Alain Supiot, Philippe Hoffmann, John Scheid, Charles Guérin, Claudine Tiercelin, L’équité hors du droit, OpenEdition et Collège de France éditions, 2024, Conférences, 247 p.
Comment définir l’équité ? Comment l’appliquer en période de pandémie, lorsque l’on façonne une politique climatique ou que l’on s’interroge sur le plurilinguisme ? Sans cesse évoquée mais toujours équivoque, depuis des siècles, l’équité suscite à la fois la question de sa définition et de sa mise en pratique. En partant des sens antiques de l’équité, cet ouvrage a pour vocation d’étudier la diffraction de cette notion originellement juridique, rhétorique et éthique dans d’autres disciplines à l’époque contemporaine. Il propose donc une comparaison de son acception dans l’Antiquité avec l’usage qu’en font les sciences actuelles, sous le prisme d’un regard et d’une pensée modernes. Ainsi, dans une perspective diachronique, le droit antique, la rhétorique, les sciences religieuses, l’histoire et l’archéologie rencontrent-ils la philosophie contemporaine, l’économie, l’éthique, ou encore le droit de l’environnement, la sociologie, la linguistique et le droit comparé.
Alain Supiot, Michel Borgetto, Raphaël Dalmasso, Dominique Libault, Xavier Prétot, Jean-Emmanuel Ray, Rolande Ruellan (dir.), Oeuvres choisies de droit social: [Mélanges Jean-Jacques Dupeyroux], Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Hors collection Dalloz
Agrégé des facultés de droit, successivement professeur aux Universités d’Alger, de Toulouse et de Paris/Panthéon-Assas, pédagogue hors-pair reconnu par plusieurs générations d’étudiants, directeur trente-sept ans durant de la revue Droit social, Jean-Jacques Dupeyroux (1929-2020) a contribué de manière éclatante, au sein de l’Université française, au renouvellement du droit social et, au premier chef, du droit de la sécurité sociale, dont il demeure l’un des pères fondateurs. Il laisse une œuvre forte non seulement de plusieurs ouvrages consacrés au droit de la sécurité sociale et régulièrement réédités, mais également d’un ensemble proprement impressionnant d’études, de notes et d’articles, qui témoignent à la fois de l’étendue et de l’acuité d’une réflexion qui allie la maîtrise technique de la matière juridique à la perception de ses ressorts politiques, économiques et sociaux sans omettre un solide esprit critique. De cette œuvre qui s’applique à la sécurité sociale et au droit du travail, mais également à la politique sociale, à l’impôt ou à la famille, il fallait tenter d’extraire les études et articles qui marquent, par leur objet, par l’approche qu’en a retenu l’auteur, par l’actualité qu’ils conservent, la pensée de Jean-Jacques Dupeyroux et l’apport que celle-ci constitue pour la connaissance du droit social. Tel est l’objet d’un recueil qui réunit plusieurs dizaines d’articles publiés par Jean-Jacques Dupeyroux pendant près de soixante ans dans les revues juridiques et dans la grande presse. Chacun découvrira ou retrouvera, à la lecture de ces pages qui conservent souvent une étonnante actualité, les qualités d’analyse, l’esprit critique et les questionnements féconds d’un homme qui a marqué profondément de son empreinte le droit social. Des textes indispensables pour tous ceux qui entendent réfléchir sur la matière et en comprendre les ressorts et les évolutions.
Alain Supiot, Gonzalo Sozzo, El trabajo no es una mercancía, Collège de France et OpenEdition, 2023, Leçons de clôture
Ni en el desmantelamiento del Estado social ni en los esfuerzos por restaurarlo como monumento histórico se encontrará una salida a la crisis social y ecológica. Sí se dará con ella al repensar la arquitectura de aquel a la luz del mundo tal como es y como querríamos que fuera. Y, hoy como ayer, la piedra angular de esta arquitectura será el estatuto que se atribuya al trabajo. Ante la bancarrota moral, social, ecológica y financiera del neoliberalismo, el horizonte del trabajo en el siglo XXI es el de su emancipación del reinado exclusivo de la mercancía. Las formas de trabajo que resisten al Mercado Total, como la investigación, no son “fósiles” destinados a desaparecer, sino la simiente de un régimen de trabajo realmente humano que contemple su sentido y su contenido, es decir, la obra realizada
Alain Supiot, Filipe Cassiano dos Santos, A justiça no trabalho: algumas liçoes da historia,, 2023, Direito e direitos do homem, 74 p.
Alain Supiot, Homo juridicus: essai sur la fonction anthropologique du droit, Éditions du Seuil, 2022, La couleur des idées, 333 p.
L'aspiration à la justice est, pour le meilleur et pour le pire, une donnée anthropologique fondamentale, car les hommes ont besoin pour vivre ensemble de s'accorder sur un même sens de la vie, alors qu'elle n'en a aucun qui puisse se découvrir scientifiquement. La dogmatique juridique est la manière occidentale de lier ainsi les hommes, en posant un sens qui s'impose à tous. Le Droit est le texte où s'écrivent nos croyances fondatrices : croyance en une signification de l'être humain, en l'empire des lois ou en la force de la parole donnée. N'étant pas l'expression d'une Vérité révélée par Dieu ou découverte par la science, le Droit est aussi une technique, susceptible de servir des fins diverses et changeantes, aussi bien dans l'histoire des systèmes politiques que dans celle des sciences et des techniques. Mais c'est une technique de l'Interdit, qui interpose dans les rapports de chacun à autrui et au monde un sens commun qui le dépasse et l'oblige. Il faut en effet que chacun de nous soit assuré d'un ordre existant pour pouvoir donner sens à sa propre vie et à son action, fût-elle contestatrice.Alain Supiot est professeur de droit à l'université de Nantes (Maison des sciences de l'Homme Ange Guépin) et membre de l'Institut universitaire de France
Alain Supiot, La justice au travail: quelques leçons de l'histoire, Seuil, 2022, Libelle, 67 p.
Alain Supiot, 輝人 宇城, Teruhito Ushiro, 労働法批判 Rōdōhō hihan, ナカニシヤ出版 et Nakanishiya shuppan, 2022, 463 p.
Alain Supiot, Praca nie jest towarem: tresc i znaczenie pracy w XXI wieku, Université Adam Mickiewicz, 2022, 72 p.
Alain Supiot, Pierre Musso (dir.), Qu'est-ce qu'un régime de travail réellement humain ?: [actes du Colloque tenu à Cerisy-la-Salle du 4 au 11 juillet 2017], Hermann et Cyberlibris, 2021, 523 p.
