation en Justice (RIIJ) », le 15 novembre 2023  

    Colloque organisé par le Réseau international de l’innovation en Justice, l'IERDJ, l’Institut québécois de réforme du droit et de la justice (IQRDJ), et soutenu par la Commission permanente de coopération franco-québécoise (CPCFQ)

    Lise Casaux-Labrunée, « Renouveler la formation des juristes pour favoriser le déploiement de la justice amiable », Renouveler la formation des juristes pour favoriser le déploiement de la justice amiable, Paris, le 01 janvier 2023   

    Lise Casaux-Labrunée, « [Reporté] La veille de l’IDP », le 31 mars 2020  

    Organisé par l’IDP, Université Toulouse 1 Capitole

    Lise Casaux-Labrunée, « Dialogue social international et RSE », le 28 janvier 2019  

    Colloque organisé par le Master 2 droit du travail et de l’emploi à l'occasion du centenaire de l’Organisation Internationale du Travail (1919-2019)

    Lise Casaux-Labrunée, « Le rôle du juge en matière de modes alternatifs de règlement des différends », le 11 octobre 2018  

    Organisé sous la direction scientifique de Isabelle Bieri, GEMME – Suisse ; Louis Marquis, Université de Sherbrooke – Canada et Catherine Tirvaudey, Université de Franche-Comté

    Lise Casaux-Labrunée, « Etre parent : quelles conséquences juridiques pour le travailleur ? », le 09 mars 2018  

    Journée d'études de l'Institut de droit privé organisée sous la direction scientifique de Carole Dupouey-Dehan, MCF UT Capitole et Delphine Gardes, MCF Université Champollion Albi

  • Lise Casaux-Labrunée, "Chantier n° 3 : Agir en réparation" (Lise CASAUX-LABRUNÉE, Professeure à l’Université Toulouse 1 Capitole) 

    Lise Casaux-Labrunée, ["Comprendre pour entreprendre", n° 12] "Pourquoi la loi El Khomri peut ne jamais passer..." (Lise Casaux-Labrunée) 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Adeline Audrerie, L'émergence d'un droit du règlement amiable des différends : analyse croisée des systèmes de justice français et québécois, thèse soutenue en 2022 à Toulouse 1 en co-direction avec Véronique Fraser  

    La présente thèse porte sur un phénomène émergent dans de nombreux systèmes juridiques, celui d'un droit du règlement amiable des différends. Depuis plusieurs décennies, des dispositifs sont mis en place pour encadrer si ce n'est favoriser le recours à l'amiable dans nombre de domaines du droit. La thèse répond à la question suivante : peut-on conclure, de cette accumulation de normes juridiques, qu'il existe un véritable « droit du règlement amiable des différends » ? Le système de justice québécois étant souvent invoqué, en matière de prévention et règlement amiable des différends, comme source possible d'inspiration et d'évolution du système de justice français, la thèse propose une analyse croisée de ces deux systèmes de justice. La première partie de la thèse, en mettant en avant les raisons pour lesquelles un droit du règlement amiable des différends semble émerger au Québec et en France, en révélant à quel point, dans un contexte de crise de la justice, le déploiement de normes juridiques repose sur une instrumentalisation de l'amiable, part à la recherche de ce qui pourraient constituer les fondements d'un droit du règlement amiable des différends. Dépassant la conception simplement utilitariste de la justice amiable, elle propose d'appuyer ce droit émergent sur un fondement solide : le droit d'accès de tout un chacun à une justice plurielle. La deuxième partie part du constat selon lequel l'opportunité d'un droit du règlement amiable des différends reste discutée au Québec et en France, où domine encore une vision réductrice de celui-ci. En mobilisant les théories du pluralisme juridique, la thèse soutient que reconnaître la diversité des acteurs participant à l'élaboration de ce droit, renforcer leur complémentarité au lieu de les opposer, permettrait de répondre aux grands enjeux que sont la qualité et l'accessibilité à la justice dans toute sa diversité. En croisant ainsi l'analyse des deux systèmes de justice québécois et français, en mobilisant à la fois des approches comparée et systémique, la thèse permet de mieux appréhender les facteurs qui facilitent ou limitent la compréhension et la réception des modes de prévention et règlement des différends dans nos systèmes de justice. Elle invite, par la même, à reconsidérer les liens entre droit et justice amiable autant qu'institutionnelle.

