Alain Supiot, Michel Borgetto, Raphaël Dalmasso, Dominique Libault, Xavier Prétot, Jean-Emmanuel Ray, Rolande Ruellan (dir.), Oeuvres choisies de droit social: [Mélanges Jean-Jacques Dupeyroux], Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Hors collection Dalloz
Alain Supiot, La justice au travail: quelques leçons de l'histoire, Seuil, 2022, Libelle, 67 p.
Alain Supiot, Homo juridicus: Essai sur la fonction anthropologique du Droit, Le Seuil et Cairn, 2022, La Couleur des idées
L'aspiration à la justice est, pour le meilleur et pour le pire, une donnée anthropologique fondamentale, car les hommes ont besoin pour vivre ensemble de s'accorder sur un même sens de la vie, alors qu'elle n'en a aucun qui puisse se découvrir scientifiquement. La dogmatique juridique est la manière occidentale de lier ainsi les hommes, en posant un sens qui s'impose à tous. Le Droit est le texte où s'écrivent nos croyances fondatrices : croyance en une signification de l'être humain, en l'empire des lois ou en la force de la parole donnée. N'étant pas l'expression d'une Vérité révélée par Dieu ou découverte par la science, le Droit est aussi une technique, susceptible de servir des fins diverses et changeantes, aussi bien dans l'histoire des systèmes politiques que dans celle des sciences et des techniques. Mais c'est une technique de l'Interdit, qui interpose dans les rapports de chacun à autrui et au monde un sens commun qui le dépasse et l'oblige. Il faut en effet que chacun de nous soit assuré d'un ordre existant pour pouvoir donner sens à sa propre vie et à son action, fût-elle contestatrice.Alain Supiot est professeur de droit à l'université de Nantes (Maison des sciences de l'Homme Ange Guépin) et membre de l'Institut universitaire de France
Alain Supiot, Praca nie jest towarem: tresc i znaczenie pracy w XXI wieku, Université Adam Mickiewicz, 2022, 72 p.
Alain Supiot, L'esprit de Philadelphie: la justice sociale face au Marché total, Éditions du Seuil, 2021, Points ( Essais ), 178 p.
Alain Supiot, Pierre Musso (dir.), Qu'est-ce qu'un régime de travail réellement humain ?: [actes du Colloque tenu à Cerisy-la-Salle du 4 au 11 juillet 2017], Hermann et Cyberlibris, 2021
Qu'est-ce qu'un « régime réellement humain du travail » ? Quelles sont les significations philosophiques, religieuses et les représentations artistiques du travail ? Cet ouvrage traite des concepts et des conceptions du travail humain, des images, des rythmes et des régimes contemporains du travail. L'Organisation internationale du travail fut créée il y a un siècle, sur le constat « que la non-adoption par une nation quelconque d'un "régime de travail réellement humain" fait obstacle aux efforts des autres nations désireuses d'améliorer le sort des travailleurs dans leurs propres pays ». Il s'agissait alors d'instituer une police sociale de la concurrence internationale, propre à empêcher que celle-ci ne détériore les conditions de travail des hommes. Avec la « globalisation », le régime du travail dépend des échanges internationaux, provoquant une extension du travail salarié, mais aussi la déstabilisation de ses formes traditionnelles, la montée en puissance du chômage et d'un travail dit « informel ». La révolution numérique et les nouvelles formes de « rationalisation » du travail donnent jour à des types inédits d'aliénation et de risques pour la santé, mais peuvent ouvrir des opportunités nouvelles pour une plus grande liberté dans le travail. Ce colloque a examiné les grandes évolutions depuis un siècle, au regard des formes nouvelles de déshumanisation du travail
Alain Supiot, Mireille Delmas-Marty (dir.), Prendre la responsabilité au sérieux, P.U.F. et Cairn, 2020, Hors collection, 429 p.
La 4e de couverture porte : "Le monde globalisé est le théâtre de multiples catastrophes - écologiques, sociales et financières - qui s'enchevêtrent et se nourrissent l'une l'autre comme autant de foyers d'un même incendie. L'effacement des frontières et l'affaiblissement des États conduisent trop souvent à ce que ceux qui ont le pouvoir de les prévenir ou de les réparer n'aient pas à en répondre. La question se pose donc de « reconnecter » pouvoir et responsabilité pour éviter le transfert des risques sur les plus faibles. Il faut pour y répondre « prendre la responsabilité au sérieux », c'est-à-dire la prendre dans son sens juridique. Tel est l'objet de ce livre, qui rend compte des travaux du séminaire organisé en juin 2015 au Collège de France par Alain Supiot. La responsabilité y est entendue au sens large, comme obligation de prévenir ou réparer les conséquences dommageables de ses agissements. Son étude combine une approche comparative (par l'examen de cas nationaux particulièrement significatifs, tels ceux des États-Unis, de la Chine, du Brésil ou de l'Inde) et une approche internationale des instruments juridiques destinés à promouvoir une responsabilité plus grande dans les domaines de l'écologie, de la santé et de la finance. Cet ouvrage, dans sa dernière partie, présente et discute une série de recommandations très concrètes, qui ont été élaborées avec la participation des réseaux « Internationalisation du droit », fondés et animés par le professeur Mireille Delmas-Marty. Ces recommandations ont vocation à nourrir le débat public, et notamment la réflexion des participants à la Conférence sur le climat réunie à Paris à l'automne 2015"
Alain Supiot, La gouvernance par les nombres: cours au Collège de France (2012-2014), Fayard et Pluriel, 2020, Pluriel, 598 p.
