Patrick Savidan, Lucile Villeneuve, Le droit animalier ou la déification humaine, 2024
Un chat inconnu au détour d'une rue, des escargots de sortie les jours de pluie, un patou qui travaille au rabattement du bétail, le chant d'une grenouille coassant près d'un étang… Tant de formes de vie qui semblent indépendantes de toute contrainte, nonobstant les lois de la nature. Or, disait Xénophon, « il est facile à quiconque est né homme de gouverner toute espèce d'animaux, plutôt que des Hommes ». Chasse, pêche, élevage, abattage, extermination des nuisibles, expérimentation, corridas et combats de coqs, … Les animaux semblent créés pour être sous le joug de l'Homme et lui donner l'impression d'être supérieur. Le droit animalier, qu'il protège ou qu'il punisse l'animal, participe à la réalisation de cette supériorité. Plus qu'il n'y paraît, le législateur use de l'animalité à des fins ontologiques : ce pan du droit n'est pas autre chose qu'une volonté des Hommes, dont la parole est « à mi-chemin entre le mutisme des animaux et le silence des dieux », de se différencier efficacement du monde animal en déplaçant le curseur vers le pôle divin. Fils du péché d'orgueil et mû par un complexe tantôt d'infériorité, tantôt de supériorité, l'être humain, légiférant sur la condition des bêtes, s'érige comme un petit Dieu omnipotent, créateur, arbitraire, et glorieux. Rapide parcours aux confins du droit animalier et de la philosophie morale et politique, ce mémoire de recherche tentera d'établir, par l'analogie théologique, une compréhension originale de l'anthropocentrisme systémique observable en droit animalier.
Patrick Savidan, Cécile Laborde, Philosophie libérale de la religion, Raison publique & Hermann éditeurs et Cyberlibris, 2023, 340 p.
La laïcité repose sur un principe de séparation entre l’État et la religion. Dans ce livre novateur, Cécile Laborde met à jour les fondements philosophiques de cette idée constitutive de la pensée politique moderne. Elle démontre l’ambiguïté de l’idée libérale de neutralité religieuse et propose de “désagréger” les différents aspects du phénomène religieux, afin de mieux comprendre le double mouvement qui conduit l’État à protéger le religieux, mais aussi à se protéger du religieux. Elle fonde la laïcité sur le triple impératif d’un État accessible, inclusif et non intrusif : ses règles doivent pouvoir être comprises de tous, ne pas conduire à l’exclusion de minorités, et ne pas violer la liberté des citoyens. En resituant la laïcité française dans une perspective philosophique et comparative élargie, ce texte offre un éclairage saisissant sur les controverses récentes relatives à la place de la religion dans l’espace public
Patrick Savidan, Le multiculturalisme, 2e éd., Presses Universitaires de France et Imprimerie des Presses Universitaires de France, 2022, Que sais-je ?, 127 p.
La diversité ethnoculturelle n’est pas nouvelle : c’est une donnée de base de l’histoire humaine. La nouveauté réside dans l’idée d’une nécessaire prise en compte par l’État de cette diversité qui caractérise la population. Dans un monde globalisé, le besoin de réévaluer le lien entre liberté individuelle et culture d’appartenance se fait pressant. Mais comment prendre en compte les différences sans induire des inégalités ? Parce qu’il engage les conceptions et les pratiques contemporaines de la citoyenneté, le modèle multiculturaliste d’intégration correspond bien à un véritable changement de paradigme dont il faut apprécier le sens, la portée, la valeur et les risques. Au travers de la question du multiculturalisme, c’est en fait le devenir de l’État démocratique qui est interrogé.
Patrick Savidan, Jean-Paul Engélibert, Silvia Amorim, Nicolas Correard, Didier Coste [et alii], Utopie et catastrophe: revers et renaissances de l'utopie (XVIe-XXIe siècles), Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022, La Licorne, 260 p.