    Geoffrey Dumoulin, L'âge en droit du travail : d'un critère rationnel à un indice pertinent, thèse soutenue en 2019 à Toulouse 1  

    Si le législateur s’attache à lutter contre les discriminations en raison de l’âge, force est de constater qu’il consacre lui-même les préjugés liés à cette caractéristique dans la règle de droit, en utilisant l’âge comme critère pour déclencher l’application de celle-ci. En droit du travail, un seuil d’âge limite l’entrée dans la vie active ; des conditions de travail plus protectrices sont prévues pour les jeunes travailleurs de moins de dix-huit ans ; la plupart des politiques d’emploi sont soumises à des conditions d’âge pour ne cibler que les jeunes ou les seniors. Enfin, l’âge influe sur la sortie de la vie active en conditionnant le droit au bénéfice d’une pension de retraite. Pourtant, l’âge est-il un critère pertinent ? Permet-il à lui seul de définir un individu, son état de santé ou son besoin de protection ? Doit-il déterminer à lui seul qui peut entrer dans la vie active et qui doit s’y maintenir ? Cette étude propose d’envisager le critère de l’âge en soulignant sa rationalité, source d’efficacité et de simplicité pour le législateur, mais en interrogeant également sa pertinence au regard des objectifs poursuivis. L’analyse des limites du critère de l’âge, suscitées par son caractère abstrait, objectif, voire arbitraire, invite à repenser le rôle que lui confère aujourd’hui le législateur. Si l’âge en tant que critère pour juger d’une situation ne semble pas toujours pertinent, il en irait différemment si celui-ci, dans une approche renouvelée, était plutôt et parfois considéré comme un simple indice de nature à renseigner, à mettre sur la voie, sans toutefois être déterminant dans l’application d’une règle de droit.

    Luc de Barrigue de Montvalon, La charge de travail : pour une approche renouvelée du droit de la santé du travail, thèse soutenue en 2018 à Toulouse 1  

    La notion de charge de travail a investi le Code du travail avec pour objectif de protéger la santé du salarié contre les risques résultant d’un excès de travail induits par les modes flexibles d’organisation du temps de travail. La présente recherche analyse ce lien entre charge de travail et protection de la santé, en déterminant les conditions de l’existence d’un tel lien, mais également en étudiant les usages et mésusages qui peuvent en résulter en droit du travail. L’approche restrictive de la charge de travail centrée sur l’excès et la surcharge entraîne une utilisation limitée de cette notion et, partant, une prévention imparfaite des risques en résultant. Cette thèse s’inscrit dans une volonté de proposer une approche renouvelée du droit de la santé au travail s’appuyant sur la notion de charge de travail raisonnable. Un basculement est à l’œuvre dans le champ de la santé au travail, d’une logique de protection de la santé contre les risques à une logique de promotion de la santé par le travail. Rechercher une charge de travail raisonnable participe de cette nouvelle logique, en permettant de ne plus penser le travail qu’en termes de risques et de favoriser les actions orientées vers la recherche d’organisations du travail saines. L’exigence systématisée d’une charge de travail raisonnable inciterait à réfléchir sur les conditions dans lesquelles le travail est effectué, à intégrer le facteur humain dans la prise de décision et à penser différemment l’organisation du travail et ses effets sur la santé.