Alain Supiot, Le droit du travail, 7e éd., Presses Universitaires de France et Cairn, 2020, Que sais-je ?
Alain Supiot, Marc Fontecave, Philippe Sansonetti, Anne Cheng, Alain Fischer [et alii], Une boussole pour l'Après, humenSciences et Fondation du Collège de France, 2020, 219 p.
Alain Supiot, Andrea Allamprese, Luca D'Ambrosio, La sovranità del limite: giustizia, lavoro e ambiente nell'orizzonte della mondializzazione, Mimesis, 2020, Mutamenti. Societa e culture in tranzizione, 210 p.
Alain Supiot, Axel Honneth, Richard Sennett, Perché lavoro ?: narrative e diritti per lavoratrici e lavoratori del XXI secolo, Fondazione Giangiacomo Feltrinelli, 2020, 118 p.
Alain Supiot, Le droit du travail, 7e éd., Presses universitaires de France - Humensis, 2019, Que sais-je ? ( Droit ), 127 p.
Alain Supiot, François Armanet, Marie Lemonnier, Éric Aeschimann, Antoine Compagnon, Comprendre les grands philosophes: vingt-cinq philosophes, vingt-cinq siècles, Le Nouvel Observateur, 2019, 98 p.
"Depuis les Grecs, les philosophes nous apprennent à nous étonner devant ce qui est, à nous interroger sur le sens ou le non-sens des choses, quitte à semer le trouble et l’inquiétude. Malgré le passage du temps, ils font écho à notre actualité la plus brûlante et nous aident à mieux habiter le monde qui est le nôtre. De Platon à Habermas, ils nous sont indispensables. Pour « l’Obs », qui leur consacre un hors-série en kiosque ce 4 avril 2019, vingt-cinq de leurs héritiers nous guident dans leur pensée." (Source : www.nouvelobs.com)
Alain Supiot (dir.), Mondialisation ou globalisation ?: les leçons de Simone Weil, Collège de France et OpenEdition, 2019, Conférences du Collège de France, 233 p.
La 4e de couv. indique : "Le problème de notre temps n'est pas de choisir entre globalisation et repliement identitaire : on ne peut ignorer ni la diversité des pays, ni leur interdépendance croissante face aux périls écologiques et sociaux qui les affectent tous. La langue française permet de dépasser ce faux dilemme avec la distinction qu'elle autorise entre globalisation et mondialisation. Globaliser, c’est œuvrer au règne du Marché, de la croissance illimitée, de la flexibilisation du travail et de l’hégémonisme culturel. Mondialiser consiste à établir un ordre mondial respectueux de notre écoumène, du travail humain et de la diversité des peuples et des cultures. Le présent ouvrage explore cette perspective à la lumière de l’œuvre visionnaire de Simone Weil (1909-1943). Il revisite ses réflexions sur l’enracinement, la liberté et l’oppression, pour penser tour à tour notre « milieu vital » (dont la destruction s’accélère aujourd’hui), le concert des civilisations, les conditions d’un travail non servile, ainsi que les bons et mauvais usages du droit."
Alain Supiot, Étienne Pataut, Franck Petit, Sophie Robin-Olivier (dir.), Liber amicorum en hommage à Pierre Rodière: droit social international et européen en mouvement, LGDJ, une marque de Lextenso, 2019, 550 p.
Alain Supiot, Le travail n'est pas une marchandise: contenu et sens du travail au XXIe siècle, Collège de France et OpenEdition, 2019, 65 p.
Ce n’est ni en défaisant l’État social ni en s’efforçant de le restaurer comme un monument historique que l’on trouvera une issue à la crise sociale et écologique. C’est en repensant son architecture à la lumière du monde tel qu’il est et tel que nous voudrions qu’il soit. Et, aujourd’hui comme hier, la clé de voûte sera le statut accordé au travail. Face à la faillite morale, sociale, écologique et financière du néolibéralisme, l’horizon du travail au xxie siècle est celui de son émancipation du règne exclusif de la marchandise. Comme le montre le cas du travail de recherche, les statuts professionnels qui ont résisté à la dynamique du Marché total ne sont donc pas les fossiles d’un monde appelé à disparaître, mais bien plutôt les germes d’un régime de travail réellement humain, qui fasse place au sens et au contenu du travail – c’est-à-dire à l’accomplissement d’une œuvre.
Alain Supiot (dir.), Le travail au XXIe siècle, Les éditions de l'Atelier/Les éditions ouvrières, 2019, 373 p.