Le sentiment domine aujourd’hui que l’utopie serait derrière nous : les contre-utopies occupent notre imagination, comme pour refléter la fin des espérances politiques et l’absence d’horizon de notre siècle désenchanté. Après la chaîne de catastrophes du xxe siècle, qui aurait démontré que l’utopie n’a rien à faire avec la réalité historique, l’utopie n’aurait plus d’intérêt, désormais, que pour l’histoire littéraire : on pourrait en dresser le bilan comme d’une forme du passé sans songer à en poursuivre la tradition, de toute façon épuisée, ni la renouveler. Mais la vogue actuelle de la contre-utopie est-elle vraiment le symptôme d’une société malade qui ne saurait plus éprouver d’enthousiasme ? Les contre-utopies n’ont-elles pas quelque chose à nous apprendre sur l’utopie elle-même, et sur l’ambiguïté fondamentale du genre depuis ses origines ? Enfin n’observe-t-on pas aujourd’hui, en réplique au catastrophisme présent, un renouveau de l’imaginaire utopique dans la littérature et les arts, dont les formes et les enjeux restent à comprendre ? À rebours des discours critiques ou mélancoliques, ce numéro de La Licorne examine cinq siècles d’histoire d’un genre bien plus divers et ambigu qu’on ne le croit souvent. Montrant les zones d’ombre des utopies classiques et la résistance de l’élan utopique au cœur des textes contemporains les plus sombres, les articles rassemblés ici invitent à redécouvrir un imaginaire critique dont on ne saurait concevoir, même et surtout en ces temps de catastrophe, l’épuisement
Patrick Savidan, Le multiculturalisme, 3e éd., Que sais-je ?, 2022, Que sais-je ? ( Société ), 125 p.
La diversité ethnoculturelle n'est pas nouvelle : c'est une donnée de base de l'histoire humaine. La nouveauté réside dans l'idée d'une nécessaire prise en compte par l'État de cette diversité qui caractérise la population. Dans un monde globalisé, le besoin de réévaluer le lien entre liberté individuelle et culture d'appartenance se fait pressant. Mais comment prendre en compte les différences sans induire des inégalités ? Parce qu'il engage les conceptions et les pratiques contemporaines de la citoyenneté, le modèle multiculturaliste d'intégration correspond bien à un véritable changement de paradigme dont il faut apprécier le sens, la portée, la valeur et les risques. À travers la question du multiculturalisme, c'est en fait le devenir de l'État démocratique qui est interrogé.
Patrick Savidan (dir.), Collection ÉthiCité, Éditions Raison publique, 2022
Patrick Savidan, Salomé Girardeau, La philosophie politique d’Hubertine Auclert (1848-1914), 2022
Patrick Savidan, Dimitra Spartopoulou, Le mythe de la volonté générale , 2022
Patrick Savidan, Jean-Baptiste Vuillerod, Emmanuel Tawil, Estelle Ferrarese, Prismes: théorie critique, Editions la Tempète, 2021, 317 p.
Patrick Savidan (dir.), Ainsi philosophait Amélie Nothomb, Albin Michel, 2019, 205 p.
« Amélie Nothomb, morte ? Elle ne se souvient de rien. Voici pourtant qu'une dénommée Plectrude lui annonce la sinistre nouvelle. Elle lui révèle également qu'une identité posthume est attribuée à chacun au terme d'une cérémonie. L'un ira au paradis des cinéastes et l'autre au paradis des boulangers, par exemple. L'éternité est moins longue lorsqu'on échange autour d'une passion commune... Amélie s'attend donc à retrouver Stendhal et Virginia Woolf au paradis des écrivains. Stupeur ! Elle se retrouve au paradis des philosophes, aux côtés de Platon et de Nietzsche ! S'agit-il d'une erreur ? En faisant appel de cette décision, Amélie va subir un drôle de Jugement dernier au cours duquel viendront témoigner les illustres gloires de la philosophie, depuis Spinoza jusqu'à Sartre. Écrit "à la manière" d'Amélie Nothomb, ce conte philosophique de Marianne Chaillan est un voyage aussi drôle que méditatif qui invite le lecteur à découvrir autrement l'œuvre de la romancière mondialement célèbre. »
Patrick Savidan (dir.), Dictionnaire des inégalités et de la justice sociale, Presses universitaires de France, 2018, Quadrige ( [Dicos-poche] ), 1727 p.
