Antoine Bolze

Maître de conférences HDR
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit

Laboratoire de droit privé
  • THESE

    Recherche sur les règles de procédure dans le litige privé international, soutenue en 1996 à Paris 2 sous la direction de Jacques Foyer

  • Antoine Bolze, « La nouvelle procédure de divorce est arrivée ! », Dalloz avocats : exercer et entreprendre, 2020, n°01, p. 59   

    Antoine Bolze, « Loi de réforme pour la justice : incidences pratiques sur la procédure civile ou le petit soir de la réforme de la justice », Dalloz avocats : exercer et entreprendre, 2019, n°0607, p. 347   

    Antoine Bolze, « La profession d'avocat à l'épreuve des clauses de non-concurrence », Dalloz avocats : exercer et entreprendre, 2019, n°01, p. 31   

    Antoine Bolze, « Légalité d'un comparateur d'avocats sur Internet : oui, mais », Dalloz avocats : exercer et entreprendre, 2017, n°0607, p. 234   

    Antoine Bolze, Louis Perreau-Saussine, « Vers une nouvelle configuration de l'exception d'incompétence internationale ? », Recueil Dalloz, 2010, n°33, p. 2196   

    Antoine Bolze, « Victoire pour le contradictoire », Recueil Dalloz, 2006, n°19, p. 1268   

    Antoine Bolze, « L'office du juge en matière de contrôle du contradictoire : la forte résistance des juges du fond à la position de la Cour de cassation », Recueil Dalloz, 2004, n°28, p. 1995   

    Antoine Bolze, « Les conclusions récapitulatives : fin des controverses et nouvelles questions ? », Recueil Dalloz, 2003, n°02, p. 99   

    Antoine Bolze, « Quel contrôle du contradictoire pour le juge civil ? », Recueil Dalloz, 2001, n°40, p. 3231   

    Antoine Bolze, « L'application de la loi étrangère par le juge français : le point de vue d'un processualiste », Recueil Dalloz, 2001, n°23, p. 1818   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Kahina Bouchoucha, Mesures conservatoires et procédures collectives , thèse soutenue en 2023 à Paris 12  

    Ce projet de thèse de doctorat a pour objectif de mieux comprendre l'état d'insécurité dans le monde des affaires, et la nécessité d'introduire dans le droit des difficultés des entreprises des mesures permettant de faire obstacle à ce que des tiers prélèvent les actifs de l'entreprise défaillante, et organisent leur protection face au risque de voir leur responsabilité engagée, ou privent cette entreprise de toute possibilité de répondre à ses obligations. Le thème, « Mesures conservatoires et procédures collectives (étude du droit comparé: France-Algérie) », se trouve être toujours à l'heure actuelle un thème très largement traité et autour duquel se développent des interrogations législatives, jurisprudentielles et doctrinales. Mon choix s'est posé sur ce thème, pour des motifs d'actualités qui sensibilisent toute la progression professionnelle dans un cadre juridique. En effet, des exemples récents démontrent la nécessité de mettre en place des mesures destinée à protéger les créanciers et les salariés. Les législations anciennes mettent l'accent à protéger les créanciers impayés et à assurer leur désintéressement dans les meilleures conditions possibles. Il s'agit ensuite de punir et d'éliminer le commerçant qui n'honore pas ses engagements, tandis que les législations récentes placent au premier plan de leurs préoccupations la sauvegarde de l'entreprise et de l'emploi. Une étude comparative s'impose entre deux législations où le contraste est d'évidence, bien que les deux législations aient des points communs, néanmoins, l'une est plus avancés et développer que l'autre, qui est restée gelé et elle a manqué de s'adapter aux circonstances et aux changements économiques actuel, elle demeure fidèle à l'ancien régime. Mais quelle que soit la hiérarchie retenue, ce qu'on doit se demander si le droit est apte à atteindre les objectifs poursuivis au regard de la succession rapide des textes, particulièrement en France. Ses textes sont-ils efficaces devant la conjoncture actuelle ?

    Kahina Bouchoucha, Mesures conservatoires et procédures collectives, thèse soutenue en 2023, membres du jury : Malika Douaoui (Rapp.), Rudy Laher (Rapp.)      