La 4e de couv. indique : "Quel est l'avenir du travail ? A l'heure du développement de l'intelligence artificielle et des plates-formes numériques, sommes-nous condamnés à être au service des machines ou pouvons-nous, au contraire, les mettre à notre service ? A l'heure du péril écologique, comment travailler sans, dans le même temps, détruire la planète ? Alors que des accords transcontinentaux favorisent la concurrence au plus bas prix, est-il possible d'appliquer des normes sociales permettant un travail décent ? Et comment élaborer des règles qui, au lieu d'être des vecteurs d'une globalisation uniformisante, tiennent compte de la diversité des formes et expériences du travail dans les différents pays du monde ? Réunissant vingt et un auteurs du monde entier, conçu, dirigé et introduit par Alain Supiot, ce Livre du centenaire de l'Organisation internationale du Travail (OIT) dresse un panorama inédit du travail au XXIe siècle et pose les questions essentielles qui détermineront son avenir. Révolution technologique, péril écologique, ordre juridique international schizophrène sont autant de défis à relever pour qu'advienne, au XXIe siècle, le "régime de travail réellement humain" projeté par la Constitution de l'OIT en 1919."
Alain Supiot, Alfred Fouillée, La force d'une idée, Les Liens qui Libèrent, 2019, 109 p.
Alain Supiot, Quelle recomposition géopolitique du capitalisme ?: [actes du colloque du mardi 5 novembre 2019], Fondation Res Publica, 2019, 63 p.
Alain Supiot, Pierre Musso (dir.), Qu'est-ce qu'un régime de travail réellement humain ?: [actes du Colloque tenu à Cerisy-la-Salle du 4 au 11 juillet 2017], Hermann, 2018, Colloque de Cerisy, 523 p.
La 4e de couv. indique : "Qu'est-ce qu'un "régime réellement humain du travail" ? Quelles sont les significations philosophiques, religieuses et les représentations artistiques du travail ? Cet ouvrage traite des concepts et des conceptions du travail humain, des images, des rythmes et des régimes contemporains du travail. L'Organisation internationale du travail fut créée il y a un siècle, sur le constat "que la non-adoption par une nation quelconque d'un "régime de travail réellement humain" fait obstacle aux efforts des autres nations désireuses d'améliorer le sort des travailleurs dans leurs propres pays". Il s'agissait alors d'instituer une police sociale de la concurrence internationale, propre à empêcher que celle-ci ne détériore les conditions de travail des hommes. Avec la "globalisation", le régime du travail dépend des échanges internationaux, provoquant une extension du travail salarié, mais aussi la déstabilisation de ses formes traditionnelles, la montée en puissance du chômage et d'un travail dit "informel". La révolution numérique et les nouvelles formes de "rationalisation" du travail donnent jour à des types inédits d'aliénation et de risques pour la santé, mais peuvent ouvrir des opportunités nouvelles pour une plus grande liberté dans le travail. Ce colloque a examiné les grandes évolutions depuis un siècle, au regard des formes nouvelles de déshumanisation du travail."
Alain Supiot, Sitharamam Kakarala (dir.), La loi de la langue: dialogue euro-indien, Schulthess, Éditions romandes, Institut d'études avancées de Nantes et LGDJ, Lextenso éditions, 2017, Fondements du droit européen, 131 p.
Alain Supiot, Le droit du travail, 6e éd., Cairn et Presses Universitaires de France, 2016, Que sais-je ?, 125 p.
La 4e de couverture indique : "Détenir les clés d’intelligibilité du droit du travail est aussi important d’un point de vue pratique, pour qui est engagé dans la vie professionnelle, que d’un point de vue théorique, pour qui veut comprendre les bases juridiques de l’économie de marché et les grands problèmes sociaux contemporains. Organisé autour des concepts fondamentaux du droit du travail (contrat de travail, liberté professionnelle, subordination, représentation, négociation et action collective, temps de travail, salaire, sécurité physique et de l’emploi), cet ouvrage replace aussi ce droit dans une perspective historique et internationale."
Alain Supiot (dir.), Au-delà de l'emploi: les voies d'une vraie réforme du droit du travail, Flammarion, 2016, 316 p.
La 4e de couverture indique : "Quel avenir pour le droit du travail dans une économie et une société en profonde mutation ? En 1999, Alain Supiot avait présidé à la rédaction d'un rapport commandité par la Commission européenne sur "les transformations du travail et le devenir du droit du travail en Europe ". A partir d'une analyse comparative des évolutions sociologique, économique, juridique et managériale de l'organisation du travail dans les pays-membres, ce rapport a avancé quelques propositions fortes pour le renouveau de ce qu'on appelait alors le modèle social européen. Traduit en plusieurs langues, c'est devenu au fil des années un "classique", qui a contribué au renouvellement des débats sur la crise de l'emploi, et auquel se réfèrent encore des responsables et des analystes de tous bords. Alain Supiot nous propose une lecture actualisée de ce rapport, qui trace les voies d'une véritable réforme du droit du travail. Depuis le tournant du siècle, le passage à l'euro, l'élargissement de l'Union européenne, la financiarisation de l'économie, la crise de 2008... ont conduit à l'abandon de toute ambition sociale et à la réduction du droit du travail à un facteur d'ajustement aux contraintes de la globalisation. A rebours de ce renoncement, ce livre tient compte de la place centrale que le travail - dans la diversité et l'actualité de ses formes - occupe dans l'institution de l'homme et de la société, et aide à penser un projet politique porteur de plus de justice sociale."