    Bertrand Dupouy, La médecine du travail : étude juridique au service d'une meilleure prévention des risques professionnels, thèse soutenue en 2018 à Toulouse 1  

    Le droit du travail s’est construit comme un droit de protection, pour assurer à la partie faible du contrat de travail - le salarié - une sécurité juridique mais également pour que sa santé ne soit pas mise en péril par le fait ou à l’occasion de son travail. Dès lors, la médecine du travail, chargée d’assurer la non-altération de la santé des travailleurs, est une institution clé. Organisation originale fondée sur les principes d’universalité, de gestion patronale contrôlée par l’État et les représentants des salariés, de spécialisation et d’indépendance des médecins du travail et d’orientation exclusivement préventive, cette spécialité médicale fait l’objet, depuis de nombreuses années, de régulières remises en question. Elle souffre d’un déficit de considération, d’une crise de confiance, et son utilité est parfois contestée. C’est la raison pour laquelle il convient de s’interroger sur l’efficacité et la pertinence des dispositifs juridiques encadrant la médecine du travail dans le but que lui assignent les textes : la préservation de la santé des travailleurs. Bien que posé de manière claire dans le texte fondateur, cet objectif est tiraillé entre deux missions difficilement conciliables : le contrôle et le conseil. En effet, très vite, a été assigné à la médecine du travail un rôle de contrôle de l’aptitude de la main-d’œuvre en octroyant un véritable passeport pour pouvoir travailler (avis d’aptitude) pouvant être retiré autoritairement (avis d’inaptitude), alors que le conseil au service d’une approche préventive était relégué au second plan. Dans ce contexte, il convient de réinterroger cette double mission et d’analyser la compatibilité de ses deux aspects sous le spectre de la préservation de la santé des salariés. Un nouveau paradigme tourné vers une véritable culture de promotion de la santé doit ainsi être bâti autour de l’impératif exclusif de prévention. Pour parvenir à un système efficient, les contradictions doivent laisser place aux complémentarités qui, pour certaines, existent déjà et méritent d’être développées : l’analyse du poste de travail et l’examen clinique pour un suivi médical adapté, mais aussi la complémentarité des approches individuelle et collective. Le colloque singulier entre médecin du travail et salarié doit être fondé sur une relation de confiance, condition sine qua non de l’efficacité de l’institution. Les conditions de cette confiance doivent être créées en privilégiant, par principe, le conseil au détriment du contrôle. Ainsi, le « paternalisme médical » qui se cristallise dans l’avis autoritaire que donne le médecin du travail en matière d’aptitude et d’inaptitude doit laisser place à une relation de confiance basée sur un conseil avisé au service d’un consentement éclairé. Créer les conditions pour une meilleure évaluation du risque professionnel, pour permettre au médecin du travail d’avoir un accès privilégié à une meilleure connaissance de l’état réel de santé du salarié est une nécessité. L’action du médecin du travail, déjà teintée de santé publique (vaccination, veille épidémiologique, lutte contre les addictions) doit davantage s’inscrire dans une approche systémique. La thèse montre comment le médecin du travail pourrait faire partie intégrante du parcours de santé des travailleurs pour mieux protéger leur intégrité physique et mentale, cette spécialité médicale méritant de s’ouvrir à toutes les formes de travail sans exclusive.

    Pierre Francoual, L'entreprise sociale : essai de renouvellement des théories de l'entreprise à la croisée du droit des groupements et du droit du travail, thèse soutenue en 2017 à Toulouse 1  