    Ce projet de thèse de doctorat a pour objectif de mieux comprendre l'état d'insécurité dans le monde des affaires, et la nécessité d'introduire dans le droit des difficultés des entreprises des mesures permettant de faire obstacle à ce que des tiers prélèvent les actifs de l'entreprise défaillante, et organisent leur protection face au risque de voir leur responsabilité engagée, ou privent cette entreprise de toute possibilité de répondre à ses obligations. Le thème, « Mesures conservatoires et procédures collectives (étude du droit comparé: France-Algérie) », se trouve être toujours à l'heure actuelle un thème très largement traité et autour duquel se développent des interrogations législatives, jurisprudentielles et doctrinales. Mon choix s'est posé sur ce thème, pour des motifs d'actualités qui sensibilisent toute la progression professionnelle dans un cadre juridique. En effet, des exemples récents démontrent la nécessité de mettre en place des mesures destinée à protéger les créanciers et les salariés. Les législations anciennes mettent l'accent à protéger les créanciers impayés et à assurer leur désintéressement dans les meilleures conditions possibles. Il s'agit ensuite de punir et d'éliminer le commerçant qui n'honore pas ses engagements, tandis que les législations récentes placent au premier plan de leurs préoccupations la sauvegarde de l'entreprise et de l'emploi. Une étude comparative s'impose entre deux législations où le contraste est d'évidence, bien que les deux législations aient des points communs, néanmoins, l'une est plus avancés et développer que l'autre, qui est restée gelé et elle a manqué de s'adapter aux circonstances et aux changements économiques actuel, elle demeure fidèle à l'ancien régime. Mais quelle que soit la hiérarchie retenue, ce qu'on doit se demander si le droit est apte à atteindre les objectifs poursuivis au regard de la succession rapide des textes, particulièrement en France. Ses textes sont-ils efficaces devant la conjoncture actuelle ?

    Tien Ly, La garantie vol automobile à l épreuve du juge judiciaire, thèse soutenue en 2021 à Paris Est, membres du jury : Louis Perdrix (Rapp.), Lydia Morlet (Rapp.)    

    L’univers entier repose sur le chaos et l’harmonie, et l’homme lui-même est marquée par cette ambivalence, puisque sa vie entière est vouée à supprimer le premier et à tendre vers la seconde. Il a peur de tout ce qu’il ne maîtrise pas, et l’existence du hasard est la source de l’une de ses plus grandes angoisses. Il recherche donc tous les moyens pour lutter contre les aléas de la vie, et l’assurance, qui permet d’en neutraliser les effets, apparaît aujourd’hui comme la meilleure invention.Contrairement à d’autres branches de l’assurance qui existent depuis très longtemps comme celle contre l’incendie, celle contre le vol est apparue plus tardivement, mais l’augmentation des vols attribués au développement de la richesse mobilière et à l’abaissement général de la moralité contribue à son spectaculaire essor.Au début du XXe siècle, l’assurance vol retient déjà l’attention des juristes et a fait l’objet de thèses. Ces travaux de recherches n’ont pas pris en compte l’automobile car ce bien vient d’apparaître et a connu le succès que l’on sait pour devenir aujourd’hui un produit de grande consommation. Un contrat d’assurance comportant une clause garantissant le véhicule contre le vol aussi répandu ne pouvait que susciter mon intérêt. Cette garantie est considérée par les assureurs comme un casse-tête chinois car elle est le moyen de fraude le plus naturel d’un assuré malhonnête. Les fleuves et rivières regorgeraient de véhicules déclarés volés, en réalité volontairement abandonnés. Au demeurant, acheter une voiture de mauvaise qualité, on en est pour son argent, c’est regrettable mais le préjudice reste limité. Que dire de celui qui a payé des primes toutes sa vie, s’aperçoit, une fois le sinistre survenu, qu’il a acheté une mauvaise assurance, c’est pour lui une ruine irrémédiable !Bien qu'elle soit facultative, la garantie vol automobile est souscrite par 85 % des assurés. La clause en jeu apparaît donc comme une assurance obligatoire de fait. Elle doit concilier les droits de l'assuré et ceux de l'assureur qui tente de prévenir la fraude. Un exposé pour clarifier la stipulation contractuelle paraît donc nécessaire.