Alain Supiot (dir.), La mosaïque de l'islam: entretien sur le Coran et le djihadisme avec Perry Anderson, Institut d'études avancées de Nantes et Fayard, 2016, Poids et mesures du monde, 179 p.
Alain Supiot (dir.), De l'éminente dignité des pauvres: sermon pour le dimanche de la septuagésime, Éd. Mille et une nuits, 2015, Mille et une nuits, 69 p.
Alain Supiot (dir.), L'entreprise dans un monde sans frontières, Dalloz, 2015, Les sens du droit, 344 p.
Alain Supiot, La gouvernance par les nombres: cours au Collège de France, 2012-2014, Institut d'Études Avancées de Nantes et Fayard, 2015, Poids et mesures du monde, 520 p.
La 4e de couverture indique : "Le sentiment de "malaise dans la civilisation" n'est pas nouveau, mais il a retrouvé aujourd'hui en Europe une intensité sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. La saturation de l'espace public par des discours économiques et identitaires est le symptôme d'une crise dont les causes profondes sont institutionnelles. La Loi, la démocratie, l'Etat, et tous les cadres juridiques auxquels nous continuons de nous référer, sont bousculés par la résurgence du vieux rêve occidental d'une harmonie fondée sur le calcul. Réactivé d'abord par le taylorisme et la planification soviétique, ce projet scientiste prend aujourd'hui la forme d'une gouvernance par les nombres, qui se déploie sous l'égide de la "globalisation". La raison du pouvoir n'est plus recherchée dans une instance souveraine transcendant la société, mais dans des normes inhérentes à son bon fonctionnement. Prospère sur ces bases un nouvel idéal normatif, qui vise la réalisation efficace d'objectifs mesurables plutôt que l'obéissance à des lois justes. Porté par la révolution numérique, ce nouvel imaginaire institutionnel est celui d'une société où la loi cède la place au programme et la réglementation à la régulation. Mais dès lors que leur sécurité n'est pas garantie par une loi s'appliquant également à tous, les hommes n'ont plus d'autre issue que de faire allégeance à plus fort qu'eux. Radicalisant l'aspiration à un pouvoir impersonnel, qui caractérisait déjà l'affirmation du règne de la loi, la gouvernance par les nombres donne ainsi paradoxalement le jour à un monde dominé par les liens d'allégeance."
Alain Supiot (dir.), La solidarité: enquête sur un principe juridique, Odile Jacob et Cairn, 2015, Travaux du Collège de France, 355 p.
La solidarité n'est ni assurance ni assistance. Elle ne divise pas le monde entre ceux qui donneraient sans recevoir et ceux qui recevraient sans avoir rien à donner : tous contribuent selon leurs capacités et reçoivent selon leurs besoins. Le droit européen a récemment hissé la solidarité au rang de principe fondamental, à l'instar de la liberté, de l'égalité et de la justice. Dans le même temps, l'idéologie libérale en promeut le démantèlement méthodique, considérant qu'une « grande société » fondée sur l'ordre du Marché « n'a que faire de la "solidarité" » (F. Hayek). La question se pose donc de savoir si la solidarité est le témoin provisoire d'un ordre juridique condamné à disparaître ou bien l'un des ferments de sa recomposition. L'enquête conduite dans ce livre vise à y répondre. Elle commence par retracer l'histoire du concept de « solidarité », depuis son apparition en droit romain jusqu'à sa moderne diffusion en biologie, en sociologie et en droit social. Elle se poursuit en examinant cette notion d'origine européenne au prisme d'autres civilisations. Explorant les évolutions politiques et législatives les plus récentes, elle met enfin en évidence l'extrême actualité du principe de solidarité dans toutes les grandes régions du monde
Alain Supiot, Critique du droit du travail, 3e éd., Presses universitaires de France, 2015, Quadrige, 280 p.
Alain Supiot, Critique du droit du travail, Cairn et P.U.F, 2014, Quadrige
Considérer le travail comme un bien négociable et détachable du travailleur est l'une des fictions sur lesquelles repose l'économie de marché. Soutenant cette fiction, le droit du travail est un alliage de tous les contraires : la personne et la chose, la subordination et la liberté, l'individuel et le collectif, le public et le privé, la loi et le contrat... Ces étais juridiques posés au niveau national s'effritent aujourd'hui sous la pression de la mondialisation. Le propos de ce livre, devenu un classique, n'est pas de décrire ce droit en perpétuelle évolution, mais d'en démonter les ressorts
Alain Supiot, O espírito de filadélfia: a justiça social diante do mercado total, Sulina, 2014, 159 p.
Alain Supiot, Grandeur et misère de l'État social: [leçon inaugurale prononcée le jeudi 29 novembre 2012], Collège de France et Fayard, 2013, Leçons inaugurales du Collège de France, 62 p.
