Ghassane Hadjar, Le partenariat public-privé : transfert de connaissances managériales et apprentissage. Cas d'entreprises publiques algériennes, thèse soutenue en 2014 à Nice sous la direction de Djamila Elidrissi, membres du jury : Delphine Van Hoorebeke (Rapp.), Irène Georgescu (Rapp.), Laurence Saglietto et Christophe Max-Olivier Elie-dit-Cosaque
Le processus du transfert de connaissances managériales se fait dans un projet de partenariat public-privé, sur la stratégie adoptée par le partenaire public face au besoin d’acquisitions de connaissances dans un objectif de fournir un service public de qualité et d’avoir une autonomie managériale après l’achèvement du contrat. Les résultats de ce transfert de connaissances managériales des entreprises publiques algériennes en situation de partenariat avec leurs homologues étrangers, sont fonction de la capacité d’apprentissage de ces connaissances par le partenaire public afin de les acquérir, les intégrer au sein de l’organisation et les utiliser. Ils sont également fonction de la capacité d’émission du partenaire privé à faciliter le transfert par le biais de la codification de la connaissance selon les critères suivants : l’intention stratégique, la confiance et la transparence ainsi que la volonté mutuelle du partage de connaissances dans une relation de coopération.
Rafik Rouane, Le transfert inter-organisationnel de compétences entre joint-venture euro-algériennes et entreprises mères européennes, thèse soutenue en 2014 à Nice sous la direction de Jamila Elidrissi, membres du jury : Mokhtar Kheladi (Rapp.), Ulrike Mayrhofer (Rapp.), Laurence Saglietto et Éric Milliot
La recherche menée dans le cadre de cette thèse aborde la thématique des transferts de compétences. Plus précisément, notre recherche vise à étudier les transferts de compétences dans le cadre de relations inter-organisationnelles spécifiques, celles qu’entretiennent les joint-ventures euro-algériennes avec leurs entreprises mères européennes.La phase empirique de cette recherche a été menée dans un cadre international, en Algérie.Les résultats que nous avons présenté ont été obtenus à différents niveaux : construits théoriques à partir de la revue de littérature, modification ou validation des construits théoriques et élaboration de nouveaux construits sur la base des résultats empiriques de l’étude qualitative. Afin de mener l’ensemble des analyses à chacun de ces niveaux, nous avons structuré l’étude des transferts de compétences suivant plusieurs dimensions : les compétences en tant qu’objet du transfert, les outils du transfert de compétences, l’organisation de la méthode de transfert, les difficultés du transfert et l’efficacité du transfert.L’apport théorique de la thèse est représenté à travers la synthèse des différents concepts mobilisés, mais également via l’identification d’une typologie des différentes méthodes de transfert, l’analyse et la classification des outils de transfert et la détermination des principaux éléments exerçant une influence sur le processus de transfert. Parallèlement, nos contribution managériales se situent, non seulement au niveau des partenaires, mais également au niveau du gouvernement local (ici : le gouvernement algérien) qui a besoin d’informations fiables lui permettant de mieux réglementer sa politique d’investissement. Mieux connaitre les difficultés du transfert de compétences, ses avantages stratégiques, les méthodes et les outils qui les accompagnent peut conduire à avoir recours à ce mode de management. Cela permet également de mieux organiser le transfert de sorte à tirer le meilleur parti de son potentiel stratégique.