Sophie Rozez

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
UFR de Droit et  Science politique

Centre d'Études Juridiques Européennes et Comparées
  • THESE

    L'expertise et les relations du travail : regards sur l'expert-comptable du comité d'entreprise, soutenue en 1995 à Paris 10 

  • Sophie Rozez, Guillaume Busseuil, Philippe Guez, Silvia Pietrini, « Des décisions prises dans l'intérêt collectif », in Omarjee, Ismaël, Sinopoli, Laurence (dir.), Les actions en justice au-delà de l'intérêt personnel, Dalloz, 2014, pp. 177--193 

  • Sophie Rozez, « Solidarité et vieillissement. Le regard d’une juriste », 2020  

    [video:solidarité2]

    Sophie Rozez, « Politiques sociales de la vieillesse et de la longévité : recul de la solidarité nationale et réémergence des solidarités familiales », 2020  

    S’interroger sur les liens entre solidarité et vieillissement pose un double défi. En effet, solidarité et vieillesse sont deux mots si familiers que leur sens nous échappe. Qu’entend-on par la solidarité ? Qu’est-ce que le vieillissement ? Comment le droit de la protection sociale peut-il tenter de répondre à la conjonction de ces deux notions ? Le vieillissement renvoie bien sûr à l’action de vieillir mais ce processus ne commence-t-il pas dès l’état embryonnaire ? Et si c’est en « prenant ...

    Sophie Rozez, « Les droits du survivant du couple en droit de la sécurité sociale », Actualité juridique Famille, 2005, n°09, p. 305   

  • Sophie Rozez, « Regards croisés entre la France et l'Italie sur les différents modèles de médiation », le 29 septembre 2023  

    Colloque organisé par l'EMRJ UR 7311 de l'Université de Corse sous la responsabilité scientifique de Lucie Lorenzini, MCF en droit privé et sciences criminelles à l'Université de Corse et de Chiara Giovanucci-Orlandi, professeure à l'Université de Bologne

    Sophie Rozez, « Le vieillissement à l’épreuve des choix », le 13 avril 2021  

    Organisé par le LEREDS, Université de Lille, sous la direction scientifique de Bérengère Legros, Maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles

    Sophie Rozez, « Le notaire et le client âgé », le 01 octobre 2019  

    Colloque INFN/ TPANV : journée citoyenne (Journée internationale des personnes âgées), en partenariat avec la Chambre des notaires de Paris

    Sophie Rozez, « Faut-il rendre la médiation obligatoire ? », le 09 avril 2019  

    Organisée par le CEJEC Centre d'Etudes Juridiques Européennes et Comparées dans le cadre du cycle de conférences sur la médiation

    Sophie Rozez, « Touche pas à nos vieux ! », le 24 janvier 2019  

    Organisé pour l’UFR-DSP, Université Paris Nanterre par Camille Bourdaire-Mignot et Tatiana Gründler

    Sophie Rozez, « Conférence-débat sur une proposition de Code du travail », le 31 mars 2017 

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Fernanda Zhouri, L’accès aux soins de santé en France et au Brésil par la coordination entre assurance étatique et assurance privée, thèse soutenue en 2019 à Paris 8, membres du jury : Sophie Rozez (Exam.)  

    La reconnaissance du droit constitutionnel à la santé par les États (France et Brésil) impose à l’Etat l’obligation d’assurer l’offre des soins de santé à l’ensemble de la population à travers des politiques publiques de santé. L’accès aux soins de santé en France et au Brésil est réalisé en association avec l’assurance étatique, à travers la mise en œuvre des politiques publiques de santé et l’assurance privée qui offre des contrats privés d’assurance santé. En effet, en France, il existe une coordination entre le système d’assurance maladie obligatoire (AMO) et l’assurance maladie complémentaire (AMC), qui partagent la responsabilité du remboursement des soins de santé aux usagers de ce système. Au Brésil, les assurances de santé supplémentaires ont été constituées parallèlement à l’assurance étatique. Ce système privé parallèle offre aux assurés une chaîne de services par le biais des réseaux privés des soins de santé. La régulation étatique de l’offre privée de contrats d’assurance santé dans ces deux pays n’est pas réalisée de façon à permettre un rééquilibrage de la prise en charge des soins de santé entre assurance étatique et assurance privée. Dans ces deux pays, l’assurance étatique demeure responsable du financement de la partie la plus onéreuse des soins de santé. Dans ce travail, il est envisagé de vérifier comment une régulation perfectible réalisée par les États (France et Brésil) par rapport aux organismes privés qui offrent des contrats d’assurance santé, permet, actuellement une privatisation silencieuse de l’assurance étatique qui engendrera de graves problèmes d’accès aux soins de santé pour l’ensemble de la population. Il est envisagé de vérifier quels sont les meilleurs outils de régulation utilisés par les États qui envisagent un rééquilibrage de la responsabilité de la prise en charge des soins de santé entre l’assurance étatique et l’assurance privée.

    Zahra Al Sadat Navabzadeh, La situation financière de la femme en droit iranien, thèse soutenue en 2014 à Paris 10, membres du jury : Sophie Rozez (Exam.)    

    La femme iranienne pourrait trouver son indépendance financière par deux sources de revenus : les revenus de la famille et les revenus du travail. La première source de revenu comprend le Mahrieh, qui est la prestation ou le bien que l'homme doit octroyer à son épouse, et la Nafagheh, qui désigne l'obligation d'entretien à la charge du mari à l'égard de sa femme et la succession. Le Mahrieh et la Nafagheh, malgré des mesures législatives, sont loin de garantir l'autonomie financière des femmes. Ils sont demandés habituellement par la femme en cas de conflit, jouant souvent le rôle d'un contrepoids au pouvoir de l'homme en la matière. Quant à la part successorale, la femme, recevant la moitié de la part de l'homme, est encore moins protégée. Le droit d'accès au travail est assuré par les textes internationaux dont certains sont ratifiés par l'Iran. La constitution a cependant une position ambivalente en considérant que le rôle principal de la femme est au foyer. Néanmoins, le travail des femmes est protégé par le droit social mais celui-ci reste lacunaire notamment sur la question de la discrimination. Des entraves culturelles et législatives, notamment le pouvoir donné au mari modéré par une décision prétorienne, font obstacle à l'entrée des femmes sur le marché du travail. Celles-ci ne bénéficiant pas de protections suffisantes dans la famille par le droit civil, elles trouveront, finalement, leur indépendance financière par le travail.