Alain Supiot, Grandeur et misère de l’État social, Collège de France et OpenEdition, 2013
Résumé éditeur : "L��histoire juridique de l’édification de l’État social donne une idée de sa grandeur. Mais ce souverain débonnaire, tolérant la contestation et répondant du bien-être de ses sujets, semble aujourd’hui frappé de misère. Exposé par l’ouverture de ses frontières commerciales à des risques financiers systémiques, il voit ses ressources s’effriter et ses charges augmenter. D’inquiétants docteurs se pressent à son chevet. Certains lui prescrivent saignée sur saignée, tandis que d’autres dressent déjà son acte de décès. Plutôt que de cette médecine létale, c’est d’un diagnostic précis de l’État social dont nous avons besoin. The legal history of the construction of the welfare state gives an idea of its greatness. But this easy-going sovereign, tolerant to protest and accountable for its subjects’ well-being, seems to be struck by misery today. Exposed to systemic financial risks due to the opening of its commercial borders, it is seeing its resources dwindling and its expenses increasing. Fearful doctors are rushing to its bedside. Some are prescribing one bleeding after another, while others are already drawing up its death certificate. What we need is not this lethal medicine, but a precise diagnosis of the welfare state."
Alain Supiot, The Spirit of Philadelphia: Social Justice vs. the Total Market, Verso, 2012, 150 p.
A new manifesto for global social justice
Alain Supiot, Le droit du travail, Cairn et Presses Universitaires de France, 2011, Que sais-je ?
Détenir les clés d’intelligibilité du droit du travail est aussi important d’un point de vue pratique, pour qui est engagé dans la vie professionnelle, que d’un point de vue théorique, pour qui veut comprendre les bases juridiques de l’économie de marché et les grands problèmes sociaux contemporains. Organisé autour des concepts fondamentaux du droit du travail (contrat de travail, liberté professionnelle, subordination, représentation, négociation et action collective, temps de travail, salaire, sécurité physique et de l’emploi), cet ouvrage met aussi ce droit en perspective historique et internationale
Alain Supiot, L'esprit de Philadelphie: la justice sociale face au marché total, Seuil, 2010, 178 p.
Alain Supiot, Le droit du travail, Cairn et Presses Universitaires de France, 2010, Que sais-je ?
Détenir les clés d’intelligibilité du droit du travail est aussi important d’un point de vue pratique, pour qui est engagé dans la vie professionnelle, que d’un point de vue théorique, pour qui veut comprendre les bases juridiques de l���économie de marché et les grands problèmes sociaux contemporains. Organisé autour des concepts fondamentaux du droit du travail (contrat de travail, liberté professionnelle, subordination, représentation, négociation et action collective, temps de travail, salaire, sécurité physique et de l’emploi), cet ouvrage met aussi ce droit en perspective historique et internationale
Alain Supiot, Homo juridicus: essai sur la fonction anthropologique du droit, Éditions du Seuil, 2009, Points ( Essais ), 333 p.
La 4ème de couv. indique : "L'aspiration à la justice est, pour le meilleur et pour le pire, une donnée anthropologique fondamentale, car les hommes ont besoin pour vivre ensemble de s'accorder sur un même sens de la vie, alors qu'elle n'en a aucun qui puisse se découvrir scientifiquement. La dogmatique juridique est la manière occidentale de lier ainsi les hommes. Le Droit est le texte où s'écrivent nos croyances fondatrices : croyance en une signification de l'être humain, en l'empire des lois ou en la force de la parole donnée. N'étant pas l'expression d'une Vérité révélée par Dieu ou découverte par la science, le Droit est aussi une technique, susceptible de servir des fins diverses et changeantes, aussi bien dans l'histoire des systèmes politiques que dans celle des sciences et des techniques. Mais c'est une technique de l'Interdit, qui interpose dans les rapports de chacun à autrui et au monde un sens commun qui le dépasse et l'oblige. Il faut en effet que chacun de nous soit assuré d'un ordre existant pour pouvoir donner sens à sa propre vie et à son action, fût-elle contestatrice."
Alain Supiot, Le droit du travail, 4e éd., Presses universitaires de France, 2009, Que sais-je ? ( Droit-politique ), 127 p.
Alain Supiot, Simon F Deakin (dir.), Capacitas: contract law and the institutional preconditions of a market economy, Hart Pub., 2009, 171 p.
Alain Supiot, Nikitas Aliprantis, Miguel Rodríguez-Piñero (dir.), Actualidad de la justicia social: Liber amicorum en homenage a Antonio Marzal, J.M. Bosch Editor, 2008, Esade ( Facultad de Derecho ), 504 p.
Alain Supiot, Jean Pélissier, Antoine Jeammaud, Le droit du travail, 3e éd., Presses universitaires de France, 2007, Que sais-je ?, 1387 p.
Alain Supiot, Critique du droit du travail, 2e éd., Presses Universitaires de France, 2007, Quadrige ( Essais, débats ), 280 p.
Alain Supiot (dir.), Protection sociale et travail décent: nouvelles perspectives pour les normes internationales du travail, Lamy, 2006, 99 p.
Alain Supiot, Homo juridicus: saggio sulla funzione antropologica del diritto, ESBMO, 2006, Sintesi, 8 p.
Alain Supiot (dir.), Social protection and decent work: New prospects for international labor standards, University of Illinois College of Law, 2006, 113 p.