    La notion d’entreprise dans le champ du droit demeure présente comme une problématique irréductible. Toute tentative de caractérisation se heurte à la diversité des entreprises et à la multiplicité des approches que les disciplines juridiques ont du sujet. Pourtant, une appréhension multidimensionnelle de l’entreprise pourrait paradoxalement contribuer à un renouvellement théorique. Ce projet consiste à envisager l’entreprise sous l’angle de ses fonctions, afin de mieux comprendre le discours que le droit porte sur elle. Ce regard neuf porté sur l’entreprise permet de saisir les dynamiques à l’œuvre dans les champs des droits du travail et des groupements. Refermée sur sa fonction économique et renvoyée à la figure de l’agent économique opérant sur un marché, l’entreprise répond à des standards irréalistes, et ce d’autant plus que sa production normative s’autonomise. Une autre voie existe cependant, à travers les principes de participation, de justice sociale ou de développement durable : celle d’une entreprise exprimant sa fonction sociale dans le droit qu’elle se donne ou que le législateur lui assigne. Dans le même temps, des contre-modèles se fondent sur la remise en question d’une fonction économique hégémonique et font de la fonction sociale un déterminant de leur action. L’entreprise sociale apparaît alors comme la possibilité d’une entreprise resituée dans son environnement social, combinant ses fonctions à la recherche d’équilibres nouveaux, et présentant en définitive un paysage économique démocratique et pluraliste.

    Grégory Singer, Le contrat de travail du sportif professionnel : contribution à l'adaptation du droit du travail aux spécificités du sport professionnel, thèse soutenue en 2016 à Toulouse 1  

    Le sportif professionnel exerce une activité qui peut être qualifiée de professionnelle, dès lors que sont remplis les critères du contrat de travail. Il relève ainsi du champ d’application du droit du travail. En raison de la licence qu’il détient, il est également assujetti à diverses normes relevant du droit du sport. Du fait de sa double qualité, sportif mais aussi salarié, le sportif professionnel se trouve ainsi « partagé » entre deux séries de normes : droit du travail et normes sportives. L’articulation entre les deux n’est pas toujours facile et conduit parfois à des résultats surprenants. Elle est complexe par la tendance, concernant le droit social appliqué au sport, influencée par le droit communautaire, d’appliquer à la relation sportive des règles calquées sur celles qui régissent les relations d’emploi ordinaires. L’activité sportive connait notamment un rythme de travail particulier, organisé en saisons sportives, dans lesquelles s’inscrivent les compétitions. Comment les acteurs du mouvement sportif tentent-ils d’adapter le droit du travail au rythme de la saison ? Le droit du travail est-il réellement adapté à l’encadrement des activités sportives ? L’addition des sources étatiques et sportives appliquées au sport professionnel conduit parfois à des conflits (en matière de transferts, de dopage…) qui nécessite une meilleure articulation entre les deux systèmes, au-delà des combinaisons existantes. Ces conflits mettent en avant la nécessité d’un meilleur ordonnancement des sources qui régissent l’activité du sportif professionnel, aussi bien au niveau interne qu’international, en sorte de répondre aux objectifs des compétitions sportives, sans pour autant sacrifier la protection du sportif professionnel, en tant que salarié mais aussi en tant qu’homme.

    Sarah Thomas, La compétence du salarié, thèse soutenue en 2016 à Toulouse 1  

    Bien que la « compétence » soit un mot connu du vocabulaire juridique, le droit du travail l’utilise dans une autre perspective : celle de désigner l'habileté des salariés. Alors qu'avant 2008, le mot était quasiment absent du Code du travail, il y est aujourd'hui employé à près de 400 reprises. Paradoxalement, aucune définition n’a accompagné cette large diffusion de la compétence dans le droit du travail. Il s'agit alors de comprendre les causes de la diffusion de la compétence dans le droit du travail. L’étude de la compétence permet de comprendre comment et pourquoi ce concept d’origine managériale s’est diffusé en droit du travail. Elle invite à une réflexion sur les relations que le droit du travail entretient avec d’autres disciplines non juridiques, en particulier les sciences de gestion. La recherche d’une alternative juridique au concept managérial de compétence conduit à explorer ses notions périphériques et notamment celle de capacité. Notion ancienne, la capacité juridique a prouvé sa solidité, elle dispose d’un large potentiel dont il est possible de s’inspirer pour traduire juridiquement la compétence. Sous un angle moderne et dynamique, est envisagée la création d’une nouvelle notion, celle de « capacité professionnelle ». Au-delà d’un simple remplacement terminologique du mot « compétence » par celui de « capacité », le développement de la notion juridique de capacité professionnelle ouvre de nouveaux horizons. En même temps qu’elle permet de sécuriser les risques liés à l’usage d’un concept aussi peu défini et délimité que celui de compétence, la capacité professionnelle contribue à replacer la personne au cœur du droit du travail.

