Nicolas Chauvin

Maître de conférences HDR
Droit public.
École supérieure des géomètres et topographes
PUBLICATIONS ENCADREMENT DOCTORAL
  • THESE

    L'illégalité du plan d'occupation des sols, soutenue en 1994 à Paris 1 sous la direction de Pierre-Laurent Frier 

  • Nicolas Chauvin, L'illégalité du plan d'occupation des sols, Litec, 1996, 450 p.   

    Nicolas Chauvin, L'incompétence en vertu du principe de séparation des autorités administratives et judiciaires et le Code de procédure civile, l'auteur, 1991, 45 p. 

  • Nicolas Chauvin, N. Chauvin, J.F. Bruandet, J.C. Curdy, R. Geller [et alii], « Electron cyclotron resonance ion trap, a multicharged ion breeder/buncher », Nuclear Instruments and Methods in Physics Research Section A: Accelerators, Spectrometers, Detectors and Associated Equipment, 1998, pp. 185-188 

    Nicolas Chauvin, T. Lamy, J.F. Bruandet, N. Chauvin, J.C. Curdy [et alii], « Production of multicharged radioactive ion beams : New results for the 1+ $\rightarrow$ n+ method with the MINIMAFIOS and SARA-CAPRICE electron cyclotron resonance ion sources », Review of Scientific Instruments, 1998, pp. 1322-1326 

  • Nicolas Chauvin, N. Chauvin, T. Lamy, J.F. Bruandet, J.C. Curdy [et alii], La transformation 1+ $\rightarrow$ n+ : resultats et perspectives, 1999, 31 p. 

    Nicolas Chauvin, J.F. Bruandet, N. Chauvin, J.C. Curdy, T. Lamy [et alii], Rapport d'etape sur les mesures de rendements de transformation 1+ $\rightarrow$ n+, 1998, pp. 18- 

  • Nicolas Chauvin, P. Sortais, J.F. Bruandet, J.L. Bouly, N. Chauvin [et alii], « Electron cyclotron resonance charge breeder », International Conference on Ion sources 8, Kyoto Japan (JP), le 01 janvier 1999 

    Nicolas Chauvin, N. Chauvin, J.F. Bruandet, J.C. Curdy, R. Geller [et alii], « The $1^{+}\to n^{+}$ charge breeding method for the production of radioactive and stable continuous/pulsed multi-charged ion beams », International Workshop on ECR Sources 14, Geneva Switzerland (CH), le 03 mai 1999     

    Nicolas Chauvin, J.L. Bouly, J.F. Bruandet, N. Chauvin, J.C. Curdy [et alii], « Ion charge state increase 1+ $\rightarrow$ N+ for the acceleration of alkali and metallic radioactive ions », European Particle Accelerator Conference 6, Stockholm Sweden (SE), le 01 janvier 1998 

Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Justine Belleil, Les dimensions foncières de l'action publique environnementale.Le cas de la restauration écologique des milieux naturels dans le bassin de la Loire., thèse en cours depuis 2019 en co-direction avec Louis-nicolas Chauvin et Patrice Mele  

    La recherche questionne les dimensions juridiques et foncières des politiques publiques environnementales en mobilisant des cadres théoriques et méthodologiques pluridisciplinaires (droit, sociologie et géographie de l'action publique et du droit…). Le renforcement du cadre législatif en la matière conduit notamment les acteurs locaux à mener des opérations de restauration écologique des milieux naturels (cours d'eau, zones inondables, mesures compensatoires de grandes infrastructures … ), des actions spatialisées et territorialisées qui nécessitent une maîtrise foncière (des droits de propriété et d'usages), laquelle ouvre souvent la voie à des résistances ou conflits. La thèse étudie les mécanismes territoriaux lors de la mise en œuvre des politiques publiques environnementales, les facteurs et les conséquences de la négociation foncière dans la recomposition des usages, des droits de propriété et de l'action publique et plus généralement dans la fabrication locale du droit. Le travail empirique se concentrera sur les projets de restauration écologique des milieux naturels dans le bassin de la Loire au travers de la réalisation d'études de cas.