Alain Supiot, Homo juridicus: essai sur la fonction anthropologique du droit, Éditions du Seuil, 2005, La couleur des idées, 333 p.
Alain Supiot, Antoine Jeammaud, Jean Pélissier, Le droit du travail, 2e éd., Presses universitaires de France, 2004, Que sais-je ?, 1353 p.
Alain Supiot (dir.), Tisser le lien social: florilège de dix années de conférences à la Maison des sciences de l'homme Ange-Guépin, Éd. de la Maison des sciences de l'homme, 2004, 370 p.
Alain Supiot, Critique du droit du travail, Presses universitaires de France, 2002, Quadrige ( Essai ), 280 p.
Alain Supiot, Jean Pélissier, Antoine Jeammaud, Droit du travail, 21e éd., Dalloz, 2002, Précis ( Droit privé ), 1327 p.
Alain Supiot (dir.), Regards croisés sur le droit social, Lamy, 2002
Alain Supiot, Beyond employment: changes in work and the future of labour law in Europe, Oxford University Press, 2001, 245 p.
Présentation de l'éditeur : "This book is the English edition of what has become widely known as 'The Supiot Report' - a bold and far-reaching look at the changing nature of work initiated by the EC. It takes as its starting point the profound changes that have taken place in the underlying employment relationship and associated human resource practices over the past twenty years. These developments are placed in their economic, social, institutional, and legal contexts. Competitive pressures on firms, the search for greater efficiency and effectiveness in the delivery of public services, the changing role of women in society, and the desire for greater choice on the part of individuals are all important motives for change. The legal framework and the structures and organizations which represent the interests of workers and employers must respond to these changes. Drawing on illustrations from a number of European countries, the book suggests that the legal framework should encourage greater collaboration in the workplace, particularly over issues such as training. But it should also place work within its social context and facilitate genuine choices by individuals. Readership: Academics in the areas of human resource management, personnel, law, and industrial relations. Practitioner: HR managers, training professionals, consultants, regulators, and policy makers."
Alain Supiot, Jean-Luc Bodiguel, Christian Garbar, Christian-Albert Garbar (dir.), Servir l’intérêt général : droit du travail et fonction publique, Presses Universitaires de France, 2000, Les Voies du droit, 290 p.
Alain Supiot, Jean-Claude Hélin, Yann Tanguy (dir.), La norme, la ville, la mer: écrits de Nantes pour le doyen Yves Prats, Ed. de la Maison des sciences de l'homme, 2000, 297 p.
Alain Supiot, Jean Pélissier, Antoine Jeammaud, Droit du travail, 20e éd., Dalloz, 2000, Précis Dalloz ( droit privé ), 1219 p.
Alain Supiot, Transformation of labour and the future of labour law, in the year 2000, Hugo Sinzheimer Instituut, Universiteit van Amsterdam, 2000, 60 p.
Alain Supiot (dir.), Au-delà de l'emploi, Flammarion, 1999, 321 p.
Alain Supiot (dir.), Le travail en perspectives, LGDJ, 1998, Droit et société, 640 p.
Alain Supiot, Gérard Lyon-Caen, Jean Pélissier, Droit du travail, 19e éd., Dalloz, 1998, Précis Dalloz ( Droit privé ), 1171 p.
Alain Supiot, Critica del diritto del lavoro, TeleConsul, 1997, 318 p.
Alain Supiot, Manifeste pour une Europe sociale, Desclée de Brouwer, 1996, Sociologie économique, 175 p.
Alain Supiot, Gérard Lyon-Caen, Jean Pélissier, Droit du travail, 18e éd., Dalloz, 1996, Précis ( droit privé ), 1007 p.
Alain Supiot, Critique du droit du travail, Presses universitaires de France et Impr. PUF, 1994, Les Voies du droit, 280 p.
Alain Supiot, Gérard Lyon-Caen, Jean Pélissier, Droit du travail, 17e éd., Dalloz, 1994, Précis, 919 p.
Alain Supiot, Les sans-emploi et la loi, Calligrammes, 1988, 228 p.
Alain Supiot, Normes, déréglementation, économie, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1987
Alain Supiot (dir.), L'Instruction du procès prud'homal, ARSH, 1987, 256 p.
Alain Supiot, Pierre Cam (dir.), Les dédales du droit social, Fondation nationale des sciences politiques et Impr. Chirat, 1986, 198 p.
Alain Supiot (dir.), Delegalisation and normalisation: Texte imprimé, European university institute, 1986, 34 p.
Alain Supiot, Groupes de sociétés et paradigme de l'entreprise, European University Institute, 1985, European University Institute working paper
Alain Supiot (dir.), La Vulgarisation du droit du travail, Association de Recherches en Sciences humaines, 1984
Alain Supiot, Ange Guépin, Eugène Bonamy, Philippe Le Pichon, Nantes au XIXe siècle, Centre de recherche politique et Université de Nantes, 1981, 453 p.
Alain Supiot, Philippe Le Pichon (dir.), Nantes au XIX siècle: statistique topographique, industrielle et morale, Université de Nantes, 1981, 452 p.