"Qu'est-ce qu'un "régime réellement humain du travail" ? Quelles sont les significations philosophiques, religieuses et les représentations artistiques du travail ? Cet ouvrage traite des concepts et des conceptions du travail humain, des images, des rythmes et des régimes contemporains du travail. L'Organisation internationale du travail fut créée il y a un siècle, sur le constat "que la non-adoption par une nation quelconque d'un "régime de travail réellement humain" fait obstacle aux efforts des autres nations désireuses d'améliorer le sort des travailleurs dans leurs propres pays". Il s'agissait alors d'instituer une police sociale de la concurrence internationale, propre à empêcher que celle-ci ne détériore les conditions de travail des hommes. Avec la "globalisation", le régime du travail dépend des échanges internationaux, provoquant une extension du travail salarié, mais aussi la déstabilisation de ses formes traditionnelles, la montée en puissance du chômage et d'un travail dit "informel". La révolution numérique et les nouvelles formes de "rationalisation" du travail donnent jour à des types inédits d'aliénation et de risques pour la santé, mais peuvent ouvrir des opportunités nouvelles pour une plus grande liberté dans le travail. Ce colloque a examiné les grandes évolutions depuis un siècle, au regard des formes nouvelles de déshumanisation du travail
Alain Supiot, Shigehisa Kuriyama, Ota De Leonardis, Carlos Sonnenschein, Ibrahima Thioub [et alii], Covid-19: tour du monde, Editions Manucius, 2021, 275 p.
Ce livre réunit sur la pandémie de Covid-19 les contributions de cent vingt-sept chercheurs et artistes, travaillant dans trente-huit pays répartis sur cinq continents. Leur collaboration a été rendue possible par l’Institut d’études avancées de Nantes. Chaque année des universitaires venus du monde entier y poursuivent librement leurs recherches, au sein d’une communauté de travail interdisciplinaire qui les confronte à la diversité des expériences et des façons de penser. L’ensemble des anciens résidents forme un véritable collège mondial de la recherche dont ce livre illustre un angle d’analyse original dans la saisie des multiples dimensions de cette crise sanitaire sans précédent. On y découvre les diverses modalités selon lesquelles les sociétés humaines appréhendent leur rapport au temps, à la maladie, à la vie et à la mort. L’expérience de la pandémie est étudiée à partir de nombreux points de vue comme celui de la critique de la rationalité économique dominante et des inégalités accentuées par la crise sanitaire, ou celui de l’architecture normative des sociétés, envisagée à l’aune des libertés publiques, de la responsabilité sociale des États et de leur défaillance.
Alain Supiot, Lucien Sfez, Henri Atlan, Heinrich Best, Françoise Dreyfus [et alii], Conférences de l'École doctorale de science politique (2001-2003): travaux de l'École doctorale de science politique, Éditions de la Sorbonne, Editions de la Sorbonne et OpenEdition, 2021
Après une première série déjà publiée par le même éditeur, voici la seconde série des conférences de l'École doctorale de Science politique de la Sorbonne, données de 2001 à 2003. Tout comme les premières, ces conférences questionnent l'interdisciplinarité. Le sujet, loin d'avoir été épuisé avec la première série, est toujours d'actualité, tant pour les enseignants que pour les doctorants.Tout d'abord, les « Espaces multiples de la science politique » sont envisagés sous l'angle des questions de société, comme le clonage (Henri Atlan), la bureaucratie (Françoise Dreyfus), la violence (Pierre Hassner) ou sous l'angle d'une recherche de leurs conditions de possibilité : Claudine Haroche examine la question du déclin des formes, et Dominique Schnapper celle de la possibilité d'une sociologie de la nation, tandis que Pascal Durand s'interroge sur la sémiologie du lieu commun. Ensuite, des éléments de méthode sont mis à l'épreuve sur des problèmes concrets aussi divers que la structure du pouvoir en Allemagne de l'Est (Heinrich Best) ou l'organisation des Indiens du Pérou (Nathan Wachtel), tandis que les rapports d'autorité et les cadres juridiques de l'État-providence font l'objet d'analyses de la part de William R. Schonfeld et d'Alain Supiot. Enfin, les thèses des doctorants ne se font pas faute de témoigner del'attention croissante portée à une approche traversière. Ce recueil de conférences intéresse tous ceux qui sont pris dans un processus de thèse, et, au-delà, tous ceux qu'intéressent les champs scientifiques émergents
Alain Supiot (dir.), Lettres persanes, Éditions Points, 2021, Points classiques, 384 p.
Alain Supiot, L'esprit de Philadelphie: la justice sociale face au Marché total, Éditions du Seuil, 2021, Points ( Essais ), 178 p.
Les propagandes visant à faire passer le cours pris par la globalisation économique pour un fait de nature, s’imposant sans discussion possible à l’humanité entière, semblent avoir recouvert jusqu’au souvenir des leçons sociales qui avaient été tirées de l’expérience des deux guerres mondiales. La foi dans l'ordre spontané du marché a remplacé la volonté de faire régner un peu de justice dans la production et la répartition des richesses à l’échelle du monde, condamnant à la paupérisation, la migration, l’exclusion ou la violence la foule immense des perdants du nouvel ordre économique mondial. La faillite actuelle de ce système incite à renouer avec l’esprit de la Déclaration de Philadelphie de 1944, pour dissiper le mirage du marché total et tracer les voies nouvelles de la justice sociale
Alain Supiot, Michel Miné, Le grand livre du droit du travail: en pratique, 31e éd., Éditions Eyrolles, 2021, 826 p.
Alain Supiot, Pierre-Cyrille Hautcoeur, Patrick Fridenson, Florence Descamps, Laure Quennouëlle-Corre [et alii], La rupture ?, Institut de la gestion publique et du développement économique, Comité pour l'histoire économique et financière de la France et OpenEdition, 2021, Histoire économique et financière de la France ( Série Animation de la recherche ), 222 p.