    Léa Castellon, La place de la victime dans le procès pénal, thèse soutenue en 2017 à Paris Est, membres du jury : Bruno Py (Rapp.), Cyrille Duvert (Rapp.)    

    La place de la victime au sein du procès pénal est complexe et ambiguë. En droit positif, la victime bénéficie désormais de droits et de moyens d'action dans le procès pénal qui lui garantissent un véritable rôle. Par exemple, comme le ministère public, la victime peut déclencher l'action publique et demander la réparation du préjudice subi. La victime n'est plus la grande oubliée du procès pénal, elle est devenue une partie à part entière. Toutefois, en dépit d'un renforcement manifeste du rôle de la victime dans le procès pénal, un déséquilibre des droits et des moyens d'action persiste entre les parties dans chaque étape de la procédure pénale. Une amélioration de la procédure pénale est donc toujours nécessaire pour sauvegarder les droits de la victime et empêcher celle-ci d’être injustement mise à l’écart.

    Boula Balde, Les actions en justice en droit de la consommation , thèse en cours depuis 2013  

    La justice est partout mais l'action en justice est nulle part . c'est mon constat pour illustrer qu'il existe peu d'action des consommateurs pour revendiquer leur droit . Etymologiquement action vient du latin « Actio » qui vaut dure agir ou faire. Auparavant en France, l'action en justice se confondait avec le droit car elle se repose sur le droit substantiel. On remettait en cause la doctrine civiliste classique qui disait que « l'action en justice n'est que le droit substantiel en état de guerre ». En droit positif, l'action se distingue du droit . L'action est un droit propre et autonome. D'ailleurs ce que confirmera l'article 30 du CPC français qui dispose que « l'action est le droit, pour l'auteur d'une prétention, d'être entendu sur le fond de celle-ci afin que le juge la dise bien ou mal fondée. Pour l'adversaire, l'action est le droit de discuter le bien fondé de cette prétention. Au Sénégal, le législateur reste muet sur la définition de l'action en justice. Pour cerner cette notion, le droit sénégalais se base sur l'article 30 du code de procédure civile français. Par ailleurs, pour que l'action en justice soit recevable, le titulaire de ce droit doit avoir un intérêt et une qualité pour agir. La France a fait figure de modèle en Europe pour sa vision protectrice du consommateur. ainsi on peut citer la loi ROYER en date du 27 décembre 1973 qui est le fondement de bases d'une législation adaptée aux enjeux de la société de consommation émergente. Dix ans plus tard, le bilan dressé par M. Luc Chatel au premier ministre sur la protection du consommateur, dans son rapport « De la conso méfiance à la conso confiance», souligne les points forts du système français. On note ainsi un dispositif juridique efficace alliant un droit protecteur et une garantie d'un système judiciaire. Dans l'ère de la consommation de masse, le développement de la société de l'information et de la communication, l'explosion des nouvelles technologies ont eu pour effet de transformer les comportements des consommateurs qui consacrent désormais une grande partie de leurs dépenses de loisirs au téléphone, à l'Internet et à l'informatique. le développement des communications électroniques, les petits dommages de consommation se multiplient à plus grande échelle . Or, la plupart du temps, cela ne vaut pas la peine de mener une action en justice pour quelques euros. Les consommateurs sont frappés par un sentiment d'impuissance et une incapacité à agir. Ce mécanisme ancien qui existe depuis le XIXème° siècle aux Etats-Unis sous la dénomination de « class action », se développe depuis plusieurs années dans le monde. Contrairement aux idées reçues, la Class action est une procédure d'origine anglaise et non américaine. Elle provient de la procédure du Bill of Peace créée par les juges anglais statuant en équité au XVIIème Siècle. Cette procédure consistait à permettre à de nombreux demandeurs ou défendeurs de faire juger une question commune au cours d'une même instance. Toutefois cette procédure s'est développée aux Etats Unis. Elle fut introduite en 1938 à travers la règle 23 de la procédure civile fédérale, permettant l'obtention de dommages et intérêts et le prononcé d'une injonction avant d'être révisé en 1966. Ce mécanisme est largement présent au Canada, dans plusieurs provinces dont le Québec ainsi qu'au niveau fédéral, et en Europe Serpent de mer juridique, l'action de groupe fait régulièrement parler d'elle, ses partisans y voient un formidable progrès contrairement à ses opposants qui la considèrent comme une américanisation de la société française. l'action de groupe est désormais introduite dans notre arsenal juridique, même si son champs d'application très limité. Ainsi L'introduction de l'action de groupe permettrait à la France de pallier à l'insuffisance des actions existantes ? Le droit sénégalais adoptera -t- il une telle action pour mieux protéger les consommateurs . Il convient de faire une étude comparée du système judiciaire français et sénégalais afin de mieux comprendre les r