Alain Supiot, « État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités », 2022
Enseignement Cours – Le travail au XXIe siècle : Droit, technique, écoumène Résumé La révolution numérique ne signifie pas la fin du travail en tant que tel, mais la fin des catégories de pensée que la révolution industrielle a projetées sur l’agir humain. Cette année de cours eut pour objet de se déprendre des catégories normatives héritées de l’ère industrielle, de revisiter celles qui l’avaient précédée, et de projeter celles qui pourraient lui succéder, pour faire face aux défis technique...
Alain Supiot, « État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités », 2020
Enseignement Cours – Figures juridiques de la démocratie économique (II) Résumé Le cours de l’année 2017-2018 a été consacré à la question de la démocratisation de l’entreprise. Sa première partie a cherché à saisir juridiquement la notion d’entreprise, en analysant les difficultés de sa définition, en retraçant sa généalogie institutionnelle et en revisitant les théories dont elle a fait l’objet en droit social. La seconde partie du cours a traité des conditions d’une démocratisation de l’en...
Alain Supiot, « État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités », 2019
Enseignement Cours – Figures juridiques de la démocratie économique (I) Résumé Le cours de l’année 2016-2017 a été consacré à la démocratie économique. Sa première partie a retracé la généalogie de l’économie politique de la démocratie dans la culture juridique occidentale, et la seconde a eu pour objet l’évolution contemporaine des relations entre la démocratie politique et la liberté d’entreprendre. Introduction Au sens large, celle-ci désigne l’extension des principes de la démocratie au p...
Alain Supiot, « Colloque Revisiter les solidarités en Europe », 2019
À la fin du siècle dernier Fritz Scharpf avait diagnostiqué la tension à l’œuvre dans la construction européenne entre, d’une part, l’intégration négative, consistant à démanteler les solidarités nationales pour donner libre cours aux libertés économiques, et, d’autre part, l’intégration positive, consistant à édifier des solidarités européennes assurant à cette construction légitimité politique et cohésion sociale. Depuis vingt ans l’expérience a confirmé le bien-fondé de ce diagnostic. Rich...
Alain Supiot, « État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités », 2018
Enseignement Cours – La justice sociale internationale (II) Résumé Le cours de l’année 2015-2016 a été le second d’un cycle consacré à la justice sociale internationale. Dans le prolongement de l’année précédente, consacrée aux origines de cette notion et à sa mise en œuvre par l’Organisation internationale du travail (OIT) depuis 1919, ce cours a eu pour objet d’évaluer la contribution à la réalisation de la justice sociale des grandes organisations internationales ou régionales instituées a...
Alain Supiot, « État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités », 2016
Enseignement Cours : La justice sociale internationale (I) Le cours de l’année 2014-2015 a été le premier d’un cycle consacré à la justice sociale internationale. Il s’agit un domaine immense qu’il ne pouvait être question d’étudier de façon exhaustive, mais qu’il est utile de revisiter car il se présente aujourd’hui sous un jour paradoxal. D’un côté, en effet, la question de la justice sociale retrouve une brûlante actualité à l’échelle internationale, avec l’affaissement de la capacité des ...
Alain Supiot, Mireille Delmas-Marty , « Prendre la responsabilité au sérieux », 2016
Ouvrage dirigé par les Professeurs Alain Supiot et Mireille Delmas-Marty (dir.), Presses Universitaire de France, 432 p., novembre 2015. Issu d’un colloque international qui s’est tenu au Collège de France les 11 et 12 juin 2015, ce livre vise à restaurer le sens juridique de la responsabilité dans le traitement des trois « marchandises fictives » que sont la nature, le travail et la monnaie. Réunissant des spécialistes de tous les continents, il permet tout d’abord de prendre la mesure hist...
Alain Supiot, « État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités », 2015
Enseignement Cours : Les figures de l’allégeance Le cours de cette année a prolongé celui de l’année précédente sur la gouvernance par les nombres. Cette gouvernance partage avec le gouvernement par les lois l’idéal d’une société dont les règles procèdent d’une source impersonnelle et non pas de la volonté des puissants. C’est cet idéal que Platon dépeignait en évoquant une cité dans laquelle « c’est la loi qui régnait souverainement sur les hommes, au lieu que les hommes fussent les tyrans d...
Alain Supiot, Corine Eyraud, Eve Chiapello, Philippe Lorino, « A propos de l’emprise du chiffre », Entreprises et Histoire, 2015, n°79, pp. 174-187
Alain Supiot, « État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités », 2014
Enseignement Cours : Du gouvernement par les lois à la gouvernance par les nombres Le cours de cette année a porté sur l’un des trois principaux objets de recherche évoqués en conclusion de la leçon inaugurale : celui de l’essor d’une gouvernance par les nombres et de son rapport complexe avec le gouvernement par les lois. Une première leçon introductive a précisé le cadre théorique et méthodologique dans lequel cette recherche était conduite. Nos institutions, comme toute œuvre humaine, donn...