La mondialisation économique et financière actuelle est souvent comparée à celle qui se développe au XIXe siècle et culmine en 1914 ; les inégalités retrouvent, dans nombre de pays, leur niveau record de la veille de la Grande Guerre, de même que l'indépendance des banques centrales ou le libéralisme. La Première Guerre mondiale n'a-t-elle donc ouvert qu'une parenthèse dont les effets ont été depuis effacés, et les économies et sociétés européennes sont-elles revenues à un état « naturel » perturbé par des guerres mondiales « accidents » dramatiques du XXe siècle ? Ce livre s'interroge ainsi sur l'impact de long terme de la Grande Guerre : qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Quelles sont ses traces dans l'économie et la société dans lesquelles nous vivons actuellement en Europe ? Quelles institutions sont apparues alors qui jouent encore un rôle important ? Pour répondre à ces vastes questions, une conférence internationale tenue en novembre 2018 a réuni des chercheurs et chercheuses en sciences sociales spécialistes de l'économie, de la société et des relations internationales. Chacun développe ici sa réponse à partir de son domaine à l'échelle temporelle et spatiale qui lui paraît pertinente. Cette diversité de point de vue permet au lecteur de construire sa propre réponse, et d'abord de découvrir les grandes lignes de tension économiques, sociales et politiques qui se nouent et se renouent depuis la Grande Guerre, pour comprendre ainsi un peu mieux notre temps
Alain Supiot, Le droit du travail, 7e éd., Cairn et Presses Universitaires de France, 2020, Que sais-je ?, 127 p.
Détenir les clés d'intelligibilité du droit du travail est aussi important d'un point de vue pratique, pour qui est engagé dans la vie professionnelle, que d'un point de vue théorique, pour qui veut comprendre les bases juridiques de l'économie de marché et les grands problèmes sociaux contemporains.Organisé autour des concepts fondamentaux du droit du travail (contrat de travail, liberté professionnelle, subordination, représentation, négociation et action collective, temps de travail, salaire, sécurité physique et de l'emploi), cet ouvrage replace aussi ce droit dans une perspective historique et internationale.
Alain Supiot, Mireille Delmas-Marty (dir.), Prendre la responsabilité au sérieux, P.U.F. et Cairn, 2020, Hors collection, 429 p.
Issu d'un colloque international qui s'est tenu au Collège de France les 11 et 12 juin 2015, ce livre vise à restaurer le sens juridique de la responsabilité dans le traitement des trois « marchandises fictives » que sont la nature, le travail et la monnaie. Réunissant des spécialistes de tous les continents, il permet tout d'abord de prendre la mesure historique et culturelle des multiples significations que le principe de responsabilité peut recouvrir. Y sont ensuite examinées les raisons pour lesquelles la globalisation est source d'irresponsabilité en matière écologique, sociale et financière et les moyens de restaurer le principe de responsabilité. Les remèdes ainsi identifiés ont été soumis à une large discussion, débouchant sur des conclusions opérationnelles, propres à nourrir les travaux de la 21e Conférence sur le Climat qui se réunira à Paris en décembre 2015
Alain Supiot, Samantha Besson, Samuel Jubé, Perry Anderson, Mohammad Ali Amir-Moezzi [et alii], Concerter les civilisations: mélanges en l'honneur d'Alain Supiot, Éditions du Seuil, 2020, 489 p.
Alain Supiot, La gouvernance par les nombres: cours au Collège de France (2012-2014), Fayard et Pluriel, 2020, Pluriel, 598 p.
Après avoir inspiré le taylorisme et la planification soviétique, le vieux rêve occidental de l'harmonie par le calcul a pris aujourd'hui la forme d'une gouvernance par les nombres, qui vise la réalisation efficace d'objectifs mesurables. Porté par la révolution numérique, ce nouvel imaginaire institutionnel est celui d'une société où la loi cède la place au programme et le gouvernement à la gouvernance. Mais les humains ne sont pas programmables. Dès lors que leur liberté et leur sécurité ne sont pas garanties par une loi s'appliquant également à tous, ils n'ont plus d'autre issue que de faire allégeance à plus fort qu'eux. Radicalisant l'aspiration à un pouvoir objectif, qui caractérisait déjà l'affirmation du règne de la loi, la gouvernance par les nombres donne ainsi paradoxalement le jour à un monde dominé par les liens d'allégeance.
Alain Supiot, Philippe Sansonetti, Anne Cheng, Alain Fischer, Jean-Pierre Changeux, Une boussole pour l'Après, humenSciences et Fondation du Collège de France, 2020, 219 p.
Alain Supiot, Andrea Allamprese, Luca D'Ambrosio, La sovranità del limite: giustizia, lavoro e ambiente nell'orizzonte della mondializzazione, Mimesis, 2020, Mutamenti. Societa e culture in tranzizione, 210 p.
Alain Supiot, Axel Honneth, Richard Sennett, Perché lavoro ?: narrative e diritti per lavoratrici e lavoratori del XXI secolo, Fondazione Giangiacomo Feltrinelli, 2020, 118 p.
Alain Supiot, Le droit du travail, 7e éd., Presses universitaires de France - Humensis, 2019, Que sais-je ? ( Droit ), 127 p.
Détenir les clés d'intelligibilité du droit du travail est aussi important d'un point de vue pratique, pour qui est engagé dans la vie professionnelle, que d'un point de vue théorique, pour qui veut comprendre les bases juridiques de l'économie de marché et les grands problèmes sociaux contemporains. Organisé autour des concepts fondamentaux du droit du travail (contrat de travail, liberté professionnelle, subordination, représentation, négociation et action collective, temps de travail, salaire, sécurité physique et de l'emploi), cet ouvrage replace ainsi ce droit dans une perspective historique et internationale.
Alain Supiot, François Armanet, Marie Lemonnier, Éric Aeschimann, Comprendre les grands philosophes: vingt-cinq philosophes, vingt-cinq siècles, Le Nouvel Observateur, 2019, 98 p.
Alain Supiot (dir.), Mondialisation ou globalisation ?: les leçons de Simone Weil, OpenEdition, Collège de France et Cyberlibris, 2019, 233 p.
"Le problème de notre temps n'est pas de choisir entre globalisation et repliement identitaire : on ne peut ignorer ni la diversité des pays, ni leur interdépendance croissante face aux périls écologiques et sociaux qui les affectent tous. La langue française permet de dépasser ce faux dilemme avec la distinction qu'elle autorise entre globalisation et mondialisation. Globaliser, c'est œuvrer au règne du Marché, de la croissance illimitée, de la flexibilisation du travail et de l'hégémonisme culturel. Mondialiser consiste à établir un ordre mondial respectueux de notre écoumène, du travail humain et de la diversité des peuples et des cultures. Le présent ouvrage explore cette perspective à la lumière de l'œuvre visionnaire de Simone Weil (1909-1943). Il revisite ses réflexions sur l'enracinement, la liberté et l'oppression, pour penser tour à tour notre « milieu vital » (dont la destruction s'accélère aujourd'hui), le concert des civilisations, les conditions d'un travail non servile, ainsi que les bons et mauvais usages du droit
Alain Supiot, Étienne Pataut, Franck Petit, Sophie Robin-Olivier (dir.), Liber amicorum en hommage à Pierre Rodière: droit social international et européen en mouvement, LGDJ, une marque de Lextenso, 2019, 550 p.