    Abdelkader Bessedik, Les opérations de financement et d'investissement dans le droit musulman, thèse soutenue en 2013 à Paris Est, membres du jury : Louis Perreau-Saussine (Rapp.), Juliette Morel-Maroger (Rapp.)  

    L’activité bancaire est le moteur de l’économie. Dans les systèmes juridiques de type occidentaux, les banques utilisent le droit des contrats pour proposer leurs services, que ce soit la banque commerciale ou la banque d’affaires. De même, les banques redoublent d’imagination pour augmenter leurs marges et la rentabilité des placements qu’elles font à partir des fonds qui sont déposés par les épargnants. Enfin, les banques participent au financement de grands projets et permettent ainsi leur réalisation, généralement avec une intervention des autorités publiques. Toutes les activités bancaires font l’objet d’une réglementation stricte et d’ordre public pour garantir la solvabilité des banques et protéger le crédit. La finance islamique s’inscrit dans ce schéma juridique, cependant elle doit intégrer des nombreuses contraintes engendrées par l’application et le respect de la Chari’a. En effet, il semble qu’à première vue l’interdiction de l’intérêt, riba, et de l’aléa, gharar, constituent des obstacles insurmontables pour pouvoir exercer le métier de banquier. En réalité, la finance islamique peut parfaitement se développer, à des conditions et dans un cadre qu’il faut expliquer.

  • Mohammed El Harti, Le juge et la force obligatoire du contrat : étude comparative du droit français et du droit marocain, thèse soutenue en 2012 à Paris Est sous la direction de Georges Decocq, membres du jury : Hervé Lécuyer (Rapp.)    

    Cette étude est une recherche de droit comparé sur l'un des problèmes qui se posent à propos du rôle que le juge est amené à jouer pour résoudre certains problèmes liés à la force obligatoire du contrat.Le sujet nous amène tout d'abord à étudier le pouvoir d'appréciation du juge dans la détermination des obligations des parties au contrat en confrontant deux approches, a priori distinctes, celle du système juridique français prônant une interprétation subjective des volontés et celle du système juridique marocain ou l'interprétation objective est de mise.En tous les cas, les abus générés par les clauses pénales ont poussé le législateur à habiliter le juge à réformer les clauses pénales manifestement excessives ou dérisoires. Une autre réforme, dix ans après, est venue renforcer le pouvoir d'office de révision du juge. Cette loi française de 1985 n'a pas d'équivalent en droit marocain par conséquent le juge marocain contrairement au juge français ne peut intervenir d'office pour modérer les clauses pénales manifestement excessives ou dérisoires. Concernant la théorie de l'imprévision, le droit marocain comme le droit français, adopte sur la question de la révision pour cause d'imprévision une position très classique.Enfin, l'étude comparative met au jour le rôle principal joué par le juge en matière de résolution du contrat. Le législateur impose au créancier qui souhaite obtenir la résolution la saisine obligatoire du juge. Pour faciliter la tâche du créancier, d'autres formes de résolution ont vu le jour avec la légalisation par le système français et marocain de la clause résolutoire avec laquelle le rôle du juge se ramène à constater la résolution et non la déclarer comme c'est le cas pour la résolution judiciaire. Or l'influence croissante des éléments objectifs tels la mauvaise foi, nous invitent à reconsidérer ce rôle primordial du juge qui tend à faire obstacle au jeu de la clause résolutoire en favorisant l'efficacité contractuelle.Si le juge français peut ainsi modifier « la chronologie de l'exécution » en violation du contrat. La conception classique du droit marocain maintient la rigueur de sa position même en présence des situations les plus aberrantes.