Dans une langue précise, mais sans jargon et portée par une attention constante aux problèmes concrets, ce dictionnaire explore les valeurs qui forment nos idéaux de justice et les aspirations parfois contradictoires qui les guident. Il met au jour les mécanismes, les comportements et dispositifs générateurs d'injustices, ainsi que les moyens, éprouvés ou plus exploratoires, d'y remédier. Face aux évolutions multiples que connaissent nos sociétés et aux processus qui accompagnent la mondialisation, la nécessité d'un tel instrument, transdisciplinaire et aussi exhaustif que possible, est devenue flagrante. Proposant près de 250 entrées rédigées par 170 chercheurs, français et étrangers, issus de tous les domaines (philosophie, économie, sociologie, psychologie sociale, géographie, sciences politiques, littérature, histoire de l'art, etc.), ce dictionnaire, inédit par le souci d'associer intimement l'analyse normative et la connaissance des faits sociaux, restitue le vaste champ des thèmes, des questions et des approches essentiels à la compréhension de ce qu'est - et d'où en est - la justice sociale. Patrick Savidan est professeur d'éthique et de philosophie politique à l'université Paris-Est Créteil. Cofondateur de l'Observatoire des inégalités en 2002, il en a été le président jusqu'en 2018. Il est également directeur de la revue de philosophie politique "Raison publique" et membre du conseil scientifique de l'Éducation nationale. Il a publié plusieurs ouvrages sur les inégalités et la justice sociale, en particulier "Repenser l'égalité des chances" (2007), "Le Multiculturalisme" (2009) et "Voulons-nous vraiment l'égalité ?" (2015).
Patrick Savidan, Roberto Merrill (dir.), Du minimalisme moral. Essais pour Ruwen Ogien: essais pour Ruwen Ogien, Editions Raison publique, 2017, 264 p.
Patrick Savidan, Michael J. Sandel, Justice, Flammarion, 2017, Champs ( Essais ), 414 p.
"Une situation de disette extrême peut-elle justifier le cannibalisme ? Sommes-nous propriétaires de nous-mêmes ? Une mère porteuse a-t-elle le droit de garder l'enfant qu'elle a mis au monde ? Quel travail mérite quel salaire ? Si Michael J. Sandel, professeur de philosophie à Harvard, passionne bien au-delà des campus, c'est parce qu'il excelle dans l'art de ramener les questions politiques les plus complexes à des enjeux dont chacun peut aisément se saisir. En opposant les différentes conceptions de la justice (utilitariste, libérale, communautarienne), il convoque tour à tour Aristote, Hume ou Kant à partir de cas concrets, parfois drôles et toujours imagés. Des dilemmes les plus ordinaires aux grandes questions qui agitent nos sociétés, il s'agit toujours d'interroger les principes d'équité, de citoyenneté, de justice. De remettre, en somme, la morale au coeur du débat."
Patrick Savidan, Raphaëlle Guidée (dir.), Dire les inégalités représentations, figures, savoirs: représentations, figures, savoirs, Presses universitaires de Rennes, 2017, Essais, 150 p.
Patrick Savidan, Koula Mellos (dir.), Pluralisme et délibération: enjeux en philosophie politique contemporaine, Les Presses de l’Université d’Ottawa | University of Ottawa Press et OpenEdition, 2017
Patrick Savidan, Voulons-nous vraiment l'égalité ?, Albin Michel, 2015, 346 p.
Patrick Savidan, Julien Champagne, Démocratie en entreprise et politisation de l'activité économique: une ethnographie d'un magasin coopératif de produits biologiques, 2015, 100 p.
Patrick Savidan, John Dewey, La quête de certitude une étude de la relation entre connaissance et action: une étude de la relation entre connaissance et action, Gallimard, 2014, Bibliothèque de philosophie, 334 p.