Alain Supiot, Yves Cartuyvels, Antoine Bailleux, Diane Bernard, Hugues Dumont [et alii], Le droit malgré tout: hommage à François Ost, Presses de l’Université Saint-Louis et OpenEdition, 2019
Alain Supiot, Philippe Gérard, François Ost, Michel Van de Kerchove, Jean-Guy Belley [et alii], Droit négocié, droit imposé ?, Presses de l’Université Saint-Louis et OpenEdition, 2019
Alain Supiot, Alain 橋本 一径, kazumichi hashimoto, kazumichi 嵩 さやか, sayaka dake, フィラデルフィアの精神 Firaderufia no seishin, 勁草書房 et Keisōshobō, 2019, 206 p.
Alain Supiot, Mireille Delmas-Marty, André Vauchez, Quand les plus pauvres deviennent acteurs: actes de la rencontre inter-académies (Ce que la misère donne à penser) organisée le 4 juin 2018 à l'Institut de France par l'Académie des Sciences morales et politiques, l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et la Fondation Joseph Wresinski-Institut de France, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2019, 110 p.
Alain Supiot, Le travail n'est pas une marchandise: contenu et sens du travail au XXIe siècle, Collège de France et OpenEdition, 2019, 65 p.
Ce n'est ni en défaisant l'Etat social ni en s'efforçant de le restaurer comme un monument historique que l'on trouvera une issue à la crise sociale et écologique. C'est en repensant son architecture à la lumière du monde tel qu'il est et tel que nous voudrions qu'il soit. Et aujourd'hui comme hier, la clé de voûte sera le statut accordé au travail. Face à la faillite morale, sociale, écologique et financière du néolibéralisme, l'horizon du travail au XXIe siècle est celui de son émancipation du règne exclusif de la marchandise. Comme le montre le cas du travail de recherche, les statuts professionnels qui ont résisté à la dynamique du Marché total ne sont donc pas les fossiles d'un monde appelé à disparaître, mais bien plutôt les germes d'un régime de travail réellement humain, qui fasse place au sens et au contenu du travail - c'est à dire à l'accomplissement d'une œuvre.
Alain Supiot (dir.), Le travail au XXIe siècle, Les éditions de l'Atelier/Les éditions ouvrières, 2019, 373 p.
La 4e de couv. indique : "Quel est l'avenir du travail ? A l'heure du développement de l'intelligence artificielle et des plates-formes numériques, sommes-nous condamnés à être au service des machines ou pouvons-nous, au contraire, les mettre à notre service ? A l'heure du péril écologique, comment travailler sans, dans le même temps, détruire la planète ? Alors que des accords transcontinentaux favorisent la concurrence au plus bas prix, est-il possible d'appliquer des normes sociales permettant un travail décent ? Et comment élaborer des règles qui, au lieu d'être des vecteurs d'une globalisation uniformisante, tiennent compte de la diversité des formes et expériences du travail dans les différents pays du monde ? Réunissant vingt et un auteurs du monde entier, conçu, dirigé et introduit par Alain Supiot, ce Livre du centenaire de l'Organisation internationale du Travail (OIT) dresse un panorama inédit du travail au XXIe siècle et pose les questions essentielles qui détermineront son avenir. Révolution technologique, péril écologique, ordre juridique international schizophrène sont autant de défis à relever pour qu'advienne, au XXIe siècle, le "régime de travail réellement humain" projeté par la Constitution de l'OIT en 1919."
Alain Supiot, Travail, salaire, profit, Arte éditions, Archipel 33, Arte éditions et Archipel 33, 2019, 5 p.
Alain Supiot, Alfred Fouillée, La force d'une idée, Les Liens qui Libèrent, 2019, 109 p.
Tel un phénix, l'idée de justice sociale resurgit aujourd'hui de ses cendres. Dénoncée comme un « mirage » par les théoriciens du néolibéralisme, elle a disparu de l'agenda politique des gouvernements. Depuis la conversion des régimes communistes à l'économie de marché, tous les pays du monde sont engagés de gré ou de force dans une course au moins-disant social et fiscal, qui offre pour seule perspective à leurs peuples de « nager ou couler » dans une lutte de tous contre tous à l'échelle du globe. Ce "race to the bottom'' a engendré un creusement vertigineux des inégalités, qui nourrit en retour un puissant sentiment d'injustice, ainsi que l'émigration massive de jeunes, privés de travail décent dans leur propre pays. Cette rage sourde contre l'injustice est aujourd'hui captée par des démagogues, qui la détournent vers des ennemis intérieurs ou extérieurs, sans remettre en cause les vertus supposées de l'ordre spontané du marché. Se vérifie ainsi une fois de plus le bien-fondé des déclarations solennelles qui, tirant les leçons de la Première, puis de la Seconde Guerre mondiale, avaient affirmé « qu'une paix durable ne peut être établie que sur la base de la justice sociale ». Fruit de l'expérience des massacres insensés du XXe siècle, ces déclarations internationales ont consacré juridiquement une « idée de justice sociale », dont Alfred Fouillée avait donné en 1899 la première formulation solide et argumentée. Invitant à la relecture de ce texte séminal, Alain Supiot retrace les avatars de cette idée et en montre la force inentamée. Alain Supiot est juriste, titulaire de la chaire de droit du Collège de France. Il a écrit de nombreux ouvrages, dont L'Esprit de Philadelphie, la justice sociale face au marché total (Seuil, 2010) et La Gouvernance par les nombres (Fayard, 2015).
Alain Supiot, Philippe Thureau-Dangin, Soigner l'âme humaine: sommes-nous tous malades ?, la queer psychanalyse, les avancées des neurosciences, paroles de soignants..., Éditions Exils, 2019, 176 p.
Alain Supiot, Quelle recomposition géopolitique du capitalisme ?: [actes du colloque du mardi 5 novembre 2019], Fondation Res Publica, 2019, 63 p.
Alain Supiot, 제성 박, Che-sŏng Pak, 필라델피아 정신 P'illadelp'ia chŏngsin, 매일노동뉴스 et Maeil nodong nyusŭ, 2019, 220 p.
Alain Supiot, Gonzalo Sozzo, El trabajo no es una mercancía: Contenido y sentido del trabajo en el siglo XXI, Universidad nacional del litoral, 2019, 56 p.
Alain Supiot, Ευάγγελος Αγγελόπουλος, Angelos Angelopoulos, Στέφανος Ρόκος, Στέφανος Rokos, Το πνεύμα της Φιλαδέλφειας To pnevma tis Filadelfeias, Επιθεώρησις Εργατικού Δικαίου et Epitheorissis Ergatikou Dikeou, 2019, 178 p.
