Pauline Vidal-Delplanque

Maître de conférences HDR
Droit public.
Institut Universitaire de Technologie C de Lille

Centre de Recherche Droits et Perspectives du Droit
  • THESE

    La conciliation moderne des principes de laïcité de l’Etat et de liberté religieuse. Essai sur l’aumônerie républicaine., soutenue en 1998 sous la direction de Pierre-André LECOCQ, membres du jury : Roland Drago, Jacques Robert, Jacqueline Morand-Deviller, Marie-Christine Rouault, Vincent Cattoir-Jonville et Jean-Marie Swerry 

  • Pauline Vidal-Delplanque, « Etat des lieux de la laïcité en milieu scolaire. Tensions sociétales et évolution du cadre juridique. », Extrémismes religieux, violence et contexte éducatif, Cerf Patrimoines, 2021, pp. 19-30 

  • Pauline Vidal-Delplanque, « Chronique de la Cour Européenne des droits de l'homme », Revue des deux Cités : Société, droit, politique et religion, 2024, n°122023, pp. 377-387   

    Pauline Vidal-Delplanque, « Chronique de la Cour Européenne des droits de l’homme », Société, droit et religion, 2023, n°1, pp. 241-249 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Chronique de la Cour européenne des droits de l’homme », Société, droit et religion, 2022, n°1, pp. 295-300 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Election municipale : application stricte de l'article L. 265 du code électoral – Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne 17 juillet 2020 », AJCT. Actualité juridique Collectivités territoriales, 2020, n°12, pp. 582-584 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Chronique de la Cour européenne des droits de l’homme », Société, droit et religion, 2020, n°1, pp. 165-170 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Chronique de la Cour européenne des droits de l’homme. Juin 2018 », Société, droit et religion, 2019, n°1, pp. 183-189 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Chronique juridique de Droit européen des droits de l’homme », Société, droit et religion, 2017, n°1, pp. 191-196 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Réflexions sur le blocage des institutions politiques et l'avenir du système confessionnel au Liban. », Revue juridique de l’USEK / USEK Law Journal, 2017, n°17, pp. 51-88   

    Pauline Vidal-Delplanque, « Laïcité et bien commun ? Histoire et actualité de la loi de 1905 », Transversalités, 2016, n°138 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Note sur l'arrêt de la Cour d'appel de Caen du 10 septembre 2013 », Société, droit et religion, 2014, n°1, pp. 129-143 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Note sous les arrêts de la Cour administrative d'appel de Paris du 30 mai 2011 relatifs aux aumôniers de prison, le cas des Témoins de Jéhovah », Actualité juridique Droit administratif, 2011, n°38, pp. 2185-2190 

  • Pauline Vidal-Delplanque, « Protection de la vie privée », Dictionnaire de la police et de la justice, Presses Universitaires de France, 2011, pp. 353-355 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Statut de la fonction publique », Dictionnaire de la police et de la justice, Presses Universitaires de France, 2011, pp. 142-144 

  • Pauline Vidal-Delplanque, « Quelle coopération en matière de politique publique du fait religieux dans une France laïque. », Eglises chrétiennes et acteurs politiques : quelles conditions pour quelle coopération ?, Paris Institut Catholique, le 13 mars 2024 

    Pauline Vidal-Delplanque, « La jurisprudence européenne sur les obligations de l'Etat en matière de gestion du pluralisme religieux. », Regard juridique sur la religion en démocratie libérale : entre neutralité des collectivités publiques, protection des libertés fondamentales, gestion de la coexistence pacifique et protection des intérêts de l'Etat, Paris, le 26 février 2024 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Les infractions visées par la loi Séparatisme et l'obligation de vigilance des autorités nationales », 3ème Journée d'étude de l'ERDP « Vigilance et diligence en droit public», Lille, le 13 octobre 2023 

    Pauline Vidal-Delplanque, « Espace républicain, ordre public, défi contemporain. », « Res publica - Généalogie et défis contemporains », Paris, le 16 novembre 2022 