Lorsqu'en 1929 John Dewey (1859-1952) publie La Quête de certitude, il se tient à un moment déterminant de sa trajectoire : il a, depuis le début des années 1920, fait successivement paraître Reconstruction in Philosophy (1920), Human Nature and Conduct (1922), Experience and Nature (1925). Cette séquence traduit l'effort hors du commun que produit alors le philosophe pour donner à sa pensée tous les moyens et les outils qu'elle requiert, pour expliciter les raisons qui justifient l'urgence, politique et éthique, de sa mise en oeuvre. La Quête de certitude, dont on a souvent dit qu'il constitue l'exposé le plus précis et le plus complet du pragmatisme de Dewey, rassemble et réagence de manière décisive les résultats obtenus. Le point de départ en est la dénonciation des difficultés que suscite le besoin de certitude lorsque celui-ci se confond avec une quête de l'immuable et du permanent. S'appuyant sur l'exemple de l'enquête telle qu'elle se pratique dans les sciences de la nature, John Dewey se demande comment conduire l'intelligence dans le domaine des valeurs. Renonçant à l'opposition de la connaissance et de l'action, de la théorie et de la pratique, il propose une méthode visant à garantir, par la considération des conséquences, la sûreté du jugement. Tel est l'axe autour duquel pivote la révolution copernicienne qu'il appelle de ses voeux. Tiré des Gifford Lectures que John Dewey fut invité à donner au printemps 1929, La Quête de certitude est une oeuvre philosophique de maturité qui constitue en même temps un point d'accès privilégié à l'ensemble de la pensée du philosophe.
Patrick Savidan, Alain Blondiaux, Jean-Michel Helvig, Jean-Pierre Le Goff, Pascal Perrineau, Où va notre démocratie ?, Éditions de la Bibliothèque publique d’information et OpenEdition, 2014
Patrick Savidan, Philosophie, ARTE France et ARTE France, 2013, 19 p.
Patrick Savidan, Charles Taylor, L'âge séculier, Éditions du Seuil, 2011, Les livres du nouveau monde, 1339 p.
Patrick Savidan, Le multiculturalisme, Presses universitaires de France, 2011, Que sais-je ? ( Société ), 127 p.
Patrick Savidan, Philosophie, Arte France, 2011, 19 p.
Patrick Savidan, المصطفى حسوني, الدولة والتعدد الثقافي, دار توبقال للنشر, 2011, معالم, 95 p.
Patrick Savidan, Repenser l'égalité des chances, Hachette littératures, 2010, Pluriel, 325 p.
Patrick Savidan (dir.), Excuses d'Etat, Presses de l' université Paris-Sorbonne, 2009, 320 p.
Patrick Savidan, Alain Blondiaux, Jean-Michel Helvig, Jean-Pierre Le Goff, Pascal Perrineau, Où va notre démocratie ?, 2008
Patrick Savidan, Sylvie Mesure (dir.), Dictionnaire des sciences humaines, Presses universitaires de France, 2008, Quadrige ( Dicos poche ), 1277 p.
Patrick Savidan, Repenser l'égalité des chances, Bernard Grasset, 2007, 325 p.
Patrick Savidan, Alain Renaut (dir.), Critique de la raison pure, 3e éd., Flammarion, 2006, G.F., 749 p.
Identifiant l’oubli de la finitude comme le ressort des illusions d’un savoir absolu, Kant développe ici la première déconstruction systématique de la métaphysique spéculative. Pourtant, parce que son oeuvre majeure fonde aussi la perspective d’un usage légitime de la raison après sa critique, les exigences intrinsèques de la rationalité y conservent un sens pour une humanité reconduite à l’épreuve de sa condition.
Patrick Savidan (dir.), A quoi bon la vérité ?, Bernard Grasset, 2005, Nouveau collège de philosophie, 91 p.
Patrick Savidan, Centenaire [d']Adorno et [de] l'Ecole de Francfort colloque, Faculté des sciences humaines et sociales du 5-6 décembre 2003, 2004
Patrick Savidan (dir.), La République ou l'Europe ?, Librairie générale française, 2004, Le Livre de pocheN° Biblio essais, 400 p.
Patrick Savidan (dir.), Liberté et neurobiologie: réflexions sur le libre arbitre, le langage et le pouvoir politique, B. Grasset, 2004, Nouveau collège de philosophie, 105 p.
Patrick Savidan, Jean-Paul Fitoussi (dir.), Les inégalités, Presses universitaires de France, 2003, 374 p.
Patrick Savidan (dir.), L'éthique de la discussion et la question de la vérité, Bernard Grasset, 2003, Nouveau collège de philosophie, 87 p.
Patrick Savidan, Albert Jacquard, Pierre Manent, Alain Renaut, Une éducation sans autorité ni sanction ?, Grasset, 2003, Nouveau collège de philosophie, 91 p.
Patrick Savidan, Alain Renaut, Délibération et gouvernance: l'illusion démocratique ?, Bayard, 2003, 179 p.