    Sarah Thomas, Le règlement des conflits du travail , thèse soutenue en 2014 à Toulouse 1 

    Audrey Pascal, Essai juridique sur la sécurisation des parcours professionnels, thèse soutenue en 2012 à Toulouse 1  

    Depuis les années 1970, le marché du travail connaît d’importantes transformations. La mondialisation croissante des économies, les évolutions qu’elles soient démographiques, sociologiques et technologiques posent de nouveaux défis au droit de l’emploi. Les entreprises doivent pouvoir s’adapter et réagir rapidement aux besoins d’un marché de plus en plus ouvert. Les trajectoires professionnelles des travailleurs s’en trouvent par là-même affectées. Elles deviennent moins linéaires, avec des mobilités volontaires ou subies qui se multiplient. Le parangon d’un emploi stable permanent, prédominant dans l’imaginaire social du 20ème siècle, est désormais obsolète. Un nouveau modèle émerge. Son objectif est de favoriser les souplesses et les adaptations devenues indispensables en ce 21ème siècle. Face à cette nouvelle dialectique, la sécurisation des parcours professionnels s’impose progressivement et participe à une vision dynamique de l’emploi. Elle tend à assurer un filet de protection aux travailleurs tout au long de leur carrière, à protéger les transitions entre statuts et emplois. Le but est de concilier le besoin de flexibilité des entreprises et les garanties de revenu et d’employabilité des travailleurs. La personne active doit ainsi être capable d’évoluer librement sur le marché du travail. Le droit à l’emploi devra s’adapter à ces enjeux inédits avec la création de nouveaux droits attachés à la personne, afin de faire respecter les principes de justice sociale et de dignité des travailleurs. Les actifs seront alors réactifs aux évolutions de l’emploi tout en restant acteurs de leur parcours professionnel.

    Delphine Gardes, La notion de travail , thèse soutenue en 2011 à Toulouse 1  

    Le travail s’apparente à un vocable familier que chacun d’entre nous connaît, manie, utilise. Cette notion issue de la langue courante est régulièrement mobilisée par la discipline juridique. Pour autant, constat troublant, tout en étant de nombreuses fois usitée, cette notion ne semble jamais définie précisément et en tant que telle. Le droit positif l’envisage essentiellement au regard de certaines de ses formes particulières : le travail salarié ou le travail indépendant. Il semble nécessaire d’élaborer une définition juridique de la notion de travail, indépendamment des adjectifs qui lui sont habituellement associés. Cette étape est essentielle, dans la mesure où c’est le droit qui permet de tisser le lien entre « l’accomplissement d’un travail » et « la protection de la personne du fait de son travail ». La question de la protection du travailleur innerve par conséquent en second plan celle du travail et justifie d’autant plus l’intérêt d’en dessiner précisément les contours juridiques. Il convient de proposer une définition juridique suffisamment large pour embrasser les différentes formes de travail : salariée, indépendante, gratuite. L’enjeu principal est que chaque personne puisse avoir accès à une protection suffisante du fait de son travail, quelle qu’en soit la forme.