    Pauline Vidal-Delplanque, « La Laïcité à l'hôpital. Entre théorie et pratique: quelle actualité ? », COLLOQUE « LAÏCITE, SECULARISATION ET HOSPITALITE : CHANCES ET DEFIS D’UN VIVRE ENSEMBLE », Lyon, le 19 février 2014   

    Pauline Vidal-Delplanque, « La liberté des pratiques religieuses en France », JOURNEES EUROPEENNES DU DROIT DE NANCY. VIE PRIVEE, VIE PUBLIQUE EN EUROPE., Nancy, le 26 novembre 2010   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Mohamed Alssadek, Notion et pratique de la démocratie en Libye sous l'ère Khadafi, thèse soutenue en 2023 sous la direction de Frédéric Rouvillois, membres du jury : Malik Boumediene (Rapp.), Christophe Boutin et Sylvie Ciabrini    

    La démocratie est un mot grec étymologiquement composé de deux mots : peuple et pouvoir. Depuis l'émergence du terme, sa définition a pu varier mais globalement, la plupart des politologues et philosophes actuels le définissent comme un mode de gouvernement lié à l'état de droit et aux libertés fondamentales. La démocratie est définie par les Nations Unies et par les organisations internationales comme étant un ensemble de Valeurs Universelles.Toutefois , ce n'est pas la démocratie que choisit la Libye, lorsqu'elle devient indépendante en 1951 : elle opte alors pour un régime monarchique, sous forme fédérale, héréditaire - le Roi en étant Mohammad Idris al-Senussi comme le stipulait la constitution rédigée avec la forte implication d'Adrian Pelt en tant que représentant des Nations Unies en Libye. Cette Constitution prévoyait également un Parlement composé de deux chambres, et assurer la séparation des pouvoirs. En 1963 , la Constitution est amendée pour que la Libye devienne un État unifié. En septembre 1969, un groupe de jeunes officiers dirigé par Mouammar Kadhafi s'empare du pouvoir, déclare la chute de la monarchie et proclame la naissance de la République Arabe Libyenne. La chute de la Monarchie est alors suivie par la chute des institutions constitutionnelles; le Roi est remplacé par un Conseil de Commandement Révolutionnaire (CCR) ; et de l'Union socialiste arabe, et l'application de l'idéologie nassérisme jusqu'à ce que ce que l'on appelle la Révolution culturelle ait lieu en avril 1973. Le Conseil abandonne toutes les lois et les remplace par le (Coran). Le 2 mars 1977, un nouveau régime unique en son genre est adopté. Kadhafi a rédigé son «Livre vert » , où il expose sa « Troisième Théorie Universelle », qui donne le pouvoir au peuple. La Libye est alors officiellement nommée « État de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste ».Sur le plan théorique, cette idéologie combine un ensemble de critiques du système communiste aussi bien que du libéralisme avec une critique du système représentatif par les parlements, les gouvernements, la constitution, les référendums, les partis et la classe politique. Kadhafi propose une solution alternative: une démocratie directe à travers les congrès populaires, les comités populaires, les syndicats et les associations professionnelles, qui sont des outils basés sur l'unité du pouvoir, où tout citoyen de plus de dix-huit ans devient automatiquement membre des congrès. Mais du point de vue pratique, il s'agit également d'un régime représentatif: le processus de nomination des hauts fonctionnaires et le processus législatif ne se déroulent pas de manière directe. Le taux de participation est faible par rapport à la population et on observe une absence de renouvellement des élites. La situation en Libye s'est poursuivie ainsi jusqu'en 2003, sous le nom de « Phase des Réformes » et le programme « Libye de demain» , un projet dirigé par Saïf Al-Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi, a été mis en oeuvre. Le développement, la libération des prisonniers politiques et la rédaction d'une nouvelle constitution ont été perturbés par le déclenchement de la guerre civile en 2011. La situation s'est aggravée ; le pouvoir et l'influence des milices et des groupes terroristes ont grandi et ont gâché le processus de transition démocratique. En conséquence : la Libye n'a jamais connu de véritable démocratie, ni à l'époque de la Monarchie, ni à l'époque de Kadhafi, ni au cours de la dernière décennie.