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  • THESE

    Marchandage et prêt illicite de main-d’œuvre : Étude critique, soutenue en 2018 sous la direction de Françoise FAVENNEC-HERY 

  • Myriam Caressa, Marchandage et prêt illicite de main-d'oeuvre: étude critique, LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2022, Bibliothèque de droit social, 449 p.  

    Construit autour du contrat de travail, le droit du travail s'appuie sur une relation bilatérale entre l'employeur et le salarié. Le prêt et la fourniture de main-d'oeuvre perturbent cet équilibre parce que la force de travail du salarié bénéficie à un tiers au contrat de travail. La méfiance originelle - qui portait davantage sur l'intermédiation que sur l'externalisation - s'est traduite par deux prohibitions de principe pénalement sanctionnées : le marchandage et le prêt illicite de main-d'oeuvre. Toutefois, l'évolution du marché économique a contraint le législateur à dépasser la seule répression pour envisager la légalisation et l'encadrement de mises à disposition de plus en plus variées. Ces nombreux à-coups législatifs, en l'absence de revalorisation des incriminations, remettent en cause l'efficacité de la prohibition pénale. Le droit pénal est-il encore adapté pour lutter contre les dérives des prêts et fournitures de main-d'oeuvre ? Si l'encadrement répressif actuel et sa mise en oeuvre sont critiquables, la dépénalisation « sèche » n'est pas pour autant la seule solution.

  • Myriam Caressa, « Propositions autour du prêt de main-d’œuvre », Semaine sociale Lamy, Editions Lamy/Wolkers Kluwer France, 2022, n°2005 

    Myriam Caressa, Fourniture de main-d’œuvre, prêt de main-d’œuvre et droit pénal, thèse soutenue en 2018 à Paris 2 sous la direction de Françoise Favennec-Hery, membres du jury : Jean-François Cesaro, Élisabeth Fortis, Raphaële Parizot et Pierre-Yves Verkindt  

    Construit autour du contrat de travail, le droit du travail s’appuie sur une relation bilatérale entre l’employeur et le salarié. Le prêt et la fourniture de main-d’œuvre perturbent cet équilibre parce que la force de travail du salarié bénéficie à un tiers au contrat de travail. La méfiance originelle s’est traduite par deux prohibitions de principe pénalement sanctionnées : le marchandage et le prêt illicite de maind’œuvre. L’évolution du marché économique a contraint le législateur à dépasser la seule répression pour envisager la légalisation et l’encadrement de mises à disposition de plus en plus variées. Ces nombreux à-coups législatifs, en l’absence de revalorisation des incriminations, remettent en cause l’efficacité de la prohibition pénale. Le droit pénal est-il encore adapté pour lutter contre les dérives des prêts et fournitures de main-d’œuvre ? Si l’encadrement répressif actuel et sa mise en œuvre sont critiquables, la dépénalisation « sèche » n’est pas pour autant la seule solution.