  • Louise Gobin-Fauvarque, Les relations de travail multilatérales, thèse soutenue en 2022 à Nantes Université sous la direction de Nicole Maggi-Germain, membres du jury : Alexandre Fabre (Rapp.), Pascal Caillaud et Laurent Duclos  

    Les relations de travail multilatérales font intervenir un client, un accompagnant et un travailleur. Ce dernier peut relever du statut de travailleur salarié, de travailleur indépendant ou se situer à la frontière travail salarié et indépendant. L’analyse du cadre juridique spécifique aux relations de travail multilatérales, à la frontière du travail salarié et indépendant, rend compte de la place tout à fait particulière accordée à l’accompagnant dont l’intervention produit des effets juridiques sur la constitution des droits sociaux et individuels. La référence à la notion de dépendance technique permet de prendre en compte le particularisme des relations de travail à la frontière du travail salarié et indépendant afin de déterminer quels sont les droits des travailleurs. Par ailleurs, la structuration juridique des relations collectives dans lesquelles s’inscrivent ces travailleurs ne peut s’inspirer uniquement du droit du travail : d’autres mécanismes juridiques relevant d’autres branches du Droit peuvent être sollicités. Enfin, l’analyse de ce cadre juridique spécifique ouvre aussi la voie à une réflexion autour de l’élaboration d’un cadre juridique commun à tous les travailleurs.

    Catherine Poli, L'unité fondamentale des accords amiables, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Hugo Barbier, membres du jury : Jean-Christophe Roda (Rapp.), Emmanuel Putman et Jacques Mestre  

    Les processus de résolution amiable des différends – conciliation, médiation, procédure participative ou droit collaboratif – présentent une unité d’objectif. Leur mise en œuvre permet une tentative de conclusion d’un accord amiable : un contrat consacrant la solution du différend construite par les parties. Sans se départir d’une approche procédurale, cette étude propose une analyse contractuelle de la résolution amiable des différends. Au-delà d’une procéduralisation de la formation de l’accord amiable, le droit commun des contrats sert en effet de manière unitaire les négociations et la conclusion de l’accord amiable. Ce dernier présente néanmoins une certaine diversité au regard des qualifications contractuelles qu’il peut revêtir. Si le contrat de transaction apparaît comme un référent à l’accord amiable, tout accord amiable ne consiste pas nécessairement en une transaction. Mais au-delà du jeu des qualifications possibles, le droit commun des contrats fédère les conditions de validité et les forces de l’accord amiable. Une unité fondamentale des accords amiables se révèle ainsi, garantissant la résolution effective des différends

    Sabahe Tahtah, Les cadres et le droit du travail, thèse soutenue en 2017 à Bordeaux sous la direction de Christophe Radé, membres du jury : Lucas Bento de Carvalho (Rapp.), Sébastien Tournaux  

    L’apparition de nouveaux emplois et de nouvelles fonctions au sein de l’entreprise, l’existence quasi exclusivede hauts niveaux de qualifications dans certains secteurs, la gestion « en réseau » dans les groupes de tailleimportante ont rendu inadaptée la notion traditionnelle de cadre, mais sans pour autant la rénover en profondeurou lui en substituer une nouvelle, mieux adaptée.En droit du travail, le législateur qui intervient pour mettre en place des dispositifs qui leur sont spécifiques,oublie l’essentiel, celui de définir de manière cohérente la catégorie des cadres, en conséquence on assisteaujourd’hui à la construction d’un édifice pour le moins instable. Ainsi, il n’existe en droit du travail aucun textepermettant de définir précisément ceux qui relèvent de la catégorie des cadres.On constate donc qu’il n’est pas aisé d’appréhender la catégorie des cadres. Un examen des textes, notammentdes textes portant sur la durée du travail permet cependant de constater une réelle bipolarité des cadres. Lescadres non-dirigeants qui, dans certaines circonstances, bénéficient du même régime que les salariés, et àl’opposé, les cadres dirigeants qui, selon les hypothèses, sont ou non traités comme des salariés.A partir de la distinction cadre-dirigeant et cadre non-dirigeant, la présente étude tend à rechercher les élémentscaractéristiques de la notion de cadre mais aussi à rechercher les éléments constitutifs du régime des cadres.