Patrick Savidan, Will Kymlicka, La citoyenneté multiculturelle une théorie libérale du droit des minorités: une théorie libérale du droit des minorités, Éditions la Découverte, 2001, Textes à l'appui ( Série Politique et sociétés ), 358 p.
"Les sociétés contemporaines deviennent de plus en plus des sociétés multiculturelles dans lesquelles les groupes minoritaires ethniques ou nationaux réclament une reconnaissance publique et les moyens de préserver leur identité culturelle. Une revendication qui n'est pas sans susciter des conflits qui menacent parfois l'unité territoriale des Etats. Pour Will Kymlicka, la réponse à cet enjeu devenu incontournable constitue aujourd'hui l'un des plus grands défis pour la démocratie. Son propos, dans ce livre devenu un classique de la théorie politique, est de défendre une nouvelle conception du statut et des droits des minorités culturelles. A ceux qui objectent que la reconnaissance de certains droits aux minorités (le fameux «communautarisme») menace la conception de la citoyenneté issue des Lumières, Will Kymlicka répond qu'une citoyenneté multiculturelle est à la fois possible et surtout compatible avec le respect des principes qui gouvernent les démocraties libérales : la liberté individuelle, la justice sociale, l'unité nationale. Cependant, conscient que la même réponse politique ne peut être apportée à des situations souvent extrêmement différentes, l'auteur prend bien soin de distinguer la situation des immigrés, des populations indigènes (tels les Indiens d'Amérique) et les minorités nationales. Mais il s'efforce aussi, au regard de cette diversité des situations, d'analyser précisément les types de revendications et leur légitimité : droits linguistiques et culturels, représentation des groupes et des minorités, répartition des terres, fédéralisme, voire sécession, autant d'enjeux qui sont au cœur des interrogations sur l'avenir des démocraties contemporaines."
Patrick Savidan, Alain Renaut (dir.), Critique de la raison pure, 2e éd., Flammarion, 2001, G.F., 749 p.
Patrick Savidan, Koula Mellos (dir.), Pluralisme et délibération : enjeux en philosophie politique contemporaine, Presses de l'Université d'Ottawa, 1999, Philosophica, 193 p.
Patrick Savidan, Histoire de la philosophie politique Tome III Lumières et romantisme, 1999
Patrick Savidan, Histoire de la philosophie politique Tome IV Les critiques de la modernité politique, 1999
Patrick Savidan, Histoire de la philosophie politique Tome II Naissances de la modernité, 1999
Patrick Savidan, Histoire de la philosophie politique Tome V Les philosophies politiques contemporaines, depuis 1945, 1999
Patrick Savidan, Histoire de la philosophie politique Tome I La liberté des anciens, 1999
Patrick Savidan, Alain Renaut, Pierre-Henri Tavoillot (dir.), Histoire de la philosophie politique, Calmann-Lévy et Impr. Brodard et Taupin, 1999, 497 p.
Patrick Savidan, Alain Renaut, La théorie kantienne du sujet: de la critique de la métaphysique à son aboutissement théologique,, 1999, 545 p.
Cette étude se propose de restituer la logique selon laquelle s'élabore la théorie kantienne du sujet. Confrontant les modèles interprétatifs dominants de la philosophie transcendantale, nous examinons tout d'abord la critique de la métaphysique et la théorie de l'objectivité qui en procède, pour ensuite étudier la conception kantienne de la subjectivité. Initialement commande par la pensée de l'objet, le sujet ne s'offre à une expérience possible que selon l'usage pratique de la raison. Dans une telle perspective, nous soulignons le rôle fondamental de la théologie au regard de l'achèvement de cette théorie du sujet. La théologie morale rend en effet possible, au sein de la théorie kantienne du sujet, une articulation inédite de l'auto-affirmation de soi et de la finitude, qui permet de contester en outre la légitimité de certaines des critiques contemporaines les plus profondes de la raison et du sujet.
Patrick Savidan, Alain Renaut (dir.), Critique de la raison pure, Aubier, 1997, Bibliothèque philosophique, 749 p.
Patrick Savidan, Patrice Martin, La culture de la dette, Boréal, 1994, 136 p.
Patrick Savidan, Anne-Marie Riss (dir.), Almanach au fil des mots, Regards culturels en Bessin, 1991, 285 p.