Alain Supiot, « The Avatars of Solidarity », 2014
Coupe on monobloc base, Sénégal, ARR Solidarity, an ancient notion drawn from Roman liability law, has gained currency ince the end of the nineteenth century, especially in sociological and political language. It partly owes its success to the fact that it is presented as a pure technique which, unlike fraternity, is rid of any mythical reference to a common paternity. This is why solidarity could provide a basis for the nascent sociology and the construction of the social State. From a le...
Alain Supiot, « Les avatars de la solidarité », 2013
Vieille notion issue du droit romain de la responsabilité, la solidarité a connu une grande fortune depuis la fin du XIXe siècle, notamment dans le vocabulaire sociologique et politique. Elle doit une part de son succès au fait qu’elle se présente comme une pure technique, purgée – à la différence de la fraternité – de toute référence mythique à une paternité commune, et c’est pourquoi la solidarité a pu servir de base à la sociologie naissante, en même temps qu’à l’édification de l’État soci...
Alain Supiot, « État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités », 2013
Que l’injustice soit le ferment de la violence, voilà qui est facile à admettre. Mais c’est ici que les difficultés commencent. Elles sont de deux ordres – théorique et politique – qu’Aristote distinguait et hiérarchisait déjà soigneusement : « En ce qui touche l’égal et le juste, écrit-il dans « La Politique », même s’il est difficile de découvrir la vérité à leur sujet, il est cependant plus aisé de l’atteindre que d’y amener par la persuasion ceux qui ont le pouvoir de se tailler la part ...
Alain Supiot, « Communiquer ou se comprendre ? », 2013
Ce n’est pas la pensée qui crée le signe, mais le signe qui guide primordialement la penséeF. de Saussure, Ecrits de linguistique générale Comme les 36 vues du Mont Fuji peintes par Hokusei, les langues sont autant de points de vue différents sur un même objet et il n’est pas possible de décider que l’une est plus vraie que l’autre, car chacune d’elles nous donne du monde un aperçu unique. Les langues sont à la fois irréductibles Tune à l’autre et traduisibles de l’une vers l’autre, et c’est ...
Alain Supiot, « La contractualisation de la société », Le Courrier de l'environnement de l'INRA, 2001, n°43, pp. 51-58
Alain Supiot, « L'alerte écologique dans l'entreprise », 1994, pp. 91-110
Supiot Alain. L'alerte écologique dans l'entreprise. In: Droit et Ville, tome 37, 1994. Colloque sur : «Droit du travail et droit de l’environnement » - Toulouse. pp. 91-110.
Alain Supiot, « Le jeu de miroirs du droit et des médias », 1990, pp. 289-298
Le droit et les médias constituent deux modes de médiation, c'est-à-dire que, chacun à leur manière, ils relient les individus tout en organisant leur séparation. A ce titre, ils ne peuvent ni l'un ni l'autre échapper à une certaine forme de sacralisation. Dès lors, la comparaison entre ce qui rapproche et ce qui sépare ces deux sortes de médiation est intéressante à mener : aux deux la question se pose de savoir "comment prétendre à une éthique du respect des faits lorsqu'on ne se situe pas dans l'ordre de la science" . Autre point de comparaison : "de même que les médias se trouvent subsumés sous les catégories de l'entendement juridique (libertés publiques, droit commercial, droit administratif, droit pénal...), de même l'information juridique se trouve toujours fondue dans les catégories qui servent aux journalistes à ordonner le monde : la politique, l'économie, les faits divers, les relations internationales etc..., mais jamais isolée en tant qu'ordre autonome. Les médias ne servent jamais le droit qu'accommodé à leurs propres sauces,... mais jamais la sauce juridique, jugée trop indigeste.
Alain Supiot, « Le jeu de miroirs du droit et des médias », 1989, pp. 11-20
Supiot Alain. Le jeu de miroirs du droit et des médias. In: Revue juridique de l'Ouest, N° Spécial 1989. Droit et médias. pp. 11-20.
Alain Supiot, « Actualité de Durkheim. Notes sur le néo-corporatisme en France », 1987, pp. 177-200
Loin de connaître le sort ingrat de "doctrine de professeur" que lui attribuait Raymond Aron, la théorie durkheimienne des groupes intermédiaires fournit un tableau de pensée opératoire pour comprendre l'évolution contemporaine du droit du travail.
Alain Supiot, Marc Fumaroli, « L'Âne »: le magazine freudien, 1981
Alain Supiot, Pierre Bouvier, Olivier Kourchid, Les crises du travail et de la production, avec la collab. de Jean Leroy, 1988, Librairie générale de droit et de jurisprudence, Paris : Librairie générale de droit et de jurisprudence et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 549-550
Supiot Alain. Pierre Bouvier, Olivier Kourchid, Les crises du travail et de la production, avec la collab. de Jean Leroy, 1988. In: Droit et société, n°10, 1988. Pratiques de recherche, questions théoriques et problèmes épistémologiques sur le droit et la société. pp. 549-550.
Alain Supiot, I - Ouvrages généraux, Centre de Recherche Juridique de l'Ouest, Rennes : Centre de Recherche Juridique de l'Ouest et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 759-763
Supiot Alain. I - Ouvrages généraux . In: Revue juridique de l'Ouest, 1988-4. pp. 759-763.