Alain Supiot, 제성 박, Che-sŏng Pak, 숫자에 의한 협치 Sutcha-e ŭihan hyŏpch'i, 한울아카데미, 한울엠플러스, Hanul ak'ademi et Hanul em p'ŭllŏsŭ, 2019, Hanul ak'ademi, 429 p.
Alain Supiot, Alain 橋本 一径, Kazumichi Hashimoto, Kazumichi 嵩 さやか, Sayaka Dake, 法的人間ホモ・ジュリディクス Hōteki ningen homo juridikusu, 勁草書房 et Keisōshobō, 2018, 347 p.
Alain Supiot, حسن مرادزاده, Ḥasan Murādzadeh, بزرگی و نگون بختی حکومت اجتماعی Buzurgī ve nigūn bakht ḥukūmet i iǧtimāʿī, موسسه مطالعات و پژوهشهای حقوقی شهر دانش et cMuʼassasah-i Muṭālaʻāt va Pizhūhishhā-yi huquqi, 2018, 46 p.
Alain Supiot, Sitharamam Kakarala (dir.), La loi de la langue: dialogue euro-indien, Schulthess, Éditions romandes, Institut d'études avancées de Nantes et LGDJ, Lextenso éditions, 2017, Fondements du droit européen, 131 p.
Alain Supiot, Saskia Brown, Governance by numbers: the making of a legal model of allegiance, Hart Publishing, an imprint of Bloomsbury Publishing Plc, 2017, Hart studies in comparative public law, 310 p.
Alain Supiot, Gabriel Catren, Andrea Cavazzini, Sergio Chibbaro, Jean Lassègue [et alii], Lois des dieux, des hommes et de la nature: éléments pour une analyse transversale, Spartacus-IDH, 2017, Spartacus supérieur, 162 p.
Alain Supiot, Le droit du travail, 6e éd., PUF, 2016, Que sais-je ?, 125 p.
Alain Supiot (dir.), Au-delà de l'emploi: les voies d'une vraie réforme du droit du travail, Flammarion, 2016, 316 p.
Alain Supiot, António Monteiro Fernandes, Crítica do direito do trabalho, Fundação Calouste Gulbenkian, 2016, 368 p.
Alain Supiot (dir.), La mosaïque de l'islam: entretien sur le Coran et le djihadisme avec Perry Anderson, Institut d'études avancées de Nantes et Fayard, 2016, Poids et mesures du monde, 179 p.
Alain Supiot (dir.), De l'éminente dignité des pauvres: sermon pour le dimanche de la septuagésime, Éd. Mille et une nuits, 2015, Mille et une nuits, 69 p.
En 1659, dans son fameux sermon sur l éminente dignité des pauvres, Bossuet (1627-1704) exprime avec vigueur une conception subversive de « l étrange inégalité » qui règne en ce monde. Les riches « s imaginent que tout leur est dû » et « foulent aux pieds les pauvres. » Mais qu ils prennent garde : « Si vous ne portez le fardeau des pauvres, le poids de vos richesses mal dispensées vous fera tomber dans l abîme ». Sans égalisation des charges, il n y a pas de communauté entre les hommes. À rebours de ceux qui prêchent aujourd hui l abolition de l État providence, la lecture de Bossuet nous incite à le repenser.
Alain Supiot (dir.), L'entreprise dans un monde sans frontières, Dalloz, 2015, Les sens du droit, 344 p.
Alain Supiot, La gouvernance par les nombres: cours au Collège de France, 2012-2014, Institut d'Études Avancées de Nantes et Fayard, 2015, Poids et mesures du monde, 520 p.
Alain Supiot (dir.), La solidarité: enquête sur un principe juridique, Odile Jacob et Cairn, 2015, Travaux du Collège de France, 355 p.
La solidarité n'est ni assurance ni assistance. Elle ne divise pas le monde entre ceux qui donneraient sans recevoir et ceux qui recevraient sans avoir rien à donner : tous contribuent selon leurs capacités et reçoivent selon leurs besoins. Le droit européen a récemment hissé la solidarité au rang de principe fondamental, à l'instar de la liberté, de l'égalité et de la justice. Dans le même temps, l'idéologie libérale en promeut le démantèlement méthodique, considérant qu'une « grande société » fondée sur l'ordre du Marché « n'a que faire de la "solidarité" » (F. Hayek). La question se pose donc de savoir si la solidarité est le témoin provisoire d'un ordre juridique condamné à disparaître ou bien l'un des ferments de sa recomposition. L'enquête conduite dans ce livre vise à y répondre. Elle commence par retracer l'histoire du concept de « solidarité », depuis son apparition en droit romain jusqu'à sa moderne diffusion en biologie, en sociologie et en droit social. Elle se poursuit en examinant cette notion d'origine européenne au prisme d'autres civilisations. Explorant les évolutions politiques et législatives les plus récentes, elle met enfin en évidence l'extrême actualité du principe de solidarité dans toutes les grandes régions du monde
Alain Supiot, Critique du droit du travail, 3e éd., Presses universitaires de France, 2015, Quadrige, 280 p.
Alain Supiot, 제성 박, Che-sŏng Pak, 영란 배, Yŏng-nan Pae, 법률적 인간의 출현 Pŏmnyuljŏk in'gan-ŭi ch'urhyŏn, 글항아리 et Kŭl hangari, 2015, Hyŏndae-ŭi kojŏn, 429 p.
Alain Supiot, Critique du droit du travail, Presses universitaires de France et Impr. PUF, 2014, Les Voies du droit, 280 p.
Alain Supiot, Pierre Rosanvallon, Nicole Le Douarin, Philippe Kourilsky, Marc Fontecave [et alii], Science et démocratie: [colloque de rentrée 2013, Collège de France, 17 et 18 octobre 2013], Odile Jacob, 2014, Collège de France, 326 p.
Gaz de schiste, OGM, énergie nucléaire, cellules souches, changement climatiq ue, efficacité des médicaments... La science, plus que jamais, suscite la méfiance, voire la défiance, des citoyens. Pour une large part, cela vient d'une incompréhension de ce qu'est la démarche scientifique. « À l'occasion du colloque de rentrée du Collège de France organisé à l'automne 2013, des scientifiques, des historiens, des juristes et des politiques se sont attachés à analyser et à clarifier les enjeux technologiques et scientifiques, en s'appuyant sur des exemples concrets au coeur des débats les plus actuels : comment aborder dans une société démocratique le problème du renouvellement des énergies et du remplacement des énergies fossiles par des formes d'énergie moins polluantes, ou celui qui lui est lié du réchauffement climatique, ou encore celui des thérapies géniques, en utilisant de la façon la plus rationnelle possible ce que la science nous apprend, pour optimiser la réponse de la société aux défis qui lui sont posés ? »
Alain Supiot, O espírito de filadélfia: a justiça social diante do mercado total, Sulina, 2014, 159 p.