    André Olavo Leite, Droit comparé de l'environnement : la valorisation du patrimoine des aires protégées brésiliennes et françaises, thèse soutenue en 2018 à Paris CNAM en co-direction avec Valentin Portnykh, membres du jury : Hervé Rihal (Rapp.), Cristiane Derani (Rapp.), Elisabeth Botrel  

    En dépit de l’impressionnante capacité technoscientifique des sociétés modernes, et en grande partie justement à ce titre, plusieurs indicateurs ne laissent aucun doute quant à la destruction accélérée de la nature de la planète. Bien que des signes de cette dégradation aient été perçus à divers moments de l’Histoire, c’est à partir des effets de la Révolution Industrielle que l’Homme, pour la première fois à une échelle visible, prend conscience de son rôle en tant qu’agent du changement environnemental et décide de s’organiser pour combattre les effets négatifs de ces changements. Il s’agit d’un jalon essentiel pour les objectifs contemporains de protection de l’environnement, qui a eu pour conséquence d’une part, la constitution d’un segment autonome de la société concerné par la protection de la nature, et d’autre part l’institutionnalisation d’un outil opérationnel privilégié : l’Aire naturelle protégée.Sans surprise, les instruments juridiques des Aires protégées font partie aujourd’hui des droits de la plupart des pays et couvrent une partie importante de la surface de la planète. Toutefois, cela ne doit pas occulter que le succès des Aires protégées auprès des gouvernements des pays est un phénomène relativement récent et qui résulte des profonds changements opérés au cours des dernières décennies sur les objectifs des politiques publiques de protection de la nature.Ces nouveaux éléments, et la recherche de leur intégration, ont conduit à deux constatations de plus en plus évidentes. D’un côté, les États ont connu une augmentation importante des ressources financières nécessaires à la conservation des espaces naturels, accompagnée de la reconnaissance que les Aires protégées devraient bénéficier autant que possible d’une certaine indépendance financière. D’un autre côté, il est de plus en plus clair que la recherche de l’efficacité des Aires protégées passe nécessairement par la sensibilisation, l’éducation, la persuasion et l’engagement de la population.Pour ces raisons, des nouvelles formes de réglementation sont recherchées et le droit est mobilisé pour offrir des alternatives permettant la valorisation de ces espaces et l’intégration des préoccupations environnementales dans les pratiques sociales.En ce sens, la valorisation - qui s’appuie souvent sur la stratégie de patrimonialisation et d’appropriation d’un certain nombre d’éléments matériels et immatériels des espaces naturels, afin d’augmenter simultanément la sensibilisation à leur importance et de lever les fonds nécessaires pour qu’ils soient protégés de la manière adéquate – fait l’objet d’une croissante reconnaissance comme une notion capable de répondre aux défis actuels des politiques publiques de conservation, pour son potentiel à lier les objectifs apparemment contradictoires de protection de la nature et de développement économique local.Dans ce travail nous cherchons à identifier et comparer la prise en compte de ces nouvelles préoccupations et les contributions des droits brésilien et français. Autrement dit, cet ouvrage traite de la valorisation du patrimoine environnemental des Aires protégées en droit brésilien et en droit français, à partir d’un point de vue comparatif. Dans ce but, elle traite successivement des notions de valorisation du patrimoine environnemental et d’Aire protégée, de la prise en compte politique de cette valorisation comme notion susceptible de répondre aux défis contemporains des Aires protégées, et finalement des contributions des droits brésilien et français en termes d’opérationnalisation de cet objectif.

  • Ahmad Kodmani, La responsabilité de l’Etat sans faute du fait des engagements internationaux : Devant le juge administratif français, thèse soutenue en 2015 à Angers sous la direction de Hervé Rihal, membres du jury : Antoine Delblond (Rapp.)  

    La question de la responsabilité de l’État sans faute du fait des engagements internationaux devant le juge administratif français est soumise aux évolutions jurisprudentielles. En 2011, le Conseil d’État a consacré la responsabilité de l’État sans faute des coutumes internationales. Cette consécration a provoqué un débat sur l’assimilation entre la responsabilité du fait des lois et la responsabilité du fait des conventions internationales. Pour le comprendre, il faut se tourner vers le passé: le régime de responsabilité du fait des conventions internationales inauguré avec l’arrêt Compagnie générale d’énergie radioélectrique. En 1966, le Conseil d’État a dépassé la problématique de la théorie des actes de gouvernement et a constitué un régime de responsabilité fondé sur le principe d’égalité devant les charges publiques. La règle de réparation est destinée à réparer non pas les dommages résultant directement de la convention, mais ceux causés par son application. Elle ne concerne que les dommages anormaux et spéciaux. Ce régime de responsabilité a été accepté dans des termes proches du régime de la responsabilité du fait des lois. Aujourd’hui, et avec l’évolution jurisprudentielle, une dissociation s’opère entre la responsabilité du fait des engagements internationaux et la responsabilité du fait des lois. Il semble possible de consacrer l’indépendance du régime de la responsabilité du fait des engagements internationaux de celui des lois.