Alain Supiot, Grandeur et misère de l'État social: [leçon inaugurale prononcée le jeudi 29 novembre 2012], Collège de France et Fayard, 2013, Leçons inaugurales du Collège de France, 62 p.
Alain Supiot, Liz Carey-Libbrecht, The Grandeur and Misery of the Social State: Inaugural lecture delivered on Thursday 29 November 2012, Collège de France et OpenEdition, 2013
Alain Supiot, Grandeur et misère de l’État social, Collège de France et OpenEdition, 2013
Résumé éditeur : "L'histoire juridique de l'édification de l'État social donne une idée de sa grandeur. Mais ce souverain débonnaire, tolérant la contestation et répondant du bien-être de ses sujets, semble aujourd'hui frappé de misère. Exposé par l'ouverture de ses frontières commerciales à des risques financiers systémiques, il voit ses ressources s'effriter et ses charges augmenter. D'inquiétants docteurs se pressent à son chevet. Certains lui prescrivent saignée sur saignée, tandis que d'autres dressent déjà son acte de décès. Plutôt que de cette médecine létale, c'est d'un diagnostic précis de l'État social dont nous avons besoin. The legal history of the construction of the welfare state gives an idea of its greatness. But this easy-going sovereign, tolerant to protest and accountable for its subjects' well-being, seems to be struck by misery today. Exposed to systemic financial risks due to the opening of its commercial borders, it is seeing its resources dwindling and its expenses increasing. Fearful doctors are rushing to its bedside. Some are prescribing one bleeding after another, while others are already drawing up its death certificate. What we need is not this lethal medicine, but a precise diagnosis of the welfare state
Alain Supiot, David Ménascé, Philippe Kourilsky, Esther Duflo, Dominique Kerouedan, Lutte contre la pauvreté, entre don et marché: Numéro spécial Février 2012, Institut Véolia Environnement, 2012, 133 p.
Alain Supiot, The Spirit of Philadelphia: Social Justice vs. the Total Market, Verso, 2012, 150 p.
Alain Supiot, عادل بن نصر, ʿĀdil Ibn Naṣr, الإنسان القانوني Al-Insān al-qānūnī, المنظمة العربية للترجمة et al-Munaẓẓamaẗ al-ʿarabiyyaẗ li-al-tarǧamaẗ, 2012, 384 p.
Alain Supiot, 제성 박, Che-sŏng Pak, 필라델피아 정신 P'illadelp'ia chŏngsin, 한국노동연구원 et Han'guk nodong yŏn'guwŏn, 2012, 150 p.
Alain Supiot, Cătǎlina Teodora Burgă, Dorin Rat, Homo juridicus: eseu despre funcţia antropologică a dreptului, Rosetti educational, 2011, 334 p.
Alain Supiot, Ilse Utz, Der Geist von Philadelphia: Soziale Gerechtigkeit in zeiten entgrenzter Märkte, Hamburger Ed., 2011, 178 p.
Alain Supiot, Jordi Terré, El espíritu de Filadelfia: La justicia social frente al mercado total, Ediciones Península, 2011, Atalaya, 204 p.
Alain Supiot, Rosella Prezzo, Lo spirito di Filadelfia: Giustizia sociale e mercato totale, Et al Ed., 2011, 144 p.
Alain Supiot, Titres et travaux,, 2011, 59 p.
Alain Supiot, 제성 박, Che-sŏng Pak, 프랑스 노동법 P'ŭrangsŭ nodongbŏp, 오래 et Orae, 2011, 122 p.
Alain Supiot, L'esprit de Philadelphie: la justice sociale face au marché total, Seuil, 2010, 178 p.
Alain Supiot, Homo juridicus: essai sur la fonction anthropologique du droit, Éditions du Seuil, 2009, Points ( Essais ), 333 p.
Alain Supiot, Le droit du travail, 4e éd., Presses universitaires de France, 2009, Que sais-je ? ( Droit-politique ), 127 p.
Alain Supiot, Simon F Deakin (dir.), Capacitas: contract law and the institutional preconditions of a market economy, Hart Pub., 2009, 171 p.
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Alain Supiot, Le droit du travail, 3e éd., Presses universitaires de France, 2007, Que sais-je ?, 127 p.
Alain Supiot, Critique du droit du travail, 2e éd., Presses Universitaires de France, 2007, Quadrige ( Essais, débats ), 280 p.
Alain Supiot, Saskia Brown, Homo juridicus: on the anthropological function of the law, Verso, 2007, 246 p.
Alain Supiot, Silvio Mattoni, Homo juridicus: ensayo sobre la función antropológica del derecho, Siglo Veintiuno Editores Argentina, 2007, 295 p.
Alain Supiot, Maria Ermantina de Almeida Prado Galvão, Homo juridicus: ensaio sobre a função antropológica do direito, wmf martinsfontes, 2007, 283 p.
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Alain Supiot (dir.), Protection sociale et travail décent: nouvelles perspectives pour les normes internationales du travail, Lamy, 2006, 99 p.
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Alain Supiot (dir.), Tisser le lien social: florilège de dix années de conférences à la Maison des sciences de l'homme Ange-Guépin, Éd. de la Maison des sciences de l'homme, 2004, 370 p.
Alain Supiot, Critique du droit du travail, Presses universitaires de France, 2002, Quadrige ( Essai ), 280 p.
Alain Supiot, Jean Pélissier, Antoine Jeammaud, Droit du travail, 21e éd., Dalloz, 2002, Précis ( Droit privé ), 1327 p.
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Alain Supiot, Brian Bercusson, Ulrich Mückenberger, Application du droit du travail et diversité culturelle en Europe, Association de Recherches en Sciences Humaines, 1992, 284 p.
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Alain Supiot, Pierre Cam (dir.), Les dédales du droit social, Fondation nationale des sciences politiques et Impr. Chirat, 1986, 198 p.
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Alain Supiot (dir.), La Vulgarisation du droit du travail, Association de Recherches en Sciences humaines, 1984
Alain Supiot, Ange Guépin, Eugène Bonamy, Philippe Le Pichon, Nantes au XIXe siècle, Centre de recherche politique et Université de Nantes, 1981, 453 p.
Alain Supiot, Philippe Le Pichon (dir.), Nantes au XIX siècle: statistique topographique, industrielle et morale, Université de Nantes, 1981, 452 p.
Alain Supiot, Agnès Pitrou, Catherine Rollet, Marlyse Pouchol, Michèle Severs [et alii], Du travail des femmes (et des hommes) au système familial, Société française de Sociologie, 1980
Alain Supiot, Jean-Claude Javillier, Jean Carbonnier, Jean Hauser, Philippe Langlois [et alii], Le juge et le droit du travail, 1979, 1039 p.
Alain Supiot, préface à Lauréline Fontaine, La Constitution maltraitée: anatomie du Conseil constitutionnel, Éditions Amsterdam, 2023, 269 p.
Si l’on évoque souvent la désaffection des Français à l’égard du politique, ce constat n’aboutit que rarement à une critique exigeante des institutions qui alimentent cette dynamique. C’est ce avec quoi Lauréline Fontaine entend rompre, en jetant une lumière crue sur la réalité de la justice constitutionnelle sous la Ve République. Au terme d’une enquête approfondie, elle pose un diagnostic accablant : loin d’être une véritable cour constitutionnelle, le Conseil constitutionnel demeure une instance essentiellement politique. Il ne constitue pas un « contre-pouvoir essentiel », mais une anomalie démocratique. Au fil d’une réflexion solidement argumentée tant en fait qu’en droit, Lauréline Fontaine défait un à un les mythes qui entourent « les sages de la rue de Montpensier ». Pointant notamment l’absence d’une procédure contradictoire et de garde-fous qui les préservent des conflits d’intérêt, elle démontre que la manière dont la justice constitutionnelle est rendue en France est absolument incompatible avec les principes élémentaires de la démocratie et de l’État de droit.
Jean Lassègue, préface à Giuseppe Longo, Le cauchemar de Prométhée: les sciences et leurs limites, PUF, 2023, 397 p.
Dans la mythologie grecque, Prométhée - le « prévoyant » - déroba le feu aux dieux et le transmit aux hommes. Zeus, courroucé par ce transfert technologique, condamna Prométhée à un châtiment itéré à l'identique, à l'infini, algorithmique. Le problème que pose l'ancien mythe est celui des limites de la connaissance. En termes modernes, jusqu'à quel point pouvons-nous transformer la nature sans une connaissance des conséquences de nos actions sur elle ? Cette question nous pousse à analyser les limites des sciences : à une techno-science devenue toujours plus invasive, la science répond en se donnant à elle-même des limites.
Bernard Thibault, préface à Alain Alphon-Layre, Et si on écoutait les experts du travail ? Ceux qui le font, l'Harmattan, 2023, Dynamiques d'entreprises, 134 p.
Grande démission, opposition massive au recul de l'âge légal de départ à la retraite, sont les reflets, parmi d'autres, d'une relation dégradée des salariés vis-à-vis du travail. Mais ne nous y trompons pas : c'est le travail qui est malade. Cet ouvrage donne la parole à ceux qui l'exécutent et y cherchent un sens. Et si avec eux, nous reprenions en main notre travail, son contenu, son organisation pour le transformer, s'y épanouir et construire les conditions d'une vie humaine sur cette planète ?
Alain Supiot, préface à Ousmane Oumarou Sididé, Repenser le statut du travail: une contribution africaine, Éditions de l'atelier et Jimsaan, 2023, 253 p.
Alain Supiot, préface à Gaël Giraud, Felwine Sarr, L'économie à venir, Éditions Les liens qui libèrent, 2022, Poche +, 207 p.
Repenser l'héritage des Lumières, réfléchir la modernité, déconstruire le capitalisme, retisser le lien social en décomposition, ou encore panser les blessures de la colonisation... Gaël Giraud et Felwine Sarr mêlent philosophie, spiritualité, politique et économie pour rappeler que l'économie n'est pas une finalité, repenser la macroéconomie et faire advenir une pensée de l'économie relationnelle. Pour remédier aux maux contemporains, ils appellent à un travail intérieur, qui ouvre à l'altérité, au dialogue et à la capacité d'accueil.
Alain Supiot, préface à André Grimaldi, L'hôpital public nous a sauvés, sauvons-le !: 10 mesures pour sauver l'hôpital public, Odile Jacob, 2022, 99 p.
Alain Supiot, préface à Carlos Lopes, L'Afrique est l'avenir du monde: repenser le développement, Éditions du Seuil, 2021, Poids et mesures du monde, 249 p.
A partir d'une cartographie rigoureuse de la situation présente de l'Afrique, Carlos Lopes trace les voies d'un avenir qui ne se laisse réduire ni à sa dissolution dans la globalisation néolibérale, ni à l'essentialisation d'une culture et d'une identité marquées au coin de la diversité. Pour les solides raisons qu'il expose - économiques, mais aussi démographiques et écologiques -, c'est l'avenir du monde qui se joue en Afrique, et pas seulement celui des Africains. Son livre prend ainsi à rebours la philosophie de l'histoire proprement occidentale, selon laquelle l'histoire aurait un sens déjà écrit, celui d'un "développement de l'humanité" qui obligerait les pays les "moins avancés" (ou "en voie de développement") à suivre la voie déjà tracée par les pays "avancés" ou "développés". Aujourd'hui, il est clair que le modèle de développement incarné par l'Occident depuis la Première Révolution industrielle a entraîné le monde dans une impasse. Étant le moins engagé dans ce modèle, l'Afrique est le continent le mieux placé pour en inventer un autre, qui tire les leçons de cette impasse. Telle est la perspective tracée par Carlos Lopes, perspective tonique pour une jeunesse africaine nombreuse, invitée à s'affirmer dans l'action plutôt que dans la réaction postcoloniale ou les identifications chromatiques.
Alain Supiot, préface à Gaël Giraud, Felwine Sarr, L'économie à venir, Éditions Les liens qui libèrent, 2021, 207 p.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, préface à Bernard Stiegler, Bifurquer: il n'y a pas d'alternative, Éditions Les liens qui libèrent, 2021, Poche +, 423 p.
Notre modèle destructif de développement atteint ses limites ultimes. Sa toxicité, de plus en plus massive et multidimensionnelle (sanitaire, environnementale, mentale, épistémologique, économique), est engendrée avant tout par le fait que l’économie industrielle actuelle repose sur un modèle physique dépassé qui dissimule systémiquement que l’enjeu fondamental de l’ère Anthropocène est la prise en compte de l’entropie. Ce livre dessine le monde tel qu’il devrait être pour répondre aux grandes crises sanitaires, climatiques, sociales, économiques ou psychiques. En ces temps de graves périls, il nous faut bifurquer : il n’y a pas d’alternative
Alain Supiot, préface à Pierre Musso, Jean-Baptiste Barfety, Marc Chopplet, Pierre Dardot, Corine Eyraud [et alii], Les métamorphoses des relations État-entreprise, Éditions Manucius, 2020, 235 p.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, préface à Bernard Stiegler, Bifurquer: il n'y a pas d'alternative, Éditions les Liens qui libèrent, 2020, 423 p.
"Ce livre remarquablement documenté - tant par ses idées et propositions que par les pratiques qui essaiment déjà dans certaines villes ou certains pays - dessine le monde tel qu'il devrait être pour répondre aux grandes crises sanitaires, climatiques, sociales, économiques ou psychiques. En ces temps de graves périls, il nous faut bifurquer : il n'y a pas d'alternative. La pandémie qui a paralysé le monde en quelques semaines révèle désormais comme une évidence l'extraordinaire et effroyable vulnérabilité de l'actuel "modèle de développement", ainsi que la potentielle multiplication des risques systémiques combinés qui s'y accumulent. Elle prouve que ce modèle est condamné à mort, et qu'il nous condamnera à mort avec lui, où que nous soyons dans le monde, si nous ne le changeons pas. Le travail collectif à l'origine de cet ouvrage a établi que ce modèle destructif de développement atteint ses limites ultimes et que sa toxicité, de plus en plus massive et multidimensionnelle (sanitaire, environnementale, mentale, épistémologique, économique), est engendrée avant tout par le fait que l'économie industrielle actuelle repose sur un modèle physique dépassé qui dissimule systémiquement que l'enjeu fondamental de l'ère Anthropocène est la prise en compte de l'entropie. Bifurquer, cela signifie : reconstituer une économie politique réarticulant les savoirs et les pratiques locales avec les circuits macroéconomiques, et en repensant la territorialité à ses différentes échelles de localité ; développer cette économie de la contribution sur la base d'un revenu contributif décorrélé de l'emploi et revalorisant le travail comme activité de savoir ; refonder le droit et la comptabilité des Etats et des entreprises en agençant à travers des démarches d'expérimentation économique et sociale, et dans des territoires laboratoires, les économies associatives, coopératives et marchandes locales réticulées, et articulées avec le commerce international ; réévaluer la recherche dans l'optique du long terme, indépendamment des intérêts à court terme des pouvoirs aussi bien politiques qu'économiques ; réorienter au service des territoires et de leurs coopérations les technologies numériques..."
Alain Supiot, préface à François Dingremont, L'Odyssée des plaisirs, Les Belles Lettres, 2019, 205 p.
Alain Supiot, préface à Mustapha Mekki, Face à l’irresponsabilité : la dynamique de la solidarité, Collège de France et OpenEdition, 2018, Conférences du Collège de France
Alain Supiot, préface à Samantha Besson, Antoine Gaudemet, Samuel Jubé, Jorge Enrique Viñuales, Mustapha Mekki, Face à l'irresponsabilité: la dynamique de la solidarité, Collège de France, 2018, Conférences du Collège de France, 182 p.
Alain Supiot, préface à Emilios Christodoulidis, Dieter Grimm, Ana Maria Guerra Martins, Vital Moreira, María Carmen Salcedo Beltrán, Les gardiens des droits sociaux en Europe, Wolters Kluwer France, 2016, 100 p.
Alain Supiot, préface à Gwenola Bargain, Normativité économique et droit du travail, LGDJ Lextenso, 2014, Droit & économie, 535 p.
Alain Supiot, préface à Laurence Burgorgue-Larsen, La justice sociale saisie par les juges en Europe, Pedone, 2013, Cahiers européens, 201 p.
Jacques Delors, préface à Bruno Trentin, La cité du travail: la gauche et la crise du fordisme, Institut d'études avancées de Nantes et Fayard, 2012, Poids et mesures du monde, 444 p.
Alain Supiot, préface à Magalie Flores-Lonjou, Le travail, entre droit et cinéma, Presses universitaires de Rennes, 2012, L'Univers des normes, 186 p.
Étienne Picard, préface à François Brunet, La normativité en droit, Mare & Martin, 2012, Bibliothèque des thèses ( Droit public ), 678 p.
La 4e de couverture indique : "Le droit entend régir les rapports sociaux. Qu'il s'impose aux faits par la volonté, la contrainte ou la sanction semble aller de soi. La normativité juridique n'a pourtant rien de naturel. La contrainte ou la sanction viennent en second. La normativité du droit est tout entière une affaire de discours. Elle opère par le pouvoir du langage. Les énoncés juridiques tirent leur caractère normatif de leur légitimité et donc d'une adhésion sociale. Il faut donc penser différemment le droit, sans le restreindre à la volonté. Le discours du droit doit véhiculer ses propres valeurs pour être pertinent et ainsi fondé. Une telle conception permet de comprendre l'actuelle crise de la normativité en droit. Elle offre des perspectives pour y remédier. C'est aux juristes de se réapproprier la chose juridique. Puisse cet ouvrage les y aider."
Yannick Lemarchand, préface à Samuel Jubé, Droit social et normalisation comptable, LGDJ-Lextenso éd., 2011, Droit & économie, 673 p.
Francis Meyer, préface à Mélanie Schmitt, Autonomie collective des partenaires sociaux et principe de subsidiarité dans l'ordre juridique communautaire, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2009, Collection Berthold Goldman, 670 p.
Armin Höland, préface à Mathias Maul-Sartori, Droits européens d'information relatifs à la relation de travail: la directive 91-533-CEE et sa transposition en droit allemand, français et britannique, LGDJ, 2008, Bibliothèque de droit social, 187 p.
Muriel Fabre-Magnan, préface à Sandrine Godelain, La capacité dans les contrats, Fondation Varenne et L.G.D.J., 2007, Collection des Thèses, 591 p.
Michel Vivant, préface à Stéphane Pessina-Dassonville, L'artiste-interprète salarié: entre création intellectuelle et protection sociale, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2006, 475 p.
Alain Supiot, préface à Ange Guépin, Eugène Bonamy, Philippe Le Pichon, Nantes au XIXe siècle: statistique topographique, industrielle et morale, 3e éd., Maison des sciences de l'homme Ange-Guépin, 2000, 735 p.
Alain Supiot, préfacier , Premier rapport annuel d'activité: juin 1999, Ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, 1999, - p.
Alain Supiot, préface à Nicole Maggi-Germain, Négociation collective et transformations de l'entreprise publique à statut, LGDJ et Impr. France Quercy, 1996, Bibliothèque de droit social, 496 p.